lundi 17 mars 2025

Administration de l'Église et le ministère de la Parole, semaine 1, chapitre 1, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE UN
SEMAINE 1 - MARDI

Lecture biblique : 1 Co 14:1, 12 ; 2 Tm 2:2

Lire et prier : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit » (1 Co 3:10).

L’ŒUVRE CENTRALE DE DIEU EST L’ÉDIFICATION

L’œuvre centrale de Dieu est l’édification. L’édification n’est pas une question de compréhension des doctrines, du salut des pécheurs ou même d’instruction des saints. Bien que le Nouveau Testament mentionne l’instruction des saints de manière individuelle, il met l’accent sur l’édification de la maison de Dieu.

Bien souvent, nous sommes profondément touchés par le salut des pécheurs et l’instruction des saints, mais nous manquons de sensibilité quant à l’édification de la maison de Dieu. Cela ne signifie pas que nous ne devrions pas nous occuper du salut des pécheurs et de l’instruction des saints, mais nous devons comprendre quel est l’objectif ultime de l’œuvre de Dieu à l’ère actuelle.

Puisque Paul avait une vision claire de l’édification, il déclara : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit » (1 Co 3:10). Nous devons faire attention à la manière dont nous bâtissons, aux matériaux utilisés et au résultat de l’édification.

Que les frères réalisent que le salut des pécheurs et l’instruction des saints sont liés à l’objectif central de l’édification de la maison de Dieu. Si nous prêtons attention à cette œuvre centrale, notre prédication de l’Évangile en vue du salut des pécheurs sera plus efficace, et notre activité d’instruction des saints ne posera pas de problèmes.

Par exemple, notre manque d’édification de la maison de Dieu est la raison principale pour laquelle les frères à Taipei semblent manquer de force pour prêcher l’Évangile. La clé de ce problème est l’édification de la maison de Dieu. Si la maison de Dieu, le Corps de Christ, est édifiée, le salut des pécheurs et l’instruction des saints couleront très facilement.

LA CLÉ DE L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE –
L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

Les deux éléments les plus importants concernant l’édification de l’église, la maison de Dieu, sont l’administration de l’église et le ministère de la parole. Si l’administration d’une église est déficiente, il n’y aura pas beaucoup d’édification. De même, si le ministère de la parole est inefficace dans une église donnée, il n’y aura pas non plus beaucoup d’édification.

Nous avons utilisé le mot instruction ou éducation pendant tant d’années, mais à présent, nous devons utiliser le mot édification. Les saints, individuellement, ont besoin de recevoir une instruction ; l’église, en tant qu’entité collective, en tant que Corps de Christ et maison de Dieu, doit être édifiée. L’édification de l’église dépend de son administration et du ministère de la parole.

Selon le Nouveau Testament, tout notre parler doit être pour l’édification de l’église. En 1 Corinthiens 14:12, Paul dit : « Ainsi, vous aussi, puisque vous aspirez aux dons spirituels, cherchez à exceller dans ceux qui édifient l’Église. »

Le verset 1 dit : « Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. » Le don le plus excellent pour l’édification de l’église est celui de prophétie, car prophétiser est lié au ministère de la parole.

Dans 1 et 2 Timothée, alors que l’église était dans la désolation, il fut nécessaire d’ajouter l’administration de l’église au ministère de la parole. La responsabilité de l’administration de l’église revient aux presbytres. Après que l’église se fut trouvée dans un état lamentable, l’apôtre parla de son administration dans les livres de 1 et 2 Timothée ainsi que de Tite. L’administration de l’église devient cruciale lorsque celle-ci est dans un état désolant et confus.

L’administration de l’église et d’autres sujets concernant les presbytres ne sont pas abordés dans le livre de Romains. Toutefois, 1 et 2 Timothée parlent clairement de l’administration par les presbytres, car à cette époque, l’église était dans un état déplorable.

Si nous connaissons le principe biblique, nous comprendrons ce que le Saint-Esprit veut dire. À l’étape initiale de l’église, Dieu la conduisit et l’édifia par le ministère de la parole. Cependant, après un certain temps, le ministère de la parole seul ne suffisait plus ; il devint nécessaire que l’administration de l’église entre en scène.

