jeudi 20 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, jeudi

COMMENT ÊTRE UTILE POUR LE SEIGNEUR
CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - JEUDI

Lecture biblique : Mt 4:19 ; 8:22 ; 9:9 ; 19:21, 27 ; Mc 12:42, 44 ; Lc 9:62 ; Ac 1:13-14

Lire et prier : « Ainsi, tout celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. » (Lc 14:33)

LE PRIX DANS LES ÉVANGILES :
LAISSER TOUT POUR SUIVRE LE SEIGNEUR

Les Évangiles mentionnent de nombreuses fois où le Seigneur appela différentes personnes. Strictement parlant, l’appel du Seigneur n’est pas principalement pour que les gens soient sauvés, mais pour qu’ils Le suivent. Par exemple, il y a des versets bibliques comme : « Venez après Moi » (Mt 4:19), « Suis-moi » (9:9), « Vends tes biens (...) puis viens et suis-moi » (19:21), « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts » (8:22) et « Nul qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est propre pour le royaume de Dieu » (Lc 9:62).

Ces versets nous révèlent à plusieurs reprises combien est grand le prix à payer pour ceux qui désirent suivre le Seigneur. Dans les Évangiles, le seul prérequis du Seigneur pour ceux qu’Il a appelés était qu’ils laissent tous leurs biens (Lc 14:33). C’est ainsi que les premiers disciples furent appelés à suivre le Seigneur. Pierre dit, par exemple : « Voici, nous avons tout laissé et nous T’avons suivi » (Mt 19:27). Tout signifie « toutes choses ». Si une personne avec cinq mille dollars offre les cinq mille et une autre avec cinquante mille dollars offre les cinquante mille, alors, toutes deux ont donné tout ce qu’elles avaient pour payer le prix. Aux yeux du Seigneur, les deux ont payé le même prix.

Un jour, le Seigneur loua la veuve qui déposa deux pièces de monnaie dans le tronc, parce qu’elle avait déposé tout ce qu’elle avait, même tout son subsistance (Mc 12:42, 44). Par conséquent, pour nous, payer un prix ne signifie pas nécessairement investir la plus grande partie, mais déposer tout ce que nous avons.

Celui qui dépose tout est celui qui paie un prix. Le Seigneur ne prend jamais en compte ce que nous payons. Au contraire, ce qu’Il prend en compte, c’est si nous avons tout payé. Le « tout » exigé dans les Évangiles est tout ce que nous avons, y compris les parents, le conjoint, les enfants, les frères, les sœurs, la maison, les affaires, le diplôme académique, la position, la renommée, les préférences, les ambitions et la vie. Tous ces éléments sont le prix exigé dans les Évangiles.

Beaucoup d’entre nous, aujourd’hui, cependant, n’ont pas coupé les liens avec leurs parents. Cela ne signifie pas que nous devons rompre visiblement avec toutes les relations humaines. Au contraire, cela signifie que nous devons rompre avec tous les liens émotionnels. En résumé, le Seigneur veut que nous renoncions à tout ce que nous avons. C’est l’exigence la plus dure qu’Il ait pour nous.

Chaque fois que nous touchons le Seigneur, Il exigera quelque chose de nous. Ce sera toujours ainsi. Le Seigneur ne se satisfait jamais du prix que nous avons déjà payé : chaque fois qu’Il nous touche, Il nous demandera quelque chose. Nous expérimentons la présence la plus visible du Seigneur quand Il exige quelque chose de nous. De notre côté, la seule fois où nous ne remarquons pas qu’Il exige quelque chose de nous, c’est lorsque nous perdons la communion avec Lui. Du côté du Seigneur, l’exigence qu’Il fait cessera uniquement lorsque les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront établis.

