Affichage des articles dont le libellé est Theodore Austin-Sparks. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Theodore Austin-Sparks. Afficher tous les articles

jeudi 29 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - JEUDI
Lecture biblique : Ap 1

Lire et prier : « Jean, aux sept églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône. »  (Ap 1.4)

PROBLÈMES CAUSÉS
PAR LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS
LORS DE SA DEUXIÈME VISITE À TAIWAN


La première visite du frère Austin-Sparks à Taïwan avait pour but de nous approvisionner spirituellement. Cette visite ne nous a causé aucun problème car nous n’avons pas abordé la question du fondement. Ce fut un moment très agréable. Sa deuxième visite, cependant, nous a apporté beaucoup de tristesse. Il aurait dû garder l’attitude de nous approvisionner spirituellement par son ministère et ne pas toucher à la question du fondement. S’il avait agi ainsi, il n’y aurait eu aucun problème.

Mais lors de sa seconde visite, il a dépassé les limites de son ministère et non seulement il nous a interrogés sur la pratique du fondement de l’église, mais il est aussi intervenu sur cette question. Un frère a suggéré que j’avais peut-être mal compris le frère Austin-Sparks. Moi aussi, j’espérais qu’il s’agissait simplement d’un malentendu et que le frère Austin-Sparks ne s’opposait pas à nous sur ce sujet. Lors de sa visite, un groupe de saints a commencé à hésiter, estimant qu’il n’était pas nécessaire de se préoccuper du fondement, qu’il suffisait d’être spirituel. Cela prouve qu’il ne s’agissait pas d’un malentendu.

Le frère Austin-Sparks nous a réprimandés ouvertement et pas seulement lors de conversations privées. Lors d’une réunion, il a déclaré publiquement : « Vous limitez Christ à un lieu et, de cette manière, vous faites de Lui un petit Christ et de l’église, une petite église ». Ces paroles prouvent qu’il insistait sur son point de vue. Voilà le problème que nous avons rencontré.

Nous devons être clairs quant au témoignage que le Seigneur désire que nous gardions dans Sa restauration. Nous remercions le Seigneur pour tous ceux qui, parmi nous, sont puissants dans l’évangile pour le salut des âmes. Cependant, nous aurons des problèmes si vous agissez ou parlez d’une manière qui affecte le fondement et notre témoignage. Tant que ce que vous faites n’affecte pas ce témoignage et ce fondement, vous pouvez exercer votre portion et nous vous accueillerons et vous considérerons comme un collaborateur, un cher frère. Nous ne sommes pas étroits.

Par exemple, il y avait une sœur à Hong Kong qui n’avait pas la vision du fondement, mais qui entretenait une communion spirituelle avec nous. Elle avait la charge de servir le Seigneur en Orient. Elle voulait être avec un groupe d’enfants de Dieu qui cherchait à plaire à la volonté de Dieu et à être spirituel, c’est pourquoi elle nous a choisis. Son union avec nous était liée à l’approvisionnement spirituel, et non au fondement.

Nous l’avons donc accueillie comme collaboratrice, même si elle n’était pas claire concernant le fondement. Cela est dû, du point de vue spirituel, au fait qu’elle était effectivement une collaboratrice. Elle n’a pas interféré avec notre pratique du fondement. Elle s’est efforcée de mettre en pratique sa portion pour que les frères soient perfectionnés. Nous avons reconnu son apport et nous ne l’avons pas persuadée d’être une avec nous en ce qui concerne le fondement.

Elle n’a eu aucun problème avec nous. Toutefois, elle devait savoir qu’elle s’était jointe à un groupe de frères fondés sur le fondement, unis sur le fondement. Même si les responsables se détournaient pour aimer le monde, ils continueraient dans cette voie, car c’est cette voie que le Seigneur désire.

