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mardi 16 septembre 2025

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT -
Réflexions sur le millénium

Chapitre 4
LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2)

SEMAINE 3 - MERCREDI
Lecture biblique : Jn 5:24-29

Lire et prier : "Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront Sa voix et en sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour la résurrection de vie ; mais ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection de jugement" (Jn 5:28-29)


Recevoir la Vie dans le Royaume

En prêchant l’évangile, nous disons aux gens que nous recevons la vie éternelle en croyant en Jésus-Christ. Si une personne croit en Lui, elle aura la vie éternelle. Quiconque comprend la Parole de Dieu sait que dans l’ère de l’Église aujourd’hui, dès qu’une personne croit, elle a la vie éternelle. C’est notre message.

Mais la question maintenant est : Quand cette vie éternelle est-elle manifestée, révélée et goûtée ? Aujourd’hui, notre esprit et notre pensée sont constamment persécutés par la mort. Satan est encore très fort. Ainsi, quand la vie éternelle sera-t-elle pleinement manifestée ? Sera-ce dans le nouveau ciel et la nouvelle terre ? ou cela se produira-t-il dans le royaume ?

Lisons Jean 5:24-29 : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute Ma parole et croit à Celui qui M’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et c’est maintenant, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu ; et ceux qui l’entendront vivront. Car comme le Père a la vie en Lui-même, ainsi Il a donné au Fils d’avoir la vie en Lui-même. Et Il lui a donné autorité pour exécuter le jugement, parce qu’Il est le Fils de l’Homme. Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront Sa voix et en sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour la résurrection de vie ; mais ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection de jugement".

Ici, le verset 24 dit que dès qu’une personne croit, elle a la vie éternelle et ne vient pas en jugement. Celui qui écoute la parole du Seigneur et croit au Père qui a envoyé le Seigneur a la vie éternelle.

Cependant, le verset 29 dit que ceux qui auront fait le bien sortiront pour la résurrection de vie, tandis que ceux qui auront pratiqué le mal sortiront pour la résurrection de jugement. Le mot vie (zoe, en grec) au verset 29 est le même mot qu’au verset 24.

Ceux qui auront fait le bien sortiront pour la résurrection de la zoe, et ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection du jugement. Le verset 24 dit clairement que nous avons déjà la vie éternelle. Mais le verset 29 dit que certains n’auront la vie éternelle qu’après la résurrection.

Voyez-vous la différence ici ? Le verset 25 se passe dans l’ère de l’Église. Il dit que les morts entendront la voix du Fils de Dieu. Nous sommes tous ces morts. Nous avons entendu la voix du Fils de Dieu et, en conséquence, nous vivons. Le verset 28 dit : "Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront Sa voix et en sortiront".

Le verset 25 dit que l’heure vient et qu’elle est déjà là. Le verset 28, cependant, omet l’expression "et elle est déjà là", disant seulement que l’heure vient. Donc, cela se réfère à l’avenir, et non au présent. De plus, ici le Seigneur Jésus dit que dans l’avenir tous ceux qui sont dans les tombeaux en sortiront. Au verset 25, Il se réfère "aux morts". Ici, Il se réfère aux morts qui sont dans les tombeaux. Le verset 25 parle des morts, en se référant à ceux qui sont morts dans les offenses et les péchés. Quand le Seigneur parle au verset 28 des morts dans les tombeaux, Il ne parle pas de la mort de l’âme dans le péché ; au contraire, Il parle des morts dans le corps.

Tous ceux qui sont morts dans leur corps, c’est-à-dire ceux qui sont dans les tombeaux, entendront la voix du Fils de Dieu pour la seconde fois. Ceux qui auront fait le bien sortiront pour la résurrection de vie, et ceux qui auront pratiqué le mal sortiront pour la résurrection de jugement. Cette seconde fois est le moment où tous ceux qui sont dans les tombeaux ressusciteront.

