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jeudi 10 juillet 2025

Le Pèlerin, semaine 4, jeudi, chapitre 13

LE PÈLERIN

LE VOYAGE DU CHRÉTIEN
VERS LA CITÉ CÉLESTE

CHAPITRE 13

SEMAINE 4 - MERCREDI

Lire et prier : « Détourne mes yeux de la vanité, et fais-moi vivre dans ta voie » (Psaume 119:37)


Les pèlerins à la Foire de la Vanité (2)

Un homme de la foire, voulant se moquer d’eux, leur demanda avec insolence : Que voulez-vous acheter ? Et ils le regardèrent très sérieusement et répondirent : « Nous achetons la vérité » (Proverbes 23:23).

Cette réponse fut la cause de nouveaux mépris. Certains se moquaient d’eux ; d'autres les insultaient, d'autres encore les tournaient en ridicule, et il ne manquait pas de voix pour proposer qu’on les batte à coups de bâton. Finalement, les choses prirent une telle tournure qu’un grand tumulte éclata dans la foire, troublant complètement l’ordre public. Quand ces événements parvinrent aux oreilles du principal, il se rendit sur les lieux du tumulte et chargea quelques-uns de ses plus fidèles amis d’interroger ceux qui avaient causé les troubles.

Les pèlerins furent interrogés, et leurs juges leur demandèrent d’où ils venaient, où ils allaient, et ce qu’ils faisaient là avec des habits aussi étranges. —Nous sommes des pèlerins dans ce monde, répondirent-ils, et nous nous rendons dans notre patrie, la Jérusalem céleste (Hébreux 11:13-16). Nous n’avons donné aucune raison aux habitants de la ville ni aux marchands de nous maltraiter de cette manière, ni de nous empêcher de poursuivre notre voyage : nous avons simplement répondu à ceux qui nous invitaient à acheter leurs marchandises que nous ne voulions acheter que la vérité.

Mais le tribunal déclara qu’ils étaient fous et qu’ils étaient venus exprès pour troubler l’ordre public. C’est pourquoi ils furent arrêtés, battus, couverts de boue, puis enfermés dans une cage pour être exposés en spectacle à toute la foire. Dans cet état, ils restèrent quelque temps, devenant l’objet des moqueries, de la méchanceté ou de la vengeance de ceux qui les entouraient.

La majorité riait de tous les outrages ; d’autres cependant, plus observateurs et moins emportés, voyant combien les pèlerins étaient patients et endurants, qu’ils ne rendaient pas malédiction pour malédiction, mais bénédiction, et qu’ils répondaient avec douceur aux insultes et aux injures, commencèrent à calmer la foule et à la réprimander pour ses abus et ses débordements injustifiables. Mais le peuple, irrité, se retourna contre eux, disant qu’ils valaient autant que ceux dans la cage, et, les soupçonnant d’être leurs complices, les menaça de châtiments similaires.

Ceux qui avaient pris la défense des prisonniers répondirent avec force que les pèlerins montraient qu’ils étaient des gens sérieux et pacifiques ; qu’ils ne faisaient de mal à personne ; et que bien des marchands dans la foire méritaient davantage d’être mis en cage, voire même au **pilori**¹, que ces malheureux dont on abusait autant. Les disputes continuèrent ainsi jusqu’à ce que finalement l’on en vînt aux mains, et que plusieurs furent blessés.

On ramena alors les prisonniers, qui s’étaient comportés avec une grande sagesse et tempérance, devant leurs juges, et on les accusa d’avoir provoqué le tumulte. Ils furent violemment battus, enchaînés, et ainsi exhibés dans toute la foire pour effrayer les autres, les dissuader de les défendre ou de s’unir à eux.

Chrétien et Fidèle se conduisirent avec une grande prudence, et supportaient avec patience et douceur la honte et l’ignominie qu’on leur infligeait, si bien qu’ils gagnèrent la sympathie de quelques marchands, quoique peu nombreux. Cette adhésion exaspéra au plus haut point le camp opposé, qui décida de tuer les pèlerins. Ils les menacèrent aussitôt de mort, leur disant que, puisque la prison ne suffisait pas, ils seraient condamnés à la peine capitale pour les troubles causés et pour avoir trompé les gens de la foire. On les enferma de nouveau dans la cage, les attachant à un billot en attendant qu’on décidât de leur sort final.

Les pèlerins se rappelèrent alors ce que leur avait dit Évangéliste, et ce souvenir les disposa encore davantage à souffrir et raffermit leur constance. Ils se consolaient aussi mutuellement à l’idée que celui qui souffrirait le plus aurait la meilleure part, si bien que tous deux désiraient au fond de leur cœur être celui que l’on choisirait, tout en se remettant entre les mains de Celui qui dispose de tout avec sagesse et perfection. Et dans ces dispositions, ils restèrent, attendant les événements.

