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mardi 26 août 2025

Connaissant la Bible, semaine 3, mardi, chapitre 3

CONNAÎTRE LA BIBLE

Chapitre 3
LE THÈME, LA PENSÉE CENTRALE
ET LES SUBDIVISIONS DE LA BIBLE

SEMAINE 3 - Mardi

Lecture biblique : Ps 40:7 ; Mc 12:26 ; 2 Co 3:15

Lire et prier : « Puis il leur dit : Voici les paroles que je vous ai dites lorsque j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes. » (Lc 24:44)


LA SUBDIVISION DE L’ANCIEN TESTAMENT SELON LES JUIFS OU LES RABBINS

L’Ancien Testament était à l’origine entre les mains des Juifs. Certains maîtres parmi eux étaient des expositeurs bibliques de grande autorité. Les Juifs les appelaient rabbis. Le mot rabbi signifie maître. Dans les temps anciens, la subdivision de l’Ancien Testament parmi les rabbis était telle que le Seigneur Jésus l’a dit en Luc 24:44. En d’autres termes, les paroles du Seigneur en Luc 24:44 étaient basées sur la subdivision de l’Ancien Testament en trois catégories faite par les rabbis.


A. La Loi de Moïse

Ce terme se réfère au Pentateuque. Parfois les Juifs abrégeaient le Pentateuque de Moïse en « Moïse ». Quand les Juifs mentionnent Moïse, ils ne se réfèrent pas toujours à la personne de Moïse, mais aux cinq livres de la loi écrits par lui. Ces cinq livres sont parfois appelés simplement « la Loi ». Quand les Juifs disent « la Loi », ils se réfèrent au Pentateuque.

Ainsi, parmi les chrétiens et les Juifs, il y a cinq manières différentes de désigner les cinq premiers livres de l’Ancien Testament, à savoir : le Pentateuque de Moïse, le Pentateuque, la Loi de Moïse, la Loi et Moïse.


B. Les Prophètes : Divisés en Premiers Prophètes et Derniers Prophètes

1. Les Premiers Prophètes : Ce sont quatre livres. Le premier est Josué. Les Juifs considèrent le livre de Josué comme un des livres des prophètes, et non comme un livre historique, comme nous le voyons. Le deuxième livre est Juges, également considéré comme un livre des prophètes.

Le troisième livre est Samuel. Le premier et le deuxième livres de Samuel formaient un seul livre dans la Bible hébraïque originale. Il n’y avait pas de distinction entre 1 et 2 et il était appelé livre de Samuel. Le quatrième livre est Rois. Le premier et le deuxième livres des Rois étaient aussi un seul livre dans l’Ancien Testament hébreu.

Samuel, Rois et Chroniques furent divisés en premier et deuxième livres dans la Septante, lorsque l’Ancien Testament fut traduit, car ces livres étaient très longs et il n’était pas pratique de les enrouler dans un seul rouleau de peau de mouton. Dans l’Ancien Testament hébreu original ces livres étaient réunis, comme des livres entiers, sans distinction de premier et deuxième.

Les rabbins juifs appellent ces quatre livres — Josué, Juges, Samuel et Rois — les Premiers Prophètes.


2. Les Derniers Prophètes : Ce sont aussi quatre livres, à savoir : Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et les prophètes mineurs. Les prophètes mineurs ici mentionnés comprennent les douze livres, que les rabbins juifs considéraient comme un seul livre.

Historiquement, l’ordre des prophètes mineurs n’est pas toujours le même. Parfois l’un est placé en premier, parfois un autre. L’ordre le plus courant est le suivant : Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahoum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie. Parfois l’ordre est légèrement modifié. Les rabbins juifs considèrent généralement les livres qui viennent après le Pentateuque simplement comme des livres des prophètes, qui, comme nous l’avons expliqué ci-dessus, totalisent huit livres.


