jeudi 17 avril 2025

L’administration de l’Église et le ministère de la parole, semaine 5, chapitre 7, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE  
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE SEPT :  
L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE REQUIERT  
UNE CONSÉCRATION TOTALE

SEMAINE 5 - JEUDI
Lecture biblique : Col 1 ; Ga 4

Lire et prier : « Maintenant je me réjouis dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux afflictions de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église » (Col 1.24)


UNE CONSÉCRATION INCOMPLÈTE EST UNE SOURCE  
DE PROBLÈMES DANS LE SERVICE

Tous savent beaucoup de choses sur la consécration, mais peu comprennent clairement comment elle affecte notre vie. Les problèmes rencontrés par certains serviteurs peuvent être liés à la consécration. Il ne s’agit pas ici d’offrandes matérielles. La consécration est une nécessité fondamentale pour que Dieu accomplisse une œuvre d’édification sur la terre à travers nous.

Ce n’est pourtant pas une doctrine creuse, mais une question personnelle et pratique. Des conditions inadéquates parmi ceux qui servent révèlent une consécration incomplète ou incohérente. Tous nos problèmes, difficultés et souffrances sont liés à la consécration. Plus nous cherchons le repos et le confort, moins nous avons besoin d’être consacrés. Si nous ne voulons aucune souffrance, il n’est pas nécessaire de nous consacrer.

Nous ne devons pas accuser le Seigneur de nous envoyer des souffrances. Celles-ci sont la conséquence de notre consécration. Certains disent que nos souffrances viennent du Seigneur. En réalité, les véritables souffrances des chrétiens sont causées par eux-mêmes. Si nous ne voulons pas souffrir, il suffit de ne pas nous consacrer.

On peut être zélé, prêcher l’évangile et même ministérer la parole sans être consacré. Dans le christianisme institutionnalisé, on peut réussir sans souffrir. Les catastrophes naturelles et les calamités provoquées par les hommes sont la part de tous. Mais une personne non consacrée est épargnée d’une grande partie des souffrances.

C’est comme si les apôtres de l’Église primitive recherchaient la souffrance. S’ils n’avaient pas été si intègres et droits, s’ils avaient fait des concessions, ils n’auraient pas tant souffert. En cédant, ils n’auraient pas été persécutés par la religion juive ni par l’Empire romain. Leurs souffrances étaient la conséquence directe de leur consécration. Ils ont attiré les souffrances sur eux-mêmes à cause de leur consécration.

Les souffrances de l’apôtre Paul furent le fruit de sa consécration. Il aurait pu aimer et servir le Seigneur sans souffrir s’il n’avait pas été aussi intègre, aussi radical et extrême dans sa consécration. Paul dit : « Maintenant je me réjouis dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux afflictions de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église » (Col 1.24). Paul s’est consacré de plein gré. Il déclara : « Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Ga 4.19). La bonne volonté de Paul venait de sa consécration.


NOUS NE POUVONS RÉALISER L’ŒUVRE
D’ÉDIFICATION SI NOTRE CONSÉCRATION
EST INCOHÉRENTE

Contrairement à ce que nous voyons dans les Écritures, notre situation semble montrer une consécration qui s’affaiblit constamment. Nous pouvons être d’excellents chrétiens et aussi de très bons prédicateurs aux yeux du monde. Pourtant, nous sommes incapables de réaliser la véritable œuvre d’édification de l’Église parce que notre consécration est incohérente. Lorsque nous nous consacrons totalement, les saints parfois ne l’approuvent pas. Ils préféreraient que nous soyons plus conciliants dans notre service, c’est-à-dire plus modérés, neutres ou moins radicaux.

Si nous voulons être chaleureusement accueillis par les autres, il nous suffit de faire quelques concessions dans notre service au Seigneur. Au moins soixante-dix pour cent des saints nous soutiendront si nous servons de manière plus conciliante. Cependant, si nous choisissons d’être totalement intègres dans notre consécration, et ce de façon continue, le nombre de ceux qui nous soutiennent diminuera, et nos souffrances augmenteront.

À l’ère apostolique, les apôtres étaient persécutés partout où ils allaient. Aujourd’hui, pourtant, peu de prédicateurs sont persécutés. Ce n’est pas parce que nous vivons à une époque différente ou parce que le monde est plus favorable aux chrétiens. C’est parce que la consécration de ceux qui servent le Seigneur n’est pas comparable à celle des apôtres dans l’Église primitive.

Les prétendus serviteurs du Seigneur d’aujourd’hui ont perdu la consécration des premiers apôtres. Si tous les serviteurs se consacraient comme les premiers apôtres, ils souffriraient beaucoup, connaîtraient des détresses et des privations. Beaucoup de jeunes nouent des relations dans la perspective de se marier et de fonder une famille, ce qui est tout à fait nécessaire. Cependant, ce que nous avons observé nous pousse à nous demander si ces relations renforcent ou affaiblissent leur consécration. Nous ne pouvons pas condamner les jeunes, mais ils doivent se demander si leur consécration a été renforcée ou affaiblie. Il est possible qu’ils réfléchissent à l’avenir de leur service, de leur charge ou de leur fonction. Mais ces réflexions sont-elles un signe de renforcement ou d’affaiblissement de leur consécration ?

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