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lundi 15 septembre 2025

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, dimanche, chapitre 3

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT –
Réflexions sur le millénium

Chapitre 3
LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (1)

SEMAINE 2 – DIMANCHE
Lecture biblique : Mt 12:32 ; 1 Tm 1:18 ; 2 Tm 4:16

Lire et prier : « Car il faut que nous comparaissions tous devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait par le corps » (2 Co 5:10)


RECEVOIR LES CHOSES FAITES PAR LE CORPS

Lisons maintenant 2 Corinthiens 5:10 : « Car il faut que nous comparaissions tous devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait par le corps ». Tous les lecteurs de la Bible doivent savoir que le trône du jugement de Christ sera dans les airs. Par conséquent, ceux qui seront devant le trône du jugement seront ceux qui auront été enlevés.

Et qui peut être enlevé ? La Bible nous dit que seuls les chrétiens peuvent être enlevés. Ceux qui ne sont pas chrétiens ne peuvent pas être enlevés. Si un homme n’est pas sauvé, il n’est pas un fils de Dieu et il n’est pas qualifié pour être jugé à ce jugement, car ce sera le jugement de Dieu dans Sa propre famille.

La Deuxième Épître aux Corinthiens 5:10 nous dit ce à quoi nous ferons face au futur trône du jugement de Christ : nous serons récompensés pour les choses faites par le corps. En d’autres termes, nous serons récompensés pour ce que nous avons fait pendant que nous vivions sur la terre, que ce soit bon ou mauvais. Si tu fais le bien par le corps, tu recevras une bonne récompense. Si tu fais le mal par le corps, tu recevras une mauvaise récompense.

La Parole de Dieu nous montre clairement qu’au trône du jugement ceux qui font le bien recevront une récompense et ceux qui ne font pas le bien perdront la récompense et recevront selon le mal qu’ils ont fait. Parce qu’il y a un jugement futur, l’apôtre Paul pria pour obtenir miséricorde dans l’avenir.

La Deuxième Épître à Timothée 1:18 dit : « Que le Seigneur lui donne d’obtenir miséricorde de la part du Seigneur en ce jour-là. Tu sais mieux que moi combien de services il m’a rendus à Éphèse ».

Ici, Paul exprime le désir qu’Onésiphore puisse obtenir miséricorde de la part du Seigneur en ce jour. Si, dans l’avenir, lorsqu’il sera devant le trône du jugement, un chrétien ne perd au maximum que sa récompense et n’est ni puni ni discipliné, alors cette parole n’a pas de sens.

Paul espérait que le Seigneur serait miséricordieux envers Onésiphore dans Son jugement, car il avait beaucoup aidé Paul et avait propagé l’évangile avec lui. S’il y avait eu des fautes commises par Onésiphore, Paul espérait que le Seigneur lui serait miséricordieux.

Ainsi, nous voyons que les chrétiens ont besoin non seulement du pardon, mais aussi de la miséricorde de Dieu au moment du jugement au début du millénium ; sinon, ils seront soumis au châtiment de Dieu.

Au chapitre 4 de la Deuxième Épître à Timothée, il y a un autre verset que nous devons lire. Le verset 16 dit : « Dans ma première défense, personne ne m’a soutenu, mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit pas imputé ! ». C’est une autre prière.

Quand Paul était en Asie, tous là-bas l’avaient abandonné. Lorsqu’il se tenait devant le roi pour être jugé, beaucoup de chrétiens se cachaient par peur de la mort. Bien qu’ils l’aient abandonné, Paul pria pour que ce péché ne leur soit pas imputé. Ainsi, nous voyons que dans l’avenir Dieu jugera encore nos péchés. Paul pria ici pour que ce péché ne leur soit pas compté.

Il y a suffisamment de lumière dans la Bible qui nous montre que si une personne sauvée n’est pas disciplinée pour sa conduite négligente dans cette ère, ou si elle ne se repent pas après la discipline, elle ne perdra pas seulement sa récompense, mais elle sera aussi châtiée d’une manière particulière.

En Matthieu 12, le Seigneur Jésus mentionne spécifiquement le blasphème contre le Saint-Esprit. Tous les péchés peuvent être pardonnés, toutes les paroles dites contre le Fils de l’Homme peuvent être pardonnées ; cependant, le péché du blasphème contre le Saint-Esprit ne peut pas être pardonné. Pour ce péché, il n’y aura pas de pardon dans cette ère ni dans l’ère à venir (v. 32).

Dans la Bible, l’ère à venir se réfère toujours au royaume. Dans la langue originale, le mot « ère » est aion, et non cosmos. Si le mot avait été cosmos, il se serait référé à l’organisation du monde. Mais comme c’est aion, il se réfère à un intervalle de temps. C’est pourquoi il a été traduit par « ère ».

