dimanche 20 avril 2025

L’administration de l’Église et le ministère de la parole, semaine 6, chapitre 7, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE SEPT :
L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE DEMANDE  
UNE CONSÉCRATION TOTALE

SEMAINE 6 - DIMANCHE
Lecture biblique : 1 Co 9 ; Ph 4.17

Lire et prier : «La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Éternel est protégé» (Pr 29.25)

  
LA HONTE DE CHERCHER DE L’AIDE  
AUPRÈS DES AUTRES POUR RÉDUIRE  
NOTRE SOUFFRANCE

Le chemin de la consécration est un chemin de souffrance, de sacrifice, dans lequel tout ce qui nous appartient fait naufrage. Certains se consacrent pour obtenir la compassion des autres et ainsi réduire leur propre souffrance. Ces croyants ont perdu leur consécration. Il est honteux de chercher de l’aide auprès des autres dans le but de réduire notre souffrance.

Ceux qui sont réellement consacrés doivent apprendre à ne pas chercher de l’aide auprès des autres. Nous préférons souffrir devant le Seigneur plutôt que de chercher de l’aide auprès de tiers, et nous préférons avoir faim pendant trois jours d’affilée plutôt que de laisser les autres connaître notre besoin. Cependant, ce n’est pas notre réalité actuelle. Certains, en souffrant très peu, veulent déjà être remarqués par les autres et recevoir leur aide. Cela montre que leur consécration n’est plus aussi forte qu’auparavant.

Le premier groupe de serviteurs parmi nous ne cherchait pas d’aide auprès des tiers. Ils disaient même aux gens qu’ils ne choisiraient pas la voie de recevoir de l’aide d’autrui. Ils avaient la capacité de gagner de l’argent dans le monde, mais par amour pour le Seigneur, ils ne se sont pas tournés vers le monde pour en obtenir. Telle était la situation et le caractère de ceux qui servaient au début.

Malheureusement, certains parmi nous craignent maintenant de ne pas pouvoir obtenir de l’aide. Il semble qu’aujourd’hui, la honte soit de ne pas recevoir d’aide. Mais c’est une gloire que les autres ne prennent pas soin de nous, car nous servons le Seigneur à plein temps. Il n’est pas glorieux de chercher à obtenir de l’aide et de la compassion des autres ; au contraire, c’est honteux.

Nous deviendrons de misérables parasites si nous attendons toujours l’aide des autres. Pour cette raison, certains peuvent nous réprimander, affirmant que nous sommes les parasites de la société, puisque nous dépendons des autres pour notre subsistance. Cela indique que notre consécration n’est pas ferme. Cependant, cela ne signifie pas que les saints ne doivent pas aimer et prendre soin des serviteurs du Seigneur.

Pendant de nombreuses années, les anciens collaborateurs ont maintenu le principe selon lequel nous ne devons pas nous réjouir ni nous sentir reconnaissants de l’aide que nous recevons directement des autres. Nous ne voulons recevoir aucune contribution directement des mains des hommes.

Ceux qui se sentent responsables de notre soin doivent faire une offrande dans la boîte prévue à cet effet. Nous voulons recevoir notre approvisionnement directement des mains de Dieu. Une personne a demandé un jour à un frère, qui servait à plein temps, combien d’offrandes il avait reçues cette semaine-là. Ce type de question est une insulte à celui qui sert à plein temps. Nous devons regarder bien en face celui qui pose de telles questions et lui dire que cela ne le regarde pas. Sa question ne reflète pas de l’amour pour ceux qui servent le Seigneur ; au contraire, elle constitue une offense. Une personne véritablement concernée doit contribuer en mettant son offrande dans la boîte appropriée, sans demander combien reçoit un serviteur du Seigneur. Ce sont des questions déplacées.

L’épouse d’un frère qui sert a dit un jour que son mari ne recevait que quelques dollars par semaine. Cela a conduit d’autres à penser qu’ils devaient l’aider à trouver un emploi. C’est honteux. Puisque ce couple était disposé à suivre ce chemin, ils ne devaient pas se plaindre. Celui qui sert le Seigneur ne doit pas agir de cette manière. Ceux qui choisissent de suivre ce chemin doivent savoir que c’est un chemin de souffrance et de pauvreté. Ils ne doivent pas s’attendre à mener une vie prospère. Le Seigneur n’a jamais dit que ceux qui choisiraient ce chemin auraient à manger et une bonne vie. Il a dit, au contraire, que nous devons tout laisser pour Le suivre. Nous devons même perdre notre vie. C’est cela, le chemin de la consécration.

C’est glorieux lorsque nous pouvons vivre par la foi toute une année sans que personne ne se soucie de nous. Toutefois, il arrive que ceux qui servent demandent de l’aide aux autres. Lorsque nous sommes dans cet état, nous pouvons accomplir l’œuvre du christianisme institutionnalisé, mais pas celle de l’édification de l’église. Quand nous édifions l’église, notre renommée, notre réputation, notre être et notre famille font naufrage. Notre réputation, ce que nous sommes et ce que nous avons doivent être enterrés. L’apôtre Paul a fait naufrage pour le Seigneur ; et le Seigneur a gagné tout ce qu’il avait.

Le Seigneur Jésus peut conduire les gens au naufrage. De nombreuses vies ont déjà fait naufrage à cause de Lui. C’est une question de consécration, de paiement du prix ; c’est ce que signifie affirmer : «Je complète dans ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ pour son corps, qui est l’Église» (Col 1.24).

  
LE CHEMIN DE LA CONSÉCRATION EST
CONSIDÉRÉ COMME ANORMAL

Nous devons considérer la question de la consécration et le prix que nous devons payer. Ceux qui font partie du christianisme institutionnalisé ne suivent pas ce chemin. Nous devons être prêts à faire naufrage pour Christ. Nous ne devons pas évaluer les choses selon nos pensées naturelles. Nous ne devons pas considérer notre profession, notre mariage, notre famille ou nos études selon une pensée naturelle.

La situation des premiers apôtres, des chrétiens qui ont pris part à la vie de l’église primitive et de ceux qui ont suivi le Seigneur au fil des siècles ne peut certainement pas être considérée comme normale. Nous ne pouvons être considérés comme normaux que si nous ne nous consacrons pas et ne suivons pas le chemin de la consécration. Tous les chemins de la consécration sont certainement anormaux.

Par exemple, les parents de la sœur Dora Yu l’ont envoyée en Angleterre pour étudier la médecine. Toutefois, lorsque le navire dans lequel elle se trouvait est arrivé au port de Marseille, en France, elle a dit au capitaine qu’elle devait retourner en Chine pour prêcher l’évangile. Cela est anormal. Nous ne pouvons pas suivre un chemin normal dans notre vie humaine. Si nous suivons un chemin normal, nous ne pourrons pas emprunter le chemin de la consécration. Que nous voyions tous que le chemin de servir le Seigneur est le chemin de la consécration. Il n’y a rien de normal dans ce chemin ; au contraire, tout y est anormal.

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