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vendredi 13 juin 2025

Rencontre des responsables, juin 2025, message 2

Rencontre de Responsables
Juin 2025

Message 2

«Le Christ comme Tout dans le Corps :
le Sens, le Témoignage, le Chemin et la Cible»

La continuité du processus spirituel :
de la Genèse à la bonne terre

Poursuivant le panorama amorcé dans le message précédent, nous avons été de nouveau amenés à voir comment notre parcours spirituel est reflété dans les Écritures — en particulier dans les cinq premiers livres de la Bible. Nous sommes passés par la Genèse (le début de la vision et la chute), l'Exode (la délivrance), le Lévitique (la relation avec Dieu), jusqu'à arriver maintenant au livre des Nombres, où Dieu forme et prépare une armée avec Christ comme centre et référence.

Le livre des Nombres montre que la délivrance n’est pas la fin. Être libre ne signifie pas faire ce que l’on veut, mais faire ce que Dieu veut. La marche vers la bonne terre exige coordination, direction spirituelle, encadrement du Christ et disposition à combattre.


Christ : le sens de notre vie

Pendant les quarante années dans le désert, le peuple d'Israël a vécu autour du Tabernacle et de l'Arche. Ils ne produisaient rien, ne construisaient pas de villes. Le sens de leur existence était le témoignage du Seigneur — le Tabernacle comme habitation de Dieu et l'Arche comme Sa présence. Cela nous enseigne que, dans la vie chrétienne, Christ est le seul vrai sens de vivre. Tout ce qui ne vient pas de Lui, ou ne L’a pas comme centre, perd sa valeur.

Les responsables spirituels sont appelés à conduire le peuple de Dieu vers ce mode de vie : une vie centrée sur la présence et le dessein de Christ.


Christ : le témoignage de Dieu

L’Arche était appelée l’Arche du Témoignage. Les tables de la loi étaient appelées les Tables du Témoignage. Dans Apocalypse 3:14, Christ est présenté comme le Témoin Fidèle et Véritable. Il est l'expression de la plénitude de la divinité (Col 2:9). Cela révèle que Christ est le témoignage de Dieu — Il rend visible qui est Dieu. Lorsque nous L’avons comme centre et vivons en union avec Lui, notre propre vie devient également un témoignage fidèle du Seigneur. Le Tabernacle est aussi le Tabernacle du Témoignage.


Christ : le centre du peuple de Dieu

Dans Nombres, le campement des douze tribus tournait autour du Tabernacle. Tout était disposé à partir du centre. Cela montre que le Corps de Christ est formé par la diversité — mais avec un seul centre : Christ. Chaque tribu avait sa place, son origine, son histoire. Mais toutes regardaient vers le Tabernacle. Il n’y avait pas de référence latérale — les relations entre tribus passaient par le centre commun, Christ. C’est essentiel pour l’unité du Corps : ce n’est que lorsque tous regardent à Christ que le Corps est édifié avec ordre, harmonie et dessein.


Christ : le chef et le chemin

Nous avons appris que Christ est Celui qui conduit. Il est le chef du peuple de Dieu. La nuée qui se déplaçait, le feu qui illuminait — tout indiquait un Dieu vivant qui guide Son peuple en mouvement. En Jean 14:6, le Seigneur Lui-même dit : «Je suis le chemin». Cela signifie que le chemin n’est pas une doctrine ou un modèle organisationnel. Le chemin est une Personne.

La grande tentation du responsable est de vouloir guider les autres selon son propre chemin. Mais nous avons appris que nous ne sommes pas le chemin. Christ est le chemin. Ce dont nous avons besoin, c’est de rechercher une communion réelle avec Lui, dans la prière et dans la Parole, et de guider les frères sur la base du mouvement de l’Esprit.