IL N’EXISTE AUCUNE RÉCONCILIATION
EN DEHORS DU FONDEMENT

Puisque nous avons eu la vision du fondement, nous devons le garder de manière ferme et inébranlable. Il n’y a pas de place pour un fondement intermédiaire. Il n’existe pas de fondement neutre. Si le fondement de la dénomination est correct, nous ne devrions pas en avoir un autre. Nous devrions tous adorer Dieu dans les dénominations. Si le fondement de la dénomination est erroné, il ne peut y avoir de réconciliation avec elle. Nous devons en être totalement certains.

La réconciliation, dans ce cas, ne conduira pas à la bénédiction. Au contraire, elle fera souffrir les deux parties. Il y a déjà eu de nombreux cas de concessions parmi nous. Certains cas concernaient des individus et d’autres un groupe ; certains se sont produits dans le sud de la Chine, d’autres dans le nord du pays. Les conséquences ont toujours été des dommages et des pertes ; aucune des deux parties n’a été édifiée et tous nos efforts ont été vains.

De plus, la plupart de ceux qui ont essayé de se réconcilier avec les dénominations ont fini par suivre leur chemin. Pour cette raison, ils sont devenus des personnes sans vision. Nous ne devons jamais penser que ceux qui sont dans les dénominations peuvent nous aider. Nous devons prendre conscience qu’ils ne peuvent non seulement pas nous aider, mais que si nous essayons de nous réconcilier avec eux, nous serons influencés par eux.

Appréciez davantage :  Hymne 376

mercredi 28 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – MERCREDI
Lecture biblique :
Éph 4.11-16

Lire et prier :
« À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Jésus, appelés à être saints, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre. » (1 Co 1.2)


CONCERNANT LE
FRÈRE T. AUSTIN-SPARKS

Notre relation avec le frère T. Austin-Sparks ne reposait pas sur le fondement de l’église ; elle se fondait plutôt sur des aspects spirituels. Nous étions certains de la volonté de Dieu pour nous en Orient, mais nous pensions aussi devoir recevoir l’approvisionnement d’autres ministères. Même s’ils n’avaient ni fondement, ni position, ni antécédents clairs, ces ministères avaient tout de même une part dans le ministère spirituel. Ce principe s’applique aussi bien à ceux qui sont encore vivants qu’à ceux qui sont déjà décédés.

Madame Guyon, par exemple, avait un ministère spirituel, mais elle était catholique. Le fait qu’elle ait été dans le catholicisme ne devrait pas être une raison pour rejeter l’approvisionnement spirituel de sa part. Cependant, cela ne signifie pas que nous devrions accepter les éléments propres au catholicisme.

Selon ce principe, nous devons accueillir les approvisionnements de la part du Dr F. B. Meyer, d’Andrew Murray et de Mme Jessie Penn Lewis. Nous avons reçu toutes les richesses spirituelles que nous avons pu trouver dans les livres écrits au fil des siècles, qu’ils traitent de l’Évangile, de la vie ou de la vérité. Toutefois, nous avons rejeté leur fondement, c’est-à-dire l’institution organisationnelle qu’ils représentaient, car cela ne correspondait pas à notre témoignage et pouvait même lui nuire.

Le frère Nee a eu une communion avec le frère Austin-Sparks sur ce sujet. Le frère Nee a également fait tout son possible pour recevoir de l’aide spirituelle du groupe du frère Austin-Sparks, mais le fondement de l’église n’était pas un facteur dans notre relation avec lui.

C’est pourquoi, puisque le frère Nee avait déjà dit que le frère Austin-Sparks n’était pas aussi clair que nous en ce qui concerne le fondement de l’église, nous ne lui avons pas demandé quelle était sa position à ce sujet.


NOTRE ATTITUDE ENVERS
LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS

Le groupe du frère Austin-Sparks à Londres avait déjà quitté les dénominations. Ainsi, il avait une position plus claire qu’Andrew Murray et était plus avancé dans cet aspect que le Dr Meyer et Mme Penn-Lewis. Par conséquent, du côté positif, il est pratiquement irréprochable. Du côté négatif, cependant, il n’est pas aussi défini que nous en Orient.