C’est pour cette raison que, dans 1 et 2 Timothée, nous trouvons à la fois l’administration de l’église et le ministère de la parole. Paul dit : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres » (2 Tm 2:2). Ici, nous voyons le ministère de la parole et l’administration de l’église.

Après un certain temps où l’église était établie, il devint nécessaire d’avoir son administration en plus du ministère de la parole. Les deux sont nécessaires à l’édification. Si l’administration d’une église et le ministère de la parole sont déficients, elle ne sera pas édifiée. Lorsque l’administration de l’église et le ministère de la parole sont forts, l’église peut être édifiée. Que le Seigneur ouvre nos yeux au fait que l’œuvre centrale de Dieu en cette ère est Son édification ; qu’Il veut édifier Sa maison, le Corps de Christ, l’église.

Puisque nous participons à Son édification, nous devons comprendre l’administration de l’église et le ministère de la parole. Le ministère de la parole est lié au don, et l’administration de l’église, à l’office. Tous deux sont destinés à l’édification de l’église. Ce que nous disons en tant que prophètes concerne le ministère de la parole et est lié au don. Le service des presbytres concerne l’administration de l’église et est lié à l’aspect de l’office.

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Administration de l’Église et le ministère de la Parole, semaine 1, chapitre 1, lundi

 L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE

ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - LUNDI

Lecture biblique: Mt 16:18; 1 Co 3:10, 12; 14:1, 3-5, 12;
Ép 2:22; 4:11-12; Hb 11:10; 1 Pe 2:5; Ap 21:3, 22.

Lire et prier: "Et je ne vis point de temple en elle ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau." (Ap 21:22)


L’ÉDIFICATION DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

Que le Seigneur accorde à ceux d’entre nous qui servons ensemble un profond sentiment de Son besoin d’une restauration prévalente. Il a besoin d’une restauration en ce qui concerne l’édification. L’édification va au-delà de l’instruction.

Notre œuvre ne sert pas seulement à instruire les saints de manière générale, mais elle vise à édifier un Corps, une maison spirituelle. Éphésiens 4:11-12 déclare : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, en vue du perfectionnement des saints pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ. » Les personnes avec leurs dons sont destinées à l’édification du Corps de Christ.

Dans Matthieu 16:18, le Seigneur a déclaré : « Je bâtirai Mon Église. » Éphésiens 2:22 affirme qu’en Christ, Juifs et païens sont ensemble « édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (lit.).

Première Pierre 2:5 dit que, comme des pierres vivantes, nous sommes édifiés en maison spirituelle. Première Corinthiens 3:10 nous dit que Paul, comme sage architecte, a posé le fondement et que nous devons veiller à la manière dont nous édifions dessus. Nous devons édifier avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (v. 12).

Le chapitre quatorze souligne qu’il faut rechercher avec zèle les dons pour l’édification (vs. 1, 3-5, 12). Cela signifie que tous les dons doivent être utilisés pour édifier l’Église. Selon les versets ci-dessus, le désir de Dieu dans cette ère est d’édifier l’Église, qui est la maison, le Corps de Christ.

L’être humain habite dans son corps ainsi que dans une maison. Les deux sont des habitations pour les hommes. Lorsqu’une personne quitte ce monde, elle est dépouillée de son corps. Cela signifie qu’elle quitte son corps, sa demeure terrestre. L’œuvre de Dieu dans l’ère présente est d’édifier une demeure pour Lui-même.


L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE EST L’ÉDIFICATION DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM

Hébreux 11:10 dit qu’Abraham « attendait la cité qui a de solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur ». La cité qui a des fondements est la Nouvelle Jérusalem à venir. Elle est le tabernacle de Dieu avec les hommes (Ap 21:3). En d’autres termes, la Nouvelle Jérusalem est l’habitation de Dieu. Cela ne signifie pas qu’Il possède deux édifications dans cette ère. Il n'a pas l'Église sur la terre comme Son édification et la cité sainte, la Nouvelle Jérusalem dans les cieux comme une autre cité. Dieu n’habite pas temporairement dans l’Église aujourd’hui pour l’abandonner et déménager vers la Nouvelle Jérusalem dans l’avenir. L’Église et la Nouvelle Jérusalem ne font qu’un.