Christ : la cible et le but final

Nous avons été encouragés par Philippiens 3:12–14. Paul dit qu’il court vers le but. Christ est cette cible. Beaucoup de frères et d’églises restent paralysés, regardant en arrière, blessés, frustrés, incertains. Mais la Parole nous appelle à avancer. Nous devons oublier ce qui est derrière nous et aller vers ce qui est devant — non mus par la peur, mais par l’Esprit. La maturité spirituelle vient lorsque nous cessons de pleurer le passé et commençons à rechercher ce que Dieu veut faire aujourd’hui.


Formation d'une armée :
tribus diverses, un seul Corps

Dans Nombres 1 et 2, Dieu commence le recensement du peuple pour former une armée. Chaque homme, à partir de 20 ans, est compté nominativement, par tribu, par famille. Cela révèle que :

• Chaque personne compte, elle est citée par son nom — personne n’est juste un numéro.
• Chacun doit déclarer son identité — dire à quelle tribu il appartient, d’où il vient.
• Le but du recensement n’était pas de déterminer la puissance de l’armée d’Israël car la puissance venait de Dieu, mais de savoir sur qui Dieu pouvait compter pour le combat — Il veut savoir : «Puis-je compter sur toi ?»
• Dieu respecte la diversité et l’origine de chaque tribu, mais Il forme une seule armée. Nous avons vu que l’armée de Dieu est composée de soldats et de prêtres. Royauté et sacerdoce sont les deux facettes du service. Nous sommes appelés à combattre pour Dieu et à Le servir. Pour cela, l’ordre, la coordination et l’encadrement sont indispensables.


Organisation spirituelle :
la sagesse divine dans le campement


Nous avons observé que :

• Les tribus étaient organisées en quatre camps de trois tribus chacun.
• Tous les camps étaient orientés vers le Tabernacle.
• Chaque tribu ne voyait qu’un côté du Tabernacle. La vision d’ensemble ne vient que par la communion entre tous. Éphésiens 3:18 – pour comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur.
• L’ordre du campement définissait l’ordre de la marche. Chaque position a une fonction : avancer, protéger, soutenir.

Cela nous enseigne que :

• Notre référence ne peut pas être un homme, mais Christ.
• Notre relation avec les frères doit passer par Christ, jamais de manière directe et charnelle.
• Même étant différents, nous marchons comme un seul peuple, une seule armée, car nous avons un seul centre.
• Les campements étaient tournés vers le Tabernacle, c’est-à-dire que tous étaient tournés le dos à l’extérieur, car la protection venait de Dieu.

Versets-clés abordés

• Exode 25:21 – L’Arche comme témoignage
• Colossiens 2:9 – Plénitude de la divinité en Christ
• Apocalypse 3:14 – Christ, le Témoin Fidèle
• Jean 14:6 – «Je suis le chemin, la vérité et la vie»
• Philippiens 3:12–14 – Courir vers la cible
• Jean 10 – Le Seigneur connaît Ses brebis par leur nom
• Nombres 1–2 – Formation et ordre de l’armée d’Israël

Applications pour nous, responsables

• Nous devons aider les frères à vivre avec Christ comme seul sens de la vie.
• Nous devons cultiver une vie de communion pour que Christ soit vraiment le témoignage de Dieu en nous.
• En tant que responsables, nous devons être les premiers à regarder à Christ comme centre et référence.
• Nous sommes appelés à diriger avec courage, suivant la direction de l’Esprit, non de la peur.
• Chaque personne a une identité, une histoire et une valeur — mais Dieu veut un seul Corps, une seule armée.
• La diversité n’est pas un obstacle à l’unité — lorsque tous sont tournés vers Christ.

mardi 25 mars 2025

Administration de l’église et le ministère de la Parole, semaine 2, chapitre 2, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE DEUX
SEMAINE 2 - MARDI

Lecture biblique : 1 Co 9:16-27

Lire et prier : « Je me suis fait faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. » (2 Co 9:22)

LE DEUXIÈME PROBLÈME :
MANQUER LE SENTIMENT DE COORDINATION

Un autre problème parmi nous est que, malgré la capacité de ceux qui servent, ils ne possèdent pas de sentiment de coordination dans l’esprit lorsqu’ils se réunissent pour servir. C’est comme si chacun pouvait servir sans les autres. Par conséquent, peu parmi nous ont l’esprit d’un apprenant et de quelqu’un qui sait qu’il a besoin d’aide.

