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samedi 31 mai 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - SAMEDI
Lecture biblique :
1 Co 12

Lire et prier : « Mais maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps, comme il l’a voulu. » (1 Corinthiens 12.18)


LE FONDEMENT DE LA LOCALITÉ
EST LE FONDEMENT DE NOTRE EXISTENCE

Je me rends compte que le frère Austin-Sparks a cherché à nous corriger par sollicitude envers nous. Il n’avait pas de mauvaises intentions. Cependant, c’était comme un médecin qui pose un mauvais diagnostic. Ce qu’il considérait comme notre maladie est en réalité notre vie. Le fondement local n’est pas une maladie. Si cet élément est retiré, nous ne pourrons plus vivre.

C’est comme quelqu’un qui boit du thé puis casse la théière. Il ne se rend pas compte que la théière est nécessaire pour préparer davantage de thé. Le thé a besoin de la théière pour exister. La bénédiction que nous expérimentons vient du fait que nous restons sur le fondement de la localité. Nous dépendons de ce fondement pour notre existence. C’est lui qui nous soutient. Ainsi, si nous permettons aux autres de nous l’enlever, notre « théière » disparaîtra ; non seulement la théière qu’ils détestent tant disparaîtra, mais aussi le thé qu’ils aiment.

Ce n’est donc pas une question de bonnes ou de mauvaises intentions ; nous n’avons jamais douté des intentions du frère Austin-Sparks. Il a pris soin de nous avec un cœur pur et zélé. Nous en sommes très reconnaissants. Cependant, le fondement est une question de révélation et non de point de vue personnel. Cette communion a pour but de nous éclairer. Si nous ignorons cette communion, l’histoire se répétera et il n’y aura aucune bénédiction.

ACCUEILLIR LES AUTRES SANS
NUIRE AU TÉMOIGNAGE DU SEIGNEUR

Au cours des deux mille dernières années, Dieu a suscité de nombreux ministères utiles. Aux États-Unis, il existe des ministères puissants dans la prédication de l’évangile. Dieu est grand et a déjà suscité beaucoup de personnes spirituelles. Le frère Austin-Sparks en est un exemple. Bien qu’il défende un fondement très proche du fondement local, il n’est pas sur le fondement local.

Il y a eu beaucoup de personnes, dans l’histoire, qui ont défendu une telle position. Certains, sans être établis sur le fondement local, ont reçu plus de révélation biblique que nous. Nous sommes heureux de recevoir l’approvisionnement de leur part, car ce sont des richesses que Dieu a données à Son Église.

Même des personnes qui étaient dans le catholicisme, comme Madame Guyon ou le frère Lawrence, ont eu une grande importance et des dons spirituels. Nous devons accueillir l’approvisionnement spirituel venant de chacun d’eux. En même temps, cependant, nous devons être très clairs sur le fait que le Seigneur nous a suscités pour rendre témoignage de l’unique Corps, afin qu’il y ait l’expression d’une représentation édifiée dans chaque ville.

Nous n’exigeons pas que tous aient cette vision. Mais nous demandons à tous les collaborateurs, qu’ils soient frères ou sœurs, de faire de leur mieux pour dispenser l’évangile et la vérité, sans toucher ni détruire le fondement de l’église. S’ils sont disposés à coopérer, il n’y aura aucun problème ; toutefois, s’ils touchent ou détruisent le fondement, ils nous causeront de nombreuses difficultés.

Que le Seigneur nous accorde la grâce d’avoir une vision claire de ces messages au fur et à mesure de notre avancement. Nous devons être sûrs de notre position et humbles pour accueillir tout ce qui peut nous être bénéfique concernant l’évangile, la vérité et l’approvisionnement spirituel. Mais nous devons être pleinement conscients du témoignage que le Seigneur veut que nous rendions.

Nous devons garder ce témoignage solidement. Nous ne devons pas être insensés — ne gardons pas cette vision sans être sur le fondement, ni ne gardons le fondement en rejetant les richesses spirituelles.

Si nous sommes fermes à ce sujet, nous serons capables d’aider ceux avec qui nous entrons en contact. Nous recevons l’approvisionnement spirituel des autres et nous les aidons aussi. Nous devons recevoir l’aide des autres avec humilité et également connaître notre témoignage et notre fondement.

Chaque fois que nous entrons en contact avec les autres, nous devons leur apporter une aide. Nous ne devons pas parler de choses qui ne les perfectionneront en rien. Cela, afin que tout soit fait pour l’édification. Nous ne devons jamais nous abstenir de dire ce qui peut leur être bénéfique. Si nous pouvons aider les autres de cette manière sans renoncer à notre position, le témoignage du Seigneur sera édifié.