Lorsque Dieu édifie l’Église, Il édifie la Nouvelle Jérusalem. Ce sont deux aspects d’une même œuvre. L’Église est le temple de Dieu, la maison de Dieu, mais dans la Nouvelle Jérusalem, nous ne verrons pas de temple (v. 22), car le temple sera agrandi pour devenir la cité. L’édification du temple n’est pas une œuvre distincte et l’édification de la cité une autre. La Nouvelle Jérusalem à venir est l’aboutissement de l’Église. Le temple est agrandi pour devenir une cité.

Dans cette ère, la seule œuvre de Dieu est l’édification. Bien qu’elle soit sur la terre, Son œuvre d’édification est céleste. Bien qu’elle se déroule dans le temps, elle est éternelle. Même si Dieu édifie l’Église sur la terre, cette édification a lieu dans un environnement spirituel. Même s’Il l’édifie dans le temps, cette édification est éternelle. La Nouvelle Jérusalem est céleste ; elle est remplie de nature céleste et de saveur céleste.

Le but ultime de l’œuvre de Dieu dans cette ère est d’édifier une demeure pour Lui-même. À son état initial, cette demeure est une maison, et à son état mûr, elle sera une cité, qui sera le tabernacle de Dieu avec les hommes. Dans l’Ancien Testament, le tabernacle de Dieu est Son temple. Dans le Nouveau Testament, l’Église est le tabernacle et le temple de Dieu. La Nouvelle Jérusalem sera donc le tabernacle de Dieu avec les hommes. Il n’y aura pas de temple dans la Nouvelle Jérusalem, car tout aura atteint la maturité. La cité est ainsi un tabernacle ainsi qu’un temple agrandi.


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samedi 15 mars 2025

Administration de l'Église et le ministère de la Parole, semaine 1, chapitre 1, dimanche





L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE¹

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - DIMANCHE

Lecture biblique : Ép 4:11, 16 ; 2:20 ; 4 Pi 2:5 ;
1 Co 3:9-10, 14 ; 14:4-5, 12, 26 ; Hé 11:10

Lire et prier : "Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle." (Mt 16:18)

L’INTENTION DE DIEU
EST DE RESTAURER L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

Dans ce chapitre, nous allons partager quelque chose en relation avec l’édification de l’Église. Au cours des deux derniers millénaires, les gens n’ont pas accordé l’attention nécessaire à cette question. Au cours des derniers siècles, Dieu a déjà restauré de nombreux éléments. Ces éléments de la restauration ont tellement occupé le peuple de Dieu qu’ils n’ont pas eu assez d’énergie pour percevoir ce qui manquait encore dans la restauration de Dieu. À vrai dire, il n’y a pas encore eu beaucoup de restauration en ce qui concerne l’édification. Ce n’est que ces dernières années que Dieu a conduit Son peuple à considérer ce sujet avec plus de sérieux.

Nous avons eu du mal à trouver des publications chrétiennes en rapport avec le thème de l’édification. Beaucoup parlent de perfectionnement ou d’instruction, mais peu parlent de l’édification proprement dite. Pour cette raison, dans les versions anglaises de la Bible, le mot grec pour édification est souvent traduit par “edification”, qui a simplement le sens d’"instruction, perfectionnement moral ou bénéfice spirituel" [dans le sens de produire quelque chose de constructif], et non “building-up”, qui a le sens de "construction, édification" selon le grec original.

C’est également le cas des versions chinoises de la Bible. Dans de nombreux passages où le mot grec est traduit par le terme chinois correspondant à "édification" ou "construction" (comme le terme anglais "building-up").

LES SAINTS SONT ÉDIFIÉS
COMME UNE MAISON SPIRITUELLE

En grec, le verbe "édifier" possède la même racine que le substantif "maison". Si le mot utilisé pour édifier est traduit par un terme ayant le sens d’instruire, il transmettra seulement l’idée d’éducation, et non d’édification, de construction ou de formation. Nous devons percevoir la différence entre édification et instruction.

Dans le passé, nous nous préoccupions beaucoup de l’instruction, mais pas de l’édification. Notre compréhension de l’instruction était une expérience individuelle, car nous n’avions pas conscience de sa relation avec l’édification collective.

