ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE
CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE
SEMAINE 10 – LUNDI
Lecture biblique : Ap 1–3
Lire et prier : « lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu. » (Ap 1.2)
LA MISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (2)
Au cours des vingt dernières années, nous avons eu beaucoup d’expériences et avons subi de nombreuses attaques. Bien que nous ayons été affectés dans une certaine mesure par ces coups, nous n’avons pas abandonné le témoignage qui nous avait été confié.
Il y avait des personnes spirituelles et des géants évangéliques qui exerçaient une influence sur nous. Nous leur étions inférieurs en ce qui concerne la puissance de l’évangile et aussi sur certains sujets spirituels. Néanmoins, nous sentions que nous avions un témoignage à garder. Parfois, nous nous demandions si nous n’étions pas trop radicaux. Nous nous interrogions : pourquoi ceux qui étaient puissants dans la prédication de l’évangile et qui étaient spirituels ne prêtaient-ils pas attention au témoignage de l’église ?
Nous avons été mis à l’épreuve plusieurs fois sur ce point. Pourtant, nous pouvons témoigner que nous avons obtenu une clarté de plus en plus grande au fur et à mesure des épreuves. Aujourd’hui, le dessein de Dieu sur la terre n’est pas seulement de gagner des âmes ou de former des personnes spirituelles ; Son désir est plutôt d’édifier Son témoignage corporatif dans chaque ville. Nous en avions la pleine conviction.
Nous avons examiné comment faire face aux difficultés que nous apportaient ces puissants évangélistes et ces personnes spirituelles qui ne soutenaient pas le témoignage de l’église. Nous avons cherché le Seigneur, en Lui demandant quelle attitude adopter à leur égard. Il y avait effectivement des hommes puissants dans l’évangile.
Par exemple, le Dr John Sung était un évangéliste à l’époque où nous avons obtenu de la clarté sur ce témoignage, en 1935. Il allait partout prêcher l’évangile. Peu importe que ses sauts, ses agitations, ses cris et ses pleurs soient issus de la chair ou contiennent un élément de l’Esprit, partout où il allait, des milliers de personnes se repentaient lorsqu’il prêchait. Il était puissant dans l’évangile, mais il nous reprochait toujours. Nous ne savions pas quelle attitude adopter à son égard, et nos collaborateurs considéraient cela comme un problème grave.
Il y avait aussi le pasteur Chia, un homme influent dans la vérité et tenu en haute estime parmi les théologiens. Bien qu’il nous estimât, il s’opposait à nous à cause de ce chemin que nous avions pris. Une école de théologie réputée, le Séminaire chinois pour femmes [Chinese Women's Seminary], à River Bay, Shanghai, s’opposait également à nous au point d’interdire à ses étudiantes d’assister à nos réunions à Shanghai. Il était difficile de savoir quelle attitude adopter lorsque ceux qui se distinguaient dans l’évangile ou exerçaient une grande influence spirituelle nous opposaient de la résistance.
Au printemps 1934, le frère Nee et moi sommes allés en voiture à River Bay. Ce fut un long trajet pendant lequel il m’ouvrit son cœur. Il me demanda ce que je pensais que nous devions faire puisque tant de gens étaient contre nous. Nous ne pouvions nier que certains prêchaient l’évangile avec une grande puissance. Nous ne pouvions pas non plus nier que d’autres étaient véritablement très spirituels : ils amenaient les gens à aimer le Seigneur, parlaient du chemin de la croix et instruisaient beaucoup dans la vérité. Pourtant, ils nous rejetaient. Nous étions éprouvés à ce sujet et ne savions pas quelle attitude adopter.
Après beaucoup de réflexion, d’étude, de partage et de recherche du Seigneur, tous les collaborateurs ont finalement compris que nous ne pouvions pas renoncer à notre témoignage ni abandonner le fondement sur lequel nous étions établis.
Nous pouvions accepter que l’évangile soit prêché avec puissance et accepter les aspects spirituels, y compris la nécessité d’être perfectionnés dans la vérité et dans la vie ; mais nous ne pouvions en aucun cas hésiter quant au fondement et au témoignage.
Nous pouvions avoir de la communion et partager avec d’autres croyants concernant les aspects spirituels, échangeant des choses spirituelles les uns avec les autres. Nous devions avoir une communion mutuelle dans l’évangile, dans les choses spirituelles et dans la vérité, mais nous ne pouvions pas compromettre le fondement de l’église. Nous avons décidé que telle serait notre attitude.
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