Nous avons déjà compris que le fondement de l’église est unique et qu’il ne doit y avoir qu’une seule église dans chaque ville. Nous avons été très clairs sur ce point dès le début. Même si nous étions différents du frère Austin-Sparks quant au fondement, cela ne nous a pas conduits à le rejeter, ni à rejeter son approvisionnement spirituel.

Notre attitude a été d’accueillir l’approvisionnement spirituel de tous les ministères que le Seigneur a donnés à Son église au fil des siècles, indépendamment de leur position ou de leurs antécédents. Nous ne nous laissions pas influencer par leurs antécédents. Telle était notre attitude.

Comme la vision du frère Austin-Sparks différait de la nôtre concernant le fondement, le frère Nee a dit qu’il n’était pas encore temps de l’inviter. Et non seulement cela, mais le frère Austin-Sparks exerçait une certaine influence spirituelle sur quelques-uns, et, par conséquent, s’il avait été invité à visiter la Chine, cela aurait causé des problèmes.

Ce n’est que plus tard que nous avons pu comprendre cela. Je mentionne cela afin que nous puissions comprendre notre témoignage et quelle est l’attitude correcte à avoir par rapport à ce témoignage.


Appréciez davantage : Hymne 123

« En mémoire de Lui »

https://hinario.org/detail.php?id=1186

mercredi 21 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 – MERCREDI
Lecture biblique : Ap 2.4-7

Lire et prier : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que tu établisses des anciens dans chaque ville, comme je te l’ai ordonné » (Tt 1.5)


LE COMMENCEMENT DE LA
RESTAURATION DU SEIGNEUR

Dans ce chapitre, nous parlerons du type de témoignage que le Seigneur désire que nous rendions à l’époque actuelle. Peu importe combien nous en parlons, nous avons néanmoins besoin de vision et de révélation concernant ces choses afin d’en avoir une perspective authentique.

Au début de l’œuvre en Orient, Dieu nous a donné la perception que la condition du christianisme institutionnalisé n’était pas correcte. Depuis lors, nous avons eu des questions et des doutes concernant le christianisme contemporain. Ces doutes nous ont amenés à examiner la véritable condition du christianisme et à étudier la Parole de Dieu.

Nous avons découvert que de nombreuses pratiques dans le christianisme n’étaient pas conformes à la Bible. Alors nous les avons abandonnées, et pour chaque point abandonné, nous nous sommes efforcés de revenir à la manière dont c’était au commencement selon la Bible. Cette période pourrait être appelée « le stade initial de la restauration ».

Au début, nous n’avons pas expérimenté une restauration instantanée sur de nombreux points ; au contraire, ce fut une restauration point par point. Durant les premières années, beaucoup d’aspects ont été restaurés. Certains commencèrent à l’être dès 1922, mais nous considérons que le début officiel de la restauration eut lieu en 1924. La phase initiale de la restauration s’est achevée en 1934.

LA RESTAURATION DU
FONDEMENT DE L’ÉGLISE

Lorsque le fondement de l’église fut restauré, la restauration atteignit la fin de son stade initial. En 1925, nous étions convaincus que l’église ne devait pas être divisée en factions. Il n’y a qu’une seule église et elle doit exister comme une unité. C’est un péché que l’église soit divisée en différentes dénominations. Nous étions capables de dire quelque chose concernant la vérité relative au sectarisme, mais nous n’avions pas encore une définition claire de ce qu’est une faction.

C’est entre 1928 et 1931 que nous avons pu définir le sectarisme. Nous savions que si une église avait un nom particulier, une communion particulière et une croyance particulière, cela en faisait une faction. Toutefois, nous n’avions pas encore de clarté quant au fondement de l’église.

Bien que nous ayons compris que l’église est unique et ne doit pas être divisée en factions, et que nous connaissions la signification du sectarisme, ce n’est qu’en 1934 que la lumière concernant l’expression de l’église dans une ville fut libérée de manière claire et précise parmi tous les saints parmi nous. Beaucoup d’entre nous, cependant, avaient déjà reçu cette clarté en 1932.


