ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-NEUF
LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (35)
SEMAINE 32 – DIMANCHE
Lecture biblique : Jn 8:12 ; 9:5 ; Ac 26:19-32 ; 2 Co 4:4, 6 ; 1 Jn 1:5
Lire et prier : « C’est pourquoi, roi Agrippa, je n’ai pas désobéi à la vision céleste » (Ac 26:19)
NE PAS DÉSOBÉIR À LA VISION CÉLESTE
Dans Actes 26:19-20, Paul témoigne : « C’est pourquoi, roi Agrippa, je n’ai pas désobéi à la vision céleste, mais j’ai d’abord annoncé aux habitants de Damas, puis à ceux de Jérusalem, dans tout le pays de Judée, et aux païens qu’ils devaient se repentir et se convertir à Dieu, en pratiquant des œuvres dignes de la repentance. »
L’usage du mot vision au verset 19 montre que Paul n’obéissait pas à une doctrine, une théorie, un credo religieux ou une théologie, mais à la vision céleste, dans laquelle il avait vu les choses divines concernant le Dieu trinitaire se dispensant à Son peuple élu, racheté et transformé. Toutes ses prédications dans Actes et ses écrits dans les quatorze Épîtres de Romains à Hébreux sont une description détaillée de cette vision céleste qu’il avait reçue.
ALLIÉ À DIEU
Dans Actes 26:21-22, Paul poursuit : « Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple et ont tenté de me tuer. Mais, grâce au secours de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à ce jour, rendant témoignage à petits et grands, ne disant rien d’autre que ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver. »
Le terme grec traduit par "secours" au verset 22 signifie également "assistance". La racine de ce terme grec implique une « alliance ». Cela montre que l’apôtre était allié à Dieu et que l’assistance divine dans cette alliance était bien réelle pour lui.
TÉMOIGNER QUE LE CHRIST DEVAIT
SOUFFRIR ET ANNONCER LA LUMIÈRE
Dans Actes 26:22, Paul ne dit pas : « Je vis jusqu’à ce jour », mais : « Je subsiste jusqu’à ce jour. » Il tenait bon, debout, devant le commandant romain, puis devant Félix et Festus, et maintenant devant Agrippa.
En faisant cela, il se montrait audacieux, déclarant qu’il témoignait tant aux petits qu’aux grands. Les grands incluaient Félix, Festus et Agrippa.
Paul dit à Agrippa qu’il ne témoignait que des choses que les prophètes et Moïse avaient prédites : « Que le Christ devait souffrir et, étant le premier à ressusciter des morts, annoncer la lumière au peuple et aux nations païennes » (v. 23).
Littéralement, les termes grecs pour "devait souffrir" signifient "serait sujet à la souffrance". De plus, l’expression grecque traduite par "étant le premier à ressusciter des morts, annoncerait" peut également être traduite : "par la résurrection des morts, serait le premier à annoncer" ou "étant le premier ressuscité des morts, annoncerait".
Dans Actes 26:23, Paul dit que le Christ annonçait la lumière au peuple et aux païens. Le terme lumière ici indique l’illumination de Dieu, qui est lumière (1 Jn 1:5), brillant en Christ, qui est la lumière du monde (Jn 8:12 ; 9:5), à travers la prédication de l’évangile de la gloire de Christ (2 Co 4:4, 6). Ici, Paul parle de lumière plutôt que de vie, car les religieux et les politiciens romains étaient dans les ténèbres. Comme dans une « cellule » sombre, Paul déclare que Christ, ressuscité des morts, annonce la lumière au peuple et aux nations.
LA RÉACTION DE FESTUS ET LA RÉPONSE DE PAUL
Actes 26:24 poursuit : « Comme il parlait ainsi pour sa défense, Festus dit à haute voix : Tu es fou, Paul ! Ton grand savoir te fait déraisonner. » Le terme grec pour "fou" aux versets 24 et 25 signifie également "dément", "hors de soi". Festus, qui était l’hôte et non l’invité comme Agrippa, interrompit Paul à haute voix, affirmant que son grand savoir le rendait fou.
Dans les versets 25-26, Paul rétorque : « Je ne suis pas fou, excellent Festus ! Mais je prononce des paroles de vérité et de bon sens. Le roi est au courant de ces choses, c’est à lui que je m’adresse avec assurance, car je suis persuadé qu’il n’ignore rien de tout cela ; ce n’est pas en cachette que cela s’est passé. »
Paul dit d’abord à Festus qu’il n’était pas fou, mais qu’il était parfaitement lucide et qu’il cherchait à conduire d’autres à la lucidité, parlant des paroles de vérité et de bon sens. Il ajoute ensuite qu’Agrippa connaissait ces choses.
Étant religieux juif, Agrippa était familier avec les prophètes et la résurrection. Paul semblait dire : « Agrippa sait déjà cela, car il est juif. » Au verset 27, Paul s’adresse à Agrippa : « Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ? Je sais que tu y crois. » En tant que membre de la religion juive, Agrippa croyait certainement aux prophètes.
Au verset 28, Agrippa répond : « Encore un peu, et tu me persuaderas de devenir chrétien ! » Et Paul de dire : « Que ce soit en peu ou en beaucoup, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tel que je suis, à l’exception de ces chaînes » (v. 29). Les paroles de Paul ici sont très éloquentes.
LE JUGEMENT D’AGRIPPA
Actes 26:30-32 déclare : « Le roi se leva alors, ainsi que le gouverneur, Bérénice et tous ceux qui étaient assis avec eux. En se retirant, ils se disaient les uns aux autres : Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort ou la prison. Et Agrippa dit à Festus : Cet homme aurait pu être relâché s’il n’en avait pas appelé à César. »
Nous voyons ici que, selon Agrippa, Paul aurait pu être libéré s’il n’avait pas fait appel à César. Toutefois, sans cet appel, il aurait pu être tué par les Juifs, en raison de la manière injuste dont Festus gérait sa situation (Ac 25:9). Sa vie n’aurait donc peut-être pas été préservée jusqu’à ce jour.
Si Paul n’avait pas fait appel à César, il n’aurait peut-être pas eu l’occasion d’écrire les Épîtres cruciales d’Éphésiens, Colossiens, Philippiens et Hébreux.
Dans la section d’Actes 21:27-26:32, une longue narration de la persécution finale et maximale des Juifs envers l’apôtre, les véritables caractéristiques de toutes les parties impliquées sont révélées.
Premièrement, nous voyons les ténèbres, l’aveuglement, la haine et l’hypocrisie de la religion juive. Deuxièmement, nous voyons l’injustice et la corruption des politiciens romains. Troisièmement, nous voyons la transparence, la brillance, la fidélité et le courage de l’apôtre. Enfin, nous voyons les soins encourageants du Seigneur pour son témoin et Sa souveraineté sur toute la situation pour accomplir Son dessein divin.
Profitez davantage : Chant S-89
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