Le procès suivit son cours, et, le jour du jugement arrivé, les pèlerins furent conduits devant le tribunal et publiquement accusés. Le juge de l’affaire était le docteur **Haine-du-Bien**, et les principaux chefs d’accusation étaient les suivants : les accusés étaient des ennemis et des perturbateurs du commerce, ils avaient provoqué des désordres et des conflits dans la ville, ils avaient rallié un parti en faveur de leurs opinions extrêmement dangereuses, et ils avaient totalement méprisé les lois du prince régnant.

Fidèle demanda la parole pour se défendre et dit ceci : Quant à moi, je ne me suis opposé qu’à celui qui, le premier, s’est élevé contre celui qui est au-dessus du plus élevé. Je n’ai causé aucun trouble ; je suis un homme de paix. Ceux qui ont pris notre défense l’ont fait en voyant notre vérité et notre innocence ; ceux-là n’ont fait que passer d’un état pire à un meilleur. En ce qui concerne le roi dont vous parlez, à savoir belzébul, l’ennemi de notre Seigneur, je le défie, ainsi que tous ses partisans.

Un crieur publia alors un appel pour que tous ceux qui avaient quelque chose à dire en faveur du roi leur maître et contre les accusés se présentent immédiatement pour témoigner. Trois témoins se présentèrent : Envie, Superstition et Flatterie. Interrogés s’ils connaissaient l’accusé et ce qu’ils avaient à dire contre lui et pour le roi, Envie parla en premier :

Envie – M. le Juge, je connais cet homme depuis longtemps, et je déclare devant ce tribunal, sous serment, que…

Juge – Attendez, attendez. Ayez la bonté de prêter serment.


Après cette formalité, Envie poursuivit :

— Monsieur, cet homme, malgré la bonne réputation qu’il a, est l’un des pires de notre pays, car il ne respecte ni le prince, ni le peuple, ni la loi, ni les coutumes, et il fait tout ce qu’il peut pour répandre partout ses abominables idées, qu’il appelle en général principes de foi et de sainteté.

En résumé, je dirai que j’ai entendu de sa propre bouche que le christianisme et les coutumes de notre ville de la Vanité sont diamétralement opposés, et ne peuvent en aucune manière se concilier ; ce qui prouve, Monsieur le Juge, qu’il condamne non seulement nos louables coutumes, mais aussi tous ceux qui les observent.

Juge – Avez-vous autre chose à ajouter ?

Envie – Je pourrais dire encore beaucoup, si je ne craignais de vous lasser, mais, si besoin est, j’élargirai ma déclaration après que les autres témoins auront parlé, afin que rien ne manque pour la condamnation des accusés.

Juge – Vous pouvez vous retirer.

Superstition entra ensuite. On lui ordonna de regarder l’accusé et de dire ce qu’elle savait contre lui et en faveur du roi. Après avoir prêté serment, elle parla ainsi :

Superstition – M. le Juge, je ne connais pas bien cet homme, et je n’en ai aucune envie ; je sais pourtant, par une conversation que j’ai eue avec lui dans cette ville, qu’il est très dangereux. Je l’ai entendu dire que notre religion est vaine, et que par elle nul ne peut plaire à Dieu, d’où il s’ensuit que, selon l’accusé, notre culte est vain, nos péchés demeurent, et notre condamnation est certaine. Voilà ce que j’ai à dire.

Ce fut ensuite le tour de Flatterie, qui prêta serment et parla contre l’accusé :

Flatterie – M. le Juge, Messieurs les membres du tribunal, je connais cet accusé depuis longtemps, et je l’ai entendu dire des choses qui n’auraient jamais dû être dites. Il a insulté notre illustre prince belzébul, et parlé avec mépris de ses nobles amis, tels que M. Vieil-Homme, M. Plaisir-Charnel, M. Commodité, M. Désir-de-Gloire, le respectable vieillard M. Luxure, le chevalier Gloutonnerie, et bien d’autres membres éminents de notre noblesse. Il a aussi déclaré que si tous pensaient comme lui, il ne resterait plus aucun de ces distingués gentilshommes dans cette ville. Plus encore : même Votre Excellence, qui avez été nommé son juge, n’avez pas échappé à ses injures ; il vous a traité de scélérat, d’impie, et de bien d’autres noms injurieux avec lesquels il qualifie la majorité des illustres personnages de notre ville.


_____________________

¹ Pilori : colonne de pierre ou de bois érigée sur la place publique, où l’on exposait et punissait les criminels ou les esclaves, symbole de l’autorité et du pouvoir judiciaire local.