Lisons Marc 10:30 : "Qu’il ne reçoive pas cent fois plus maintenant, en ce temps-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des champs, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle". Ici le Seigneur Jésus mentionne encore une fois la vie éternelle.

Nous devons discerner de quel type de vie éternelle il s’agit. La vie éternelle de Marc 10:30 n’est pas la vie éternelle de l’ère de l’Église mentionnée dans l’Évangile de Jean, ni la vie éternelle dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Remarquez que cette vie éternelle sera dans l’ère à venir. L’expression "dans le siècle à venir" dans la langue originale signifie l’ère suivante ou l’ère subséquente.

Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère de la grâce. L’ère suivante sera l’ère du royaume, c’est-à-dire l’ère du millénium. Ici, le Seigneur dit qu’une personne peut recevoir la vie éternelle dans l’ère à venir. Cela ne se réfère pas à la vie éternelle que nous recevons lorsque nous croyons au Seigneur. Avant que le Seigneur ne prononce cette parole, un homme vint à Jésus, demandant ce qu’il devait faire pour hériter la vie éternelle. Cette question était liée aux œuvres. Ainsi, le Seigneur Jésus lui parla de la vie éternelle qui s’obtient par les œuvres. Il dit au jeune homme qu’avant de pouvoir hériter cette vie éternelle, il devait garder la loi et vendre tout ce qu’il possédait.

Dans l’Évangile de Jean, le Seigneur Jésus nous montre clairement que la vie éternelle provient de la grâce et non des œuvres. Alors, pourquoi dit-Il ici que nous devons garder la loi et vendre tout ce que nous avons avant de pouvoir hériter la vie éternelle ? C’est parce que la vie éternelle décrite ici dans Marc 10 est différente de celle décrite dans Jean.

La vie éternelle dans Marc 10 est reçue par les œuvres. La vie éternelle dans Jean est reçue par la foi. Après que le jeune homme s’en alla, le Seigneur Jésus regarda autour de Lui et dit aux disciples : "Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !" (v. 23). En disant cela, le Seigneur a mis ensemble la vie éternelle et le royaume.

Après que le Seigneur Jésus eut dit cela, les disciples voulurent savoir ce que signifiait Sa parole. Le Seigneur dit : "Enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu". Les disciples furent étonnés et demandèrent qui donc pouvait être sauvé. Le Seigneur dit : "Aux hommes cela est impossible, mais non à Dieu ; car tout est possible à Dieu".

Pierre Lui demanda alors ce qu’il gagnerait pour avoir tout quitté afin de Le suivre, et le Seigneur parla des choses à venir. "Jésus répondit : En vérité, je vous le dis : il n’est personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou mère, ou père, ou enfants, ou champs, à cause de Moi et à cause de l’évangile, qui ne reçoive cent fois plus maintenant, en ce temps-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des champs, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle".

Ils recevront la vie éternelle dans le royaume. Ainsi, la vie éternelle dont il est question ici est la vie éternelle dans le royaume. La vie éternelle dans le royaume est obtenue par les œuvres. Elle est obtenue par la consécration, par la souffrance et par le support d’injustices pour le Seigneur. Pour le chrétien, la question de la vie éternelle dans cette ère est résolue. La question de la vie éternelle dans l’éternité est aussi résolue.

Cependant, s’il aura ou non la vie éternelle dans le royaume dépend de : s’il aime ou non le Seigneur ; s’il abandonne tout à cause de l’évangile ; s’il se renie en toutes choses et s’il rejette le monde. Cela dépend s’il vit ou non pour l’argent, pour le gain matériel, pour sa famille ou pour les gens du monde.

S’il aime le Seigneur et abandonne toutes choses à cause de l’évangile, le Seigneur a promis qu’il ne perdra pas ces choses même dans cette ère, mais qu’au contraire, il gagnera des centaines de fois plus. Si quelqu’un renonce à quelque chose, même un peu, à cause du Seigneur, il récoltera le centuple dans la banque céleste. Qui peut obtenir un intérêt aussi élevé ? Le dépôt d’un dollar rapportera cent dollars. Vous ne trouverez aucun autre "banque" semblable dans le monde.

