dimanche 1 juin 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – DIMANCHE
Lecture biblique : Lc 22.24-30

Lire et prier : « Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » (Luc 22.27)


ÉVITER L’ATTITUDE
DE SUPÉRIORITÉ DANS L’ŒUVRE

Il est problématique que les frères de l’Occident aient une attitude de supériorité. Néanmoins, nous ne devons pas nous opposer à eux à cause de cela, ni réagir négativement, ni même les regarder de haut. Le seul problème sérieux est notre vision différente concernant le fondement de l’église. Leur attitude de supériorité nuit à une communion plus profonde. Bien que non intentionnelle, elle s’est manifestée de façon inconsciente à travers leur comportement.

Permettez-moi de donner une illustration. Étant originaire du nord de la Chine, je parle inconsciemment avec un accent du nord. Je n’ai pas prévu de parler ainsi, mais quand je parle, l’accent sort avec mes paroles.

Je suis né et j’ai grandi dans le nord de la Chine, et j’y ai vécu pendant de nombreuses années. Je suis constitué d’éléments du nord de la Chine. À moins d’être transformé, mon accent du nord m’accompagnera toujours. Tant que je vivrai, j’aurai inconsciemment une manière d’être et un accent typiques des Chinois du nord.

De manière similaire, les diverses influences de la politique internationale au cours des cent dernières années ont conduit les frères de l’Occident à avoir une attitude de supériorité difficile à ôter. De plus, notre histoire des dernières décennies nous a amenés à adopter une attitude d’infériorité.

C’est un problème à la fois en Orient et en Occident. J’ai prié à ce sujet depuis longtemps. Que le Seigneur me couvre de Son sang : je voudrais maintenant aborder cette question, m’efforçant de nous libérer de ces attitudes d’infériorité en Orient et de supériorité en Occident. Que ces attitudes n’existent plus à l’avenir, lorsque les saints de l’Orient et de l’Occident se réuniront pour avoir la communion et partager.

Aujourd’hui, il n’y a pas de problème pour que les croyants de l’Orient reçoivent de l’aide spirituelle de ceux qui viennent de l’Occident. Nous le faisons déjà. Cependant, les croyants de l’Occident devront faire preuve d’humilité pour recevoir l’approvisionnement spirituel des croyants de l’Orient. Là où il y aura cette communion et ce partage ouvert, le Seigneur révélera ce que nous avons déjà vu aux croyants de l’Occident.

Je crois fermement que bientôt les frères de l’Occident viendront et vivront quelque temps en Orient dans le but d’apprendre. Alors ils comprendront ce que le Seigneur est en train de faire aujourd’hui sur la terre. Ils comprendront le chemin que le Seigneur prend aujourd’hui. Seul le temps pourra confirmer cette parole.

Beaucoup parmi vous, mes frères, avez une vingtaine d’années. Si le Seigneur tarde à revenir, vous vivrez probablement plus longtemps que moi sur cette terre. Un jour, peut-être, vous vous souviendrez de cette parole. C’est la miséricorde du Seigneur envers nous, et nous ne devons pas en être orgueilleux.

Nous devons avoir une vision claire de ce que le Seigneur a donné à l’église au cours des deux derniers millénaires et comprendre l’importance du fait qu’Il nous ait suscités en Orient à cette époque. Puissions-nous être fidèles pour apprendre nos leçons et œuvrer dans l’œuvre du Seigneur, en nous abstenant de toute comparaison avec les autres. Du moment que nous sommes fidèles, le résultat est entre les mains du Seigneur, et non entre les nôtres.


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« Tu es tout-inclusif, Seigneur »


samedi 31 mai 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - SAMEDI
Lecture biblique :
1 Co 12

Lire et prier : « Mais maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps, comme il l’a voulu. » (1 Corinthiens 12.18)


LE FONDEMENT DE LA LOCALITÉ
EST LE FONDEMENT DE NOTRE EXISTENCE

Je me rends compte que le frère Austin-Sparks a cherché à nous corriger par sollicitude envers nous. Il n’avait pas de mauvaises intentions. Cependant, c’était comme un médecin qui pose un mauvais diagnostic. Ce qu’il considérait comme notre maladie est en réalité notre vie. Le fondement local n’est pas une maladie. Si cet élément est retiré, nous ne pourrons plus vivre.