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vendredi 30 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – VENDREDI
Lecture biblique : Ac 4.29 ; Rm 8.31-39

Lire et prier : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Sera-ce la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le danger ou l’épée ? » (Rm 8.35)


Dans le nord de la Chine, j’ai été emprisonné et torturé par les Japonais parce que je n’étais pas disposé à faire de compromis. Si je m’étais compromis avec les dénominations, je n’aurais pas été emprisonné ni eu tant de problèmes. J’ai été mis en prison parce que je ne voulais pas coopérer avec les dénominations.

Nos amis dans les dénominations voulaient m’attirer à leur côté, faire de moi quelqu’un comme eux, mais je suis resté ferme. C’est pourquoi ils ont parlé défavorablement de moi à la police militaire japonaise, qui a fini par m’arrêter.

Après trois semaines d’interrogatoires, la police militaire japonaise n’a trouvé aucune preuve contre moi. Ils ont alors dit : « M. Lee, nous vous avons interrogé pendant trois semaines et demie, mais nous n’avons rien trouvé de mauvais chez vous. […] Pourquoi ceux qui sont dans le christianisme ne parlent-ils pas bien de vous ? » Leur question m’a fait comprendre que ceux des dénominations avaient dit toute sorte de choses mauvaises à mon sujet aux Japonais.

Le président de l’Association Chrétienne Unie [United Christian Association], qui avait été camarade de classe et voisin d’un frère parmi nous, apprit mon arrestation. Avant que je ne sois arrêté, la femme d’un pasteur avait parlé à une foule devant sa maison, se réjouissant que les Japonais allaient me discipliner.

Comme je n’avais jamais coopéré avec les dénominations, ils voulaient que les Japonais me disciplinent. J’ai réellement été sous menace de mort durant mon emprisonnement, car pour la police militaire japonaise, tuer un Chinois était aussi facile que tuer une poule. Le Seigneur a préservé ma vie à ce moment-là.

Après ma libération, nos amis dans les dénominations m’ont encore une fois demandé de coopérer avec eux. Ils ne m’ont pas mis la pression ; au contraire, on m’a informé que douze assemblées participeraient à une conférence et qu’un orateur de chaque assemblée prêcherait. On m’a aussi indiqué le jour où je devais prêcher. J’ai dit aux frères que, même si je venais à mourir, je ne prêcherais pas ce message.

Ensuite, un frère plus âgé m’a accompagné pour rendre visite au président de l’Association Chrétienne Unie, car j’estimais qu’il était courtois de l’informer que je ne pouvais pas accepter l’engagement. Le président pensait que je devais considérer cela et prier. Quand j’ai dit qu’il n’était pas nécessaire de prier, il m’a dit : « M. Lee, ce que vous faites est très dangereux. » J’ai répliqué solennellement : « Puisque vous avez dit cela, je veux que vous sachiez que le pire que vous puissiez faire est de me faire emprisonner de nouveau. »

Il était difficile de croire qu’ils aient utilisé le mot « dangereux » pour me demander de collaborer. Je crois que c’était un stratagème de l’ennemi pour nous forcer à devenir comme le christianisme institutionnalisé. À cette époque, ceux qui faisaient partie de ce christianisme détestaient que nous soyons différents d’eux. Si nous nous étions réconciliés avec eux et étions devenus comme eux, l’ennemi aurait applaudi haut et fort, car son plan aurait réussi.

Ce que Dieu nous a montré n’est pas simplement une question de salut ou de spiritualité. Il nous a montré où un chrétien doit être et où il ne doit pas être. Tel est le témoignage que nous rendons depuis plus de trente ans. Satan, cependant, a cherché à nous éloigner de ce témoignage, voulant que nous nous réconciliions avec le christianisme institutionnalisé. Si cela se produit, Satan aura réussi. Nous devons donc être clairs et reconnaître notre besoin de maintenir cette distinction.


LA PRATIQUE DU FONDEMENT
APPORTE LA BÉNÉDICTION

Le frère Austin-Sparks ne savait pas cela lorsqu’il est venu à Taïwan. Il est parti en mars et arrivé à Londres en avril. En mai, il a écrit un article dans sa revue dans lequel il nous a loués, disant : « Pendant plusieurs jours, j’ai parlé durant la journée à plus de cinq cents ouvriers chrétiens sélectionnés, et le soir à environ deux mille croyants. De plus, nous avons visité des églises pendant plusieurs jours, et toutes celles que nous avons visitées étaient ferventes. Le visage des frères rayonnait, attendant la communion avec nous. Ils dévoraient chaque parole que nous disions. »

Le frère Austin-Sparks nous a traités avec grand honneur. Mais je voudrais lui demander s’il connaît la raison principale du succès de notre œuvre.

Beaucoup pourraient penser que la principale raison est l’œuvre du Saint-Esprit. Nous sommes d’accord. Mais pourquoi le Saint-Esprit ne bénirait-il pas une œuvre faite sur d’autres bases ? Je crois que le frère Austin-Sparks a rencontré de nombreux missionnaires occidentaux et personnes de divers groupes à Taïwan.