À cela s’ajoute la vie éternelle dans l’ère à venir. Dans de nombreux passages de Matthieu, l’expression "vie éternelle" est utilisée comme synonyme du mot "royaume". Dans ces passages, les vivants sont ceux qui entrent dans le royaume.

Par exemple, Matthieu 7:14 dit que la porte est étroite et resserré est le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui le trouvent. Aujourd’hui, beaucoup prêchent l’évangile en utilisant ce passage et exhortent les gens à entrer par la porte étroite et à prendre le chemin resserré. Cependant, si quelqu’un était sauvé en entrant par la porte étroite et en prenant le chemin resserré, le salut ne serait pas par la grâce, mais par les œuvres, et deviendrait une récompense pour être entré par la porte étroite et avoir pris le chemin resserré.

La vie éternelle, telle qu’elle est révélée dans le livre de Matthieu, ne se réfère pas à la vie éternelle d’aujourd’hui, mais à la vie dans le royaume millénaire. Pour pouvoir régner avec Christ dans le royaume, une personne doit entrer par la porte étroite et prendre le chemin resserré. Si quelqu’un n’obéit pas aux commandements de Dieu et à Sa volonté, il perdra la vie éternelle.

Cependant, cela ne signifie pas qu’il périra, mais qu’il perdra la vie éternelle dans le royaume. Si ce problème est résolu, alors le problème des ères dans la Bible sera clairement éclairci. Dans l’ère de l’Église, toutes choses sont par la grâce. À la fin de l’ère de l’Église, Dieu établira Son royaume par Son Fils. Dans le royaume, seuls les serviteurs fidèles régneront avec Christ en étant ressuscités d’entre les morts. La Bible nous montre cela très clairement.


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lundi 1 septembre 2025

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 1, mardi, chapitre 1

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT -
Réflexions sur le millénium

Chapitre 1
DISCIPLINE ET RÉCOMPENSE

SEMAINE 1 - MARDI
Lecture Biblique: Mt 5:20; 7:21; Ac 14:22; Rm 6:23; 1 Co 6:9-10; 2 Th 1:5

Lire et prier: "Depuis les jours de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent." (Mt 11:12)


RÉCOMPENSE ET DON

Nous allons maintenant voir la troisième différence: la différence entre récompense et don; en d’autres termes, la différence entre le royaume et la vie éternelle. Aujourd’hui, il y a beaucoup de chrétiens dans l’Église qui ne parviennent pas à distinguer entre le royaume des cieux et la vie éternelle. Ils pensent que le royaume des cieux est la vie éternelle et que la vie éternelle est simplement le royaume des cieux. Ils confondent la Parole de Dieu, pensant que la condition pour recevoir le royaume est la condition pour la conservation de la vie éternelle.

Ils pensent que perdre le royaume, c’est perdre la vie éternelle. Cependant, la distinction entre les deux est très claire dans la Bible. Une personne peut perdre le royaume des cieux, mais elle ne perdra pas la vie éternelle. Elle peut perdre la récompense, mais elle ne perdra pas le don. Alors qu’est-ce que la récompense et qu’est-ce que le don? Nous avons été sauvés à cause du don. Dieu nous a donné le don gratuitement par Sa grâce; par conséquent, nous avons été sauvés.

La récompense concerne la relation entre nous et le Saint-Esprit après avoir été sauvés. Quand nous avons été sauvés, nous avons commencé à avoir une relation avec Christ. Cette relation nous permet d’obtenir le cadeau que nous sommes totalement indignes de recevoir. De la même manière, après avoir été sauvés, nous avons une relation avec le Saint-Esprit. Cette relation nous permet d’obtenir la récompense que, autrement, nous n’obtiendrions jamais par nous-mêmes.

