COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR
CHAPITRE SIX
SEMAINE 3 - VENDREDI
Lecture biblique : 2 Co 12:7-9 ; Ph 3:12-14
Lire et prier : "Et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi." (2 Co 12:9)
CINQ QUESTIONS POUR NOTRE EXERCICE (3)
La véritable consécration, c'est laisser Dieu œuvrer en nous. Ce n'est pas nous qui travaillons pour Dieu, comme la plupart des gens le pensent. La véritable consécration, c'est laisser Dieu œuvrer en nous. Ce n'est pas pour que nous travaillions pour le Seigneur.
Beaucoup de personnes pensent qu'après s'être consacrées, elles doivent travailler pour le Seigneur. Elles ignorent que se consacrer, c'est permettre au Seigneur d'œuvrer en elles, c'est-à-dire lui permettre d'accomplir l'œuvre de traitement en elles. Par notre consécration, le Seigneur obtient le droit et réagit en commençant à œuvrer en nous. Ainsi, la consécration vient d'abord, puis le Seigneur traite avec nous.
Bien sûr, il y a parfois des exceptions. Parfois, le Seigneur veut gagner quelqu'un, mais cette personne refuse de se consacrer. Le Seigneur veut la conquérir, mais elle refuse de dire oui. Le Seigneur veut œuvrer en elle, mais elle ne coopère pas et ne le laisse pas accomplir son œuvre. Alors, que doit faire le Seigneur ? Il doit créer des situations pour lui donner un "coup" dans ses affaires et dans sa santé. Ce n'est pas encore le brisement, mais juste un "coup" pour la contraindre à ne pas avoir d'autre choix que de se consacrer, d'accepter le Seigneur et de lui dire oui. La véritable discipline et le brisement viennent après la consécration. Ce n'est qu'après nous être consacrés que nous pouvons être véritablement disciplinés.
Les coups mentionnés précédemment sont externes. Même la maladie physique est externe. Ce sont des coups portés à la situation, mais pas un traitement du "moi" intérieur. Après que tu te sois consacré, le Seigneur commence à traiter ton "moi". Nous savons tous que le Seigneur a traité avec Paul non seulement une fois, mais pendant une longue période. Il a dit qu'une écharde dans la chair lui avait été donnée. À cause de cette écharde, il a demandé trois fois au Seigneur de l'éloigner de lui, mais le Seigneur ne l'a pas fait (2 Co 12:7-9).
Le Seigneur a laissé l'écharde en Paul, et ainsi le traitement ne l'a jamais quitté. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas encore renoncé à sa chair. Nous devons toujours nous rappeler que, avant d'être transfigurés et enlevés, peu importe combien le Seigneur nous a traités, notre chair reste inchangée. Ainsi, nous devons vivre sous le traitement du Seigneur quotidiennement.
C'est un véritable paradoxe : une personne avec qui le Seigneur n'a pas traité ne ressent pas qu'elle est charnelle. Tous les jours, sa chair est active, mais elle ne s'en rend pas compte. En revanche, la personne avec qui le Seigneur traite quotidiennement a une forte conscience de la présence de sa chair et réalise qu'elle est véritablement charnelle. Il semble que, si elle parle, elle est charnelle, et si elle ne parle pas, elle l'est aussi. Peu importe ce qu'elle fait, elle sent qu'elle est charnelle.
Cette expérience est appropriée. Plus le Seigneur nous traite, plus nous ressentons la chair. Ainsi, nous nous soumettons à lui et disons : "Seigneur, je suis très misérable." C'est une bonne situation, une excellente situation. Si tu penses qu'après que le Seigneur t'a traité une fois, cela a été un succès, que ta chair a été brisée et que ta nature a été purifiée, alors tu te trompes. Tu n'as pas été brisé.
Même à l'époque où il a écrit l'épître aux Philippiens, Paul disait qu'il n'avait pas encore été perfectionné, qu'il n'avait pas encore atteint la perfection et qu'il ne l'avait pas encore obtenue. Il poursuivait toujours et le Seigneur continuait de traiter avec lui (Ph 3:12-14). Il est vrai que certains, même en vieillissant, restent inutiles entre les mains du Seigneur. Pourquoi ? Parce que, même âgés, ils ne permettent toujours pas au Seigneur de traiter avec eux. Nous ne sommes jamais diplômés de l'école de la discipline du Seigneur.
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