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mercredi 2 avril 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 4, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATRE :
L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE EN JEAN 14

SEMAINE 3 - MERCREDI
Lecture biblique : Jn 14

Lire et prier : « Que votre cœur ne se trouble pas ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » (Jn 14:1)

L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE EN JEAN 14

Jean 14 semble être d’une lecture facile et il existe de nombreux commentaires sur ce chapitre de la Bible, mais en réalité, c’est un chapitre difficile à comprendre. La plupart des gens manquent de lumière appropriée à son sujet. Par la conduite du Seigneur et à travers notre expérience, nous commençons à en comprendre la véritable signification.

Ce chapitre parle de l’édification de Dieu dans l’univers. L’enseignement des Frères Unis¹ a conduit à la conclusion erronée que Jean 14 est un chapitre prophétique. Ils considèrent que ce que le Seigneur dit au verset 3, lorsqu’il s’adresse aux disciples avant son départ du monde, est une parole prophétique.

Ils comprennent que ce verset signifie que le Seigneur Jésus irait aux cieux afin de préparer une place pour nous, et qu’une fois cette place préparée, Il viendrait et nous emmènerait aux cieux pour être avec Lui. Ainsi, les Frères Unis ont décidé que ce chapitre traite de prophétie. Cependant, l’idée contenue dans ce chapitre est plus significative, profonde et élevée que celle qu’ils lui attribuent. Ils n’ont pas perçu le véritable sens du verset 3.

Au verset 1, le Seigneur dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Ce verset est le thème du chapitre 14. La Version Chinoise Unie [Chinese Union Version] traduit ce verset exactement comme la Version Restauration en portugais citée ci-dessus ; cependant, le mot « en » est en réalité « pour entrer dans » dans le grec original. Pour cette raison, la traduction littérale pourrait être : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez aussi pour entrer en moi. » La préposition grecque qui signifie « pour entrer dans » est « eis ». C’est le même mot utilisé dans l’expression : « baptisés en Jésus-Christ » dans Romains 6:3. Cette préposition signifie « pour entrer dans ».

Par exemple, si nous avons une boîte et que nous passons la main à travers un trou situé sur l’un de ses côtés, notre main entre dans la boîte. Ainsi, « pour entrer dans » transmet mieux le sens du mot en grec.

L’idée centrale de Jean 14 est : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez pour entrer aussi en moi. » En tant que croyants en Jésus-Christ, nous devons croire pour entrer en Dieu et croire pour entrer dans le Seigneur. [C’est-à-dire être introduits en Dieu en croyant et être introduits dans le Seigneur en croyant.]

Lorsqu’on lit la Bible, il est très important de saisir le thème central. Par exemple, Genèse 1 commence par : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » ; ainsi, le thème central de Genèse 1 est la création de Dieu. De même, Jean 14:1 dit : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez aussi pour entrer en moi. » Notre besoin d’entrer totalement en Dieu est le thème central.

LE DÉPART DU SEIGNEUR EST SA VENUE

Au verset 2, le Seigneur dit : « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. » Le verset 1 dit : « Croyez pour entrer en Dieu. » Et le verset 2 poursuit : « Dans la maison de mon Père. » C’est un grand revirement.

Selon la compréhension commune, la maison du Père se réfère aux cieux. Cependant, la Bible affirme que l’Église du Dieu vivant est la maison de Dieu (1 Tm 3:15). Elle ne dit pas que la maison du Père est le ciel. Quelle est donc cette maison du Père, et à quoi se réfère le départ du Seigneur ? La compréhension erronée des Frères Unis est que le départ du Seigneur était son départ du monde pour aller aux cieux.

Dans Jean 14:3, le Seigneur dit : « Et si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi-même. » La Bible Chinoise Unie [Chinese Union Bible] traduit l’expression « auprès de moi-même » par « dans le lieu où je suis ». C’est pourquoi les gens comprennent ce verset comme s’il disait que le Seigneur nous recevra dans un lieu, le lieu où Il se trouve. Mais Il ne fait pas référence à un lieu. Sa parole ici signifie qu’Il nous recevra en Lui-même, et non dans un lieu physique.