Si quelqu’un croit au Seigneur Jésus comme Sauveur, L’acceptant comme vie, il est sauvé devant Dieu. Après avoir été sauvé, Dieu place immédiatement cette personne sur un chemin afin qu’elle coure la course et obtienne la récompense qui est devant elle. Un chrétien est sauvé à cause du Seigneur Jésus. Après avoir été sauvé, il doit manifester la victoire de Christ par le Saint-Esprit jour après jour. S’il fait cela, alors, à la fin de la course, il obtiendra la gloire céleste et la récompense céleste de Dieu.

Ainsi, le salut est la première étape de ce chemin, et la récompense est la dernière étape. Seuls les sauvés sont qualifiés pour obtenir la récompense. Les non-sauvés en sont disqualifiés. Dieu nous a donné deux choses au lieu d’une.

Dieu place le don devant les gens du monde et place la récompense devant les chrétiens. Quand quelqu’un croit en Christ, il reçoit le don. Quand quelqu’un suit Christ, il reçoit la récompense. Le don est obtenu par la foi, et il est pour les gens du monde. La récompense est obtenue par la fidélité et par les bonnes œuvres, et elle est pour les chrétiens.

Il y a aujourd’hui une grande tromperie dans les églises. L’homme pense que le salut est la seule chose et qu’il n’y a rien au-delà d’être sauvé. Il considère le royaume des cieux et la vie éternelle comme s’ils étaient la même chose. Il pense qu’une fois qu’une personne est sauvée en croyant, elle n’a pas à se soucier des œuvres.

La Bible distingue entre la part de Dieu et la part de l’homme. Une part est le salut donné par Dieu, et l’autre part est la gloire du royaume millénaire. Être sauvé n’a absolument rien à voir avec les œuvres de l’homme. Dès qu’une personne croit au Seigneur Jésus, elle est sauvée. Mais, après son salut, Dieu place immédiatement la seconde chose devant elle, lui disant qu’au-delà du salut, il existe pour elle une récompense, une gloire à venir, une couronne et un trône.

Dieu place Son trône, Sa couronne, Sa gloire et Sa récompense devant les chrétiens. Si une personne est fidèle, elle les obtiendra; si elle est infidèle, elle les perdra. Ainsi, nous ne disons pas que les bonnes œuvres soient inutiles. Cependant, nous disons que les bonnes œuvres sont inutiles en ce qui concerne le salut. L’homme ne peut pas être sauvé par ses bonnes œuvres, pas plus qu’il ne peut être empêché de recevoir le salut par ses mauvaises œuvres.

Les bonnes œuvres sont utiles en ce qui concerne la récompense, la couronne, la gloire et le trône. Les bonnes œuvres sont inutiles en ce qui concerne le salut. Dieu ne peut pas permettre que l’homme soit sauvé par ses œuvres; Il ne permettra pas non plus que l’homme soit récompensé par sa foi. Dieu ne peut pas permettre que l’homme périsse à cause de ses mauvaises œuvres. Dieu ne peut décider du salut ou de la perdition de l’homme qu’en fonction de sa foi, ou non, en Son Fils.

De même, Dieu ne peut pas décider que l’homme reçoive Sa gloire en fonction de sa foi, ou non, en Son Fils. Si vous avez ou non Son Fils en vous détermine la question de la vie éternelle ou de la perdition. Si vous avez ou non des bonnes œuvres devant Dieu détermine la question de recevoir la récompense et la gloire. En d’autres termes, Dieu ne sauvera jamais une personne à cause de ses mérites, et Il ne récompensera jamais quelqu’un qui n’a aucun mérite. Si quelqu’un a des mérites, Dieu ne le sauvera pas pour cette raison. Par contre, Dieu ne récompensera jamais quelqu’un qui n’a aucun mérite.

