LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE À TRAVERS LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (16)
Lire et prier: «Remontant, il rompit le pain, mangea et leur parla longuement jusqu’à l’aube. Puis il partit.»
La souveraineté du Seigneur préserve Paul
Dans son ministère, Paul luttait constamment contre le pouvoir des ténèbres. Comme nous l’avons déjà souligné, le pouvoir des ténèbres était à l’origine de l’adoration des idoles à Éphèse. Humainement parlant, rien ne justifiait que les habitants d’Éphèse agissent de manière aussi insensée, criant sans savoir pourquoi. Leur comportement était provoqué par des démons. Ces démons, présents chez les idolâtres, les incitaient à s’opposer au ministère de propagation de Dieu. C’est par la souveraineté du Seigneur que cette agitation a eu lieu à la fin des trois années de séjour de Paul à Éphèse. Comme nous le lisons dans Ac 20:1: «Le tumulte ayant cessé, Paul fit venir les disciples, les exhorta, les salua et partit pour la Macédoine.»
VERS TROAS, EN PASSANT PAR LA MACÉDOINE ET LA GRÈCE
Dans Ac 20:1-3, nous voyons plus clairement la situation de Paul. Le verset 1 indique qu’il salua les disciples et partit pour la Macédoine. C’est là qu’il écrivit sa deuxième lettre à l’église de Corinthe (2 Co 2:13 ; 7:5-6 ; 8:1 ; 9:2, 4). La première (1 Co 16:3-10, 19) avait été écrite à Éphèse à l’époque d’Ac 19:22. Nous avons également vu qu’au moment d’Ac 18:5, il rédigea sa première lettre aux Thessaloniciens. Il est probable que la seconde lettre aux Thessaloniciens ait été écrite peu de temps après la première. De plus, il se peut qu’il ait écrit l’épître aux Galates à cette époque.
Selon Ac 20:2-3, après être passé par la Macédoine, il arriva en Grèce et y demeura trois mois. Pendant ce séjour à Corinthe, l’apôtre rédigea l’épître aux saints de Rome (Rm 15:22-32 ; cf. Ac 19:21 ; 1 Co 16:3-7).
Un fardeau quadruple
En lisant Ac 18 à 20, nous constatons que Paul portait au moins quatre fardeaux: pour l’église de Corinthe, pour celle d’Éphèse, pour la situation à Jérusalem et aussi pour l’église de Rome. Dans un message précédent, nous avons souligné que son cœur était tourné vers Jérusalem. Il s’était proposé dans son esprit d’aller à Jérusalem, puis de visiter Rome. Ce fardeau l’amena à écrire les deux épîtres aux Corinthiens ainsi que l’épître aux Romains. Bien qu’il portât un lourd fardeau pour l’œuvre autour de la Méditerranée, il était également très préoccupé par la situation de l’église à Jérusalem.
Dans Ac 20:3, nous lisons: «Où il passa trois mois. Les Juifs ayant formé un complot contre lui alors qu’il allait s’embarquer pour la Syrie, il résolut de retourner par la Macédoine.» Paul avait initialement l’intention de se rendre de l’Achaïe, en Grèce, à Jérusalem en passant par la Syrie (Ac 19:21 ; 1 Co 16:3-7).
En raison du complot des Juifs contre lui, il changea de route, se dirigeant vers le nord, en Macédoine, avant de retourner à Jérusalem. Il savait que les Juifs conspiraient contre lui et qu’il en souffrirait (Ac 20:19). Il demanda donc aux saints de Rome de prier pour lui concernant son retour à Jérusalem (Rm 15:25-26, 30-31). Cela pourrait également expliquer pourquoi il était contraint dans son esprit d’aller à Jérusalem (Ac 20:22). Finalement, après son retour, il fut arrêté par les Juifs (Ac 21:27-30), qui cherchaient à le tuer (Ac 21:31 ; 23:12-15).
Paul se montra très prudent face aux Juifs qui complotaient contre lui. Lorsqu’il apprit le complot, il changea de route avec sagesse. Cela montre la situation difficile dans laquelle il se trouvait. Malgré cela, il restait préoccupé par les intérêts du Seigneur universellement, non seulement à Corinthe et en Macédoine, mais aussi à Jérusalem et à Rome. Il est crucial de comprendre son quadruple fardeau pour Corinthe, Éphèse, Jérusalem et Rome.
Il rompit le pain à Troas
Selon Ac 20:5-6, Paul et ses compagnons arrivèrent à Troas, où ils restèrent sept jours. «Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain; Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec eux, et il prolongea son discours jusqu’à minuit» (v. 7). Le premier jour de la semaine était le dimanche, ou le jour du Seigneur (Ap 1:10). Bien qu’il restât sept jours à Troas, ce n’est que le premier jour de la semaine qu’ils se réunirent pour rompre le pain en mémoire du Seigneur. Cela montre qu’à cette époque, l’apôtre et l’église considéraient le premier jour de la semaine comme un jour consacré au Seigneur.
Le Nouveau Testament ne dit pas explicitement qu’il y avait une église à Troas. Mais en lisant ce court passage, nous pouvons facilement déduire qu’il y avait une bonne église là-bas. Bien qu’il fût très occupé, Paul resta avec les saints de Troas pendant sept jours, et, le jour du Seigneur, il profita de l’occasion pour les enseigner tard dans la nuit. Cela montre son grand souci pour le Corps du Seigneur.
Pendant qu’il était réuni avec les saints de Troas le jour du Seigneur, Paul prolongea son message jusqu’à minuit. Ensuite, après l’incident avec le jeune homme tombé de la fenêtre, ils rompirent le pain (vs. 8-11a). Après cela, il «leur parla encore longuement jusqu’à l’aube. Puis il partit» (v. 11b). Cela montre qu’il était profondément investi dans l’économie néotestamentaire de Dieu.
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