LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (25)
Lire et prier : « Levant les yeux, ils ne virent personne, si ce n’est Jésus seul. » (Mt 17:8)
Avant de poursuivre cette Étude-Vie avec une autre section du livre des Actes, j’aimerais parler un peu plus de la nécessité du transfert de dispensation, de l’économie de l’Ancien Testament à l’économie de Dieu dans le Nouveau Testament.
En ce qui concerne le transfert de dispensation, considérons le cas de Pierre. Sur la montagne de la transfiguration, il prit l’initiative de proposer au Seigneur de construire trois tentes : une pour Moïse, une pour Élie et une pour le Seigneur Jésus (Mt 17:4). « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit ; et voici qu’une voix fit entendre de la nuée ces paroles : Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection : écoutez-Le » (v. 5).
Lorsque les disciples entendirent cela, ils tombèrent le visage contre terre. En levant les yeux, « ils ne virent personne, si ce n’est Jésus seul » (v. 8). Moïse et Élie avaient disparu, et seul Jésus demeurait. Pierre avait proposé de conserver Moïse et Élie, c’est-à-dire la loi et les prophètes, avec Christ, mais Dieu ôta Moïse et Élie, ne laissant personne « si ce n’est Jésus seul ». Personne d’autre que Jésus Lui-même ne doit demeurer dans le Nouveau Testament. Il est le Moïse d’aujourd’hui, infusant la loi de vie dans les croyants, et aussi l’Élie d’aujourd’hui, parlant pour Dieu et L’infusant dans les croyants. C’est cela, l’économie néotestamentaire de Dieu.
Dans Matthieu 17:1-8, nous avons une révélation claire qu’avec la venue de Jésus, Moïse et Élie ont disparu. Moïse et Élie représentent tout l’Ancien Testament : Moïse représente la loi et Élie les prophètes. Selon la coutume juive, l’Ancien Testament était considéré comme ayant deux parties principales : la loi et les prophètes. Même les Psaumes étaient considérés comme faisant partie de la loi. Ainsi, le fait que Moïse et Élie aient disparu indique que tout l’Ancien Testament, constitué de la loi et des prophètes, est passé.
Pierre eut cette vision sur la montagne de la transfiguration et, plus tard, dans sa deuxième épître, il se référa à ce qui s’était passé là (1:16-18). Alors, pourquoi n’a-t-il rien dit à propos de cette vision lorsque Jacques insistait pour maintenir l’économie de l’Ancien Testament avec celle du Nouveau Testament ? Cela est difficile à comprendre. Se pourrait-il qu’en Actes 21, Pierre ne se souvenait pas de la vision qu’il avait eue dans Matthieu 17 et dont il a écrit plus tard dans 2 Pierre 1 ?
Pierre savait assurément que l’économie de l’Ancien Testament avait disparu. Sur la montagne de la transfiguration, il a dû être impressionné par cela. Il entendit la voix provenant de la nuée déclarer : « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, en qui J’ai mis toute Mon affection : écoutez-Le » (Mt 17:5). Il avait aussi vu Moïse et Élie avec Jésus, puis il vit que Moïse et Élie disparurent, laissant Jésus seul.
Pourquoi, après avoir entendu cette parole et eu cette vision, Pierre est-il resté silencieux dans Actes 21 ? Pourquoi ne s’est-il pas levé pour dire : « Frère Jacques, laissez-moi vous dire ce que j’ai entendu et vu sur la montagne de la transfiguration. Moïse et Élie, la loi et les prophètes, sont passés. Nous ne devons plus rester dans l’économie de l’Ancien Testament, car cela va à l’encontre du mouvement de Dieu dans Son économie néotestamentaire. » Pourtant, Pierre est resté silencieux et n’a pas parlé ainsi à Jacques dans Actes 21. De la même manière, rien n’indique que Jean, qui était avec Pierre sur la montagne de la transfiguration, ait dit quoi que ce soit à Jacques à ce sujet à ce moment-là. Ni Pierre ni Jean ne se sont levés pour témoigner au sujet de la vision qu’ils avaient eue et de l’ordre qu’ils avaient reçu sur la montagne de la transfiguration.
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