Tous travaillaient avec zèle. Ils avaient plus de ressources que nous et plus de talents. Certains étaient même mieux instruits que nous et jouissaient d’une meilleure réputation. Pourquoi donc le frère Austin-Sparks n’a-t-il pas loué leur œuvre ? Pourquoi le Saint-Esprit n’œuvre-t-il pas au milieu d’eux ? Nous savons clairement que, si nous avons obtenu des résultats dignes d’éloges, c’est parce que nous ne nous sommes pas réconciliés avec les dénominations.

Si, depuis 1949, nous avions œuvré en étant réconciliés avec les dénominations, nous n’aurions pas atteint les mêmes résultats. La raison principale pour laquelle notre œuvre est louée, c’est que nous avons le fondement. Malheureusement, le frère Austin-Sparks a vu le résultat, mais n’a pas discerné la cause de ce résultat.


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samedi 24 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - SAMEDI
Lecture biblique : És 52:11 ; Jr 51:45 ; Mt 5:14-16

Lire et prier : « Sortez de Babylone, fuyez du milieu des Chaldéens ! Avec une voix de joie, annoncez-le, proclamez-le jusqu’à l’extrémité de la terre ; dites : L’Éternel a racheté son serviteur Jacob. » (És 48:20)


LES CROYANTS SORTENT
AVEC ENTHOUSIASME DES DÉNOMINATIONS

En 1934, d’innombrables personnes quittaient les dénominations. Cela devenait une tendance, et pratiquement partout il y avait une réaction enthousiaste. Nous recevions des lettres tous les jours, et la majorité d’entre elles portaient sur le fait de quitter les dénominations. Toutes les lettres m’étaient remises, car j’étais le rédacteur en chef de la Collection de Bulletins.

À partir de ces lettres, nous avons appris de nombreuses histoires de personnes qui avaient quitté les dénominations. Nous avons reçu des lettres du nord, du sud et des régions centrales de la Chine. Quitter les dénominations a même causé des problèmes parmi les missionnaires occidentaux. Certains missionnaires de la Mission pour l’intérieur de la Chine ont convoqué une réunion spéciale pour discuter de la manière de gérer la situation. Aux yeux du christianisme institutionnalisé, c’était une révolution. Partout, de nombreuses personnes quittaient les dénominations.

Ceux qui quittaient les dénominations suivaient la pratique générale de le faire ouvertement, et non en secret. Dans la plupart des cas, ils écrivaient et signaient une lettre officielle demandant à la dénomination de retirer leur nom de la liste des membres. Tout était fait de manière officielle. Bien que cela ne fût pas une règle, la pratique générale était d’écrire une lettre officielle déclarant la décision de quitter la dénomination. Les croyants sortaient de manière fervente et vigoureuse.


LE TÉMOIGNAGE À MAINTENIR

Au début de 1935, certains collaborateurs pensaient que cette tendance à quitter les dénominations n’était pas correcte, car elle soulevait de nombreuses questions délicates. C’est pourquoi le frère Nee a parlé à tous les collaborateurs afin d’éclaircir la question de notre témoignage.

Il a affirmé que quitter les dénominations n’était pas notre témoignage ; notre témoignage, c’est Christ : Christ comme Sauveur, Christ comme vie, Christ comme Roi conquérant, Christ comme Seigneur de toutes choses, Christ comme la centralité de Dieu et Christ comme l’universalité de Dieu.

Il a également souligné que le témoignage de Christ se trouve entièrement dans l’église, que l’église est une et que son fondement est local. Tous ces points ont été rendus très clairs.

En 1937, le frère Nee a également parlé de la manière de maintenir le témoignage du Seigneur en établissant des églises, ville par ville. Ces messages ont été compilés et publiés dans Repenser l’Œuvre, publié aujourd’hui sous le titre La Vie Chrétienne Normale de l’Église.

Le Seigneur nous a suscités en Orient dans le but de maintenir le témoignage de Christ exprimé dans l’église. Un tel témoignage comprend le salut des personnes et leur croissance spirituelle. Il comprend aussi l’édification des saints, ville par ville, pour être une habitation corporative de Dieu et le Corps de Christ, afin que Christ soit exprimé à travers ce vase corporatif.

Bien que l’église soit exprimée dans différentes villes, toutes les églises locales doivent être une dans le témoignage et maintenir la communion les unes avec les autres. C’est ce que le Seigneur nous a montré, et c’est le témoignage qu’Il veut que nous maintenions.