C. Les Autres Livres

Les autres livres incluent : Psaumes, Proverbes, Job, Cantique des Cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras et Néhémie, 1 et 2 Chroniques, totalisant onze livres. Les Juifs considèrent Esdras et Néhémie comme un seul livre, ainsi que 1 et 2 Chroniques. Ces onze livres plus les huit livres des prophètes font un total de dix-neuf livres. Avec les cinq livres de la loi de Moïse, cela fait en tout vingt-quatre livres.

Les anciens « pères de l’Église » combinaient ces livres de manière à totaliser vingt-deux, pour correspondre aux vingt-deux lettres de l’alphabet hébreu. C’est pourquoi, durant les siècles I, II et III, ils étaient appelés les vingt-deux livres de l’Ancien Testament. Josèphe, qui était l’historien de plus grande autorité parmi les Juifs, les appela aussi les vingt-deux livres de l’Ancien Testament lorsqu’il s’y référa.


IV. LA SUBDIVISION DE L’ANCIEN TESTAMENT PAR LE SEIGNEUR JÉSUS

Le Seigneur Jésus eut aussi une manière de diviser l’Ancien Testament. Elle est mentionnée en Luc 24:44. C’est une manière très semblable à celle des rabbins juifs ; il n’y a pas beaucoup de différence entre les deux. Il le divisa aussi en trois catégories :


A. La Loi de Moïse : les cinq premiers livres.
B. Les Prophètes : y compris les livres historiques.
C. Les Psaumes : y compris le Cantique des Cantiques.


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Hymne 101 - Christ Tout-Inclusif

mardi 19 août 2025

Connaître la Bible, semaine 2, jeudi, chapitre 2

CONNAÎTRE LA BIBLE

Chapitre 2
LA COMPLÉTION DE LA BIBLE

SEMAINE 2 - JEUDI
Lecture Biblique: Mt 22:29; Lc 24:27; Jn 5:39

Lire et prier: "Quand tu tourneras à droite et quand tu tourneras à gauche, tes oreilles entendront derrière toi une parole disant: Voici le chemin, marchez-y." (Ésaïe 30:21)


B. Le Nouveau Testament

Depuis l'an 397, après la reconnaissance des livres du Nouveau Testament au Concile de Carthage, les livres et la séquence du Nouveau Testament sont devenus ce que nous avons aujourd'hui.


VII. LES LIVRES APOCRYPHES¹

A. N’étaient pas initialement dans la Bible

Il y a quatorze livres apocryphes qui n'ont pas été inclus dans la Bible. Certains pensaient que ces quatorze livres avaient été inclus dans l'Ancien Testament avant la traduction de l'Ancien Testament en grec, appelée Septante, en 277 av. J.-C. Mais nous pouvons vérifier à travers diverses informations historiques que cette affirmation est incorrecte.


1. La preuve de Josèphe

L'historien juif, Josèphe, une autorité sur le sujet (né en l'an 37 de l'ère chrétienne) a dit: "Nous [les Juifs] ne sommes pas comme les Grecs, qui ont beaucoup de livres qui se contredisent entre eux. Nous n'avons que vingt-deux livres, y compris les écrits du passé, dûment reconnus comme divins. Après si longtemps, personne n'a jamais osé ajouter, retirer ou modifier ces livres."

Cela prouve que même à l'époque de Josèphe (Ier siècle de l'ère chrétienne), l'Ancien Testament ne comportait que vingt-deux livres, sans les quatorze livres apocryphes supplémentaires. Par conséquent, affirmer que l'Ancien Testament contenait les livres apocryphes avant l'an 277 av. J.-C. n'est pas correct.


2. La preuve de Cyrille

Il y eut, à Jérusalem, un érudit nommé Cyrille, né en l'an 315 apr. J.-C., qui dit: "Veuillez lire les Écritures Saintes, les vingt-deux livres de l'Ancien Testament, qui ont été traduits par les soixante-douze." Cela montre que même en 315 apr. J.-C., les autorités érudites parmi les Juifs reconnaissaient encore que leur Ancien Testament ne comportait que vingt-deux livres.

