mercredi 26 mars 2025

Administration de l’église et le ministère de la Parole, semaine 2, chapitre 2, mercredi

L'ADMINISTRATION DE L'ÉGLISE

ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE


CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - MERCREDI


Lecture Biblique : 1 Co 12:12-27


Lire et prier : "Toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu le tien ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu... Ainsi chacun de nous rendra compte de lui-même à Dieu." (Rm 14:10, 12)


Le besoin de communion et de coordination dans le Corps et dans la vie

Si nous perdons le principe de coordination et de dépendance dans le Corps, nous ne serons pas forts dans l'administration de l'église et dans le ministère de la parole. Si nous perdons ce principe, nous cesserons de recevoir de nombreuses bénédictions.

Notre coordination ne doit pas devenir mécanique, et nous ne devons pas travailler seulement lorsque c'est notre tour dans le planning. Nous devons avoir le sentiment que nous ne pouvons rien faire sans les autres, que nous avons réellement besoin les uns des autres.

Si nous nous réunissons et divisons le travail, et que chacun fait uniquement son œuvre, notre situation est similaire à celle d'une organisation publique ou d'une grande institution. Cette absence de goût pour la coordination entre les membres du Corps doit être éliminée.

Que signifie voir le Corps ? Le principal signe que nous voyons le Corps est que nous ne pouvons pas être indépendants. Nous ressentons le besoin du Corps, nous ressentons le manque de nos frères. Toutefois, actuellement, notre coordination peut être comparée à un travail dans n'importe quelle organisation. On dirait que nous agissons comme une machine et qu'il nous manque le sens de la communion de vie.


Le manque de coordination produit des critiques

Si nous manquons de coordination avec les autres, nous critiquons toujours ce qu'ils font. Même si nous n'exprimons pas nos critiques, nous en sommes pleins et désapprouvons ce qu'ils accomplissent. Les personnes comme cela sont mesquines et dignes de pitié.

Dans notre service, nous ne devons jamais attendre que les autres soient comme nous, ni que nous soyons comme eux. Cependant, à cause du manque de coordination dans le service et de dépendance mutuelle, nous marchons souvent les uns sur les autres. Soit nous ne marchons pas, soit nous marchons sur les autres lorsque nous décidons de marcher. Soit nous ne travaillons pas, soit nous faisons le travail des autres. Soit nous nous désintéressons, soit nous critiquons le travail des autres.

Lorsqu'un sujet est entre les mains de quelqu'un d'autre, nous ne sommes pas capables de faire quoi que ce soit. Cependant, lorsqu'une opportunité se présente, nous agissons à notre manière et rejetons l'aide des autres.

Bien que cette situation ne soit pas visible parmi nous, elle le deviendra à l'avenir, car nous ne sommes pas prêts à nous soumettre les uns aux autres. C'est une façon insensée d'agir.


Ne pas exiger que les autres soient comme nous, mais respecter ce qu'ils font

Nous ne devons pas exiger que les autres soient exactement comme nous dans tous les domaines. Nous ne devons pas discuter de la manière dont ils prêchent, visitent les gens ou vivent.

Même si leur façon de vivre ne nous plaît pas, nous ne pouvons pas établir de normes pour eux et nous ne sommes pas qualifiés pour les juger. Seul le Seigneur est le critère et le Juge.

Nous devons apprendre à respecter ce que les autres font. Lorsque nous parlons de ferveur, nous devons respecter le silence des autres ; lorsque nous parlons de calme et de nous unir au Seigneur, nous ne devons pas critiquer ceux qui sont occupés.

Si tout le monde était exactement comme nous, le Corps n'existerait pas. Il n'y aurait qu'un seul membre. Cela ne serait pas l'église. Si tout le monde était comme nous, il n'y aurait que nous et non l'église. L'église est composée de plusieurs personnes.

Cela peut être comparé au corps humain avec ses membres différents. Les mains ressemblent à des mains, les pieds ressemblent à des pieds, les oreilles ressemblent à des oreilles et les yeux ressemblent à des yeux. Même le membre qui semble être le plus inapproprié est nécessaire au corps.

C'est pourquoi nous devons apprendre à ne pas écraser les autres. Lorsque vient notre tour d'accomplir une œuvre, nous ne devons pas critiquer ce qu'ils ont fait. C'est une bénédiction de respecter le travail des autres et d'ajouter le nôtre au leur. Nous devons être positifs lorsque nous parlons avec eux et non négatifs. Il est dénué de sagesse de dire qu'ils ont tort. Tant que ces facteurs négatifs existeront parmi nous, l'administration de l'église aura des problèmes et le ministère de la parole ne sera pas fortifié.

De nombreux saints de différents endroits servent ensemble dans l'église. Ils ont des tempéraments différents, des antécédents familiaux variés, ainsi qu'un parcours spirituel et une formation variés. Par conséquent, nous ne pouvons pas attendre que tout le monde soit comme nous. Nous devons apprendre à ne pas écraser les autres. Lorsque nous faisons un pas, nous ne devons pas écraser les autres. Nous devons éviter particulièrement de marcher sur les autres lorsque nous ministérons la parole.

Par exemple, lorsque nous parlons de prière, nous ne devons pas critiquer ceux qui parlent de méditation, car les saints peuvent avoir besoin des deux. Nous devons nous limiter à parler positivement de la prière sans critiquer ce que d'autres disent au sujet de la méditation.

Lorsque nous servons ensemble, nous devons complètement éviter de critiquer les autres dans le ministère de la parole. Certains peuvent parler de prière et d'autres de méditation ; certains peuvent parler de ferveur et d'autres d'être dans le Saint des Saints. Aucun de ces enseignements n'est hérétique ; ce sont simplement des emphases différentes.

Critiquer les autres montre à quel point nous sommes mesquins et peut causer des divisions. Si c'est ainsi que nous travaillons, il n'y aura pas d'édification parmi nous. Au contraire, il y aura destruction.

Nous devons simplement travailler de manière positive et apprendre à recevoir de l'aide des autres. Nous devons comprendre que personne ne peut faire notre part. Même l'apôtre Paul ne pouvait pas faire ce que nous sommes capables de faire. Mais nous devons aussi admettre que nous ne pouvons pas remplacer les autres.

Chacun a sa fonction. Lorsque nous ministérons la parole, nous maintenons la communion et prions, nous ne devons pas critiquer les autres. Particulièrement lorsque nous prions avec d'autres, nous devons éviter de prier de manière contradictoire.


Appréciez davantage : Hymne 426


"Dans le flux ! Dans le flux ! Travailler avec le

Seigneur,

Dans l'Esprit, comme nous dit Sa parole ;

Non dans l'égo ni

agir indépendamment,

Mais dans l'œuvre, servir en pleine harmonie"


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