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« Louange au Seigneur - Son Amour »

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mercredi 22 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 26, message 67, semaine 31, mercredi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-HUIT

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (34)

SEMAINE 31 – MERCREDI
Lecture biblique : Ac 23:11; 26:1-16  

Lire et prier : « Et comme nous étions tous tombés à terre, j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. » (Ac 26:14)  


IL A FAIT BEAUCOUP DE CHOSES
CONTRE LE NOM DE JÉSUS

Dans Actes 26:9-11, Paul a admis devant Agrippa qu’il avait fait beaucoup de choses contre le nom de Jésus : « Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai enfermé dans les prisons beaucoup de saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs ; et quand on les faisait mourir, je joignais mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues et je les forçais à blasphémer ; dans mes excès de rage contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. »  

Le terme grec traduit par « étrangères » au verset 11 signifie littéralement « extérieures ». Paul ne se contentait pas de s’opposer à Jésus, le Nazaréen ; il L’attaquait aussi. Dans son aveuglement, il considérait le Seigneur Jésus comme un simple pauvre nazaréen. Il s’en prenait si violemment au nom de Jésus, le Nazaréen, qu’il mettait en prison beaucoup de saints. Maintenant, devant Agrippa, il confessa ses actes insensés.


L’APPARITION DU SEIGNEUR

Paul continua en disant à Agrippa qu’alors qu’il se rendait pour persécuter ceux qui invoquaient le nom du Seigneur Jésus, il fut lui-même gagné par le Seigneur : « C’est dans ce but que je me rendis à Damas, avec pleins pouvoirs et une commission des principaux sacrificateurs. Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin une lumière venant du ciel, plus éclatante que le soleil, qui resplendissait autour de moi et de ceux qui m’accompagnaient. Nous tombâmes tous par terre, et j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes » (vs. 12-15).  

Nous avons déjà souligné que ce « moi » est collectif, incluant Jésus, le Seigneur, et tous les croyants. Nous avons aussi vu que Paul appela spontanément Jésus Seigneur, même sans Le connaître.


DÉSIGNÉ MINISTRE ET TÉMOIN

Lorsque le Seigneur Jésus apparut à Paul, Il le chargea, le désignant comme ministre et témoin. À ce sujet, le Seigneur lui dit : « Mais lève-toi et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai » (v. 16 – LSG).  

Ici, nous voyons que Dieu a désigné Paul comme ministre et aussi comme témoin. Un ministre est lié principalement au ministère, à ce que le ministre fait. Un témoin, en revanche, est lié au témoignage, à ce que le témoin est.  

Le Christ ascensionné veut accomplir Son ministère céleste pour se propager, afin que le royaume de Dieu soit établi pour l’édification des églises en vue de Son expression.  

Nous devons être impressionnés par le fait que, pour accomplir un tel ministère, le Christ ascensionné ne cherche pas un groupe de prédicateurs formés par des enseignements humains pour faire une œuvre de prédication. Il veut plutôt utiliser un corps de Ses témoins, portant un témoignage vivant du Christ incarné, crucifié, ressuscité et ascensionné.  

Selon le livre des Actes, Satan pouvait inciter les religieux juifs et utiliser les politiciens païens pour entraver les apôtres et leur ministère évangélique, mais il ne pouvait pas entraver les témoins vivants du Christ et leur témoignage vivant. Plus les religieux juifs et les politiciens païens enchaînaient les apôtres et leur ministère évangélique, plus ces témoins de Christ devenaient forts et brillants, et plus leur témoignage devenait vivant.  

Dans Son apparition à Paul sur le chemin de Damas, le Seigneur lui dit clairement qu’Il le désignait non seulement comme ministre, mais aussi comme témoin. Nous avons vu que, en tant que témoin vivant de Christ, Paul avait rendu témoignage de Lui à Jérusalem et qu’il le ferait à Rome (Ac 23:11).  

Dans Ac 1:8, le Seigneur dit aux disciples : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Les témoins sont ceux qui portent un témoignage vivant du Christ ressuscité et ascensionné dans la vie. Ils diffèrent des prédicateurs qui prêchent simplement des doctrines en lettres.  

Comme il est enregistré dans Actes, le Christ ascensionné accomplit Son ministère dans les cieux à travers ces témoins dans Sa vie de résurrection, avec le pouvoir et l’autorité de Son ascension, pour se répandre, comme développement du royaume de Dieu, jusqu’aux extrémités de la terre. À travers toutes les tribulations par lesquelles Paul est passé, il n’a pas seulement enseigné ou exercé un ministère ; il a continuellement rendu témoignage.  

Il fut témoin devant les opposants juifs et le commandant romain. Il fut aussi témoin devant Félix, le gouverneur de Judée, et Festus, qui succéda à Félix dans le gouvernement. Maintenant, dans Actes 26, nous voyons qu’il est à nouveau un témoin vivant, cette fois devant Agrippa. Cependant, il ne prêcha pas à Agrippa en disant : « Roi Agrippa, vous devez savoir que je suis un témoin de Christ. » Au lieu de cela, il lui témoigna que le Seigneur l’avait rencontré et désigné comme ministre et témoin.  