Ses paroles prouvent également clairement que dans la traduction de la Septante (Cyrille faisait référence aux soixante-douze, le nombre d'érudits qui ont traduit la Septante. Les historiens ne savent pas si c’étaient soixante ou soixante-douze.) les quatorze livres apocryphes de l'Ancien Testament n'y figuraient pas.



3. Les preuves du Seigneur Jésus et des Apôtres

Le Seigneur Jésus et les apôtres citaient fréquemment l'Ancien Testament. Si les quatorze livres apocryphes figuraient parmi les livres de l'Ancien Testament, le Seigneur et les apôtres les auraient cités.

Cependant, nous ne trouvons aucune citation des livres apocryphes. Cela prouve qu'au temps du Seigneur Jésus et des apôtres, ces livres ne faisaient pas partie de l'Ancien Testament.



B. Ils ont été ajoutés au Manuscrit du Vatican

Parmi les manuscrits de la Bible considérés comme les plus anciens du monde, un est conservé au Vatican, lieu de résidence du Pape catholique romain. Ce manuscrit s'appelle Codex Vaticanus, ou Manuscrit du Vatican.

Selon les historiens, ce manuscrit a été achevé au IVe siècle de l'ère chrétienne et, dans la partie de l'Ancien Testament, qui était la version Septante, les quatorze livres apocryphes ont été inclus. Ils ont dû être ajoutés après l'an 315.

Il se peut que le désaccord sur cet ajout ait conduit l'Église orthodoxe grecque orientale à convoquer un concile à Laodicée, en l'an 361, pour dénoncer officiellement ces quatorze livres apocryphes. Ils ont également interdit l'utilisation de ces livres apocryphes dans l'église. Cela prouve qu'en 361, il existait encore un grand débat sur la question de savoir si ces livres apocryphes devaient ou non être inclus dans le Canon des Écritures.



C. La reconnaissance par l'Église catholique romaine

Ce n’est que le 8 avril 1546 que l'Église catholique romaine a convoqué un concile, dans la ville de Trente, directement sous la direction du Pape, pour affirmer l'autorité de ces quatorze livres apocryphes. Depuis lors, ces livres apocryphes figurent dans la Bible catholique romaine. Cela prouve qu’au XVIe siècle, même l'Église catholique romaine ne reconnaissait pas officiellement ces livres apocryphes comme canoniques.

Bien que cette question ait été réglée au Concile de Trente par l'Église catholique romaine, les luthériens ont solennellement nié que ces livres apocryphes aient été divinement inspirés. En 1646, plus de cent cinquante érudits protestants de la Bible ont publié la "Confession de Westminster", qui déclarait également que les livres apocryphes n’avaient aucune autorité divine et qu’ils étaient équivalents à toute autre composition humaine.

Pour l’instant, nous devons avoir la clarté que la Bible complète se compose de trente-neuf livres de l'Ancien Testament et de vingt-sept livres du Nouveau Testament. Les quatorze livres apocryphes ont été ajoutés arbitrairement par l'Église catholique romaine et ne sont pas fiables. De plus, le contenu des livres apocryphes inclut des anecdotes historiques ridicules. Il est impossible de découvrir certains auteurs ou la date et le lieu où ces livres ont été écrits. Pour cette raison, ils n'ont aucune valeur canonique.


_________________

¹ Apocryphe : Ouvrage dont l’authenticité n’est pas prouvée



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Connaître la Bible, semaine 2, mercredi, chapitre 2

CONNAÎTRE LA BIBLE

Chapitre 2
L’ACHÈVEMENT DE LA BIBLE

SEMAINE 2 - MERCREDI
Lecture Biblique: 1 S 1:20; Lc 24:27

Lire et prier: "Puis Jésus leur dit: Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous: il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes." (Lc 24:44)


B. Le Nouveau Testament

1. Les Évangiles

Les premières églises lisaient souvent les Évangiles et l’Ancien Testament dans leurs réunions. Par conséquent, les quatre Évangiles furent les premiers livres à être reconnus dans le Nouveau Testament.