Aujourd’hui, l’ère est l’ère de la grâce. La prochaine ère sera celle dans laquelle le Seigneur viendra régner pendant mille ans. En lisant Matthieu 12, tu remarques que le pardon des péchés est divisé en deux périodes. Certains péchés sont pardonnés dans cette ère et d’autres seront pardonnés dans l’ère à venir. Certaines personnes, par la discipline, sont pardonnées dans cette ère. Certaines personnes peuvent ne pas avoir bien agi aujourd’hui, mais elles seront pardonnées dans le royaume.

Certaines personnes sont pardonnées en étant sauvées, mais leurs péchés ultérieurs ne seront pas pardonnés dans le royaume ; au contraire, elles seront sévèrement châtiées. C’est l’enseignement biblique concernant le châtiment. Le châtiment pour le chrétien dans cette ère est suffisamment clair. Certains chrétiens qui pèchent, dont les problèmes ne sont pas résolus devant Dieu aujourd’hui, recevront un châtiment dans l’avenir.


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mardi 2 septembre 2025

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 1, jeudi, chapitre 1

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT -
Réflexions sur le millénium

Chapitre 1
DISCIPLINE ET RÉCOMPENSE

SEMAINE 1 - JEUDI
Lecture Biblique : Mt 5-7 ; Jean 10:28 ; Rm 6:23

Lire et prier : « Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » (Jean 10:28)


LA RÉCOMPENSE EST LE ROYAUME DES CIEUX

Continuons. Beaucoup de personnes savent qu’il existe une différence entre salut et récompense. Cependant, plusieurs ne voient pas ce qu’est la récompense. Dans la Bible, les paroles dites soit par le Seigneur Jésus, soit par les apôtres au sujet de la récompense et du royaume n’ont pas été prononcées à la légère, pas plus que celles concernant le don et la vie éternelle.

Quand le Seigneur Jésus dit dans l’Évangile de Jean qu’Il donne la vie éternelle à Ses brebis, Il dit la réalité et non des paroles vides (Jean 10:28). Romains 6 dit que le don de Dieu est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (v. 23). Il est très clair que le don de Dieu est la vie éternelle. Alors, qu’est-ce que la récompense ?

La Bible nous montre clairement que la récompense est la couronne, le trône et le royaume des cieux. Le royaume des cieux est la récompense. Dans la Bible, il y a trois aspects du royaume des cieux.

Dans le premier aspect, le royaume des cieux est la manifestation extérieure de l’autorité de Dieu aujourd’hui ; c’est la manifestation extérieure de la souveraineté de Dieu. La Bible appelle cela royaume des cieux.

Le deuxième aspect est l’autorité des cieux contrôlant et limitant l’homme. Cela aussi est appelé royaume des cieux.

Cependant, il y a un troisième aspect du royaume des cieux, qui se rapporte à la récompense.

Le sermon du Seigneur sur la montagne, dans Matthieu 5 à 7, parle du royaume des cieux. Ces enseignements du Seigneur nous disent comment l’homme peut entrer dans le royaume des cieux. Matthieu 5 à 7 parle à plusieurs reprises de la question de la récompense. Nous voyons très clairement que les mots « royaume des cieux » et le mot « récompense » se trouvent ensemble à plusieurs reprises. Beaucoup connaissent les béatitudes. Les Chinois les appellent « huit bénédictions ».

En réalité, il y a neuf bénédictions dans les béatitudes : Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ; bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ; bienheureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ; bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ; bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ; bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ; bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ; et aussi, bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux.

Le royaume des cieux est mentionné deux fois dans ces quelques béatitudes. À la fin le Seigneur dit : « Heureux êtes-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux » (Mt 5:11-12). Ici, nous devons admettre que la récompense est le royaume des cieux.

Le Seigneur commence en disant que telles et telles personnes sont bienheureuses, parce que le royaume des cieux est à elles. À la fin Il dit que ces personnes sont bienheureuses, parce que leur récompense est grande dans les cieux.

Ces phrases semblables nous montrent que le royaume des cieux est la récompense de Dieu. Il n’y a pas de différence entre les deux. Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur a mentionné la question de la récompense plusieurs fois, car ce sermon concerne le royaume.

Matthieu 5:46 dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? » Matthieu 6:1-2 dit : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lorsque donc tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense ».

Le verset 5 dit : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites. Ils reçoivent leur récompense ». Le verset 16 dit : « Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites. (…) Ils reçoivent leur récompense ».

Le verset 4 dit : « Afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Le verset 6 dit : « Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ».

La fin du verset 18 dit : « Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Tout lecteur de la Bible reconnaît que le sujet principal du sermon sur la montagne dans Matthieu 5 à 7 est le royaume des cieux. Mais ici, la question de la récompense est aussi mentionnée à plusieurs reprises, parce que le royaume des cieux est la récompense.