L’homme doit venir devant Dieu totalement dépourvu et sans mérites, afin qu’Il le sauve. Cependant, après le salut, nous devons être fidèles, et nous devons nous efforcer de produire de bonnes œuvres par Son Fils Jésus-Christ, afin d’obtenir la récompense. S’il vous plaît, ne pensez pas que les bonnes œuvres soient inutiles. Nous disons que les bonnes œuvres sont inutiles en ce qui concerne le salut. Elles n’ont rien à voir avec le salut, en aucune manière.

Le salut dépend de savoir si vous vous repentez ou non de votre position antérieure. Il dépend de savoir si vous regrettez votre passé, afin de croire en Son œuvre à la croix et en Sa résurrection comme preuve de votre justification. C’est le point crucial de tous les problèmes.

La question des œuvres est liée à la récompense. Les œuvres sont utiles, mais seulement en ce qui concerne la récompense. Le problème aujourd’hui est que les gens ne distinguent pas entre le salut et le royaume.

Dans la Bible, il y a une distinction claire entre le salut et le royaume, et entre le don et la récompense. Parce que les gens ne différencient pas ces sujets, la question du salut est mal comprise, et la question de la récompense est également mal comprise. Dieu n’a jamais placé la question de la récompense devant les non-sauvés. Dieu veut seulement que les non-sauvés obtiennent le salut.

Cependant, après le salut, Dieu place la récompense devant les sauvés, afin qu’ils s’efforcent, poursuivent et courent après la récompense. Le salut n’est pas la dernière étape de l’expérience chrétienne. Au contraire, le salut est la première étape. Après avoir été sauvés, nous devons courir et poursuivre la récompense qui est devant nous.

Le problème est que nous pensons que notre salut est notre récompense. Les pécheurs pensent qu’être sauvé, c’est obtenir la récompense, et ainsi ils se fient à leurs œuvres. Les chrétiens pensent que la gloire est simplement la grâce, et ainsi ils deviennent insensés dans leur vie. S’il vous plaît, appliquez les œuvres seulement à la récompense, et la grâce au salut.


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mardi 17 juin 2025

Le Pèlerin, semaine 1, mercredi, chapitre 2

LE PÈLERIN - LE VOYAGE
DU CHRÉTIEN VERS LA CITÉ CÉLESTE

CHAPITRE 2

SEMAINE 1 - MERCREDI

Lire et prier : «Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.» (2 Corinthiens 4:18)


Le Bourbier du Découragement (2)

Entêté retourna seul à la ville, blâmant les erreurs et les folies de ses deux voisins; ceux-ci continuèrent à marcher à travers la plaine et s’entretenaient ainsi :

Chrétien — Ami Souple, je ne t’ai pas encore demandé comment tu allais. Tu ne peux pas imaginer combien ta compagnie me réjouit. Si le pauvre Entêté ressentait, comme moi, la puissance et les terreurs de l’invisible, ainsi que la grandeur des choses qui nous attendent, il ne nous aurait sûrement pas quittés aussi légèrement.

Souple — Puisque nous sommes seuls maintenant, explique-moi quelles sont ces choses dont tu parles, comment nous allons en jouir, et où nous nous dirigeons.

Chrétien — Il m’est plus facile de les comprendre avec l’intelligence que de les exprimer avec des mots. Toutefois, si tu désires vraiment savoir ce que j’en pense, je vais te lire mon livre.

Souple — Et tu es sûr que les paroles de ce livre sont vraies ?

Chrétien — Oui, car son auteur est Celui qui ne peut mentir (Tite 1:2).

Souple — Très bien. Alors, lis-moi.

Chrétien — Nous allons hériter d’un royaume qui n’aura pas de fin, et recevoir la vie éternelle¹, afin de le posséder pour toujours (Ésaïe 65:17 ; Jean 10:27-29).