Cependant, dans la Bible, l’édification ne se réfère pas seulement à des individus recevant une instruction, mais aussi à des saints édifiés ensemble, de manière collective. En d’autres termes, selon les Écritures, l’édification inclut non seulement l’apprentissage personnel, mais aussi l’édification des saints comme une maison spirituelle (1 Pi 2:5). L’instruction est nécessaire pour les affaires individuelles et l’édification est nécessaire pour les aspects relatifs au Corps.

ÉDIFIER LE CORPS DE CHRIST

Puisque les mots pour "édification" et "maison" ont la même racine en grec, édifier signifie "construire les saints comme on construit une maison". En termes spirituels, cela signifie les édifier en un Corps (Ép 2:20-22 ; 4:12). Le corps humain peut être comparé à une maison. Deuxième aux Corinthiens 5:1 s’y réfère comme à un tabernacle, car il est temporaire. Ce verset indique aussi que le corps transfiguré que nous aurons dans le futur est un édifice de Dieu, une habitation éternelle dans les cieux.

L’Église est la maison de Dieu (Ép 2:22) et le Corps de Christ (4:12). Bien qu’ils indiquent deux aspects de l’Église, ils se réfèrent à une même réalité, car le Corps de Christ est une maison spirituelle. Première aux Corinthiens 6:19 nous enseigne que notre corps est le temple du Saint-Esprit. Notre corps est un temple, une édification. Lorsque le Seigneur Jésus a affirmé : "Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai" (Jn 2:19), Il disait que si les Juifs détruisaient Son corps et Le tuaient, Il le reconstruirait en trois jours. Cela montre que dans la Bible, "corps" se réfère à "maison", et "maison" se réfère à "temple". L’Église est la maison de Dieu et le Corps de Christ, et ces deux aspects concernent une seule et même réalité.

Si l’Église était seulement le Corps, nous pourrions penser qu’il n’y a pas de nécessité d’édification ; cependant, le Corps est aussi une maison. C’est pourquoi il est nécessaire de l’édifier. La Bible parle d’édifier une maison spirituelle (1 Pi 2:5), d’édifier une habitation de Dieu en Esprit (Ép 2:22 - lit.), et aussi de l’édification du Corps de Christ (4:12). Si nous ne parvenons pas à saisir le fait que le Corps est une maison, nous remettrons certainement en question la nécessité de l’édifier.

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¹ Ce livre est composé de messages prononcés par le frère Witness Lee lors de réunions de service tenues à Taipei, capitale de Taïwan, en septembre 1957

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Comment être utile au Seigneur, semaine 3, chapitre 6, samedi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE SIX

SEMAINE 3 - SAMEDI

Lecture biblique : Rm 8:13 ; 2 Co 4:11-12  

Lire et prier : « Car, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. » (Rm 8:13)


COMMENT ÊTRE BRISÉ

Concernant le fait d’être brisé, il y a trois étapes dans l’expérience : 1) l’illumination du Seigneur ; 2) notre réception ou action et... 3) la coordination des circonstances.  

Que signifie être brisé ? Imaginez un verre qui, au départ, était entier, mais qui maintenant est réduit en morceaux. C'est cela être brisé. Cela devrait être clair pour nous tous. Pensez à vous-même. Votre vie naturelle, votre tempérament, votre disposition et votre chair sont intacts. Cependant, maintenant que vous êtes sauvé, la vie de Christ est entrée en vous. Cette vie doit se manifester à travers votre esprit, mais elle est enfermée.  

Par quoi est-elle enfermée ? Par la vie naturelle, la chair, le tempérament et la disposition. Tout ce que vous possédez entoure la vie de Christ et l’empêche d’être libérée. Ainsi, tout ce que vous avez en vous qui est entier doit être brisé. Ce n’est que lorsque toutes ces choses sont brisées que la vie de Christ peut être libérée.  

Premièrement, Dieu fera briller Sa lumière en vous pour vous montrer que tout ce que vous possédez, y compris la vie naturelle, la chair, le tempérament et la disposition, sont des ennemis de Christ et des obstacles et des limitations pour la vie de Christ. Dieu vous montrera également que toutes ces choses ont déjà été crucifiées, car elles sont rejetées par Dieu, sont Ses ennemies et des obstacles à la vie de Christ.  