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samedi 5 juillet 2025

Le Pèlerin, semaine 4, dimanche, chapitre 11

Le PÈLERIN

LE VOYAGE DU CHRÉTIEN
À LA CITE CÉLESTE

CHAPITRE 11

SEMAINE 4 - DIMANCHE

Lire et prier : « Oui, je juge que tout est une perte, à cause de la sublimité de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ; à cause de lui, j’ai tout perdu et je considère tout comme des déchets, afin de gagner Christ » (Philippiens 3:8)


Chrétien trouve en Fidèle un excellent compagnon (3)

Chrétien - Très bien ; et que lui as-tu répondu ?

Fidèle - Je lui ai dit que, bien qu’ils soient mes parents selon la chair, tous ceux que je venais de nommer, il n’en restait pas moins vrai que, depuis le moment où je suis entré dans ce chemin, ils avaient renoncé à cette parenté et que je leur rendais la pareille, de sorte qu’à présent, il n’y a aucun lien entre nous.

De plus, je lui ai dit que, en ce qui concerne la vallée, il agissait dans une complète erreur, car l’humanité précède la gloire, l’esprit s’élève avant la chute, raison pour laquelle je préférais traverser cette vallée à l’honneur que les plus sages convoitaient, plutôt que d’opter pour ce qu’il jugeait digne de nos affections.

Chrétien - Et tu n’as trouvé personne d’autre ?

Fidèle - J’ai trouvé un certain Pejo. De tous ceux que j’ai rencontrés dans ma pèlerinage, c’est celui qui me paraît avoir le nom le moins approprié. Les autres cédaient après quelque argumentation, mais cet insolent ne se taisait pas.

Chrétien - Alors, que t’a-t-il dit ?

Fidèle - Eh bien ! Que m’a-t-il dit ? Même la religion elle-même soulevait des objections. Il disait qu’il était servile et misérable pour un homme de s’occuper de telles idées ; que le scrupule [préoccupation morale] de la conscience était une lâcheté ; que ce serait ridicule d’avilir [s’humilier] l’homme au point de mesurer ses paroles, en renonçant [abandonnant] à la fière liberté qui est l’apanage [qualité] des esprits forts de notre temps.

Il objecta [dissensa] aussi que seul un nombre limité des puissants, des riches et des sages avait suivi mon opinion, en tous temps, et qu’aucun d’eux ne l’avait fait que lorsqu’il était devenu sot [fou] et qu’il s’était laissé convaincre de la nécessité de risquer volontairement la perte de tout pour une chose que personne ne sait ce que c’est (1 Cor. 1:26 ; 3:18 ; Phil. 3:7-9 ; Jean 7:48).

Considérez la condition basse et servile de la majorité des pèlerins de notre époque, ajouta-t-il, ainsi que leur ignorance, leur manque de civilisation et de connaissance des sciences naturelles. Sur ce sujet, il discuta longuement, ainsi que sur bien d’autres points similaires, tels que : il est honteux de gémir et pleurer en écoutant un sermon, de rentrer chez soi le visage triste, de demander pardon au prochain pour les offenses les plus légères, et de restituer ce qui a été volé.

Il me dit aussi que la religion fait que l’homme renonce aux grands et aux puissants, parce que ceux-ci ont quelques petits vices (qu’il nommait beaucoup plus doucement), et qu’il reconnaisse et respecte les misérables comme ses frères. N’est-ce pas une honte ? s’exclama-t-il enfin.

Chrétien - Et toi, que lui as-tu répondu ?

Fidèle - Je confesse qu’au début, je ne savais pas quoi lui dire, car il m’a dit tant de choses que mes joues se sont empourprées [rougissement]. Le même Pejo a failli me vaincre. Mais ensuite, j’ai commencé à penser que ce que les hommes considèrent comme sublime est une abomination devant Dieu (Luc 16:15) ; que ce Pejo me dit ce que sont les hommes, mais pas ce qu’est Dieu, ni sa parole, ni ses pensées, et qu’au jour du jugement, nous ne serons pas jugés selon les esprits orgueilleux du monde, mais selon la sagesse et la loi du Très-Haut.

Donc, j’ai pensé que la meilleure chose est sûrement ce que Dieu dit, même si cela s’oppose à tous les hommes du monde. Je vois que Dieu préfère sa religion à une conscience délicate ; que les plus acceptés sont ceux qui, pour le royaume des cieux, se font fous ; et qu’un pauvre qui aime Christ est plus riche que le plus riche du monde, si ce dernier le hait.

Éloigne-toi donc de moi, Pejo ! Ennemi de mon salut ! Dois-je t’écouter au détriment [préjudice] de mon Seigneur, de mon Souverain ? Si je faisais cela, comment pourrais-je le regarder en face au jour de sa venue ? (Marc 8:38). Si je rougissais maintenant de ses chemins et de ses serviteurs, comment pourrais-je espérer sa bénédiction ?