Il nous sera donné des couronnes de gloire et des vêtements aussi resplendissants que le soleil dans le firmament (2 Timothée 4:8 ; Apocalypse 22:5 ; Matthieu 13:43). Il n’y aura plus de larmes ni de douleur (Ésaïe 25:8 ; Apocalypse 7:16-17 ; 21:4), car le Seigneur de ce royaume essuiera toutes nos larmes.

Souple — Quel tableau magnifique ! Et qui seront nos compagnons ?

Chrétien — Nous serons avec les chérubins et les séraphins (Ésaïe 6:2 ; 1 Thessaloniciens 4:16-17 ; Apocalypse 5:11), créatures d’une lumière éblouissante ; nous rencontrerons aussi des milliers de milliers qui sont partis avant nous, tous innocents, aimables et saints, vivant éternellement en la présence de Dieu.

Nous verrons les anciens avec leurs couronnes d’or (Apocalypse 4:4), les saintes vierges chantant de doux cantiques accompagnés de leurs harpes d’or (Apocalypse 14:1-5), des hommes que le monde a mis en pièces, d’autres brûlés sur les bûchers, dévorés par les bêtes ou jetés dans les profondeurs de la mer, à cause de leur amour pour le Prince de ce royaume ; tous vivent heureux, revêtus d’immortalité (Jean 12:25 ; 2 Corinthiens 5:2, 3, 5).

Souple — Ta description m’enchante ! Et nous allons jouir de tous ces biens ? Que devons-nous faire pour y avoir part ?

Chrétien — Le Seigneur du royaume déclare dans ce livre (Ésaïe 55:1-2 ; Jean 4:37 ; 7:37 ; Apocalypse 16:6 ; 22:17) quelles en sont les conditions ; elles se résument en ces mots : «Si nous les désirons véritablement, Il nous les accordera gratuitement.»

Souple — Très bien, ami. Mon cœur déborde de joie ; poursuivons notre chemin et hâtons le pas.

Chrétien — Malheureusement, je ne peux pas marcher aussi vite que je le voudrais, car ce fardeau sur mon dos est très lourd.

Ils parlaient ainsi, quand je les vis arriver au bord d’un bourbier marécageux au milieu de la plaine, dans lequel ils tombèrent sans l’avoir vu, absorbés par leur conversation. C’était le Bourbier du Découragement. Les pauvres ! Ils s’enfoncèrent dans la boue, et Chrétien s’enfonçait de plus en plus à cause de son lourd fardeau.

— Où sommes-nous tombés ? s’écria Souple.

— Je l’ignore, répondit Chrétien.

— Alors, reprit Souple, voilà donc le bonheur dont tu parlais ? Si notre voyage commence ainsi, je ne lui prévois pas une bonne fin. Mais je te promets que, si je parviens à m’en sortir, je renoncerai bien volontiers à ma part de ce fameux pays.

Et, faisant un effort, il parvint à atteindre la berge du côté de sa maison. Dès qu’il se vit hors du bourbier, il courut vers sa demeure, et Chrétien ne le revit jamais.

Pendant ce temps, Chrétien se débattait au milieu de la boue, essayant d’atteindre l’autre rive ; mais le fardeau qu’il portait le gênait tellement qu’il aurait péri sans aucun doute si, fort à propos, un homme nommé Secours n’était pas arrivé. Il lui demanda ce qu’il faisait là.

Chrétien — Seigneur, un homme nommé Évangéliste m’a indiqué ce chemin pour parvenir à la porte étroite, disant qu’on me délivrerait là de la colère à venir. Et tandis que je marchais, je suis tombé ici sans m’y attendre.

Secours — Bien. Mais pourquoi n’as-tu pas suivi les passerelles, ces pierres qui ont été placées là pour traverser plus facilement le bourbier ?

Chrétien — Une telle peur s’est emparée de moi que, sans faire attention à quoi que ce soit, j’ai pris le chemin le plus court et je suis tombé dans le bourbier.

Secours — Allons. Donne-moi ta main.

