ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-SIX
LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (32)
SEMAINE 30 – SAMEDI
Lecture Biblique : Ac 24:24 ; 25:13-27
Lire et prier : “ce n’est plus moi qui vis, mais Christ vit en moi; et la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis par la foi en le Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Ga 2:20).
PRÉSENTÉ AU ROI AGRIPPA
Dans Actes 25:13-27, le cas de Paul est présenté au roi Agrippa. Au verset 13, nous lisons : “Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée pour saluer Festus.” Ce Agrippa était Hérode Agrippa II, qui régnait sur la région nord et est de la Galilée. Il était le fils de l’Hérode du chapitre douze, et le judaïsme était sa religion.
Bérénice, qui était venue avec Agrippa, était la sœur de Drusilla, l’épouse de Félix (24:24). Elle était également la sœur d’Agrippa, avec qui elle vivait incestueusement. Cela montre à nouveau la corruption des politiciens dans le cercle de la politique romaine.
Le statut d’Agrippa était assez compliqué. Il avait un père juif ou une mère juive. Sa sœur Drusilla est appelée juive en 24:24. Comme Agrippa était de la religion juive, Festus fut prudent lorsqu’il parla avec lui des questions juives. En 25:19, Festus dit à Agrippa au sujet de Paul et des Juifs : “Ils apportaient contre lui des questions concernant leur propre religion et particulièrement un certain mort, nommé Jésus, que Paul affirmait être vivant.” Ici, nous voyons que Festus a été prudent en se référant au judaïsme.
Bien que Festus ait présenté le cas de Paul à Agrippa et l’ait consulté à ce sujet, ce cas ne relevait en réalité pas de la juridiction d’Agrippa. Festus gouvernait la Judée, avec Césarée comme centre, tandis qu’Agrippa gouvernait une autre région. Mais ils étaient parents et se connaissaient bien, donc, lorsque Agrippa vint à Césarée rendre visite à Festus, ce dernier lui présenta le cas de Paul.
En lisant les versets 25:13-22, nous voyons que Festus et Agrippa, autorités du gouvernement romain, “jouaient” avec le cas de Paul. Lorsque Festus dit à Agrippa que les Juifs avaient des accusations contre Paul “concernant leur propre religion et particulièrement un certain mort, nommé Jésus, que Paul affirmait être vivant” (v. 19), il ne faisait que jouer avec les mots. Sa façon de parler a exposé le type de personne qu’il était.
Après que Festus ait dit à Agrippa que Paul avait fait appel pour rester sous garde jusqu’à la décision de l’empereur et que Festus avait ordonné qu’il demeure sous garde jusqu’à ce qu’il soit envoyé à César (v. 21), Agrippa dit à Festus : “Je voudrais aussi entendre cet homme” (v. 22). Festus répondit alors qu’Agrippa l’écouterait le lendemain. Plus nous étudions la conversation entre Festus et Agrippa, plus nous réalisons que ces politiciens romains étaient malfaisants.
Dans Actes 25:23, nous lisons : “Le lendemain, Agrippa et Bérénice, arrivant avec grande pompe, entrèrent dans l’audience avec les principaux commandants et les hommes éminents de la ville, et sur l’ordre de Festus, Paul fut amené.” La description de Luc sur la manière dont Agrippa et Bérénice entrèrent dans l’audience montre le type de personnes qu’ils étaient.
Encore une fois, aucun titre n’est donné à Bérénice. Il n’est pas dit si elle est la reine ou non. Luc dit simplement qu’ils sont entrés dans l’audience avec grande pompe. Après l’arrivée de Paul, Festus dit : “Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme, pour qui toute la foule des Juifs s’est adressée à moi, tant à Jérusalem qu’ici, criant qu’il ne convient pas qu’il vive plus longtemps. Mais j’ai trouvé qu’il n’avait rien fait de digne de mort; cependant, comme il a fait appel à César, j’ai décidé de l’envoyer à César. Cependant, à son sujet, je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur; c’est pourquoi je l’ai amené devant vous, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin qu’après l’interrogatoire, j’aie quelque chose à écrire. Car il ne me semble pas raisonnable d’envoyer un prisonnier sans mentionner en même temps les accusations portées contre lui” (v. 24-27).
Au verset 26, le pronom grec traduit par “votre” fait référence aux commandants et aux hommes éminents présents (v. 23). Comme nous le verrons, Agrippa permit ensuite à Paul de parler en sa faveur, et il se défendit alors devant Agrippa (26:1-29).
TÉMOIN DE CHRIST
Dans le chapitre 25 des Actes, nous avons un tableau de la situation dans laquelle Paul se trouvait. En tant que celui qui était au centre de cette situation, Paul était différent du peuple juif dans sa religion, des politiciens romains, et aussi de l’Église de Jérusalem. Ce tableau révèle que Paul était quelqu’un qui vivait Christ. Paul était un véritable témoin de Christ.
Il n’est donc pas étonnant que le Seigneur Jésus le considère comme un témoin lorsqu’il dit à Paul : “Prends courage! Car de la même manière que tu as témoigné de moi à Jérusalem, ainsi il est nécessaire que tu le fasses aussi à Rome” (23:11). Selon 26:16, le Seigneur avait désigné Paul comme ministre et témoin. En fait, dans toutes ses défenses, Paul ne dit pas grand-chose au sujet de Christ. Cependant, le Seigneur Jésus reconnut que Paul témoignait solennellement de Lui.
Paul pouvait témoigner du Seigneur parce qu’il vivait Christ. En tant que quelqu’un qui vivait Christ et était un témoin vivant de Lui, Paul était absolument différent des religieux juifs, des politiciens romains et des croyants de l’Église de Jérusalem. Nous devons être profondément impressionnés par le fait que, dans ces chapitres des Actes, Paul était un véritable témoin de Christ. Nous avons vu que ces chapitres décrivent trois types de personnes : les religieux juifs, les politiciens romains et les croyants de l’Église de Jérusalem qui étaient faibles et faisaient des compromis.
Maintenant, en Paul, nous avons un quatrième type. Dans cette catégorie, Paul est seul comme une personne qui vivait Christ. Paul ne se contentait pas de prêcher la propagation du Christ ressuscité, il vivait ce Christ. Paul avait une vie qui était la propagation du Christ ressuscité. Quelle gloire! Quelle victoire! Quel gain pour le Seigneur et quelle honte pour l’ennemi, car Paul prêchait et vivait Christ! Au centre des activités de l’ennemi, là était Paul, une personne qui vivait Christ. Le Christ ressuscité s’était propagé en entrant en Paul et en faisant de lui Son témoin vivant.
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