Ceux qui ont véritablement un esprit de coordination doivent avoir le sentiment clair qu’ils ne peuvent rien faire sans l’aide et la coordination des autres. Notre coordination aujourd’hui est seulement formelle. Ils accomplissent leur part sans l’aide de personne. Il se peut qu’il n’y ait pas de discussions entre nous, mais il n’y a pas non plus beaucoup d’interdépendance dans l’esprit. Cela montre combien notre esprit de service est inadéquat.

C’est la situation de ceux qui travaillent avec les jeunes et les enfants. La coordination est formelle ; tous font ce qu’ils doivent faire quand c’est leur tour dans le planning. Cela, c’est de la coopération, et non de la coordination.

La coordination signifie que nous ne pouvons rien faire sans les autres. Il y a le sentiment que nous avons besoin des autres et que les autres ont besoin de nous. Ceux qui travaillent avec les jeunes doivent être ainsi ; tout le service de l’église doit être de cette manière. Il est normal que les diacres et les anciens aient besoin les uns des autres, et que les saints sentent que sans eux ils ne peuvent rien faire.

Aujourd’hui nous avons des règles et des règlements. Les anciens font ce qui leur revient et les diacres font ce qui leur revient. Tous travaillent selon le planning. Cependant, nous n’avons pas un sentiment profond que nous ne pouvons pas continuer notre service sans les anciens et les diacres.

Certains non seulement ne ressentent pas le besoin des anciens et des diacres, mais pensent même que les anciens et les diacres sont inutiles. C’est dangereux.


La plus grande forme d’orgueil

Ceux qui vivent dans la maison des ouvriers sont brillants et capables. Ils semblent être indépendants et ne pas avoir besoin des autres. C’est très dangereux, car c’est la plus grande forme d’orgueil qui existe.

Si quatre frères vivent dans la maison des ouvriers, ils doivent dépendre les uns des autres, et cette dépendance doit être évidente. Malheureusement, ce n’est pas l’atmosphère qui nous entoure.

Par exemple, si c’est mon tour de prêcher l’évangile, soit je fais tout, soit je ne fais rien. D’un point de vue humain, cela peut être considéré comme de la coordination, cependant ce type de coordination est selon les règles et les règlements. Il n’y a pas la perception que nous avons besoin les uns des autres dans l’esprit. Certains peuvent penser que la coordination est inutile et même dérangeante, et qu’il vaut mieux ne pas avoir de coordination.

Ceux qui n’ont pas besoin de coordination sont secs, sans bénédiction et inutiles. Le fait d’être intelligents, capables et de ne pas avoir besoin de l’aide des autres est un grand danger. Cette situation est triste et déplorable. Le plus terrible, c’est que cette situation est cachée, elle n’est pas très apparente. Elle peut être comparée à la lèpre. Si elle se manifeste, il sera plus facile de la traiter.

Cela révèle que nous manquons de la communion du Corps. Lorsque nous nous rencontrons, nous avons rarement une pleine communion. Par exemple, lorsque les saints d’une autre ville visitent Taipei, nous nous réunissons. Après la réunion, cependant, chacun suit son propre chemin, séparés, sans expérimenter la communion.

Ce n’était pas notre situation pendant les six premières années à Taïwan. Pendant cette période, chaque fois que nous avions une conférence, nous nous réunissions et avions beaucoup de communion.

Maintenant, nous sommes tous capables, brillants et très bien instruits. Nous n’avons plus besoin les uns des autres ; nous n’avons plus besoin de maintenir la communion. C’est la plus grande forme d’orgueil possible. C’est la chose la plus offensante pour le Seigneur et Son Corps. Nous devons servir les autres avec toute humilité et restreindre notre intelligence et notre capacité de coordination.

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« La justice nous soutenons
Restreignant le ‘moi’,
Ayant la paix avec les hommes
Et la joie avec Dieu »

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