« Si je m’en vais [...] je reviendrai » est conforme au texte original. Le départ du Seigneur est sa venue. Son départ pour préparer une place pour les disciples était sa venue vers eux.

__________________

¹ Aussi connus sous le nom de « Frères de Plymouth » – appellation dérivée de Plymouth, ville d’Angleterre où l’on a eu connaissance de l’un des premiers groupes en 1831. Cependant, le mouvement s’est rapidement répandu en Europe et dans d’autres parties du monde. Il a débuté vers 1825 en Irlande et en Angleterre, avec des leaders tels que John Nelson Darby, Anthony Norris Groves, Edward Cronin et Francis Hutchinson. Ils cherchaient à se réunir uniquement en tant que chrétiens, sans dénomination spécifique, mettant en valeur l’autorité des Écritures et rejetant les hiérarchies ecclésiastiques.


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vendredi 21 mars 2025

Administration de l'église et le ministère de la Parole, semaine 1, chapitre 2, vendredi

LA GESTION DE L’ÉGLISE  
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE  

CHAPITRE DEUX  
SEMAINE 1 - VENDREDI  

Lecture biblique : Rm 12:6-9  

Lire et prier : « Et tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, » (Col 3:23)  


PROBLÈMES DANS LA GESTION DE L’ÉGLISE  
ET DANS LE MINISTÈRE DE LA PAROLE  


LE PREMIER PROBLÈME : NE PAS AVOIR DE CHARGE

Le plus grand problème dans la gestion de l’église et dans le ministère de la parole est de ne pas avoir de charge ou, on peut dire, de ne pas recevoir de charge ou de ne pas accorder l’attention nécessaire à la charge reçue.  

Il est possible que les anciens gèrent l’église sans avoir de charge. Ceux qui ministèrent la parole peuvent aussi le faire sans charge. La libération d’une certaine charge lorsque nous ministrons la parole ne dépend pas de la capacité à bien parler. Si notre seul désir est de bien parler pour provoquer certaines émotions chez les personnes, notre parole sera sans charge.  

De même, l’aptitude à gérer l’église ne libère pas la charge. Il ne s’agit pas de notre capacité à gérer, mais que notre gestion soit efficace et puisse toucher les personnes.  

Par exemple, lorsque les personnes viennent à la réunion, il peut y avoir la nécessité de transmettre la parole. Nous devons chercher le Seigneur au sujet de ce qu’il faut dire et du résultat de notre parole. Il ne s’agit pas de bien ou mal parler, de la logistique de la présentation ou que les saints soient touchés, mais de ce qui sera produit en eux.  

Si certains des présents ne sont pas encore sauvés, nous devons avoir la charge de la conduite de leur âme par la grâce de Dieu, afin de planter en elle la semence du salut en parlant la parole. Notre charge est alors le salut, et non la prédication d’une parole dynamique.  

S’ils sont déjà sauvés, mais n’aiment pas le Seigneur comme ils le devraient, notre charge doit être de les amener à aimer le Seigneur. S’ils aiment le Seigneur mais ne sont pas disposés à se livrer à Lui et à recevoir de Lui une discipline personnelle, notre charge doit être de les conduire à se livrer promptement au Seigneur et à Le laisser traiter avec eux. Voilà le ministère de la parole avec charge.  

Autrement, le message de la réunion du dimanche peut tomber dans la situation des sermons du culte dominical. Chaque semaine, quelqu’un est désigné pour prêcher un message afin de donner une continuité aux réunions. Après la réunion, tous rentrent chez eux, déjeunent, se reposent et reviennent le soir pour la réunion de la fraction du pain. Voilà un culte dominical.  

Dans cette situation, ceux qui ministèrent la parole doivent avoir une charge. Nous devons connaître la condition de ceux qui viennent écouter le message. Peut-être qu’eux-mêmes n’arrivent pas à percevoir leur condition, mais nous devons avoir une perception totale et très claire de leur condition.  