Profitez davantage : Hymne 79

samedi 4 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 22, message 62, semaine 29, dimanche

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-DEUX

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (28)

SEMAINE 29 – DIMANCHE
Lecture Biblique : Mt 23:34 ; Jn 8:44 ; Actes 19:21 ; 23:12-15 ; 26:16

Lire et prier : "La nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui et lui dit : Prends courage ! Car de la manière dont tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu témoignes à Rome." (Actes 23:11)


ENCOURAGÉ PAR LE SEIGNEUR

Actes 23:11 dit : "La nuit suivante, le Seigneur se tint près de lui et lui dit : Prends courage ! Car de la manière dont tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu témoignes à Rome." Le Seigneur vivait tout le temps en Paul essentiellement (Ga 2:20). Maintenant, pour le fortifier et l'encourager, Il se tint près de lui économiquement. Cela montre la fidélité et le soin du Seigneur pour Son serviteur.

La parole du Seigneur en 23:11, concernant Paul rendant témoignage de manière solennelle à Son sujet à Jérusalem, indique que le Seigneur a reconnu que l'apôtre avait rendu un témoignage solennel à Son sujet à Jérusalem. Le témoignage diffère de l'enseignement pur.

Rendre témoignage exige des expériences de voir, de participer et de jouir. Le Christ ascendu ne voulait pas utiliser un groupe de prédicateurs formés par l'enseignement humain, faisant une œuvre de prédication pour accomplir Son ministère céleste, en vue de Sa propagation, afin que le royaume de Dieu soit établi pour l'édification des églises, pour Sa plénitude. Il voulait utiliser un Corps de témoins vivants de Lui, des martyrs, qui porteraient un témoignage vivant du Christ incarné, crucifié, ressuscité et ascendu.

Les témoins portent un témoignage vivant du Christ ressuscité et ascendu dans la vie. Ils diffèrent des prédicateurs qui prêchent de simples doctrines par des lettres. Dans Son incarnation, le Christ a accompli Son ministère sur terre, comme le relatent les Évangiles. Il l'a fait en se semant Lui-même comme la semence du royaume de Dieu, uniquement sur la terre juive.

Dans l'ascension, Il accomplit Son ministère dans les cieux, comme le relatent les Actes, par des témoins dans Sa vie ressuscitée et avec la puissance et l'autorité de Son ascension pour se répandre comme le développement du royaume de Dieu, de Jérusalem aux extrémités de la terre, comme l'accomplissement de Son ministère dans le Nouveau Testament. Tous les apôtres et disciples dans les Actes étaient de tels témoins du Christ.

Comme nous le verrons, dans 26:16, Paul a témoigné que le Seigneur l'avait fait ministre et témoin. Un ministre vise le ministère ; un témoin vise le témoignage. Le ministère concerne principalement l'œuvre, ce que le ministre fait ; le témoignage concerne la personne, ce que le témoin est.

Satan pouvait inciter les chefs religieux juifs et utiliser les politiciens gentils pour lier les apôtres et leurs ministères évangéliques, mais il ne pouvait pas lier les témoins vivants du Christ et leurs témoignages vivants. Plus les chefs religieux juifs et les politiciens gentils liaient les apôtres et leur ministère évangélique, plus ces martyrs, ces témoins du Christ, et leurs témoignages vivants devenaient forts et brillants.

Le Seigneur dans 23:11, en apparaissant à l'apôtre, indiqua qu'Il ne le sauverait pas des chaînes, mais qu'Il le laisserait enchaîné et le conduirait à Rome afin qu'il témoigne de Lui comme il l'avait fait à Jérusalem. Le Seigneur l'encouragea à le faire.

Dans 23:11, le Seigneur dit à Paul qu'il témoignerait de Lui à Rome. Cela accomplirait le désir de Paul, exprimé en 19:21, de voir Rome. Plus tard, à la fois la promesse du Seigneur et le désir de Paul furent accomplis. Paul fut fortifié et encouragé par la parole du Seigneur dans le verset 11. Cette parole lui assura que le Seigneur le conduirait en toute sécurité de Jérusalem à Rome. Assuré par cette parole claire de la bouche du Seigneur, il savait qu'il irait à Rome et y rendrait témoignage du Seigneur Jésus.

LA CONSPIRATION DES JUIFS

Actes 23:12-15 décrit la conspiration des Juifs contre Paul. Dans les versets 12 et 13, nous lisons : "Le matin, les Juifs se réunirent et, sous anathème, jurèrent qu'ils ne mangeraient ni ne boiraient avant d'avoir tué Paul. Il y avait plus de quarante personnes qui s'étaient mises en conspirations." La conspiration des versets 12 à 15 manifesta la fausseté et la haine satanique (Jn 8:44 ; Mt 23:34) présentes chez les chefs religieux hypocrites du judaïsme.