Chrétien vit les cieux ouverts. Il saisit la main de Secours, sortit de ce lieu terrible et, une fois sur un terrain solide, continua son chemin, comme son libérateur le lui avait indiqué.

Je m’approchai alors de Secours et lui demandai : — Puisque ce chemin mène directement de la ville de Destruction à cette porte, pourquoi ne pas améliorer cet endroit pour le rendre plus commode aux pauvres voyageurs ?

— C’est impossible, répondit-il ; c’est le bourbier où se déversent les saletés et les impuretés de ceux qui se dirigent vers la conviction de péché ; c’est pourquoi on l’appelle le Bourbier du Découragement. Lorsque le pécheur se réveille à la conscience de sa culpabilité et de son état de perdition, il surgit dans son âme des doutes, des craintes et des angoisses accablantes qui s’amassent ici. Voilà pourquoi ce lieu est si négligé et si difficile à améliorer. Ce n’est certes pas la volonté du Roi qu’il soit dans un si mauvais état (Ésaïe 35:3-4).

Beaucoup d’ouvriers, sur ordre de Sa Majesté et sous la direction de ses intendants, ont, pendant des siècles, tout tenté pour l’améliorer. On ne compte plus les charrettes de matériaux sains envoyées ici depuis tous les coins des domaines de Sa Majesté ! Mais malgré l’opinion des experts qui affirment que ce sont les meilleurs matériaux pour l’assainissement moral désiré, cela n’a jamais été possible, et ne le sera jamais.

Le Bourbier existe et existera toujours ! On a fait tout ce qui était possible. Sur ordre du Législateur, des pierres fortes et solides ont été placées au milieu du bourbier, afin de permettre le passage ; mais quand la boue s’agite — ce qui se produit à chaque changement de temps — elle dégage des miasmes qui aveuglent les voyageurs, et ceux-ci, ne voyant pas les pierres, tombent dans le marécage. Ce qui les sauve, c’est que lorsqu’ils atteignent la porte, le terrain est déjà bon et solide.

Je vis ensuite que Souple arrivait chez lui, et que ses voisins accouraient en foule pour le voir. Certains l’appelaient sage, car il avait quitté l’entreprise à temps ; d’autres le blâmaient de s’être laissé duper par Chrétien ; quelques-uns le traitaient de lâche, car, une fois engagé sur la route, il n’aurait pas dû faire demi-tour à cause de quelques petites difficultés. Souple se sentit abattu et honteux, mais peu après, il se remit, et alors tous, en chœur, se moquaient de Chrétien en son absence. Et ainsi, je pense ne plus avoir à reparler de Souple.


______________________

¹ Pour être plus précis, dans Jean 10:28 le Seigneur parle au présent, non au futur : «Je leur donne la vie éternelle» – la vie éternelle est le Seigneur lui-même, donné immédiatement à l’homme quand celui-ci croit.


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lundi 16 juin 2025

Le Pèlerin, semaine 1, mardi, chapitre 2

LE PÈLERIN – LE VOYAGE
DU CHRÉTIEN VERS LA CITÉ CÉLESTE

CHAPITRE 2

SEMAINE 1 – MARDI

(Lecture biblique indiquée dans le texte)

Lire et prier : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » (Rm 8.18)


Voyant qu’il a été abandonné par Obstiné et Fluctuant,
Chrétien poursuit son voyage.

Le Bourbier du Doute (1)

CHRÉTIEN se mit à courir dans la direction qui lui avait été indiquée ; mais sa femme et ses enfants, le voyant s’enfuir, coururent après lui en le suppliant de revenir à la maison. Chrétien ne les écouta pas et, courant de plus en plus vite, criait à haute voix : « Vie, vie, vie éternelle » (Luc 14.26). Et, sans regarder en arrière (Genèse 19.17 ; 2 Corinthiens 4.18), il continua jusqu’au milieu de la plaine.