Aujourd’hui est le moment pour le Seigneur d’utiliser l’homme et de le conquérir pour faire Son œuvre. Par conséquent, Il continuera à exiger quelque chose de nous, et Ses exigences seront de plus en plus grandes. Au début, les exigences du Seigneur sont petites, mais peu à peu, elles deviennent plus grandes, plus profondes et plus dures. Si nous essayons de réprimer le sentiment qu’Il exige quelque chose, nous souffrirons une grande perte, car notre communion avec Lui sera interrompue. Après un certain temps, le Seigneur ne fera plus Sa volonté en nous et, par conséquent, sera forcé de se tourner vers une autre personne. Cependant, si nous consentons à Ses exigences, si nous apprenons à obéir et si nous sommes prêts à payer le prix, notre sentiment deviendra de plus en plus sensible, au point d’avoir, presque toute la journée, le sentiment que le Seigneur nous demande quelque chose.

Si nous ne coopérons pas avec Ses exigences et ne sommes pas prêts à payer le prix, il y aura deux résultats. Premièrement, de notre côté, nous serons comme le jeune homme qui s’en alla triste (Mt 19:22). Deuxièmement, du côté du Seigneur, Il ne pourra pas manifester notre utilité pour Lui. C’est pourquoi nous devons mieux errer en essayant d’obéir que de désobéir complètement, et il est préférable d’obéir trop que trop peu. Si nous répondons aux exigences du Seigneur, il y aura également deux résultats. Premièrement, nous serons remplis de joie et, deuxièmement, le Seigneur pourra manifester notre utilité.

Nous devons comprendre que la condition de base pour être utilisé par le Seigneur est d’accepter Ses exigences. Une personne qui accepte les exigences du Seigneur peut être utilisée par Lui, même si elle n’a pas une grande connaissance de la vérité. Elle peut encore être utilisée par le Seigneur, même si elle ne prie pas très fréquemment. Le pouvoir que nous recevons lorsque nous payons le prix de répondre aux exigences du Seigneur est souvent plus grand que par de nombreuses prières.

Le pouvoir que nous recevons lorsque nous payons le prix de répondre aux exigences du Seigneur est souvent plus grand que par le déversement de l’Esprit Saint. Les gens prêtent attention au déversement de l’Esprit Saint, mais ils ne voient pas que, le jour de la Pentecôte, ceux qui ont reçu le déversement de l’Esprit Saint ont payé un prix élevé. Ils ont tout laissé pour être dans la chambre haute à Jérusalem et ont persévéré unis dans la prière (Ac 1:13-14).

Beaucoup de gens aimeraient recevoir le pouvoir généré par le déversement de l’Esprit, mais ils ne sont pas disposés à apprendre la leçon de payer un prix. C’est pourquoi ils accomplissent beaucoup d’œuvres, mais leurs œuvres ne peuvent pas durer et n’ont pas d’effet durable. Si l’ouvrier veut que son œuvre continue et dure longtemps, il doit apprendre la leçon de payer le prix. La permanence d’une œuvre dépend de ce que l’ouvrier a appris cette leçon. Le pouvoir de faire l’œuvre du Seigneur réside dans l’apprentissage de cette leçon et, pour cela, il faut payer un prix. L’utilité d’une personne devant le Seigneur est fondée sur le prix qu’elle a payé devant le Seigneur.

Tous admirons la manière dont des personnes comme Paul et Pierre ont été utiles pour le Seigneur, mais nous oublions qu’elles ont payé un prix élevé devant le Seigneur. Si nous ne sommes pas utiles pour le Seigneur aujourd’hui, la seule raison en est que nous ne sommes pas prêts à payer un prix, nous ne sommes pas prêts à répondre à Ses exigences et nous ne sommes pas prêts à renoncer à notre réputation, notre éducation, notre position, notre avenir et toute notre vie. C’est pourquoi nous ne sentons pas la présence du Seigneur, nous avons rarement un contact avec Lui dans la communion et, naturellement, nous avons peu d’utilité devant Lui.