2. Les Autres Livres

Après la mort des apôtres, il y eut une certaine confusion parce que certaines personnes avaient écrit des livres au nom des apôtres. Alors, les dirigeants des églises primitives, les appelés "Pères de l’Église", rassemblèrent tous les livres écrits par les apôtres et les réunirent avec les Évangiles.

Peu de temps après que Polycarpe fut martyrisé, le Nouveau Testament était reconnu essentiellement de la même manière dans toutes les églises. Cependant, il restait encore un désaccord concernant sept livres: Hébreux, Jacques, 2 Pierre, 2 et 3 Jean, Jude et Apocalypse, quant à savoir s’ils devaient ou non être inclus.

Comme ces livres furent véritablement inspirés par le Saint-Esprit et ont autorité et valeur spirituelle, après une longue période d’épreuve, lors d’un concile de dirigeants de toutes les églises, les sept livres furent reconnus comme faisant partie du Nouveau Testament, en l’an 397, à Carthage, en Afrique du Nord.

Le Nouveau Testament fut reconnu comme contenant les mêmes vingt-sept livres que nous avons aujourd’hui. Par conséquent, en l’an 397, au Concile de Carthage, toute la Bible, incluant l’Ancien et le Nouveau Testament, fut reconnue et confirmée par le peuple de Dieu.


VI. LES LIVRES DE LA BIBLE ET LEUR SÉQUENCE

A. L’Ancien Testament

L’arrangement que nous avons maintenant des livres de l’Ancien Testament n’était pas la séquence originale de l’Ancien Testament hébraïque. Au lieu de cela, ce fut la séquence adoptée dans la Septante.

En 277 av. J.-C., soixante-dix scribes traduisirent l’Ancien Testament en grec, et réorganisèrent la séquence des livres. Ils furent arrangés de manière très appropriée, selon le contexte spirituel, et les érudits de la Bible reconnaissent la souveraineté de Dieu dans cet arrangement.

L’Ancien Testament hébraïque original était divisé en trois parties, comme l’a dit le Seigneur en Luc 24:44 et 27. Ces trois parties étaient: la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.


1. La Loi de Moïse

La Loi de Moïse consistait en le Pentateuque de Moïse, cinq livres au total.


2. Les Prophètes

Les Prophètes étaient divisés en Premiers Prophètes et Prophètes Postérieurs. Les Premiers Prophètes étaient formés de quatre livres: Josué, Juges, Samuel (sans distinction de 1er et 2e livres) et Rois (sans distinction de 1er et 2e livres), dans cet ordre.

Les Prophètes Postérieurs consistaient aussi en quatre livres: Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et les Prophètes Mineurs. (Les douze livres prophétiques restants, à l’exclusion des Lamentations et de Daniel, furent combinés en un seul livre appelé les Prophètes Mineurs.)


3. Les Psaumes ou Autres Écrits

Les Psaumes, ou autres écrits, incluaient de nombreux livres, au total onze: Psaumes, Proverbes, Job, Cantique des Cantiques, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste, Esther, Daniel, Esdras et Néhémie (Esdras et Néhémie étaient comptés comme un seul livre), et Chroniques (sans distinction de 1er et 2e livre).

Les cinq livres de la Loi de Moïse, les huit livres des Prophètes et les onze livres des Psaumes totalisaient vingt-quatre livres. C’était l’Ancien Testament juif de cette époque et sa séquence.

Au début de l’ère de l’église, les "Pères de l’Église" préférèrent considérer l’Ancien Testament comme vingt-deux livres, pour correspondre aux vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque. Cette division fut également confirmée par l’historien Josèphe.

Certains des noms des livres de l’Ancien Testament furent aussi utilisés pour la première fois dans la Septante. À l’origine, de nombreux livres portaient comme nom le premier mot du livre. Par exemple, le nom original de la Genèse était "Le Commencement".

Certains transformèrent le sens du nom de la personne marquante de ce livre en son nom. Par exemple: le nom original du livre de Samuel était "Donné par Dieu", le sens du nom "Samuel" (1 S 1:20).

