IL A SUPPLÉÉ À LA DÉFICIENCE DU MINISTÈRE D’APOLLOS
Dans Actes 19:1-2, il est écrit : « Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversa les régions élevées et arriva à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. » Nous voyons ici une déficience dans le fruit du ministère d’Apollos, qui manquait de la pleine révélation de l’économie néotestamentaire de Dieu. Bien qu’Apollos fût très capable, une lacune dans les résultats de son ministère a engendré un problème. Ainsi, lorsque Paul arriva à Éphèse, il fut nécessaire de combler cette déficience.
Nous devons apprendre de la situation décrite dans Ac 19:1-7 : il est possible que notre ministère ne soit pas complet, et cette insuffisance pourrait engendrer une lacune qui devra être comblée par d’autres. Cependant, avant que cette déficience soit comblée, elle pourrait causer des problèmes en raison de l’imperfection de notre ministère. Dans cette perspective, nous devons nous humilier et prier afin de ne pas offrir une occasion à l’ennemi d’intervenir et de nuire à la vie de l’église.
Dans Actes 19:4, Paul dit aux Éphésiens : « Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire en Jésus. » L’expression grecque traduite par « en celui » signifie littéralement « vers celui ».
Selon Ac 19:6, le Saint-Esprit vint sur ces disciples à Éphèse. Le terme « sur » ici est économiquement différent de « en » dans Jn 14:17. « En » est lié à l’essence intrinsèque pour la vie, tandis que « sur » est lié à l’élément extérieur pour la puissance. Ici, les croyants éphésiens reçurent le Saint-Esprit extérieurement.
Lorsque le Saint-Esprit vint sur eux, « ils parlaient en langues et prophétisaient » (v. 6). Cela indique que parler en langues n’était pas le seul résultat de recevoir économiquement le Saint-Esprit, car prophétiser en était également un, tout comme magnifier Dieu dans le cas de la maison de Corneille (10:44-46).
Ainsi, parler en langues n’est pas la seule preuve de recevoir économiquement le Saint-Esprit, ni une preuve nécessaire, car il existe au moins un cas où le Saint-Esprit fut reçu économiquement sans mention de parler en langues : le cas des croyants samaritains (8:15-17).
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