Nous devons recevoir la portion du frère Austin-Sparks. Le problème est survenu parce qu’il a dépassé sa portion et nous a causé des préjudices. De plus, le problème a été aggravé parce que certains de nos frères n’étaient pas bien éclairés. Si le frère Austin-Sparks n’avait pas dépassé sa portion, il n’y aurait pas eu de problème.

De la même manière, si tous nos frères avaient eu une conviction sur ce sujet, même si le frère Austin-Sparks avait dépassé les limites, nous n’aurions pas eu de problèmes. Ainsi, la clé est que nous ayons de la clarté concernant le fondement. Si nous sommes sûrs, personne ne pourra facilement nous ébranler. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, nous ne vacillerons pas.

Nous gardons encore une relation normale avec le frère Austin-Sparks. Notre relation n’a pas été altérée. Ce que nous soulignons, c’est la difficulté que nous avons à accepter ce qui diffère de nous dans la question du fondement de l’église et de la révélation de cette vérité, car le fondement de l’église est notre vie et il affecte notre témoignage.

Appréciez davantage :  Hymne 239

« Expérience de Christ — En tant que Vie »

https://hinario.org/detail.php?id=576

mardi 27 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - MARDI
Lecture biblique : 1 Tm 6:3-10 ; 2 Tm 1:13-14 ; 3:16-17 ; 4:2-3

Lire et prier : « Pour ceux qui sont sans loi, comme si j’étais sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. » (1 Co 9:21)


LA COMMISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (3)

Nous cherchions à recevoir les bagages spirituels des autres ; nous acceptions des choses qui concernaient l’évangile et la vérité. Toutefois, cette attitude amena le frère Yu Cheng-hwa à l’audace d’accepter tout ce qui venait de Madame Guyon, y compris des éléments propres au catholicisme.

Il agit ainsi parce que les collaborateurs avaient adopté l’attitude d’accepter tout ce qui concernait l’évangile, la spiritualité ou la vérité que quelqu’un pouvait offrir, quelle que soit la dénomination ou la faction à laquelle il appartenait, pourvu que cela ne compromette pas notre fondement.

Lors de la réunion des collaborateurs tenue à Shanghai en 1937, nous avons partagé au sujet de la ligne d’Antioche. Le frère Nee proposa que nous procédions de deux manières. D’un côté, nous irions tous dans divers lieux pour y établir des réunions en vue de la propagation ; de l’autre, ceux d’entre nous qui avaient la conviction de la vérité chercheraient à travailler dans les dénominations, en transmettant la vérité et en leur fournissant un apport spirituel. Après cette communion, nous avons commencé à accomplir l’œuvre selon ces deux aspects.

Peu de temps après cette communion, cependant, la guerre avec le Japon éclata. Cela interrompit l’œuvre de propagation. À cette époque, il y avait beaucoup d’intellectuels parmi nous ; beaucoup travaillaient dans les domaines médical et éducatif.

Pendant la guerre, beaucoup d’entre eux déménagèrent dans des provinces éloignées du front de guerre et furent évacués des lieux occupés par les Japonais, comme Nankin. Ce n’est qu’à la fin de la guerre que nous avons commencé à nous rassembler de nouveau dans ces lieux.

Pendant la guerre, Satan était à l’œuvre et porta un coup sévère au frère Nee. En conséquence, ceux qui s’étaient installés loin de la guerre ne recevaient que peu d’approvisionnement, et les croyants dans les territoires occupés par l’ennemi étaient faibles. Ainsi, le témoignage fut affaibli partout.

Dans cette condition de faiblesse, nous avons constaté que ceux qui œuvraient dans les dénominations étaient plus efficaces dans l’évangélisation, qu’ils étaient semblables à nous en ce qui concerne la spiritualité, et qu’ils formaient des personnes qui comprenaient la vérité. Il semblait que faire sortir les gens des dénominations était notre seule réussite. Notre situation était triste et sombre.

Après la guerre, les responsables passèrent par de grandes difficultés entre eux, car ils avaient traversé une longue période d’abandon, d’épreuves et de frustrations. Les églises passèrent par diverses épreuves. Lorsque les saints retournèrent à Shanghai, tous les collaborateurs se réunirent et eurent une communion.

Sur la base de nos perceptions et de nos expériences, nous avons décidé que nous devions maintenir le témoignage de notre vision initiale, le témoignage d’une seule église dans chaque ville, et que nous devions édifier toutes les choses spirituelles sur ce fondement.

Nous continuerions à accepter les éléments liés à l’évangile, à la spiritualité et à la vérité issus d’autres dénominations ou factions. La seule chose à laquelle nous ne renoncerions pas et sur laquelle nous insisterions serait le fondement de l’église. Nous continuerions à insister pour prendre le fondement d’une ville pour chaque église ; et nous nous attacherions fermement au témoignage du Corps de Christ.