LA VISION DU FRÈRE NEE
CONCERNANTLE FONDEMENT DE L’ÉGLISE

Dans la première édition du livre « L’Orthodoxie de l’Église », le frère Nee a déclaré clairement que lors d’un voyage en Europe et aux États-Unis en 1933, il avait rencontré certains bons groupes des Frères Unis. Il avait également été en contact avec des saints spirituels très respectés et avait assisté à leurs réunions. C’est à ce moment-là qu’il rencontra pour la première fois le frère T. Austin-Sparks.

Le frère Nee entreprit ce voyage après avoir été invité par un groupe des Frères Unis de Londres. Toutefois, il leur fit savoir que cette communion entre eux ne signifiait pas qu’il allait s’unir à l’assemblée des Frères Unis. Il ne fut donc pas limité à eux pendant son séjour en Angleterre. Il rencontra d’autres personnes, en plus des Frères Unis, qui connaissaient le Seigneur, et eut de la communion avec elles.

Il fait référence à cela dans « L’Orthodoxie de l’Église ». Lors de ce voyage à l’étranger, le frère Nee visita de nombreux endroits. Certains avaient la condition de Philadelphie, car ils manifestaient les signes du réveil prophétisés par le Seigneur dans les sept épîtres de l’Apocalypse. D’autres ressemblaient à Laodicée. Comme certains endroits étaient tombés dans le péché, d’autres avaient une condition de réveil, et d’autres encore s’étaient divisés à plusieurs reprises, il était impossible de faire une déclaration générale sur leur condition. Après avoir observé ces différentes situations, en particulier les divisions, le frère Nee commença à remettre en question les fondements des divisions parmi les Frères Unis.

Il étudia et examina tous les sujets relatifs à l’église dans la Bible. Après cette étude, il comprit clairement par la Parole de Dieu qu’il n’existe qu’une seule église dans tout l’univers, mais que lorsqu’elle s’exprime, elle le fait ville par ville. En d’autres termes, il n’y a qu’une seule expression de l’église dans chaque ville. Les divisions répétées parmi les Frères Unis amenèrent le frère Nee à étudier et à recevoir de la lumière dans la Parole de Dieu.

Il vit que l’église ne peut être distinguée que par sa localité. L’église à Corinthe et celle à Éphèse étaient des églises distinctes. L’église à Éphèse et celle à Jérusalem étaient également distinctes. De plus, à Jérusalem, il ne pouvait pas y avoir deux ou plusieurs églises. De même, à Éphèse, il ne pouvait y avoir deux ou plusieurs églises. Le frère Nee comprit cela à partir de la Parole de Dieu.


Appréciez davantage :  Hymne 387

« L’Église – Son édification »

https://hinario.org/detail.php?id=927

dimanche 18 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LA BASE POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - DIMANCHE
Lecture biblique : Mt 23:34 ; Lc 8:1 ; 10:1 ; Ac 20:23

Lire et prier : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que tu établisses des anciens dans chaque ville, comme je te l’ai ordonné. » (Tt 1:5)


NE PAS METTRE UNE MAUVAISE EMPHASIS SUR LA SPIRITUALITÉ,
NÉGLIGEANT AINSI LA BASE DE L’ÉGLISE

Pour construire une maison, il faut un terrain, une base pour la maison. De la même manière, l’édification de l’église a besoin d’une base. Le frère Austin-Sparks met trop l’accent sur la spiritualité et néglige la base. Que le Seigneur me couvre de Son sang en disant cela : l’œuvre du frère Austin-Sparks à Honor Oak à Londres est très spirituelle, mais, parce qu’il néglige la base de l’église, son œuvre n’a pas d’avenir. Ceux qui se réunissent à Honor Oak apprennent beaucoup de choses spirituelles et sont aidés spirituellement. Cependant, ils n’ont nulle part où aller quand ils quittent Honor Oak.