C’est comme quelqu’un qui boit du thé puis casse la théière. Il ne se rend pas compte que la théière est nécessaire pour préparer davantage de thé. Le thé a besoin de la théière pour exister. La bénédiction que nous expérimentons vient du fait que nous restons sur le fondement de la localité. Nous dépendons de ce fondement pour notre existence. C’est lui qui nous soutient. Ainsi, si nous permettons aux autres de nous l’enlever, notre « théière » disparaîtra ; non seulement la théière qu’ils détestent tant disparaîtra, mais aussi le thé qu’ils aiment.

Ce n’est donc pas une question de bonnes ou de mauvaises intentions ; nous n’avons jamais douté des intentions du frère Austin-Sparks. Il a pris soin de nous avec un cœur pur et zélé. Nous en sommes très reconnaissants. Cependant, le fondement est une question de révélation et non de point de vue personnel. Cette communion a pour but de nous éclairer. Si nous ignorons cette communion, l’histoire se répétera et il n’y aura aucune bénédiction.

ACCUEILLIR LES AUTRES SANS
NUIRE AU TÉMOIGNAGE DU SEIGNEUR

Au cours des deux mille dernières années, Dieu a suscité de nombreux ministères utiles. Aux États-Unis, il existe des ministères puissants dans la prédication de l’évangile. Dieu est grand et a déjà suscité beaucoup de personnes spirituelles. Le frère Austin-Sparks en est un exemple. Bien qu’il défende un fondement très proche du fondement local, il n’est pas sur le fondement local.

Il y a eu beaucoup de personnes, dans l’histoire, qui ont défendu une telle position. Certains, sans être établis sur le fondement local, ont reçu plus de révélation biblique que nous. Nous sommes heureux de recevoir l’approvisionnement de leur part, car ce sont des richesses que Dieu a données à Son Église.

Même des personnes qui étaient dans le catholicisme, comme Madame Guyon ou le frère Lawrence, ont eu une grande importance et des dons spirituels. Nous devons accueillir l’approvisionnement spirituel venant de chacun d’eux. En même temps, cependant, nous devons être très clairs sur le fait que le Seigneur nous a suscités pour rendre témoignage de l’unique Corps, afin qu’il y ait l’expression d’une représentation édifiée dans chaque ville.

Nous n’exigeons pas que tous aient cette vision. Mais nous demandons à tous les collaborateurs, qu’ils soient frères ou sœurs, de faire de leur mieux pour dispenser l’évangile et la vérité, sans toucher ni détruire le fondement de l’église. S’ils sont disposés à coopérer, il n’y aura aucun problème ; toutefois, s’ils touchent ou détruisent le fondement, ils nous causeront de nombreuses difficultés.

Que le Seigneur nous accorde la grâce d’avoir une vision claire de ces messages au fur et à mesure de notre avancement. Nous devons être sûrs de notre position et humbles pour accueillir tout ce qui peut nous être bénéfique concernant l’évangile, la vérité et l’approvisionnement spirituel. Mais nous devons être pleinement conscients du témoignage que le Seigneur veut que nous rendions.

Nous devons garder ce témoignage solidement. Nous ne devons pas être insensés — ne gardons pas cette vision sans être sur le fondement, ni ne gardons le fondement en rejetant les richesses spirituelles.

Si nous sommes fermes à ce sujet, nous serons capables d’aider ceux avec qui nous entrons en contact. Nous recevons l’approvisionnement spirituel des autres et nous les aidons aussi. Nous devons recevoir l’aide des autres avec humilité et également connaître notre témoignage et notre fondement.

Chaque fois que nous entrons en contact avec les autres, nous devons leur apporter une aide. Nous ne devons pas parler de choses qui ne les perfectionneront en rien. Cela, afin que tout soit fait pour l’édification. Nous ne devons jamais nous abstenir de dire ce qui peut leur être bénéfique. Si nous pouvons aider les autres de cette manière sans renoncer à notre position, le témoignage du Seigneur sera édifié.