Profitez davantage : Hymne S-1

mercredi 19 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, mercredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - MERCREDI

Lecture biblique : Gn 8:1-5 ; 22:1-2 ; Ex 19:20 ; 1 R 18:42 ; Es 6:8 ; Mt 5:1 ; 8:19-29 ; 16:24-97 ; Lc 9:59-62 ; Rm 9:15-18 ; Ép 2:4-5, 8 ; Ph 3:7-8 ; 2 Tm 4:6-8 ; Ap 1:9-10 ; 21:10  

Lire et prier : « Alors un scribe s'approcha et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Mais Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » (Mt 8:19-20)  


PAYER UN PRIX

La visitation du Seigneur marque le début de l'utilisation de l'homme par Dieu. Sans la visitation du Seigneur, nous ne pouvons pas être appelés. Ainsi, il est de la responsabilité du Seigneur de nous visiter. Cependant, la Bible nous révèle que, bien que le Seigneur ait cette responsabilité, nous avons aussi une responsabilité : payer un prix (Mt 8:19-29 ; 16:24-97 ; Lc 9:59-62).  

Moïse et David, dans l'Ancien Testament, ainsi que Paul et Pierre, dans le Nouveau Testament, ont payé un prix à travers la visitation du Seigneur. Lorsque le Seigneur rencontra Paul sur le chemin de Damas, Il ne lui donna pas immédiatement puissance, révélation ou dons. Au contraire, le Seigneur lui dit d'entrer dans la ville et de laisser un simple disciple nommé Ananias lui dire, en quelques mots, ce qu'il devait faire (Ac 9:5b-6, 10-17).  

Parce qu'il était disposé à payer le prix, Paul fut grandement utilisé par le Seigneur (Ph 3:7-8). D'une part, le Seigneur visite toujours l'homme, mais d'autre part, l'homme doit toujours payer un prix. Ainsi, notre utilité pour le Seigneur commence par Sa visitation, mais elle dépend aussi de notre disposition à payer un prix.  

Le prix à payer après avoir répondu à l'appel du Seigneur est sans limite. Personne ne peut dire qu'il a tout payé et qu'il n'y a plus rien à donner. Même l'apôtre Paul ne pouvait pas le dire. Au contraire, il oubliait toujours ce qui était derrière et avançait vers ce qui était devant lui, poursuivant le but, jusqu'à ce qu'un jour, il renonce même à sa propre vie (vs. 12-14 ; 2 Tm 4:6-8).  

Lorsqu'il écrivit le chapitre quatre de 2 Timothée, Paul avait déjà payé presque tout le prix possible ; néanmoins, il continua à aller de l'avant. Nous avons tous été visités par le Seigneur, et les visitations que nous avons reçues sont les mêmes. Cependant, en raison des différences dans le prix que chacun de nous a payé, notre utilité entre les mains du Seigneur peut différer de celle des autres. Puisque Paul a payé un prix plus élevé que les autres, son utilité fut aussi plus grande que celle des autres.  

Certains pourraient dire que le Seigneur a miséricorde de qui Il veut (Rm 9:18). Cependant, cette parole concernait les païens, comme Pharaon, qui n'avaient pas encore été visités par Dieu (vs. 15-17). Nous, qui avons été sauvés par grâce, avons déjà reçu la visitation du Seigneur (Ép 2:4-5, 8).  

Ainsi, la question n'est plus de savoir si nous avons reçu la visitation du Seigneur, mais si nous sommes disposés à payer un prix. Notre utilité entre les mains du Seigneur dépend entièrement du prix que nous payons. Si nous payons un prix élevé, notre utilité sera grande ; si nous payons un prix bas, notre utilité sera limitée.  

Au fil des ans, la visitation du Seigneur n'a pas été rare, pourtant Il gémit toujours parce que le prix que nous sommes disposés à payer est très bas. C'est la raison pour laquelle l'œuvre du Seigneur ne peut avancer que lentement aujourd'hui et que le Seigneur ne peut pas encore revenir. La Bible nous révèle clairement que le Seigneur attend que l'homme paie un prix et soit utilisé par Lui en répondant à Son appel.  

Dans Ésaïe 6:8, le Seigneur dit : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? ». Peut-être n'avons-nous pas une compréhension assez profonde de cette parole. Cette parole implique que, dans l'univers, le Seigneur a un grand désir dans Son cœur et attend que l'homme réponde à Son appel. Il veut agir à toute époque, pourtant il manque des personnes prêtes à payer le prix et à répondre à Son appel.  