Dans ces versets, nous voyons à quel point les Juifs étaient furieux contre Paul et la haine qu'ils avaient de lui. Les quarante Juifs qui ont formé la conspiration étaient peut-être jeunes. Ils sont allés voir les grands prêtres et les anciens et ont dit : "Nous avons juré sous anathème de ne rien manger tant que nous n'aurons pas tué Paul. Maintenant, vous, avec le Sanhédrin, avisez le commandant pour qu'il le fasse descendre vers vous, comme si vous alliez enquêter plus minutieusement sur sa cause ; et nous, avant qu'il n'arrive, serons prêts à l'assassiner." (Actes 23:14-15).

Littéralement, les termes grecs traduits par "nous avons juré sous anathème" signifient "nous nous sommes maudits avec malédiction." C'est une expression très emphatique. Il semble que les quarante conspirateurs voulaient dire que s'ils ne parvenaient pas à tuer Paul, alors ils ne vivraient plus. Ils avaient probablement l'intention de le tuer dans les vingt-quatre heures. Leur plan était de lui tendre une embuscade lorsqu'il serait amené devant les grands prêtres et les anciens pour une enquête supplémentaire.

Profitez davantage : Hymne 122

lundi 16 décembre 2024

Étude des Actes, chapitre 20, message 55, semaine 26, lundi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE CINQUANTE-CINQ

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE À TRAVERS LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (21)

SEMAINE 26 – LUNDI
Lecture biblique : Ac 20:34-35

Lire et prier : « Je vous ai montré en tout que c’est en travaillant ainsi qu’il faut venir en aide aux faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (Ac 20:35)

UNE CHARGE AUTHENTIQUE POUR ACCOMPLIR
L’ÉCONOMIE NÉOTESTAMENTAIRE DE DIEU

La situation sur la terre aujourd’hui exige un témoignage fort, et un témoignage fort demande beaucoup de travail. Ainsi, il y a un grand besoin que beaucoup servent le Seigneur à plein temps. Mais pour œuvrer pour le Seigneur, la Parole doit être pleinement constituée en vous.

Je tiens à souligner à nouveau que la restauration du Seigneur n’est pas une œuvre chrétienne ordinaire. Au contraire, c’est le mouvement actuel du Seigneur pour accomplir Son économie néotestamentaire, qui n’a pas été pleinement réalisée par le passé. En tant que ceux qui ont entendu Sa parole concernant Son économie néotestamentaire, nous devons Lui dire : « Seigneur, nous sommes ici pour Ton mouvement sur la terre.

Nous ne voulons pas simplement acquérir la connaissance des enseignements bibliques. Nous voulons avoir la charge que tous les enseignements néotestamentaires soient constitués en nous afin que, comme Paul, nous soyons des vases pour accomplir Ton économie. Nous sommes même prêts à Te servir à plein temps. » Si la situation exige que nous ayons un emploi pour subvenir à nos besoins et à ceux des autres, nous devons le faire. Sinon, nous devons être prêts à consacrer tout notre temps au ministère du Seigneur.

Concernant l’économie néotestamentaire de Dieu, le besoin sur la terre aujourd’hui est immense. Il est bien plus grand maintenant que durant les siècles passés, lorsque les missionnaires partaient prêcher l’Évangile et enseigner la Bible de manière superficielle sur de vastes territoires. La prédication de l’Évangile et l’enseignement biblique superficiels ne réaliseront jamais l’économie néotestamentaire de Dieu. Cela n’ouvre pas la voie à Dieu pour accomplir Son plan éternel.

Comme le Seigneur nous a éclairés au sujet de Son économie et nous a même confié la charge et la mission de l’accomplir, nous devons tous considérer cela sérieusement. Nous ne devons pas penser ainsi : « J’ai déjà visité plusieurs groupes et dénominations, mais aucun ne m’a satisfait. Maintenant, je ressens que les églises dans la restauration du Seigneur sont très bonnes, et je suis satisfait de simplement profiter de la vie d’église ici. » Cette attitude est totalement inadéquate. Tous les frères dans la restauration du Seigneur doivent être édifiés dans la charge de l’économie néotestamentaire.

Lorsque certains entendent parler du besoin de prendre en charge l’économie néotestamentaire de Dieu, ils peuvent penser qu’ils ne sont pas talentueux ou qu’ils n’ont pas de dons et qu’ils ne peuvent donc pas faire grand-chose. Cependant, s’ils sont sérieux avec le Seigneur et saturés des richesses de l’économie divine, en particulier telles qu’elles sont transmises dans les messages des Études-Vie, ils pourront alors prendre soin de plusieurs personnes parmi leurs proches, voisins, amis, connaissances et camarades de classe. Au minimum, chacun d’entre nous peut prendre soin de dix personnes, non pas en prêchant un Évangile superficiel ou en présentant un enseignement ordinaire, mais en dispensant les vérités profondes de l’économie néotestamentaire.