Après avoir vu cette lumière, immédiatement le Saint-Esprit en vous viendra et appliquera cette lumière à toutes les questions, qu’elles soient importantes ou triviales, de la vie quotidienne. Avant de voir cette lumière, vous n’aviez ni ressenti ni conscience de condamnation lorsque vous perdiez patience et agissiez charnellement, mais maintenant, après avoir vu la lumière, le Saint-Esprit en vous rend cette lumière concrète.  

Lorsque vous agissez selon la vie naturelle et perdez patience, le Saint-Esprit vous fait sentir que cela est la chair, la vie naturelle, le « moi » et le tempérament ; tout cela doit être condamné, car cela a déjà été mis à mort sur la croix. Alors, par la puissance du Saint-Esprit, vous condamnez ces choses et les crucifiez. À ce moment-là, la crucifixion n’est plus seulement une vérité objective concernant la croix, mais devient une expérience subjective en vous. C'est ce que signifie faire mourir les actions du corps mentionnées dans Romains 8:13. C’est aussi la mort qui fait opérer en nous la mise à mort de Jésus, comme mentionné dans 2 Corinthiens 4:11-12.  

Nous savons que la vie de Christ contient l’élément de la mort et, lorsque cet élément passe par nous, il produit une mort en nous. Cela est semblable aux cellules sanguines, qui ont au moins deux fonctions. La première est de neutraliser les ennemis de notre corps, les bactéries, et la seconde est, en même temps, de fournir à notre corps les nutriments nécessaires.  

Nous avons vu cette lumière il y a quelques années, mais nous n’en avons pas parlé parce que nous n’avions pas le courage de dire que, dans la vie de Christ, il y a l’effet de la mort. Cependant, par l’expérience, nous en sommes devenus de plus en plus certains. Récemment, nous avons vu que le frère Andrew Murray a également dit la même chose. Il a affirmé que, dans la vie de Christ, il y a un pouvoir annihilateur, un élément de mort, un effet de mort.  

Une fois que le Saint-Esprit a gagné une place en nous, Il nous conduira chaque jour à faire mourir la vie naturelle et la chair. Ce mortifier, ce tuer, c’est être brisé. De plus, pour nous aider, Dieu nous accorde également la discipline du Saint-Esprit à l’extérieur, préparant les circonstances pour opérer en nous dans une action conjointe, à l’intérieur et à l’extérieur.  

La vie de Christ opère à l’intérieur et les circonstances à l’extérieur. Lorsque nous avons le désir d’être brisés, il y a une coordination entre les choses intérieures et extérieures, et le Saint-Esprit commence à accomplir ce brisement en nous. Cependant, si notre désir du cœur et notre esprit ne coopèrent pas avec le Saint-Esprit pour faire mourir, alors, peu importe le nombre de circonstances extérieures, elles ne seront pas très utiles. Les circonstances extérieures opèrent de concert avec le Saint-Esprit en nous, et entre ces deux facteurs, un troisième est nécessaire : notre acceptation.  

L'Esprit est à l’intérieur, les circonstances sont à l’extérieur, et entre les deux, nous devons être ceux qui reçoivent et exécutent. Ainsi, jour après jour et à maintes reprises, la vie naturelle, la chair et le « moi » seront brisés. Finalement, lorsque nous serons sur le point de perdre patience, nous ne pourrons plus agir ainsi, car nous aurons été brisés et aurons de nombreuses blessures en nous.  

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jeudi 13 mars 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 3, chapitre 6, vendredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE SIX

SEMAINE 3 - VENDREDI

Lecture biblique : 2 Co 12:7-9 ; Ph 3:12-14

Lire et prier : "Et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi." (2 Co 12:9)

CINQ QUESTIONS POUR NOTRE EXERCICE (3)

La véritable consécration, c'est laisser Dieu œuvrer en nous. Ce n'est pas nous qui travaillons pour Dieu, comme la plupart des gens le pensent. La véritable consécration, c'est laisser Dieu œuvrer en nous. Ce n'est pas pour que nous travaillions pour le Seigneur.

Beaucoup de personnes pensent qu'après s'être consacrées, elles doivent travailler pour le Seigneur. Elles ignorent que se consacrer, c'est permettre au Seigneur d'œuvrer en elles, c'est-à-dire lui permettre d'accomplir l'œuvre de traitement en elles. Par notre consécration, le Seigneur obtient le droit et réagit en commençant à œuvrer en nous. Ainsi, la consécration vient d'abord, puis le Seigneur traite avec nous.