Appréciez davantage : 

Hymne « L’Église – Le Chandelier de Christ »

https://hinario.org/detail.php?id=901

lundi 26 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, lundi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – LUNDI
Lecture biblique :
Ap 1–3

Lire et prier : « lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu. » (Ap 1.2)


LA MISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (2)

Au cours des vingt dernières années, nous avons eu beaucoup d’expériences et avons subi de nombreuses attaques. Bien que nous ayons été affectés dans une certaine mesure par ces coups, nous n’avons pas abandonné le témoignage qui nous avait été confié.

Il y avait des personnes spirituelles et des géants évangéliques qui exerçaient une influence sur nous. Nous leur étions inférieurs en ce qui concerne la puissance de l’évangile et aussi sur certains sujets spirituels. Néanmoins, nous sentions que nous avions un témoignage à garder. Parfois, nous nous demandions si nous n’étions pas trop radicaux. Nous nous interrogions : pourquoi ceux qui étaient puissants dans la prédication de l’évangile et qui étaient spirituels ne prêtaient-ils pas attention au témoignage de l’église ?

Nous avons été mis à l’épreuve plusieurs fois sur ce point. Pourtant, nous pouvons témoigner que nous avons obtenu une clarté de plus en plus grande au fur et à mesure des épreuves. Aujourd’hui, le dessein de Dieu sur la terre n’est pas seulement de gagner des âmes ou de former des personnes spirituelles ; Son désir est plutôt d’édifier Son témoignage corporatif dans chaque ville. Nous en avions la pleine conviction.


PROBLÈMES RENCONTRÉS
ET NOS SOLUTIONS

Nous avons examiné comment faire face aux difficultés que nous apportaient ces puissants évangélistes et ces personnes spirituelles qui ne soutenaient pas le témoignage de l’église. Nous avons cherché le Seigneur, en Lui demandant quelle attitude adopter à leur égard. Il y avait effectivement des hommes puissants dans l’évangile.

Par exemple, le Dr John Sung était un évangéliste à l’époque où nous avons obtenu de la clarté sur ce témoignage, en 1935. Il allait partout prêcher l’évangile. Peu importe que ses sauts, ses agitations, ses cris et ses pleurs soient issus de la chair ou contiennent un élément de l’Esprit, partout où il allait, des milliers de personnes se repentaient lorsqu’il prêchait. Il était puissant dans l’évangile, mais il nous reprochait toujours. Nous ne savions pas quelle attitude adopter à son égard, et nos collaborateurs considéraient cela comme un problème grave.

Il y avait aussi le pasteur Chia, un homme influent dans la vérité et tenu en haute estime parmi les théologiens. Bien qu’il nous estimât, il s’opposait à nous à cause de ce chemin que nous avions pris. Une école de théologie réputée, le Séminaire chinois pour femmes [Chinese Women's Seminary], à River Bay, Shanghai, s’opposait également à nous au point d’interdire à ses étudiantes d’assister à nos réunions à Shanghai. Il était difficile de savoir quelle attitude adopter lorsque ceux qui se distinguaient dans l’évangile ou exerçaient une grande influence spirituelle nous opposaient de la résistance.

Au printemps 1934, le frère Nee et moi sommes allés en voiture à River Bay. Ce fut un long trajet pendant lequel il m’ouvrit son cœur. Il me demanda ce que je pensais que nous devions faire puisque tant de gens étaient contre nous. Nous ne pouvions nier que certains prêchaient l’évangile avec une grande puissance. Nous ne pouvions pas non plus nier que d’autres étaient véritablement très spirituels : ils amenaient les gens à aimer le Seigneur, parlaient du chemin de la croix et instruisaient beaucoup dans la vérité. Pourtant, ils nous rejetaient. Nous étions éprouvés à ce sujet et ne savions pas quelle attitude adopter.

Après beaucoup de réflexion, d’étude, de partage et de recherche du Seigneur, tous les collaborateurs ont finalement compris que nous ne pouvions pas renoncer à notre témoignage ni abandonner le fondement sur lequel nous étions établis.

Nous pouvions accepter que l’évangile soit prêché avec puissance et accepter les aspects spirituels, y compris la nécessité d’être perfectionnés dans la vérité et dans la vie ; mais nous ne pouvions en aucun cas hésiter quant au fondement et au témoignage.

Nous pouvions avoir de la communion et partager avec d’autres croyants concernant les aspects spirituels, échangeant des choses spirituelles les uns avec les autres. Nous devions avoir une communion mutuelle dans l’évangile, dans les choses spirituelles et dans la vérité, mais nous ne pouvions pas compromettre le fondement de l’église. Nous avons décidé que telle serait notre attitude.


Appréciez davantage : Hymne 476

https://hinario.org/detail.php?id=1026



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