Chaque fois qu'il y a quelqu'un sur terre prêt à payer le prix et à répondre à l'appel du Seigneur, le Seigneur l'utilisera certainement. L'ampleur de la réponse humaine détermine l'ampleur de l'utilisation que le Seigneur fera de l'homme. 


LA SIGNIFICATION BIBLIQUE DE
« MONTER SUR LA MONTAGNE »

La première personne dans la Bible à « monter sur la montagne » fut Noé. Il atteignit le mont Ararat alors qu'il était dans l'arche, traversant le déluge (Gn 8:1-5). L'accent du jugement par le déluge n'était pas de juger le péché, mais le monde qui offensait Dieu. Le fait que Noé monte sur la montagne symbolise qu'il était libéré du jugement et échappait à toutes les situations de rébellion contre Dieu.  

Lorsqu'il arriva sur la montagne, toutes les situations de rébellion contre Dieu cessèrent. Ainsi, monter sur la montagne dans la Bible pour être en présence de Dieu signifie d'abord être libre de la rébellion. Bien que le monde entier soit tombé dans un état de rébellion contre Dieu, ceux qui montèrent sur la montagne avec Noé échappèrent à cette rébellion.  

Deuxièmement, cela indique une ascension aux cieux par la mort et la résurrection. Une fois libéré de la rébellion et passé par le déluge, une expérience de mort et de résurrection, Noé entra dans une nouvelle ère pour représenter l'autorité de Dieu sur la terre.  

Chaque fois que Dieu amène quelqu'un à monter sur une montagne, Son intention est que cette personne soit libérée de la rébellion, passe par la mort et la résurrection, afin d'arriver à une condition où elle peut représenter Son autorité sur la terre.  


Recevoir la révélation

Dans la Bible, un autre aspect de la montée sur la montagne est de recevoir la révélation. Beaucoup d'exemples, depuis la montée d'Abraham sur le mont Morija (Gn 22:1-2) jusqu'au séjour de Jean sur l'île de Patmos (Ap 1:9 ; 21:10), mettent l'accent sur la réception de la révélation.  

Abraham, Moïse et Élie reçurent la révélation en montant sur une montagne (Ex 19:20 ; 1 R 18:42). Dans le Nouveau Testament, lorsque le Seigneur emmena Ses disciples sur une montagne, c'était aussi pour leur donner une révélation (Mt 5:1).  

Ainsi, recevoir la révélation exige de payer un prix. Autrement dit, monter sur la montagne, c'est payer un prix. Peu de personnes comprennent vraiment l'enseignement de Matthieu 5 à 7, car peu sont disposées à payer ce prix.  

Si nous voulons recevoir la révélation, nous devons sincèrement décider de payer un prix et de nous approcher du Seigneur. C'est ainsi qu'Abraham, Moïse et les disciples du Seigneur reçurent la révélation, et de même pour Jean sur l'île de Patmos (Ap 1:10). Nous devons tous apprendre cette leçon.

Profitez davantage : Cantique 65

mardi 18 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, mardi




COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR ¹

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - MARDI

Lecture biblique : Actes 9:3-5 ; 22:6

Lire et prier : « Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9:4)



LA RELATION ENTRE LE PLAN DE DIEU ET L'HOMME

Dieu a un plan. Toute l’œuvre de Dieu dans l’univers, depuis les âges passés jusqu’à l’éternité future, s’accomplit selon Son plan. Ce plan doit être réalisé par l’homme et aussi en l’homme. Par conséquent, Dieu désire gagner tout Son peuple créé et racheté pour l’accomplissement de Son plan.

Ne pensez pas que le fait que Dieu nous utilise aujourd’hui est un accident. L’usage que Dieu fait de nous est entièrement fondé sur Son plan prédéterminé. Tous ceux que Dieu utilise sont dans la sphère de Son plan. Comme le plan de Dieu ne peut être accompli qu’en l’homme, Dieu a un grand besoin d’utiliser l’homme. De même qu’un individu, en tant que citoyen d’un pays donné, se trouve dans la sphère d’utilité de ce pays et peut être utilisé par lui, de même nous, qui appartenons au royaume de Dieu, sommes dans la sphère où nous pouvons être utilisés par Lui.