Le nom original du livre d’Ésaïe était "Salut de Jéhovah", le sens du nom "Ésaïe". Après la compilation de la Septante, ces livres furent appelés par les noms que nous utilisons aujourd’hui.


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dimanche 22 décembre 2024

Étude des Actes, chapitre 21, message 57, semaine 27, dimanche

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE CINQUANTE-SEPT

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (23)

SEMAINE 27 – DIMANCHE
Lecture biblique : Matthieu 21:33-46 ; 22:1-14 ; 22:7 ; 23:37-39 ; Act 21:27 - 23:15

Lisez et priez : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte. Car, je vous le déclare, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mt 23:37-39)

LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM

Nous avons déjà souligné que Paul s’est rendu à Jérusalem pour la dernière fois, non seulement pour exprimer son amour attentif envers les saints pauvres de là-bas, mais aussi pour avoir une communion avec Jacques et les autres apôtres et anciens de Jérusalem concernant l’influence juive sur l’église locale.

La décision prise lors de la conférence des apôtres et des anciens en Actes 15 pour résoudre le problème de la circoncision ne l’avait pas entièrement satisfait. Ainsi, en allant à Jérusalem, Paul pouvait avoir l’intention de purifier l’influence juive sur l’église dans cette ville. Cependant, Dieu avait Sa propre manière de traiter cette situation. Dans Sa souveraineté, Il permit que Paul soit saisi par les Juifs et emprisonné par les Romains. Ensuite, Il laissa la terrible mixture de grâce et de loi à Jérusalem persister jusqu’à ce que la ville soit détruite par Titus et l’armée romaine en l’an 70 après J.-C.

Cette mixture fut éliminée environ dix ans après les événements relatés en Actes 21. Dans l’Évangile de Matthieu, le Seigneur Jésus avait prophétisé que Jérusalem serait détruite. Par exemple, dans la parabole de Matthieu 21:33-46 concernant le transfert du royaume de Dieu, le Seigneur décrivit les chefs d’Israël comme des vignerons mauvais (vv. 33-35, 38-41), indiquant que Dieu détruirait sévèrement ces méchants et donnerait la vigne à d’autres vignerons, qui Lui rendraient les fruits en leur saison.

Cette parole sur la destruction fut accomplie lorsque Titus détruisit Jérusalem. Le Seigneur avait aussi prédit cette destruction dans la parabole de Matthieu 22:1-14. En Matthieu 22:7, Il dit : « Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers et brûla leur ville. » Ces « troupes » étaient les soldats romains sous le commandement de Titus qui détruisirent Jérusalem.

En Matthieu 23:37-39, nous voyons le Seigneur abandonner Jérusalem avec le temple. Concernant la destruction future du temple, le Seigneur dit à Ses disciples : « Voyez-vous tout cela ? En vérité, je vous le dis : il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée » (Mt 24:2). Cela fut également accompli lorsque Titus détruisit la ville.

D’après la description de Flavius Josèphe, la destruction de Jérusalem et du temple fut totale et absolue. Des milliers de Juifs furent tués, peut-être aussi de nombreux croyants juifs. Dans Sa colère, Dieu non seulement détruisit la nation rebelle d’Israël, mais Il mit aussi fin au judaïsme et à la mixture de judaïsme et de christianisme. Lorsque Jérusalem fut détruite, la source de « poison » qui en émanait prit également fin. Ainsi, le Seigneur avait Sa manière merveilleuse de traiter la situation à Jérusalem.

LE SEIGNEUR LIBÈRE PAUL
SOUVERAINEMENT ET LE TRANSFÈRE

Le Seigneur connaissait ce qui était dans le cœur de Paul. Il savait aussi que Paul était fidèle, mais incapable de changer la situation. Au lieu de la changer, Paul tomba dans le piège en devenant conciliant. Mais le Seigneur utilisa l’émeute décrite en 21:27 à 23:15 pour délivrer Paul.