Nous devons recevoir la portion du frère Austin-Sparks. Le problème est survenu parce qu’il a dépassé sa portion et nous a causé des préjudices. De plus, le problème a été aggravé parce que certains de nos frères n’étaient pas bien éclairés. Si le frère Austin-Sparks n’avait pas dépassé sa portion, il n’y aurait pas eu de problème.

De la même manière, si tous nos frères avaient eu une conviction sur ce sujet, même si le frère Austin-Sparks avait dépassé les limites, nous n’aurions pas eu de problèmes. Ainsi, la clé est que nous ayons de la clarté concernant le fondement. Si nous sommes sûrs, personne ne pourra facilement nous ébranler. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, nous ne vacillerons pas.

Nous gardons encore une relation normale avec le frère Austin-Sparks. Notre relation n’a pas été altérée. Ce que nous soulignons, c’est la difficulté que nous avons à accepter ce qui diffère de nous dans la question du fondement de l’église et de la révélation de cette vérité, car le fondement de l’église est notre vie et il affecte notre témoignage.

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« Expérience de Christ — En tant que Vie »

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vendredi 30 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – VENDREDI
Lecture biblique : Ac 4.29 ; Rm 8.31-39

Lire et prier : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Sera-ce la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le danger ou l’épée ? » (Rm 8.35)


Dans le nord de la Chine, j’ai été emprisonné et torturé par les Japonais parce que je n’étais pas disposé à faire de compromis. Si je m’étais compromis avec les dénominations, je n’aurais pas été emprisonné ni eu tant de problèmes. J’ai été mis en prison parce que je ne voulais pas coopérer avec les dénominations.

Nos amis dans les dénominations voulaient m’attirer à leur côté, faire de moi quelqu’un comme eux, mais je suis resté ferme. C’est pourquoi ils ont parlé défavorablement de moi à la police militaire japonaise, qui a fini par m’arrêter.

Après trois semaines d’interrogatoires, la police militaire japonaise n’a trouvé aucune preuve contre moi. Ils ont alors dit : « M. Lee, nous vous avons interrogé pendant trois semaines et demie, mais nous n’avons rien trouvé de mauvais chez vous. […] Pourquoi ceux qui sont dans le christianisme ne parlent-ils pas bien de vous ? » Leur question m’a fait comprendre que ceux des dénominations avaient dit toute sorte de choses mauvaises à mon sujet aux Japonais.

Le président de l’Association Chrétienne Unie [United Christian Association], qui avait été camarade de classe et voisin d’un frère parmi nous, apprit mon arrestation. Avant que je ne sois arrêté, la femme d’un pasteur avait parlé à une foule devant sa maison, se réjouissant que les Japonais allaient me discipliner.

Comme je n’avais jamais coopéré avec les dénominations, ils voulaient que les Japonais me disciplinent. J’ai réellement été sous menace de mort durant mon emprisonnement, car pour la police militaire japonaise, tuer un Chinois était aussi facile que tuer une poule. Le Seigneur a préservé ma vie à ce moment-là.

Après ma libération, nos amis dans les dénominations m’ont encore une fois demandé de coopérer avec eux. Ils ne m’ont pas mis la pression ; au contraire, on m’a informé que douze assemblées participeraient à une conférence et qu’un orateur de chaque assemblée prêcherait. On m’a aussi indiqué le jour où je devais prêcher. J’ai dit aux frères que, même si je venais à mourir, je ne prêcherais pas ce message.