Ce Pejo était vraiment un individu très audacieux. J’ai eu du mal à le faire partir, mais même après, il m’angoissait [tourmentait] par des rencontres répétées, me chuchotant à l’oreille telle ou telle faiblesse dans laquelle tombent ceux qui suivent la religion ; mais enfin, je lui fis comprendre qu’il perdait misérablement son temps, car c’est dans les choses qu’il méprisait que je voyais précisément la plus grande gloire.

Ce n’est qu’ainsi que j’ai pu me débarrasser de ses importunités, et, me déchargeant alors à haute voix, je m’exclamai : Beaucoup de tentations rencontrent ceux qui obéissent à la voix du ciel, et toutes selon les inclinations de la chair : quand les unes sont vaincues, d’autres nous assaillent. Vigilance, pèlerins, comportez-vous toujours vaillamment !

Chrétien - J’estime beaucoup, frère, que tu aies affronté avec tant de courage cet infâme, à qui, comme tu lui as dit judicieusement [prudemment], le nom qu’il porte va si mal. C’est un insolent qui nous poursuit même dans les rues, cherchant à nous faire honte du bien. Mais si son audace n’était pas si grande, comment ferait-il ce qu’il fait ? Nous lui résistons parce que, malgré ses prétentions, il n’atteint ses fins qu’avec les insensés, et avec personne d’autre. Salomon a dit : « Les sages posséderont la gloire, l’exaltation des insensés sera leur ignominie » (Prov. 3:35).

Fidèle - Il m’a semblé très nécessaire de demander à Celui qui veut que nous soyons vaillants pour la vérité sur la terre, qu’il nous protège contre Pejo.

Chrétien - Tu as raison. Et tu n’as trouvé personne d’autre dans la vallée ?

Fidèle - Non, car le soleil m’a éclairé pendant le reste du chemin, ainsi que dans la vallée de l’Ombre de la Mort.

Chrétien - Tu as eu de la chance ; il ne m’est pas arrivé la même chose. Dès l’entrée de la vallée, j’ai dû soutenir un combat terrible et prolongé avec le malin Apollyon. J’ai cru qu’il me tuerait, surtout quand il m’a piétiné comme s’il voulait m’écraser. Quand il m’a jeté à terre, mon épée est tombée de ma main, et je l’ai entendu s’écrier : Maintenant tu ne m’échapperas pas ! Mais j’ai crié vers le Seigneur, et Lui, m’entendant, a mis fin à toutes mes angoisses.

Puis je suis passé à la Vallée de l’Ombre de la Mort, et presque la moitié du chemin j’ai dû avancer dans le noir, car il faisait déjà nuit. Il m’a souvent semblé que j’allais mourir, mais finalement le jour s’est levé, le soleil s’est levé, et ainsi j’ai pu continuer le chemin avec bien plus de calme et de facilité.


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vendredi 11 avril 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 4, chapitre 5, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE CINQ :
L’UNITÉ DANS JEAN 17

SEMAINE 4 - VENDREDI
Lecture biblique : Jn 13.34 ; 15.12, 17 ; Ac 18.3 ; 20.34 ; 2 Tm 1.15 ; 4.16-17

Lire et prier : « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi je sois en eux. » (Jean 17.26)

APPRENDRE DANS LE SERVICE – ÊTRE HUMBLES
ENVERS NOUS-MÊMES ET PURS ENVERS LES AUTRES

Il n’existe pas de statut dans le service du Seigneur. Nous ne devons pas attendre que les autres nous élèvent. Un frère a dit un jour que si ceux qui servent le Seigneur étaient respectés, beaucoup se lèveraient pour Le servir. C’est une erreur. Au contraire, lorsque les serviteurs du Seigneur sont méprisés, une multitude se lève pour Le servir.

Dans notre service, il n’existe ni position ni statut, et nous ne devons pas convoiter cela. Nous ne devons pas rechercher une haute considération ou même être appréciés. Nous devons être prêts à être maltraités, sans recevoir aucun signe de reconnaissance pour nos efforts. Notre récompense ne vient pas des hommes.

Cependant, telle n’est pas notre situation réelle. Autrefois, nous avons clairement indiqué que notre chemin était opposé à celui du monde. Nous avons dit que ce n’était pas la voie pour ceux qui cherchaient la gloire. Nous ne devons pas dire que ceux qui servent le Seigneur doivent être respectés afin d’attirer d’autres au service. Un tel environnement prouve que nous sommes dans un état de dégradation. Même si nous étions respectés, d’autres se lèveraient continuellement pour servir le Seigneur ; ils ne peuvent être empêchés.

Nous devons être conscients que tout appartient à Dieu et qu’Il assume toute la responsabilité. C’est Lui qui nous a conduits sur ce chemin. C’est Son œuvre. Nous ne pouvons pas encourager ni contrôler les autres. Il est honteux d’utiliser des ressources financières pour contrôler d’autres personnes ou même les serviteurs du Seigneur.