Il y avait une bonne assemblée des Frères Unis à Londres. D. M. Panton avait aussi une congrégation là-bas. Puisque ces congrégations ne faisaient pas partie du christianisme institutionnalisé, pourquoi le frère Austin-Sparks s’est-il séparé d’elles et a-t-il commencé une autre congrégation à Honor Oak ? Cette question concerne la base.

Le frère Austin-Sparks peut avoir pensé que ces groupes n’étaient pas spirituels. Si ces groupes n’étaient pas spirituels, où les frères qui se réunissent parmi eux devraient-ils aller après avoir quitté Honor Oak ? Devraient-ils aller à l’église presbytérienne, à la baptiste, ou devraient-ils suivre le modèle du frère Austin-Sparks et commencer une nouvelle congrégation ? La spiritualité est relative, mais la base est absolue.

Tout comme nous recevons de l’aide de Madame Guyon et honorons sa part spirituelle, nous recevons aussi de l’aide du frère Austin-Sparks et respectons sa part spirituelle. Cependant, nous ne sommes pas d’accord avec l’un ni l’autre concernant la base de l’église.

Nous respectons la part spirituelle du frère Austin-Sparks, mais nous ne sommes pas d’accord avec sa perspective concernant la base de l’église. Nous ne pouvons pas accepter sa correction ; au contraire, nous réfutons son point de vue. Cela concerne entièrement la vérité. Ceux qui reçoivent de l’aide de Honor Oak n’ont nulle part où aller et aucun moyen de progresser, car ils ont la spiritualité sans la base de l’église.

Par conséquent, ceux qui quittent Honor Oak deviennent errants partout où ils vont dans le monde. Nous ne pouvons pas permettre que les frères deviennent des étoiles errantes, sans lieu défini où aller. Si les églises à Taïwan recherchent seulement la spiritualité, elles auront beaucoup de problèmes. L’emphase du frère Austin-Sparks sur la spiritualité est trop subjective. Il peut faire cela à Honor Oak, mais il ne peut pas nous corriger pour que nous prenions son chemin. Une telle correction ferait s’effondrer notre œuvre et nous rendrait semblables aux dénominations.

Appréciez davantage : Hymne 302

samedi 17 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LE FONDEMENT POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - SAMEDI
Lecture biblique : 1 Co 1.10-17

Lire et prier : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, à ne pas avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et un même jugement. » (1 Co 1.10)


LE FONDEMENT DE L’ÉGLISE DANS
NOTRE FOI ET NOTRE PRATIQUE (2)

Un jour, le frère Austin-Sparks demanda ce que nous entendions par fondement local. Je l’illustrai par un exemple : je dessinai un cercle par terre représentant la ville de Jérusalem et dis que tous les croyants s’y rassemblaient à l’intérieur de ce cercle ; c’est pourquoi ils étaient appelés l’église à Jérusalem. La ville de Jérusalem est le fondement de l’église à Jérusalem ; l’église est à Jérusalem.

Ensuite, je dessinai un autre cercle représentant l’église de Corinthe. L’église à Corinthe était au départ une, mais les croyants s’y sont divisés. Ceux qui étaient pour Paul devinrent la faction paulinienne. Supposons que certains de cette faction paulinienne déménagent à Samarie et déclarent appartenir à Paul à Samarie. Ils prendraient Paul pour fondement, et non Samarie.

Initialement, il n’y avait qu’une seule église à Corinthe — l’église à Corinthe. La ville de Corinthe était le fondement de cette église. Après la division, il y avait des partisans de Paul, d’autres d’Apollos, quelques-uns de Céphas et certains de Christ. Et ils perdirent le fondement local. La faction paulinienne prit Paul comme fondement, et ceux qui suivaient Apollos prirent Apollos comme fondement.