Ensuite, un frère plus âgé m’a accompagné pour rendre visite au président de l’Association Chrétienne Unie, car j’estimais qu’il était courtois de l’informer que je ne pouvais pas accepter l’engagement. Le président pensait que je devais considérer cela et prier. Quand j’ai dit qu’il n’était pas nécessaire de prier, il m’a dit : « M. Lee, ce que vous faites est très dangereux. » J’ai répliqué solennellement : « Puisque vous avez dit cela, je veux que vous sachiez que le pire que vous puissiez faire est de me faire emprisonner de nouveau. »

Il était difficile de croire qu’ils aient utilisé le mot « dangereux » pour me demander de collaborer. Je crois que c’était un stratagème de l’ennemi pour nous forcer à devenir comme le christianisme institutionnalisé. À cette époque, ceux qui faisaient partie de ce christianisme détestaient que nous soyons différents d’eux. Si nous nous étions réconciliés avec eux et étions devenus comme eux, l’ennemi aurait applaudi haut et fort, car son plan aurait réussi.

Ce que Dieu nous a montré n’est pas simplement une question de salut ou de spiritualité. Il nous a montré où un chrétien doit être et où il ne doit pas être. Tel est le témoignage que nous rendons depuis plus de trente ans. Satan, cependant, a cherché à nous éloigner de ce témoignage, voulant que nous nous réconciliions avec le christianisme institutionnalisé. Si cela se produit, Satan aura réussi. Nous devons donc être clairs et reconnaître notre besoin de maintenir cette distinction.


LA PRATIQUE DU FONDEMENT
APPORTE LA BÉNÉDICTION

Le frère Austin-Sparks ne savait pas cela lorsqu’il est venu à Taïwan. Il est parti en mars et arrivé à Londres en avril. En mai, il a écrit un article dans sa revue dans lequel il nous a loués, disant : « Pendant plusieurs jours, j’ai parlé durant la journée à plus de cinq cents ouvriers chrétiens sélectionnés, et le soir à environ deux mille croyants. De plus, nous avons visité des églises pendant plusieurs jours, et toutes celles que nous avons visitées étaient ferventes. Le visage des frères rayonnait, attendant la communion avec nous. Ils dévoraient chaque parole que nous disions. »

Le frère Austin-Sparks nous a traités avec grand honneur. Mais je voudrais lui demander s’il connaît la raison principale du succès de notre œuvre.

Beaucoup pourraient penser que la principale raison est l’œuvre du Saint-Esprit. Nous sommes d’accord. Mais pourquoi le Saint-Esprit ne bénirait-il pas une œuvre faite sur d’autres bases ? Je crois que le frère Austin-Sparks a rencontré de nombreux missionnaires occidentaux et personnes de divers groupes à Taïwan.

Tous travaillaient avec zèle. Ils avaient plus de ressources que nous et plus de talents. Certains étaient même mieux instruits que nous et jouissaient d’une meilleure réputation. Pourquoi donc le frère Austin-Sparks n’a-t-il pas loué leur œuvre ? Pourquoi le Saint-Esprit n’œuvre-t-il pas au milieu d’eux ? Nous savons clairement que, si nous avons obtenu des résultats dignes d’éloges, c’est parce que nous ne nous sommes pas réconciliés avec les dénominations.

Si, depuis 1949, nous avions œuvré en étant réconciliés avec les dénominations, nous n’aurions pas atteint les mêmes résultats. La raison principale pour laquelle notre œuvre est louée, c’est que nous avons le fondement. Malheureusement, le frère Austin-Sparks a vu le résultat, mais n’a pas discerné la cause de ce résultat.


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jeudi 29 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - JEUDI
Lecture biblique : Ap 1

Lire et prier : « Jean, aux sept églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône. »  (Ap 1.4)

PROBLÈMES CAUSÉS
PAR LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS
LORS DE SA DEUXIÈME VISITE À TAIWAN


La première visite du frère Austin-Sparks à Taïwan avait pour but de nous approvisionner spirituellement. Cette visite ne nous a causé aucun problème car nous n’avons pas abordé la question du fondement. Ce fut un moment très agréable. Sa deuxième visite, cependant, nous a apporté beaucoup de tristesse. Il aurait dû garder l’attitude de nous approvisionner spirituellement par son ministère et ne pas toucher à la question du fondement. S’il avait agi ainsi, il n’y aurait eu aucun problème.