Ses voisins accoururent également (Jérémie 20.10). Certains se moquaient de lui, d'autres le menaçaient, et d'autres encore lui criaient de revenir. Parmi ces derniers, deux étaient décidés à l’attraper et à le ramener de force chez lui. Ils s’appelaient Obstiné et Fluctuant. Malgré la distance considérable qui séparait déjà le fugitif, les deux voisins, redoublant d’efforts, réussirent à le rattraper.

— Que me voulez-vous ? leur demanda Chrétien.

— Nous voulons que tu reviennes avec nous.

— C’est impossible, répondit Chrétien. La ville où vous habitez, et où je suis aussi né, est la Cité de la Destruction. Si vous y mourrez, vous serez enterrés dans un lieu plus profond que la tombe, où brûlent le feu et le soufre.

Allons, chers voisins, prenez courage et venez avec moi.

Obstiné — Que dis-tu ? Faudrait-il abandonner nos amis et notre confort ?

Chrétien — Bien sûr, mon ami, car tout cela n’est rien en comparaison de la plus petite partie de ce que je cherche à obtenir (Romains 8.18). Si vous m’accompagnez, vous jouirez de tout cela avec moi, car dans le lieu où je vais, il y a abondance, et pour tous (Luc 15.17). Venez, et vous verrez par vous-mêmes.

Obstiné — Mais quelles sont donc ces choses que tu cherches, pour abandonner tout ce que le monde peut offrir ?

Chrétien — Je cherche un héritage incorruptible, qui ne peut ni se souiller ni se flétrir (1 Pierre 1.4), gardé en sécurité dans les cieux (Hébreux 11.16), pour être donné, en temps voulu, à ceux qui le recherchent avec diligence. C’est ce que déclare mon livre ; lisez-le si vous voulez, et je vous convaincrai de la vérité.

Obstiné — Allons donc, laisse tomber cette histoire de livre ; veux-tu retourner chez toi, oui ou non ?

Chrétien — Jamais, car j’ai déjà mis la main à la charrue (Luc 9.62).

Obstiné — Dans ce cas, voisin Fluctuant, laissons-le partir, et rentrons chez nous. Il y a beaucoup de gens qui manquent de bon sens, et quand une idée leur entre dans la tête¹, ils se croient plus sages que les sept sages réunis de la Grèce antique.

Fluctuant² — Pas d’insultes. Si ce qu’il dit est vrai, il ne fait aucun doute que les choses qu’il cherche sont incomparablement supérieures à celles que nous possédons. Mon cœur me dit qu’il a tout à fait raison, et je me sens poussé à le suivre.

Obstiné — Tu es devenu fou³, toi aussi ? Allons, écoute mon conseil et rentre avec moi. Tu ne sais même pas où ce fou pourrait bien t’emmener. Allez, viens.

Chrétien — Laisse-le parler, ami Fluctuant ; viens avec moi, et tu auras non seulement la preuve de ce que je t’ai dit, mais encore bien plus. Si tu doutes de mes paroles, lis ce livre ; et la vérité de son contenu est garantie par le sang de Celui qui en est l’Auteur (Hébreux 9.17-21).

Fluctuant — Ami Obstiné, ma décision est prise : je vais accompagner cet homme et lier mon sort au sien. Mais sais-tu (s’adressant à Chrétien) quel est le chemin qui mène au lieu que nous recherchons ?

Chrétien — Celui qui m’a indiqué le chemin est un homme nommé Évangéliste. D’après ce qu’il m’a dit, nous trouverons une porte étroite, plus loin devant, et là on nous dira quel chemin suivre.

Fluctuant — Alors, marchons !

Et tous deux se mirent en route.


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¹ C’est une forme du verbe « encasquetar » : être obsédé ou préoccupé par une idée
² Dans d’autres versions, Fluctuant est appelé Flexível.
³ Parmi ceux qui marchent sur le Chemin, même les fous ne s’égareront pas (Ésaïe 35.8-9)


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