Le Seigneur veut que toute œuvre dépende de Lui. La façon dont nous sommes traités par les autres est secondaire et ne doit pas nous troubler. Ceux qui servent le Seigneur doivent être prêts à tout remettre entre Ses mains et à vivre uniquement pour Lui. Dieu est entièrement responsable de nos besoins. Nous vivons par la foi, même si nous devons fabriquer des tentes comme Paul (Ac 18.3 ; 20.34).

Nous devons être humbles et purs pendant que nous servons. Être humble, c’est s’effacer et se soumettre à l’arrangement de Dieu. Être pur, c’est reconnaître que tout vient de Dieu et que nous n’avons pas d’autres motivations ni attentes. Nous avons choisi ce chemin que les gens nous louent ou s’opposent à nous. Lorsqu’on nous apprécie, nous suivons ce chemin ; lorsqu’on ne nous apprécie pas, nous le suivons quand même. Nous le suivons, qu’on soit d’accord ou non. Le suivre est une affaire entre nous et Dieu seul ; cela n’a rien à voir avec quiconque ou quoi que ce soit d’autre. Celui qui sert le Seigneur doit être ainsi.

À la fin de son ministère, Paul a dit : « Tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné », et aussi : « Lors de ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné » (2 Tm 1.15 ; 4.16). Il semble qu’il voulait dire que beaucoup avaient reçu son ministère, mais aucun n’est resté avec lui lors de sa première défense. Néanmoins, le Seigneur est resté avec lui et l’a fortifié de telle sorte que « la prédication fût pleinement accomplie » par son moyen (v. 17). Dans l’exercice de notre service, nous ne devons pas rechercher la compassion des autres. Notre chemin dépend du Seigneur.

Tous ceux qui servent le Seigneur doivent être humbles envers eux-mêmes et purs envers les autres. Ils ne doivent pas rechercher l’approbation des frères, ni attendre une position élevée, un traitement excellent, des louanges ou des réactions positives. Nous devons être purs dans notre but de chercher Dieu seul. Nous devons aussi être humbles et nous soumettre aux autres et aux circonstances.

Nous servons le Seigneur et ceux qui L’aiment. S’Il a pu laver les pieds de Ses disciples, qui ne pouvons-nous pas servir ? S’Il a pu aller jusqu’au séjour des morts, où ne pouvons-nous pas servir ? Que ce soit dans une grande ou une petite ville, en tant que anciens administrant l’église ou en nettoyant les toilettes, nous devons nous appliquer à notre service.

Ce n’est que de cette manière que nous pourrons accomplir l’œuvre d’édification. Ce type de service produira un résultat organique d’édification. Autrement, notre service ne produira que des « géants ». N’oubliez pas que nous ne récoltons que ce que nous avons semé.

Satan œuvre de manière subtile pour nous rendre individualistes et nous faire vivre dans la désunion, même si nous ne discutons pas entre nous. Ainsi, nous œuvrons d’une main et détruisons de l’autre. Dans un tel contexte, il est difficile de recevoir la bénédiction et notre travail a du mal à produire un fruit organique.

La bénédiction de Dieu réside dans l’agir en accord et dans l’unité. La véritable unité vient avec l’édification. Si nous sommes édifiés, nous pouvons être avec les frères de n’importe quelle ville et dans n’importe quelle circonstance. Que nous soyons anciens ou que nous balayions le sol, nous servons avec reconnaissance et louange. Nous sommes flexibles dans notre coordination avec les autres.

Si nous apprenons cette leçon devant Dieu, notre service comme anciens produira l’édification de l’église, et notre nettoyage de la salle de réunion produira aussi l’édification. Ainsi, peu importe quel livre de la Bible les anciens veulent que nous étudiions, que ce soit l’Évangile de Jean ou les Épîtres aux Thessaloniciens, nous n’aurons pas de préférences personnelles. Tant que nous sommes édifiés, peu importe où nous sommes placés ou ce qu’on nous demande de faire, nous sommes dans l’édification. Tout dépend du fait d’être édifiés par le Seigneur, non pas du fait d’être sollicités pour le ministère de la parole.

Ceux qui servent à plein temps ne gagnent pas leur subsistance en prêchant ; ce sont ceux qui sacrifient leur avenir pour servir le Seigneur. Puissions-nous être ceux qui sont dans le cœur du Seigneur et qui apprennent à recevoir Son brisement. Puissions-nous dire comme la sœur M. E. Barber : « Seigneur, je n’ai d’autre désir que Toi. »

L’AMOUR FRATERNEL
AUTHENTIQUE EST L’ÉDIFICATION

Une autre raison du manque d’édification parmi ceux qui servent est le manque d’amour les uns pour les autres. Ce manque d’amour mutuel me fait souffrir. Il n’y a pas d’amour véritable entre nous, et en réalité, nous ne nous soucions pas beaucoup les uns des autres. Il semble que nous nous contentons simplement de nous entendre. C’est comme si nous étions de simples collègues. Mais sans amour fraternel, nous perdrons notre témoignage et la bénédiction du Seigneur.