Mais lors de sa seconde visite, il a dépassé les limites de son ministère et non seulement il nous a interrogés sur la pratique du fondement de l’église, mais il est aussi intervenu sur cette question. Un frère a suggéré que j’avais peut-être mal compris le frère Austin-Sparks. Moi aussi, j’espérais qu’il s’agissait simplement d’un malentendu et que le frère Austin-Sparks ne s’opposait pas à nous sur ce sujet. Lors de sa visite, un groupe de saints a commencé à hésiter, estimant qu’il n’était pas nécessaire de se préoccuper du fondement, qu’il suffisait d’être spirituel. Cela prouve qu’il ne s’agissait pas d’un malentendu.

Le frère Austin-Sparks nous a réprimandés ouvertement et pas seulement lors de conversations privées. Lors d’une réunion, il a déclaré publiquement : « Vous limitez Christ à un lieu et, de cette manière, vous faites de Lui un petit Christ et de l’église, une petite église ». Ces paroles prouvent qu’il insistait sur son point de vue. Voilà le problème que nous avons rencontré.

Nous devons être clairs quant au témoignage que le Seigneur désire que nous gardions dans Sa restauration. Nous remercions le Seigneur pour tous ceux qui, parmi nous, sont puissants dans l’évangile pour le salut des âmes. Cependant, nous aurons des problèmes si vous agissez ou parlez d’une manière qui affecte le fondement et notre témoignage. Tant que ce que vous faites n’affecte pas ce témoignage et ce fondement, vous pouvez exercer votre portion et nous vous accueillerons et vous considérerons comme un collaborateur, un cher frère. Nous ne sommes pas étroits.

Par exemple, il y avait une sœur à Hong Kong qui n’avait pas la vision du fondement, mais qui entretenait une communion spirituelle avec nous. Elle avait la charge de servir le Seigneur en Orient. Elle voulait être avec un groupe d’enfants de Dieu qui cherchait à plaire à la volonté de Dieu et à être spirituel, c’est pourquoi elle nous a choisis. Son union avec nous était liée à l’approvisionnement spirituel, et non au fondement.

Nous l’avons donc accueillie comme collaboratrice, même si elle n’était pas claire concernant le fondement. Cela est dû, du point de vue spirituel, au fait qu’elle était effectivement une collaboratrice. Elle n’a pas interféré avec notre pratique du fondement. Elle s’est efforcée de mettre en pratique sa portion pour que les frères soient perfectionnés. Nous avons reconnu son apport et nous ne l’avons pas persuadée d’être une avec nous en ce qui concerne le fondement.

Elle n’a eu aucun problème avec nous. Toutefois, elle devait savoir qu’elle s’était jointe à un groupe de frères fondés sur le fondement, unis sur le fondement. Même si les responsables se détournaient pour aimer le monde, ils continueraient dans cette voie, car c’est cette voie que le Seigneur désire.

IL N’EXISTE AUCUNE RÉCONCILIATION
EN DEHORS DU FONDEMENT

Puisque nous avons eu la vision du fondement, nous devons le garder de manière ferme et inébranlable. Il n’y a pas de place pour un fondement intermédiaire. Il n’existe pas de fondement neutre. Si le fondement de la dénomination est correct, nous ne devrions pas en avoir un autre. Nous devrions tous adorer Dieu dans les dénominations. Si le fondement de la dénomination est erroné, il ne peut y avoir de réconciliation avec elle. Nous devons en être totalement certains.

La réconciliation, dans ce cas, ne conduira pas à la bénédiction. Au contraire, elle fera souffrir les deux parties. Il y a déjà eu de nombreux cas de concessions parmi nous. Certains cas concernaient des individus et d’autres un groupe ; certains se sont produits dans le sud de la Chine, d’autres dans le nord du pays. Les conséquences ont toujours été des dommages et des pertes ; aucune des deux parties n’a été édifiée et tous nos efforts ont été vains.

De plus, la plupart de ceux qui ont essayé de se réconcilier avec les dénominations ont fini par suivre leur chemin. Pour cette raison, ils sont devenus des personnes sans vision. Nous ne devons jamais penser que ceux qui sont dans les dénominations peuvent nous aider. Nous devons prendre conscience qu’ils ne peuvent non seulement pas nous aider, mais que si nous essayons de nous réconcilier avec eux, nous serons influencés par eux.