LA NÉCESSITÉ DE L’APPEL DE DIEU

Tous ceux qui ont été sauvés ont la position et le potentiel d’être utilisés par Dieu. Dieu confirme l’utilité de l’homme pour Lui non seulement en le créant et en le rachetant, mais aussi en l’appelant.

La raison pour laquelle Dieu a créé et racheté l’homme est qu’Il a l’intention de l’utiliser. Cependant, du point de vue de l’homme, la création et la rédemption ne suffisent pas à le convaincre que Dieu veut l’utiliser.

Par conséquent, Dieu doit aussi appeler l’homme pour lui confirmer Son intention de l’utiliser. En d’autres termes, nous pouvons ressentir que, bien que Dieu nous ait créés et rachetés, Il ne nous utilisera pas nécessairement.

Ce n’est que lorsque nous avons la certitude de l’appel de Dieu à notre égard que nous pouvons affirmer avec conviction qu’Il veut nous utiliser. Ainsi, pour nous, l’appel de Dieu est une confirmation de Son intention de nous utiliser. Maintenant, la question que nous devons nous poser est : « Dieu nous a-t-Il appelés ? Et comment savons-nous qu’Il nous a appelés ? »


LA VISITATION DE DIEU

Nous pouvons avoir l’idée que comprendre l’appel de Dieu est une chose difficile. En réalité, il nous suffit de nous demander si, depuis le jour où nous avons été sauvés jusqu’à aujourd’hui, nous avons ressenti le désir d’être utilisés par le Seigneur ou si nous avons déjà entendu, au plus profond de nous-mêmes, une voix douce et paisible nous disant que le Seigneur veut nous utiliser.

Si nous avons déjà eu ce sentiment, alors nous pouvons savoir que le Seigneur nous a appelés. Pour nous, avoir un cœur disposé à être utilisé par le Seigneur est le résultat d’une œuvre extraordinaire du Seigneur. Cette œuvre est bien plus grandiose que celle du Seigneur lorsqu’Il nous a créés.

L’œuvre du Seigneur en nous créant n’était pas aussi grandiose que Son œuvre en mettant en nous un cœur disposé à être utilisé par Lui. Le fait que Dieu œuvre ainsi en l’homme est la manière la plus grandiose dont Il le visite. En d’autres termes, cette œuvre se produit lorsqu’Il vient à l’homme et le visite.

Comment avons-nous obtenu un cœur désireux d’être utilisé par le Seigneur ? Autrefois, nous ne nous souciions pas de Lui, et pourtant, à notre grande surprise, nous avons maintenant le désir d’être à Son service. Cela prouve que cette visitation vient du Seigneur et que Sa grâce nous est parvenue.

Depuis des milliers d’années, Dieu est venu et a visité l’homme à de nombreuses reprises. Malheureusement, peu de personnes dans l’église aujourd’hui ont ressenti Sa visitation. Dieu vient toujours à l’homme, mais l’homme Le met souvent de côté. Nous ne devons pas penser que, pour recevoir l’appel de Dieu, nous devons entendre une voix comme un tonnerre ou voir une grande lumière, comme Paul l’a vue sur le chemin de Damas (Actes 9:3 ; 22:6).

En réalité, en principe, la voix douce et paisible en nous n’est pas différente de l’appel que Paul a reçu sur la route de Damas. Prenons la lumière du soleil comme illustration. Bien qu’il y ait une différence entre l’intensité de la lumière douce du matin et celle des rayons éclatants de midi, le soleil est le même.

De même, bien que Dieu appelle parfois l’homme de manière extraordinaire, la plupart du temps, Il apparaît et visite l’homme de manière ordinaire. La visitation de Dieu à l’homme est la confirmation de Son désir de l’utiliser et le commencement de Son utilisation de l’homme.

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¹ Ce livre est composé de messages donnés par le frère Witness Lee en avril et mai 1955, à Baguio, aux Philippines. Il comprend six chapitres qui expliquent comment le chrétien peut devenir utile entre les mains du Seigneur pour accomplir la commission divine dans l’économie de la grâce de Dieu.