Les Juifs le saisirent et cherchèrent à le tuer (21:30-31). Mais le commandant des forces romaines intervint, le prit en charge, ordonna qu’il soit lié avec des chaînes et enquêta sur la situation (21:31-33). L’intention du commandant n’était pas de protéger Paul ; il accomplissait simplement son devoir de maintenir l’ordre dans la ville. Il ne pouvait permettre que cette émeute continue.

Ainsi, il intervint et, grâce à son intervention, Paul fut sauvé. En réalité, l’intervention du commandant fut une protection pour Paul contre le complot des Juifs. Grâce à cette intervention, Paul eut l’opportunité de se défendre devant les Juifs révoltés (21:40 - 22:21). Par la suite, il fut lié par les Romains (22:22-29) et se défendit devant le Sanhédrin (22:30 - 23:10).

En raison du complot des Juifs (23:12-15), il fut transféré au gouverneur romain à Césarée (23:16-24:27), où il resta en détention pendant une longue période. Si ce n’était la souveraineté de Dieu utilisant le commandant romain pour le protéger, il aurait été tué. Dieu, dans Sa souveraineté, le délivra de cette situation menaçante. Par Sa souveraineté, le Seigneur permit à Paul de vivre une transition dispensative.

Paul désirait ce transfert. Il était venu à Jérusalem avec une intention positive et une ferme détermination d’aider les croyants locaux à vivre cette transition. Mais, au lieu de les aider, il se retrouva lui-même piégé dans une situation de mixture et de compromis.

Paul devait être mécontent lorsqu’il était dans le temple avec les quatre nazaréens, car il ne pouvait sortir de cette situation. Il devait être profondément attristé d’avoir rejoint ceux qui avaient fait le vœu de nazaréen. Il devait regretter d’être allé au temple plutôt que de rester dans la maison de Mnason avec ses collaborateurs, loin de l’attention des Juifs.

Cependant, il rejoignit les nazaréens et alla avec eux au temple, où il fut vu par les Juifs d’Asie et capturé par eux. Leur intention était de le tuer. Qui, à part le Seigneur, pouvait intervenir dans cette situation ? Le Seigneur fut souverain et l’aida à vivre une transition complète hors de la mixture judaïque à Jérusalem.

Grâce aux événements à Jérusalem, Paul fut emmené à Césarée et probablement détenu là pendant deux ans. Nous pouvons supposer que ces deux années furent un temps profitable et excellent pour lui. Que pensez-vous qu’il ait fait durant ces années à Césarée, loin à la fois de son œuvre et des problèmes causés par les Juifs conspirateurs ? Peut-être se prépara-t-il à écrire les livres essentiels que sont Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux.

Pendant qu’il était en détention à Césarée, il aurait pu réfléchir à la rédaction de ces écrits qui compléteront son ministère. Jusqu’à ce moment, il n’avait écrit que six de ses quatorze Épîtres : Romains, Galates, 1 et 2 Corinthiens, et 1 et 2 Thessaloniciens. Bien que fondamentaux, ces livres ne sont pas aussi essentiels qu’Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux. Ces quatre livres essentiels furent écrits avant 1 et 2 Timothée, Tite et Philémon, et après sa détention à Césarée.

Tout comme le temps de Paul en Arabie fut crucial pour la première partie de son ministère, les deux années à Césarée furent significatives pour ses écrits ultérieurs, complétant ainsi son ministère.

Nous devons être impressionnés par la souveraineté du Seigneur en achevant la transition de Paul de l’ancienne dispensation à la nouvelle. Loué soit le Seigneur que cela se soit produit ! Dans Sa souveraineté et Sa sagesse, le Seigneur permit à Paul de vivre cette transition complète, pleinement consignée dans la Bible. Ayant ce récit entre nos mains, nous pouvons maintenant voir un modèle complet de la transition totale de l’économie de l’Ancien Testament à l’économie néotestamentaire de Dieu.

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Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT - Réflexions sur le millénium Chapitre 4 LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2) SEMAINE 3 - MERCREDI Lecture bibliq...