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mercredi 28 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – MERCREDI
Lecture biblique :
Éph 4.11-16

Lire et prier :
« À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Jésus, appelés à être saints, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre. » (1 Co 1.2)


CONCERNANT LE
FRÈRE T. AUSTIN-SPARKS

Notre relation avec le frère T. Austin-Sparks ne reposait pas sur le fondement de l’église ; elle se fondait plutôt sur des aspects spirituels. Nous étions certains de la volonté de Dieu pour nous en Orient, mais nous pensions aussi devoir recevoir l’approvisionnement d’autres ministères. Même s’ils n’avaient ni fondement, ni position, ni antécédents clairs, ces ministères avaient tout de même une part dans le ministère spirituel. Ce principe s’applique aussi bien à ceux qui sont encore vivants qu’à ceux qui sont déjà décédés.

Madame Guyon, par exemple, avait un ministère spirituel, mais elle était catholique. Le fait qu’elle ait été dans le catholicisme ne devrait pas être une raison pour rejeter l’approvisionnement spirituel de sa part. Cependant, cela ne signifie pas que nous devrions accepter les éléments propres au catholicisme.

Selon ce principe, nous devons accueillir les approvisionnements de la part du Dr F. B. Meyer, d’Andrew Murray et de Mme Jessie Penn Lewis. Nous avons reçu toutes les richesses spirituelles que nous avons pu trouver dans les livres écrits au fil des siècles, qu’ils traitent de l’Évangile, de la vie ou de la vérité. Toutefois, nous avons rejeté leur fondement, c’est-à-dire l’institution organisationnelle qu’ils représentaient, car cela ne correspondait pas à notre témoignage et pouvait même lui nuire.

Le frère Nee a eu une communion avec le frère Austin-Sparks sur ce sujet. Le frère Nee a également fait tout son possible pour recevoir de l’aide spirituelle du groupe du frère Austin-Sparks, mais le fondement de l’église n’était pas un facteur dans notre relation avec lui.

C’est pourquoi, puisque le frère Nee avait déjà dit que le frère Austin-Sparks n’était pas aussi clair que nous en ce qui concerne le fondement de l’église, nous ne lui avons pas demandé quelle était sa position à ce sujet.


NOTRE ATTITUDE ENVERS
LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS

Le groupe du frère Austin-Sparks à Londres avait déjà quitté les dénominations. Ainsi, il avait une position plus claire qu’Andrew Murray et était plus avancé dans cet aspect que le Dr Meyer et Mme Penn-Lewis. Par conséquent, du côté positif, il est pratiquement irréprochable. Du côté négatif, cependant, il n’est pas aussi défini que nous en Orient.

Nous avons déjà compris que le fondement de l’église est unique et qu’il ne doit y avoir qu’une seule église dans chaque ville. Nous avons été très clairs sur ce point dès le début. Même si nous étions différents du frère Austin-Sparks quant au fondement, cela ne nous a pas conduits à le rejeter, ni à rejeter son approvisionnement spirituel.

Notre attitude a été d’accueillir l’approvisionnement spirituel de tous les ministères que le Seigneur a donnés à Son église au fil des siècles, indépendamment de leur position ou de leurs antécédents. Nous ne nous laissions pas influencer par leurs antécédents. Telle était notre attitude.

Comme la vision du frère Austin-Sparks différait de la nôtre concernant le fondement, le frère Nee a dit qu’il n’était pas encore temps de l’inviter. Et non seulement cela, mais le frère Austin-Sparks exerçait une certaine influence spirituelle sur quelques-uns, et, par conséquent, s’il avait été invité à visiter la Chine, cela aurait causé des problèmes.

Ce n’est que plus tard que nous avons pu comprendre cela. Je mentionne cela afin que nous puissions comprendre notre témoignage et quelle est l’attitude correcte à avoir par rapport à ce témoignage.