Profitez davantage : Hymne 208

mercredi 5 février 2025

Étude des Actes, chapitre 28, message 72, semaine 33, mardi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-DOUZE

CONCLUSION (2)

SEMAINE 33 – MARDI
Lecture biblique : 1 Co 12:13 ; 15:45 ; He 10:12, 14  

Lire et prier : « Et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé ; où il n’y a ni Grec ni Juif, circoncision ni incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre, mais Christ est tout et en tous » (Col 3:10-11) 


L’HOMME NOUVEAU, DANS LEQUEL CHRIST EST TOUT

Dans Colossiens 3:10-11, Paul dit : « Et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé ; où il n’y a ni Grec ni Juif, circoncision ni incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre, mais Christ est tout et en tous ».  

Ici, nous voyons non seulement qu’il n’y a pas d’homme naturel dans l’homme nouveau, mais aussi qu’il n’y a aucune possibilité ni aucun espace pour aucune personne naturelle. Dans l’homme nouveau, il n’y a de place que pour Christ. Il est tous les membres de l’homme nouveau et Il est en tous les membres. Il est tout dans l’homme nouveau. En réalité, Il est l’homme nouveau, Son Corps (1 Co 12:13).  

En écrivant ces paroles, Paul a dû penser : « Je n’aurais pas dû parler aux frères à Jérusalem des Juifs et des Gentils. Je ne suis pas allé vers les Gentils ; je suis allé vers le peuple élu de Dieu. Tous ceux qui ont été sauvés par mon ministère sont le peuple de Dieu. Il les a choisis avant la fondation du monde. Il n’y avait certainement rien de mal à aller vers eux. Dans l’homme nouveau, il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a que Christ ».  

Dans Colossiens 3:10 et 11, Paul est clair, catégorique et absolu. Cela doit avoir été le résultat des deux années où il était en détention à Césarée. Alors qu’Éphésiens, Philippiens et Colossiens ont été écrits lors de la première captivité de Paul à Rome, Hébreux a été écrit après sa libération. Dans Hébreux, il est allé encore plus loin.  

Avant d’écrire cette Épître, il a dû penser : « Pourquoi ai-je si peu parlé dans Éphésiens du fait que Christ a aboli toutes les ordonnances ? J’aurais dû entrer beaucoup plus dans les détails. De même, ce que j’ai dit dans Philippiens et Colossiens était trop court. Je dois écrire une Épître plus longue pour montrer que toutes les choses du judaïsme ont pris fin et que Christ leur est supérieur ».  


LE CHRIST RÉVÉLÉ DANS HÉBREUX

Dans les treize chapitres d’Hébreux, Paul déprécie les éléments du judaïsme. Il va même jusqu’à démonter en morceaux chacune des questions cruciales du judaïsme. Il montre que les Juifs ont Dieu, mais que les croyants ont l’Homme-Dieu, Jésus-Christ. Il montre aussi que les anges sont des serviteurs. De plus, il démontre que Christ est supérieur à Moïse, Aaron et Josué.  

Dans Hébreux, Paul nous dit aussi qu’il n’y a plus d’offrande pour le péché. Selon la volonté de Dieu, Christ, Celui qui est tout-inclusif, est l’unique offrande. Ainsi, dans l’univers, il n’y a qu’une seule offrande qui est conforme à la volonté de Dieu. Dans Hébreux 10:9-10, il dit : « Il dit ensuite : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. Il abolit le premier pour établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes ».  

Cela indique que toutes les offrandes de l’Ancien Testament ont été abolies et remplacées par Christ comme unique offrande. Dans Hébreux 10:12 et 14, il dit : « Jésus, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu (…) Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés ».  

Dans Hébreux 13:8, Paul dit : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ». Avant Hébreux 13:8, Christ a changé, car Il est passé par l’incarnation et la résurrection. Par l’incarnation, Il s’est revêtu de la nature humaine. Cela signifie qu’Il a changé, passant d’Un qui n’avait que la nature divine à Un qui possède maintenant à la fois la nature divine et la nature humaine. Il était auparavant seulement Dieu, mais Il a changé et est devenu l’Homme-Dieu.  