Peut-être réussissent-ils à s’asseoir et à écouter tranquillement la parole, semaine après semaine, mais nous ne pouvons pas parler paisiblement semaine après semaine. Nous devons recevoir la charge afin de « les troubler » et de « les déranger » de telle sorte que, lorsqu’ils viennent à la réunion en se sentant tranquilles, ils repartent troublés intérieurement.  

Si cela ne nous importe pas que notre prédication ne produise aucun effet sur ceux qui l’écoutent, c’est parce que nous n’avons pas de charge. Cette situation indique que celui qui parle et celui qui écoute sont dans une routine. Voilà la condition du christianisme dégradé, où la congrégation écoute de façon routinière le pasteur, et lui, à son tour, prêche de façon routinière à la congrégation année après année. Ce n’est pas ainsi que doit être notre pratique.  

Le ministère de la parole doit éclairer ceux qui écoutent. Lorsque nous ministrons la parole chaque dimanche, nous devons « déranger » les personnes au point qu’elles n’aient plus de paix. Voilà ce que signifie avoir une charge.  

Si les auditeurs sont indifférents, même s’ils écoutent tranquillement, celui qui ministère la parole ne doit pas rester tranquille. Il doit, au contraire, se placer devant le Seigneur et Le laisser lui ôter la paix, au point de perdre le sommeil et de ne pas manger, jusqu’à ce qu’il ait reçu une charge du Seigneur. Alors seulement ses messages permettront au Saint-Esprit d’agir sur les auditeurs. Seul ce type de parole est la parole de Dieu.  

Ceux qui ministrent la parole doivent avoir une charge ; non seulement des doctrines, un agencement logique et des exemples. Ministrer la parole de cette manière est inadmissible ; c’est une offense à Dieu et un péché à Ses yeux.  


Recevoir la charge pour parler la parole de Dieu  
dans le ministère de la parole  

Dans Ésaïe 13:1, la Version Union Chinoise [Chinese Union Version] affirme que les prophètes recevaient l’inspiration lorsqu’ils parlaient au nom de Dieu. Le mot hébreu pour inspiration signifie cependant charge, [ou poids - VRC].  

L’homme doit recevoir une charge. Nous ne pouvons pas négliger notre responsabilité et penser que Dieu ne nous a pas donné de charge. Les épîtres de Paul démontrent clairement qu’il recevait des charges. Lorsqu’une personne dans l’église à Corinthe commit le péché de fornication, Paul ne condamna pas simplement le péché ni ne cessa de prier pour celui qui pécha. Il reçut de Dieu la charge d’assumer la responsabilité et la commission en faveur de l’église (1 Co 5:1-13). Paul ne prêcha pas des doctrines dans ses épîtres ; au lieu de cela, il avait la charge de partager certains sujets de sorte qu’il parvenait à toucher le sentiment des personnes.  

Il existe le danger que le ministère de la parole dans l’église à Taipei devienne semblable aux prédications de sermons dans les cultes dominicaux. Lorsque nous ministrons la parole de Dieu, notre attention doit être concentrée sur la parole de Dieu, et non sur le sujet de ce que nous allons dire.  

Pour que Dieu parle, celui qui ministère la parole doit recevoir une charge. Les personnes peuvent même réagir de façon négative ou être profondément touchées en entendant un message transmis avec charge, mais elles ne peuvent nier que c’est la parole de Dieu. Ce type de message peut aider les personnes et résoudre leurs problèmes.  

Un message qui semble agréable, mais est dépourvu de la parole de Dieu, ne peut toucher les personnes ni les amener à se tourner vers leur intérieur, ni même satisfaire les affamés et les assoiffés, car ce ne sont pas les paroles que Dieu veut transmettre, même si elles sont extraites de la Bible.  

Par conséquent, nous ne devons pas parler de manière aussi confortable ou de peu de valeur. Nous ne pouvons pas simplement parler parce que nous avons préparé un message. Celui qui ministère la parole doit porter la condition des personnes devant Dieu. Il a la responsabilité de connaître leurs besoins, d’être sensible à leur condition et de savoir ce que Dieu veut dire.  

L’aide que nous recevons dans une formation ne peut pas remplacer la charge en nous. Le danger est que la charge ait été remplacée de sorte que nous soyons dépourvus de révélation et de charge spirituelle.

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