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« En mémoire de Lui »

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mardi 27 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - MARDI
Lecture biblique : 1 Tm 6:3-10 ; 2 Tm 1:13-14 ; 3:16-17 ; 4:2-3

Lire et prier : « Pour ceux qui sont sans loi, comme si j’étais sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. » (1 Co 9:21)


LA COMMISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (3)

Nous cherchions à recevoir les bagages spirituels des autres ; nous acceptions des choses qui concernaient l’évangile et la vérité. Toutefois, cette attitude amena le frère Yu Cheng-hwa à l’audace d’accepter tout ce qui venait de Madame Guyon, y compris des éléments propres au catholicisme.

Il agit ainsi parce que les collaborateurs avaient adopté l’attitude d’accepter tout ce qui concernait l’évangile, la spiritualité ou la vérité que quelqu’un pouvait offrir, quelle que soit la dénomination ou la faction à laquelle il appartenait, pourvu que cela ne compromette pas notre fondement.

Lors de la réunion des collaborateurs tenue à Shanghai en 1937, nous avons partagé au sujet de la ligne d’Antioche. Le frère Nee proposa que nous procédions de deux manières. D’un côté, nous irions tous dans divers lieux pour y établir des réunions en vue de la propagation ; de l’autre, ceux d’entre nous qui avaient la conviction de la vérité chercheraient à travailler dans les dénominations, en transmettant la vérité et en leur fournissant un apport spirituel. Après cette communion, nous avons commencé à accomplir l’œuvre selon ces deux aspects.

Peu de temps après cette communion, cependant, la guerre avec le Japon éclata. Cela interrompit l’œuvre de propagation. À cette époque, il y avait beaucoup d’intellectuels parmi nous ; beaucoup travaillaient dans les domaines médical et éducatif.

Pendant la guerre, beaucoup d’entre eux déménagèrent dans des provinces éloignées du front de guerre et furent évacués des lieux occupés par les Japonais, comme Nankin. Ce n’est qu’à la fin de la guerre que nous avons commencé à nous rassembler de nouveau dans ces lieux.

Pendant la guerre, Satan était à l’œuvre et porta un coup sévère au frère Nee. En conséquence, ceux qui s’étaient installés loin de la guerre ne recevaient que peu d’approvisionnement, et les croyants dans les territoires occupés par l’ennemi étaient faibles. Ainsi, le témoignage fut affaibli partout.

Dans cette condition de faiblesse, nous avons constaté que ceux qui œuvraient dans les dénominations étaient plus efficaces dans l’évangélisation, qu’ils étaient semblables à nous en ce qui concerne la spiritualité, et qu’ils formaient des personnes qui comprenaient la vérité. Il semblait que faire sortir les gens des dénominations était notre seule réussite. Notre situation était triste et sombre.

Après la guerre, les responsables passèrent par de grandes difficultés entre eux, car ils avaient traversé une longue période d’abandon, d’épreuves et de frustrations. Les églises passèrent par diverses épreuves. Lorsque les saints retournèrent à Shanghai, tous les collaborateurs se réunirent et eurent une communion.

Sur la base de nos perceptions et de nos expériences, nous avons décidé que nous devions maintenir le témoignage de notre vision initiale, le témoignage d’une seule église dans chaque ville, et que nous devions édifier toutes les choses spirituelles sur ce fondement.

Nous continuerions à accepter les éléments liés à l’évangile, à la spiritualité et à la vérité issus d’autres dénominations ou factions. La seule chose à laquelle nous ne renoncerions pas et sur laquelle nous insisterions serait le fondement de l’église. Nous continuerions à insister pour prendre le fondement d’une ville pour chaque église ; et nous nous attacherions fermement au témoignage du Corps de Christ.


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Hymne « L’Église – Le Chandelier de Christ »

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lundi 26 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, lundi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – LUNDI
Lecture biblique :
Ap 1–3

Lire et prier : « lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu. » (Ap 1.2)


LA MISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (2)

Au cours des vingt dernières années, nous avons eu beaucoup d’expériences et avons subi de nombreuses attaques. Bien que nous ayons été affectés dans une certaine mesure par ces coups, nous n’avons pas abandonné le témoignage qui nous avait été confié.