Il doit exister un amour extraordinaire entre ceux qui servent. C’est un point crucial abordé dans Jean 13 à 17. La parole du Seigneur pour nous et Sa prière ont été que nous nous aimions les uns les autres (13.34 ; 15.12, 17). Cet amour mutuel découle de notre union avec le Seigneur, et ce n’est pas un amour ordinaire. C’est aimer les autres dans la vie divine et dans l’amour du Seigneur (17.26). Seul cet amour peut nous édifier ensemble.


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  1. Je pleure, car ils ont pris mon Seigneur ;
    La pierre du tombeau fut roulée,
    Et puis ils ont pris mon Seigneur ;
    Oh ! Où est-Il ?

  2. Les disciples vinrent avant moi,
    Virent le tombeau vide et s’en allèrent,
    Cela leur suffisait ;
    Mais où est-Il ?

     Où est mon Jésus,  
     Mon Bien-Aimé,  
     Que mon âme désire tant ?  
     Jésus, mon amour, je n’aime que Toi.
    
  3. Il y a un vide si profond en moi.
    Oh, anges, ne demandez pas pourquoi !
    Lui seul peut le remplir ;
    Mais où est-Il ?

  4. Je sens quelqu’un debout derrière moi ;
    Le jardinier ? Je vois à peine !
    Je dis : As-tu pris mon Seigneur ?
    Oh ! Où est-Il ?

     Où est mon Jésus,  
     Mon Bien-Aimé ?  
     Où L’as-tu mis ? Dis-moi,  
     Et je L’emporterai.
    
  5. C’est alors que j’ai entendu : « Marie ».
    Une voix douce qui m’a touchée au plus profond.
    Oui, c’est la voix de mon Bien-Aimé,
    Mon Jésus.

     J’ai trouvé mon Jésus,  
     Mon Bien-Aimé,  
     Que mon âme désire tant !  
     Jésus, mon amour, je n’aime que Toi.
    
  6. Jésus m’a dit : « Ne Me touche pas,
    Car Je ne suis pas encore monté vers le Père ;
    Va vers Mes frères
    Et dis-leur :

     ‘Je monte vers mon Père  
     Et votre Père ;  
     Je monte vers mon Dieu  
     Et votre Dieu.’ Va, dis-le à Mes frères. »
    

jeudi 27 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 2, jeudi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - JEUDI

Lecture biblique : Mt 19:16-22 ; 25:8-9 ; Lc 14:26-36 ; Jn 20:15-17 ; 21:15, 18

Lire et prier : "Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses." (Mt 6:24)


LE RÉSULTAT DE PAYER LE PRIX

À quoi aboutit le fait de payer le prix ? Le résultat est que, en vous livrant vous-même et tout ce que vous avez à Dieu, Dieu et tout ce qu'Il possède se mêlent à vous. Payer le prix ne sert pas seulement à recevoir une récompense et à être enlevé dans l'avenir. Au contraire, c'est pour que vous et tout ce que vous possédez soyez emportés, et pour que Dieu et tout ce qu'Il possède vous soient ajoutés et mêlés à vous.  

Ceux qui sont enlevés en premier sont ceux qui sont remplis de Dieu. Ceux qui entrent dans le royaume pour recevoir une récompense sont ceux qui sont remplis de Christ. Ceux qui participent à la résurrection extraordinaire sont ceux qui vivent aujourd'hui dans la puissance de la résurrection de Christ. À proprement parler, ce ne sont pas ceux qui ne paient pas un prix qui entreront dans le royaume. Au contraire, seuls ceux qui ont payé un prix et qui, par conséquent, sont remplis de Christ pourront entrer dans le royaume.  

Ce n'est pas le prix en lui-même qui vous qualifie pour entrer dans le royaume, ni le prix en lui-même qui vous donne la qualification pour être roi. Au contraire, c'est le Christ dont vous êtes rempli qui vous conduit au royaume et vous qualifie pour être roi.  

Si vous voulez être rempli de Christ, vous devez payer un prix. L’élément de Dieu ne peut entrer en vous que si votre propre élément sort. Si Dieu vous manque, vous ne pouvez pas parvenir à la maturité prématurément. Si Christ vous manque, vous perdrez votre qualification pour être roi. Par conséquent, le résultat du fait de payer le prix n'est pas que vous entrerez dans le royaume pour recevoir une récompense, mais plutôt que vous recevrez davantage de Dieu et de Christ. Cependant, ceux qui sont remplis de Dieu et pleins de Christ parviendront à la maturité et seront enlevés en premier, et eux seuls entreront dans le royaume et régneront sur le trône.  