Bien sûr, il y a parfois des exceptions. Parfois, le Seigneur veut gagner quelqu'un, mais cette personne refuse de se consacrer. Le Seigneur veut la conquérir, mais elle refuse de dire oui. Le Seigneur veut œuvrer en elle, mais elle ne coopère pas et ne le laisse pas accomplir son œuvre. Alors, que doit faire le Seigneur ? Il doit créer des situations pour lui donner un "coup" dans ses affaires et dans sa santé. Ce n'est pas encore le brisement, mais juste un "coup" pour la contraindre à ne pas avoir d'autre choix que de se consacrer, d'accepter le Seigneur et de lui dire oui. La véritable discipline et le brisement viennent après la consécration. Ce n'est qu'après nous être consacrés que nous pouvons être véritablement disciplinés.

Les coups mentionnés précédemment sont externes. Même la maladie physique est externe. Ce sont des coups portés à la situation, mais pas un traitement du "moi" intérieur. Après que tu te sois consacré, le Seigneur commence à traiter ton "moi". Nous savons tous que le Seigneur a traité avec Paul non seulement une fois, mais pendant une longue période. Il a dit qu'une écharde dans la chair lui avait été donnée. À cause de cette écharde, il a demandé trois fois au Seigneur de l'éloigner de lui, mais le Seigneur ne l'a pas fait (2 Co 12:7-9).

Le Seigneur a laissé l'écharde en Paul, et ainsi le traitement ne l'a jamais quitté. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas encore renoncé à sa chair. Nous devons toujours nous rappeler que, avant d'être transfigurés et enlevés, peu importe combien le Seigneur nous a traités, notre chair reste inchangée. Ainsi, nous devons vivre sous le traitement du Seigneur quotidiennement.

C'est un véritable paradoxe : une personne avec qui le Seigneur n'a pas traité ne ressent pas qu'elle est charnelle. Tous les jours, sa chair est active, mais elle ne s'en rend pas compte. En revanche, la personne avec qui le Seigneur traite quotidiennement a une forte conscience de la présence de sa chair et réalise qu'elle est véritablement charnelle. Il semble que, si elle parle, elle est charnelle, et si elle ne parle pas, elle l'est aussi. Peu importe ce qu'elle fait, elle sent qu'elle est charnelle.

Cette expérience est appropriée. Plus le Seigneur nous traite, plus nous ressentons la chair. Ainsi, nous nous soumettons à lui et disons : "Seigneur, je suis très misérable." C'est une bonne situation, une excellente situation. Si tu penses qu'après que le Seigneur t'a traité une fois, cela a été un succès, que ta chair a été brisée et que ta nature a été purifiée, alors tu te trompes. Tu n'as pas été brisé.

Même à l'époque où il a écrit l'épître aux Philippiens, Paul disait qu'il n'avait pas encore été perfectionné, qu'il n'avait pas encore atteint la perfection et qu'il ne l'avait pas encore obtenue. Il poursuivait toujours et le Seigneur continuait de traiter avec lui (Ph 3:12-14). Il est vrai que certains, même en vieillissant, restent inutiles entre les mains du Seigneur. Pourquoi ? Parce que, même âgés, ils ne permettent toujours pas au Seigneur de traiter avec eux. Nous ne sommes jamais diplômés de l'école de la discipline du Seigneur.

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Comment être utile au Seigneur, semaine 3, chapitre 6, jeudi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE SIX

SEMAINE 3 - JEUDI

Lecture biblique : Ec 5:8-20

Lire et prier : "Celui qui aime l'argent n'en sera jamais rassasié, et celui qui aime l'abondance ne sera pas satisfait de ses revenus. C'est encore là une vanité." (Ec 5:10)


CINQ QUESTIONS POUR NOTRE EXERCICE (2)

Nous devons voir que toute personne sauvée est quelqu'un que le Seigneur peut utiliser. La vie du Seigneur est une vie de service, et la vie du Seigneur se manifeste en nous pour que nous puissions servir. Cependant, notre capacité à servir ne se manifeste souvent pas. Quelle en est la raison ? La raison est que la capacité de servir, qui est inhérente à la vie en nous, ne s'est pas développée. Si, par amour pour le Seigneur, nous nous soumettions tous une fois de plus, nous nous consacrions, renoncions à notre avenir et étions brisés et disciplinés, en moins d'un an, beaucoup parmi nous se manifesteraient comme appelés, comme ouvriers, anciens, diacres et comme ceux qui s'occuperaient des affaires, gagnant de l'argent uniquement pour le Seigneur.