Supposons que certains de l’église à Jérusalem aillent à Samarie pour se réunir avec les saints là-bas, pour découvrir qu’ils appartiennent à Paul. Ceux de Jérusalem pourraient alors expliquer que l’église ne peut pas être de Paul, mais ceux de Samarie insisteraient pour dire qu’ils sont de Paul ; par conséquent, les frères de Jérusalem n’auraient d’autre choix que de se réunir séparément d’eux à Samarie : bien qu’il y ait maintenant deux groupes réunis à Samarie, l’un serait sur le fondement local, et l’autre sur le fondement de Paul.

Il est possible que ceux qui se réunissent sur le fondement local soient charnels et que ceux qui se réunissent sur le fondement de Paul soient spirituels. Chaque groupe aurait une mesure de Christ. Lorsque d’autres croyants iraient à Samarie, devraient-ils prendre la mesure de Christ comme critère et se rassembler avec la faction paulinienne ?

Le lendemain matin, le frère Austin-Sparks parla au sujet de Christ et dit que nous faisons de Lui un petit Christ et de l’église une petite église en limitant tout à la base. Je traduisis pour lui calmement, bien qu’au fond de moi, je me sentais mal à l’aise. Cette question touchait à la vérité. Deux plus deux font quatre. Comment deux plus deux pourraient-ils faire cinq ?

Le frère Austin-Sparks vit aussi que nous étions arrivés à une impasse, c’est pourquoi il interrompit la réunion de partage le lendemain. Il dit que lui et un autre frère de l’Occident étaient satisfaits de nos réponses et qu’il n’était donc pas nécessaire de poursuivre le débat.

Appréciez davantage : Hymne 72



vendredi 16 mai 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LA BASE POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - VENDREDI
Lecture biblique : 1 Co1:2 ; 1 Th 1:1 ; Tt 1:5 ; Ap 1:11

Lire et prier : « Lorsque Daniel sut que l’écrit était signé, il entra dans sa maison, et, dans sa chambre supérieure, où les fenêtres étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem, trois fois par jour il se mettait à genoux, il priait, et il rendait grâces devant son Dieu, comme il le faisait auparavant. » (Dn 6:10)


D’un côté, nous devons voir l’édification de l’église ; d’un autre côté, nous devons voir la principale frustration pour l’édification : ne pas avoir la base appropriée de l’église.

Lorsque les saints à Jérusalem furent édifiés, ils devinrent l’église à Jérusalem. De même, les saints à Éphèse furent édifiés comme l’église à Éphèse. Cependant, la base de l’église est un grave problème aujourd’hui. À Taipei, il y a des églises baptistes, presbytériennes, luthériennes et d’autres. Taipei est devenue une ville de nombreuses églises.

LA BASE DE L’ÉDIFICATION NE DÉPEND PAS
DE LA MESURE DE LA STATURE DE CHRIST

Nous devons édifier l’église et prêter attention à sa base. Le frère T. Austin-Sparks pense que la mesure de la stature de Christ doit être notre critère ; c’est-à-dire, nous devons être capables de nous unir à tout groupe qui a davantage de Christ.

L’église catholique accepte la Bible, reconnaît la Trinité et confesse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, né de la vierge Marie, qui a été crucifié, a versé Son sang pour notre rédemption, est ressuscité d’entre les morts et est monté au ciel. Tous ces éléments sont inclus dans la croyance orthodoxe du catholicisme.

Certains croyants dans le catholicisme sont plus pieux que beaucoup d’entre nous. Devons-nous alors nous unir à eux puisqu’ils ont Christ ? Ou devons-nous aller vers un autre groupe qui possède encore davantage de Christ ? Quelle norme devons-nous utiliser pour déterminer combien de Christ chaque groupe possède ?


LA BASE DE L’ÉGLISE DANS
NOTRE CROYANCE ET NOTRE PRATIQUE

Un frère de l’occident, influencé par le frère Austin-Sparks, a demandé pourquoi nous disons que seulement nous sommes l’église et que les autres ne le sont pas. Il remet également en question l’administration locale de l’église. J’ai partagé avec lui trois points.