Si nous sommes saturés de cette économie, chaque fois que nous en parlerons, la vérité coulera. De plus, les gens pourront comprendre ce que nous disons. Si tous les saints dans la restauration du Seigneur prennent soin de dispenser les vérités de l’économie divine à dix personnes, il y aura un excellent résultat pour l’intérêt du Seigneur. Ces personnes auront la vérité constituée en elles par nous et, à leur tour, elles la transmettront à d’autres. Cela entraînera une merveilleuse multiplication.

Nous devons réaliser que dans toutes les nations, les gens recherchent la vérité. Ils sont peut-être mauvais et mondains, mais ils désirent toujours la vérité. Ils veulent connaître la véritable signification de la vie humaine. Ainsi, nous devons tous avoir la charge de diffuser la vérité concernant l’économie néotestamentaire de Dieu. En accomplissant cette charge, nous ne devons pas suivre la tendance du christianisme d’aujourd’hui. Au contraire, nous devons suivre le modèle de l’apôtre Paul, présenté dans Actes. En raison de la propagation du Seigneur, saturons-nous tous de l’économie de Dieu et aidons les autres à en être saturés.

J’encourage les jeunes à consacrer deux années, après avoir obtenu leur diplôme universitaire, pour servir le Seigneur à plein temps. Je leur suggère de passer la moitié de leur journée à faire une étude complète du Nouveau Testament à l’aide de la Version Restauration, des notes en bas de page et des messages des Études-Vie. Ainsi, qu’ils continuent ou non à servir à plein temps après ces deux années, ils seront pleinement saturés et établis dans la vérité de l’économie néotestamentaire de Dieu.

En plus de leur étude du matin, ils peuvent utiliser le reste du temps pour prêcher l’Évangile et contacter les gens. J’encourage les jeunes à considérer sérieusement cette question. Dans la restauration du Seigneur, nous ne sommes pas ici pour être de simples membres d’église, accomplissant une œuvre chrétienne ordinaire. Comme Paul, notre œuvre doit révolutionner la situation sur la terre. Il est un excellent modèle pour nous aujourd’hui : non seulement il a pris en charge l’économie néotestamentaire de Dieu, mais il a également travaillé de ses propres mains en fabriquant des tentes, afin de subvenir à ses besoins et d’aider les autres. Si nous sommes également fidèles à œuvrer pour le dessein du Seigneur, Il prendra soin de nos besoins. Ensuite, nous pourrons soutenir de nombreux ouvriers à plein temps, non seulement dans ce pays, mais aussi dans beaucoup d’autres.

Par exemple, si dix frères sont fidèles à pourvoir aux besoins financiers d’un ouvrier, sur mille frères, cent pourront partir pour servir à plein temps. Cela est particulièrement vrai aux États-Unis, où, selon la souveraineté du Seigneur, l’économie est très forte.

Ceux qui ont la charge de servir à plein temps pour accomplir l’économie néotestamentaire de Dieu ne doivent pas partir les mains vides. Ils doivent partir avec une connaissance complète de la vérité, au moins une connaissance complète du Nouveau Testament.

Nous remercions le Seigneur de nous avoir ouvert le Nouveau Testament. Je crois que dans les années à venir, les saints verront davantage de richesses dans la Parole. Que tous les saints dans la restauration du Seigneur puissent être saturés des richesses de l’économie de Dieu et approfondir la Parole pour trouver davantage de richesses. En poursuivant avec la charge de l’économie de Dieu, nous ne devons pas nous inquiéter de l’opposition.

Souvent, ceux qui construisent une autoroute rencontrent de l’opposition. Cependant, ils continuent, enlevant les obstacles et comblant les trous, afin que l’autoroute puisse être construite. Avançons avec cet esprit pour accomplir l’économie néotestamentaire de Dieu, en présentant ses enseignements à ceux qui en ont besoin. Beaucoup, en entendant cela, seront convaincus et les accepteront. D’autres peuvent s’y opposer. Cependant, au lieu de discuter, présentez-leur simplement la vérité. Bien qu’ils puissent la rejeter une fois et d’autres fois encore, finalement, le Seigneur les gagnera par notre fidélité.

Remplissons-nous tous des richesses de l’économie néotestamentaire de Dieu et accomplissons, de manière positive et agressive, la charge qui nous incombe. Nous pouvons tous devenir agressifs si nous sommes remplis et saturés. J’espère que dans les jours à venir, il y aura une grande augmentation pour la propagation du Seigneur. Qu’il y ait un véritable avivage sur toute la terre !

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