Tous les problèmes résident dans le fait que la vie de service en nous ne peut pas trouver d'espace et n'a pas de moyen de croître. Dans cette situation, l'encouragement, l'enseignement et l'exhortation sont inutiles. Au lieu de cela, ce que nous devons faire, c'est laisser la vie qui est en nous trouver une issue pour être libérée.

Un certain frère issu d'une famille aisée avait suivi le Seigneur depuis longtemps et s'était aussi consacré, mais la fonction de la vie, la vie de service, ne s'était pas manifestée en lui. Au printemps 1948, presque à l'époque du Nouvel An chinois, je suis arrivé à Ku-lang-yu, et les frères ont organisé mon séjour dans la maison de ce frère. Il avait un grand manoir de style occidental assez imposant, et l'hospitalité envers moi était merveilleuse. Cependant, ce qui était le plus douloureux pour moi, c'était que je n'avais personne avec qui avoir de communion là-bas. Si ce n'était la grâce du Seigneur qui avait été établie en moi au fil des ans, j'aurais probablement été vidé de toute vie.

Dans chaque cellule de l'être de ce frère, il y avait l'argent, et tout ce à quoi il pensait, c'était l'argent. Parfois, il m'emmenait faire une petite promenade en montagne et, en chemin, il me posait de nombreuses questions auxquelles il savait probablement lui-même que je ne pouvais pas répondre. Comment converser avec une personne qui vit pour l'argent ? Néanmoins, étant donné qu'il était l'hôte et que j'étais l'invité, il aurait été impoli de ma part de ne pas répondre à ses questions, alors je devais dire quelque chose, même si je savais que c'était inutile.

Le point crucial de cette histoire est qu'à partir de ce moment-là, au moins à quelques reprises dans mes prières, j'ai demandé au Seigneur de se souvenir de ce frère. J'ai dit : "Seigneur, ce frère a reçu Tes serviteurs et Tes servantes. Il m'a reçu, moi, et il a aussi reçu quelques sœurs de l'œuvre. Seigneur, Tu dois lui rendre visite. Tu dois accomplir une œuvre de grâce en lui."

Sans aucun doute, tout ouvrier ferait naturellement une telle prière sans y être exhorté. Ce frère était sauvé, cherchait le Seigneur, s'intéressait aux choses spirituelles et n'avait pas non plus de problème dans la vie de l'Église, mais le grand problème était qu'il s'était laissé emporter par l'argent et était devenu un coffre-fort. Ainsi, la vie de Christ en lui était restreinte. Pour cette raison, bien qu'il fût sauvé et s'intéressât aux choses spirituelles, la vie de service ne pouvait pas se manifester à travers lui.

Un sacrifice qui devait être présenté à Dieu devait d'abord être apporté à l'autel, puis abattu, découpé en morceaux, écorché, préparé de diverses manières et, enfin, consommé par le feu et offert à Dieu. Ainsi, toutes les procédures venaient après que le sacrifice ait été amené à la consécration. En d'autres termes, notre consécration peut être considérée comme la base de la manière dont le Seigneur traite avec nous.

Pourquoi ? Selon un raisonnement simple, le Seigneur aurait dû commencer à traiter avec nous juste après notre salut afin de commencer à se manifester en nous de plus en plus. Cependant, beaucoup d'entre nous ne l'ont pas accepté ni approuvé. Puisque le Seigneur ne nous force jamais à faire quoi que ce soit, Il essaie de nous attirer et de nous émouvoir pour que nous nous consacrions et disions : "Ô Seigneur, j'accepte Ta discipline et Ton brisement." Une telle réaction de notre part est notre consécration ; notre consécration est notre réaction.