  1. Nous croyons que l’église est une seule dans l’univers.
  2. Nous croyons que l’expression de l’église dans chaque ville doit également être une seule. Les villes de Jérusalem, Antioche et Corinthe avaient une seule expression, une seule église.
  3. Nous croyons que toute base autre que locale est sectaire et donc ne doit pas exister.


LA RÉALITÉ SPIRITUELLE ET LA BASE
DE L’ÉGLISE SONT DES SUJETS DISTINCTS

Le frère Austin-Sparks n’est pas d’accord avec la base de l’église. Il condamne également le christianisme institutionnalisé. À l’époque où il partageait avec nous, quelqu’un a demandé : « S’il y a cinq groupes indépendants dans une ville qui ont quitté le christianisme institutionnalisé, l’un de ces groupes a-t-il raison ou bien sont-ils tous dans l’erreur ? » Le frère Austin-Sparks a répondu qu’aucun des groupes n’était totalement juste, mais qu’ils avaient tous relativement raison.

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il voulait dire par relativement juste, il a répondu : « Chaque groupe devrait être évalué selon la mesure de la stature de Christ. Le groupe qui a une plus grande mesure de la stature de Christ est plus juste ; le groupe qui a une mesure moindre de la stature de Christ est moins juste. »

J’étais l’interprète à ce moment-là, mais à ce stade je suis intervenu dans le débat. J’ai demandé s’il y avait une mesure de Christ dans le catholicisme. Ensuite, j’ai dit que nous avions déjà reçu de l’aide de Madame Guyon sur la question de la vie et qu’elle avait définitivement une certaine mesure de la stature de Christ, mais Madame Guyon était dans le catholicisme, que nous condamnons.

Nous devons être clairs sur le fait que la spiritualité et la base de l’église sont des sujets distincts. Madame Guyon était spirituelle, cependant elle n’était pas juste en ce qui concerne la base de l’église. Le dr. F. B. Meyer est fortement recommandé par le frère Austin-Sparks, cependant il n’a jamais quitté le christianisme institutionnalisé, que le frère Austin-Sparks lui-même condamne.

Sur la base de la spiritualité et de la mesure de Christ du dr. Meyer, devons-nous dire que le christianisme institutionnalisé est relativement juste ? Andrew Murray est un autre géant spirituel qui est resté dans le christianisme institutionnalisé. Par conséquent, nous ne pouvons pas déterminer la base de l’église par le degré de spiritualité de quelqu’un.

Dieu désirait que Son peuple demeure dans le pays d’Israël et ait Jérusalem comme centre de l’adoration envers Lui. Jérusalem était la base pour l’adoration de Dieu. Après avoir été captifs à Babylone pendant soixante-dix ans, ils ont reçu l’appel à retourner à Jérusalem.

Que se serait-il passé si un prophète s’était levé à cette époque et avait dit qu’il n’importait pas qu’ils retournent ou non à Jérusalem ou qu’ils restent à Babylone, parce que seule leur stature spirituelle comptait ?

Daniel était le plus spirituel parmi eux. En termes du Nouveau Testament, Daniel était rempli de Christ ; pourtant cet homme rempli de Christ et spirituel est resté à Babylone. Ceux qui sont retournés à Jérusalem n’étaient pas aussi spirituels que Daniel. Ils avaient leurs opinions et leurs faiblesses, et certains se sont même mariés avec des femmes païennes. Leur condition spirituelle était bien inférieure à celle de Daniel. Néanmoins, quelle base était la correcte : celle de Daniel ou celle de ceux qui étaient faibles et pas si spirituels ?

Cela montre qu’être spirituel est une chose et avoir la base appropriée de l’église en est une autre. Une personne peut être très spirituelle et être sur la mauvaise base. Le fait que Daniel soit sur la mauvaise base était dû au plan souverain de Dieu et non à sa propre volonté. Bien qu’il soit à Babylone, son cœur se trouvait à Jérusalem.


Appréciez davantage :  Hymne 378

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT - Réflexions sur le millénium Chapitre 4 LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2) SEMAINE 3 - MERCREDI Lecture bibliq...