Si, toute la journée, les enfants ne pensent qu'à recevoir les biens de leurs parents sans aimer ces derniers, ils sont aussi insensés que des voleurs. Si nous ne payons pas le prix, si nous n'aimons pas Dieu et ne recherchons pas le Seigneur, mais que nous pensons toute la journée à être enlevés et à recevoir une récompense, alors nous sommes simplement en train de rêver éveillés.  

En revanche, si les enfants ne se soucient pas des biens de leurs parents, mais ne savent qu'aimer et plaire à leurs parents en tout temps, au final, tout ce que possèdent les parents leur reviendra. Nous ne devons pas considérer la récompense, l’enlèvement et le royaume comme les objectifs de notre quête.  

Madame Guyon a dit que nous devenons déchus si nous recherchons la récompense uniquement pour la récompense en elle-même. L'objectif de toutes nos quêtes doit être Dieu et Christ, et nous devons payer n'importe quel prix pour Le gagner. Si nous Le cherchions avec une telle simplicité de cœur, comment ne pourrions-nous pas parvenir à la maturité prématurément ? Comment ne pourrions-nous pas recevoir la récompense ?  

Si vous avez lu la biographie de George Müller, vous verrez que, dans toutes les situations, il cherchait la direction de Dieu et tentait de discerner le sentiment de Dieu par la communion. Il a écrit un livre intitulé *Narrative of the Lord's Dealings with George Müller* (*Récits sur la manière dont le Seigneur a agi avec George Müller*).  

Müller cherchait le Seigneur dans la communion pour toutes les questions de la vie, grandes ou petites. Un fait particulièrement impressionnant est qu'après sa mort, des personnes ont essayé de faire un inventaire de ses biens, mais n'ont rien trouvé, car il s'était donné lui-même et avait donné tout ce qu'il possédait par amour pour Christ.  

Aux yeux des hommes, il était extrêmement pauvre après sa mort, à la différence de nombreuses personnes aujourd'hui, qui laissent un grand héritage après leur mort, source de querelles pour leurs enfants. Cependant, aux yeux de Dieu, Müller était selon le cœur de Dieu et plaisait à Dieu.  

Nous l'avons répété plusieurs fois : l'objectif de payer le prix est que nous gagnions Dieu et qu'Il nous soit ajouté et mêlé à nous, remplaçant ainsi tout ce qui est à nous. Les personnes qui désirent cela rejettent volontiers leur vie et leur caractère naturels et acceptent la vie et la nature de Dieu.  

Elles vivent et marchent non selon leur propre sagesse, mais selon la sagesse de Dieu, et elles abandonnent leurs biens, leur famille, leur réputation et leur position, désirant uniquement que Dieu entre en elles pour être tout ce qu'elles possèdent. C'est à cela que la Bible fait référence lorsqu'elle dit que nous devons tout abandonner, suivre le Seigneur et perdre toutes choses pour gagner Christ. C'est cela payer le prix, et c'est là le résultat du fait de payer le prix.  

Seules les personnes qui paient le prix voient Dieu opérer en elles à la fois le vouloir et le faire, voient Christ être exalté en elles en tout temps, que ce soit par la vie ou par la mort, et peuvent dire que, pour elles, vivre c'est Christ. Elles sont pleines de Christ, pleines de Dieu, et peuvent être utilisées par Dieu.  

En résumé, la première condition pour que notre être soit utilisé par Dieu est la visitation divine, qui ne vient pas de nous, mais de Dieu. La visitation de Dieu est Sa venue vers nous pour nous visiter. C'est le début du processus par lequel Dieu nous utilise. Chaque fois que nous avons un désir de servir Dieu, nous savons avec certitude qu'Il nous a atteints et visités. Cependant, le simple fait d’avoir ce désir ne nous rend pas aptes à être utilisés par Dieu, car, de notre côté, nous devons encore payer le prix.  

Un jour, Dieu est venu vers Ésaïe et, par conséquent, Ésaïe a décidé d’aller et de travailler pour Dieu (Es 6:1-8). Cependant, à ce moment-là, il ne pouvait pas encore être utilisé par Dieu ; il devait encore payer un prix. Le résultat du fait de payer le prix est que, en renonçant à tout ce que nous possédons, nous acceptons tout ce que Dieu possède. Seules de telles personnes peuvent être utilisées par Dieu. Ainsi, payer le prix est la condition et le facteur fondamentaux pour être utile à Dieu.  

Profitez davantage : Cantique 307

mardi 25 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 2, mardi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - MARDI

Lecture biblique : 1 Co 3:8, 14-15 ; 9:18, 24-25 ; Ph 1:21a ; 2:12, 13 ; 3:8-10 ; 1 ; Hé 10:35

Lire et prier : "Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple." (Lc 14:33)


LE SENS DE PAYER UN PRIX

Payer un prix, c'est mettre de côté tout ce qui n'est pas Dieu afin de recevoir la seconde partie du salut divin. Nous devons abandonner tout ce qui est en dehors de Dieu, y compris le "moi", la chair, l'être naturel, le tempérament, la famille, la religion, les richesses, la réputation, la position et l'avenir.