Il y avait des personnes spirituelles et des géants évangéliques qui exerçaient une influence sur nous. Nous leur étions inférieurs en ce qui concerne la puissance de l’évangile et aussi sur certains sujets spirituels. Néanmoins, nous sentions que nous avions un témoignage à garder. Parfois, nous nous demandions si nous n’étions pas trop radicaux. Nous nous interrogions : pourquoi ceux qui étaient puissants dans la prédication de l’évangile et qui étaient spirituels ne prêtaient-ils pas attention au témoignage de l’église ?

Nous avons été mis à l’épreuve plusieurs fois sur ce point. Pourtant, nous pouvons témoigner que nous avons obtenu une clarté de plus en plus grande au fur et à mesure des épreuves. Aujourd’hui, le dessein de Dieu sur la terre n’est pas seulement de gagner des âmes ou de former des personnes spirituelles ; Son désir est plutôt d’édifier Son témoignage corporatif dans chaque ville. Nous en avions la pleine conviction.


PROBLÈMES RENCONTRÉS
ET NOS SOLUTIONS

Nous avons examiné comment faire face aux difficultés que nous apportaient ces puissants évangélistes et ces personnes spirituelles qui ne soutenaient pas le témoignage de l’église. Nous avons cherché le Seigneur, en Lui demandant quelle attitude adopter à leur égard. Il y avait effectivement des hommes puissants dans l’évangile.

Par exemple, le Dr John Sung était un évangéliste à l’époque où nous avons obtenu de la clarté sur ce témoignage, en 1935. Il allait partout prêcher l’évangile. Peu importe que ses sauts, ses agitations, ses cris et ses pleurs soient issus de la chair ou contiennent un élément de l’Esprit, partout où il allait, des milliers de personnes se repentaient lorsqu’il prêchait. Il était puissant dans l’évangile, mais il nous reprochait toujours. Nous ne savions pas quelle attitude adopter à son égard, et nos collaborateurs considéraient cela comme un problème grave.

Il y avait aussi le pasteur Chia, un homme influent dans la vérité et tenu en haute estime parmi les théologiens. Bien qu’il nous estimât, il s’opposait à nous à cause de ce chemin que nous avions pris. Une école de théologie réputée, le Séminaire chinois pour femmes [Chinese Women's Seminary], à River Bay, Shanghai, s’opposait également à nous au point d’interdire à ses étudiantes d’assister à nos réunions à Shanghai. Il était difficile de savoir quelle attitude adopter lorsque ceux qui se distinguaient dans l’évangile ou exerçaient une grande influence spirituelle nous opposaient de la résistance.

Au printemps 1934, le frère Nee et moi sommes allés en voiture à River Bay. Ce fut un long trajet pendant lequel il m’ouvrit son cœur. Il me demanda ce que je pensais que nous devions faire puisque tant de gens étaient contre nous. Nous ne pouvions nier que certains prêchaient l’évangile avec une grande puissance. Nous ne pouvions pas non plus nier que d’autres étaient véritablement très spirituels : ils amenaient les gens à aimer le Seigneur, parlaient du chemin de la croix et instruisaient beaucoup dans la vérité. Pourtant, ils nous rejetaient. Nous étions éprouvés à ce sujet et ne savions pas quelle attitude adopter.

Après beaucoup de réflexion, d’étude, de partage et de recherche du Seigneur, tous les collaborateurs ont finalement compris que nous ne pouvions pas renoncer à notre témoignage ni abandonner le fondement sur lequel nous étions établis.

Nous pouvions accepter que l’évangile soit prêché avec puissance et accepter les aspects spirituels, y compris la nécessité d’être perfectionnés dans la vérité et dans la vie ; mais nous ne pouvions en aucun cas hésiter quant au fondement et au témoignage.

Nous pouvions avoir de la communion et partager avec d’autres croyants concernant les aspects spirituels, échangeant des choses spirituelles les uns avec les autres. Nous devions avoir une communion mutuelle dans l’évangile, dans les choses spirituelles et dans la vérité, mais nous ne pouvions pas compromettre le fondement de l’église. Nous avons décidé que telle serait notre attitude.


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