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mardi 11 mars 2025

Comment être utile pour le Seigneur, semaine 3, chapitre 6, mercredi

 COMMENT ÊTRE UTILE POUR LE SEIGNEUR

CHAPITRE SIX

SEMAINE 3 - MERCREDI

Lecture biblique : Ac 6:1-6 ; 1 Tm 3:1-13 ; Tt 1:5-9 ; 1 P 5:1-4

Lire et prier : "Alors Paul et Barnabas leur désignèrent des anciens dans chaque Église ; et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent aux soins du Seigneur, en qui ils avaient cru." (Ac 14:23 - Version King James Actualisée - KJA)


CINQ QUESTIONS POUR NOTRE EXERCICE (1)

Question : Pourquoi la fonction de nombreux chrétiens devant le Seigneur ne se manifeste-t-elle pas ?

Réponse : Considérons notre utilité devant le Seigneur. Peut-être sommes-nous très zélés, disposés à chercher le Seigneur et assidus aux réunions, mais quelle est notre utilité entre les mains du Seigneur ? Je crois que nous dirions tous probablement que nous ne le savons pas. Dans les Églises locales partout, nous voyons qu’il y a beaucoup de personnes zélées pour le Seigneur, qui aiment le Seigneur, qui ont un cœur qui cherche le Seigneur et qui sont présentes à toutes les réunions. Cependant, elles ne savent pas quelle est leur utilité dans la main du Seigneur. Non seulement elles sont incapables de le dire, mais en réalité, leur utilité ne s’est pas manifestée. Quelle en est la raison ?

Le problème vient du fait de ne pas aimer totalement le Seigneur, de ne pas se consacrer en profondeur, de ne pas renoncer à l’avenir, de ne pas se laisser briser et de ne pas expérimenter l’élimination de la chair. Si quelqu’un aimait vraiment le Seigneur, se consacrait totalement, abandonnait son avenir et se laissait briser et discipliner, le Christ qui est en lui pourrait trouver une place et un moyen de s’exprimer. À ce moment-là, qu’il le ressente ou non, sa fonction se manifesterait.

Pardonnez-moi de dire qu’aujourd’hui, dans l’Église, peu sont appelés, peu sont utiles, peu peuvent faire la différence, peu peuvent servir et peu peuvent être utilisés par le Seigneur. La seule et principale raison est que nous ne sommes pas absolus dans notre amour pour le Seigneur et que nous ne nous livrons pas totalement à Lui, en nous consacrant à Lui, en renonçant à l’avenir et en étant véritablement brisés et traités.

Si nous pratiquions tous sérieusement ces cinq points : aimer le Seigneur absolument, nous consacrer totalement, renoncer à l’avenir, laisser l’homme naturel être brisé et notre chair être disciplinée, alors Christ aurait un moyen de faire vivre Sa vie à travers nous, petit à petit. Ainsi, nous aurions l’assurance qu’un jour, nous serions utiles entre les mains du Seigneur.

Aujourd’hui, la principale raison pour laquelle nous ne savons pas si nous sommes utiles ou non entre les mains du Seigneur est que nous ne pratiquons pas ces cinq points. Nous ne pratiquons pas l’amour absolu pour le Seigneur, la consécration, le renoncement à l’avenir, la discipline ou le brisement. Notre "moi" demeure encore et est préservé. C’est pourquoi nous sommes zélés, mais nous ne servons pas ; nous assistons aux réunions, mais nous ne sommes pas utiles ; et nous nous réunissons toujours, mais nos fonctions ne se manifestent pas clairement. Dans de nombreux cas, il n’est pas très clair parmi nous qui sont les anciens, qui sont les diacres et qui sont les enseignants.

Bien souvent, lorsque nous, les ouvriers, allions dans les Églises pour les aider à désigner des anciens, après avoir examiné le nom de tous les frères, en les étudiant et en priant pour eux, nous ne trouvions personne qui pouvait être ancien. L’impression était que tous étaient presque identiques ; le frère "A" était presque identique au frère "B", qui, à son tour, était presque identique au frère "C", qui, à son tour, était presque identique au frère "D". Tous étaient presque identiques. Nous trouvions difficilement quelqu’un qui avait la capacité d’être ancien ou qui avait la fonction de diacre. Tous aimaient le Seigneur, étaient zélés, cherchaient le Seigneur et assistaient régulièrement aux réunions, mais ils ne pouvaient pas être diacres ni anciens parce que la vie en eux ne manifestait pas clairement leur fonction.

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Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

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