La somme de toutes ces choses correspond aux "tous vos biens" mentionnés par le Seigneur en Luc 14:33 et aux "toutes choses" mentionnées par l'apôtre en Philippiens 3:8. Le Seigneur a dit que nous devons renoncer à tous nos biens pour Le suivre, et l'apôtre a dit que nous devons perdre toutes choses pour gagner Christ.

Nous devons faire cela parce que Dieu en Christ veut Se travailler Lui-même en nous afin que nous soyons unis à Lui et mêlés à Lui. Nous devons abandonner et mettre de côté tout ce qui est en dehors de Dieu, peu importe que ces choses soient bonnes ou mauvaises, qu'elles appartiennent au passé ou à l'avenir.

Ainsi, le prix que nous devons payer comporte de nombreux aspects, comme le prix exigé en Matthieu 5 à 7, 13, 24 et 25, le prix en Philippiens 3 et le prix en Apocalypse 3:18. De plus, il y a aussi le prix lié à la récompense et au châtiment (1 Co 3:8, 14-15 ; 9:18, 24-25 ; Hé 10:35). Tous ces prix impliquent un principe : le prix que nous devons payer est de perdre tout ce qui est en dehors de Dieu.

Nous devons mettre de côté tout ce qui n'est pas en accord avec Dieu et qui s'oppose à Dieu, prend Sa place et Le remplace. Sinon, nous ne Lui donnerons pas l'opportunité adéquate ni la base suffisante pour œuvrer librement en nous. Par conséquent, nous ne ferons pas une riche expérience de Dieu.

Ne pense pas que renoncer à tout, comme l'a dit le Seigneur, est trop. Ne pense pas non plus qu'il est extrêmement difficile d'abandonner toutes choses, comme l'a dit l'apôtre. Le Seigneur et l'apôtre ont dit ces choses parce que, pour expérimenter et obtenir Dieu, nous devons renoncer à tout ce qui n'est pas Dieu, c'est-à-dire abandonner toutes choses. Ce n'est pas simplement une condition ; c'est une nécessité.

Si nous vivons par nous-mêmes, Dieu ne pourra pas être en nous avec la vie. Si nous nous appuyons sur d'innombrables personnes, choses et affaires, et que nous ne nous engageons pas totalement envers Dieu, Il ne pourra pas être tout en nous. Si la famille, le conjoint et les enfants sont plus précieux pour nous que Dieu, alors Dieu ne pourra pas être tout en nous. Si l'éducation, la renommée, la position et l'avenir nous sont plus chers que Dieu, alors Dieu ne pourra pas être notre joie et notre élément intérieur.

Supposons que, bien que nous croyions en Dieu, nous vivions selon des choses extérieures à Dieu et que ces choses soient tout pour nous. Bien qu'il n'y ait aucun doute que nous soyons éternellement sauvés, l'intention de Dieu d'œuvrer en nous pour nous mêler totalement à Lui dans l'unité est totalement impossible et irréalisable. En vivant ainsi, non seulement nous ne remplissons pas ce qui nous est demandé, mais aussi l'intention de Dieu ne peut pas s'accomplir en nous. Nous ne payons pas le prix qui est la condition pour que Dieu Se travaille en nous et soit mêlé à nous.

Certains pourraient dire qu'en parlant de payer un prix, nous méprisons l'efficacité du salut du Seigneur. Ceux qui disent cela ne réalisent pas que leurs paroles ne sont pas conformes à la vérité. La partie du salut qui concerne le pardon des péchés et la réception de la vie éternelle peut être obtenue uniquement par la foi. Cependant, nous devons payer un prix si nous voulons que Dieu entre en nous et Se mêle à nous, pour opérer en nous le vouloir et le faire (Ph 2:13) et nous rendre capables de vivre Christ (1:21a), permettant ainsi toujours que Christ soit magnifié dans notre corps (v. 20b).

Nous ne pouvons pas atteindre ce stade simplement par la foi. Il est impossible de trouver un verset dans toute la Bible qui dise que nous pouvons obtenir ce résultat uniquement par la foi. Paul a dit explicitement que, puisque Dieu opère en nous le vouloir et le faire, nous devons obéir avec crainte et tremblement (2:12). Il a aussi dit que, si nous désirons vivre Christ, la vie ou la mort n'ont pas d'importance pour nous.

De plus, si nous voulons gagner Christ et Le connaître, ainsi que la puissance de Sa résurrection, nous devons perdre toutes choses et les considérer comme des ordures (3:8-10). N'est-ce pas cela payer un prix ? La seconde partie du salut de Dieu exige que nous payions un prix. C'est à la fois une condition et un fait.

Profite davantage : Hymne 275

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT - Réflexions sur le millénium Chapitre 4 LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2) SEMAINE 3 - MERCREDI Lecture bibliq...