De plus, dans Sa résurrection, Il, en tant que dernier Adam, a changé pour devenir l’Esprit qui donne la vie (1 Co 15:45). Après être passé par le processus d’incarnation, de vie humaine, de crucifixion, de résurrection et d’ascension, Il n’a plus changé et ne changera plus. Ainsi, Paul a eu l’audace de dire que Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.  

Dans Hébreux 13:13, il poursuit : « Sortons donc vers lui, hors du camp, en portant son opprobre ». Ici, le camp représente l’organisation humaine, en particulier celle du judaïsme. La parole de Paul ici se fonde sur le fait que Christ a été crucifié hors de la ville, hors du camp. Puisque Christ a été rejeté et a souffert hors du camp, nous devons sortir vers Lui hors du camp.  

Lorsqu’il a écrit cette partie d’Hébreux, Paul a peut-être pensé : « J’ai eu tort de retourner à Jérusalem. Jérusalem était le camp. Il n’y avait aucune nécessité d’y retourner pour s’occuper du judaïsme, car cela revenait à retourner au camp. Nous devons oublier Jérusalem et sortir du camp, en portant l’opprobre de Christ ».  

Paul est sorti du camp et a porté l’opprobre de Christ. Lorsqu’il voyageait de Césarée à Rome, il était hors du judaïsme, portant l’opprobre en tant que prisonnier. Mais, en portant l’opprobre hors du camp, il a magnifié Christ. J’espère que nous prendrons tous le temps de méditer sur les deux sujets abordés dans ce message : la vie de Paul comme un merveilleux témoin de Christ et la révélation divine complète dans les livres d’Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux.  

Dans ces livres, il ne reste aucune base pour aucun mélange. Dans ces Épîtres, il n’y a de place que pour Christ.

Profitez davantage : Cantique 107

Étude des Actes, chapitre 28, message 72, semaine 33, lundi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-DOUZE

CONCLUSION (2)

SEMAINE 33 – LUNDI
Lecture biblique : Lv 11:4-8 ; Ph 2:4

Lire et prier : « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des commandements dans ses ordonnances, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix » (Ep 2:14-15).

L’ABOLITION DES ORDONNANCES

Dans Éphésiens 2:14 et 15, Paul dit : « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des commandements dans ses ordonnances, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix ». Je crois que ce qu’il a vu et expérimenté dans Actes 15-28 l’a conduit à écrire des paroles aussi catégoriques. En écrivant cela, il se disait peut-être : « Toutes les ordonnances de la loi ont été abolies. La circoncision, le vœu de naziréat et même le vœu que j’ai fait ont été abolis ».

Paul a peut-être regretté le vœu qu’il avait fait dans Actes 18 ainsi que d’avoir circoncis Timothée dans Actes 16. Si j’avais été avec lui lorsqu’il écrivait Éphésiens, je lui aurais peut-être dit : « Frère Paul, j’aimerais apprendre de toi. Puisque Christ a aboli toutes les ordonnances, pourquoi as-tu encore circoncis Timothée à Lystre ? » Si quelqu’un avait posé cette question à Paul, il aurait peut-être répondu : « J’ai fait cela il y a longtemps, et je le regrette. Je ne circoncirai plus jamais personne ».

Quand Paul a écrit Éphésiens 2, il était bien plus perfectionné qu’au moment où il avait circoncis Timothée dans Actes 16. Ses expériences dans les chapitres 15-28 des Actes l’ont conduit à être plus catégorique à propos de la circoncision. Je ne crois pas que, sans les expériences décrites dans ces chapitres, Paul aurait pu écrire un chapitre comme Éphésiens 2.

Il est utile de comparer les paroles de Paul sur la circoncision dans Galates avec ce qu’il dit concernant l’abolition des ordonnances dans Éphésiens 2. Probablement, l’épître aux Galates a été écrite avant Actes 16. Dans Galates 6:15, il dit : « Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature ». En réalité, ces paroles laissent encore une certaine marge à la pratique de la circoncision. Mais dans Éphésiens 2, ses paroles sont absolues, et il n’y a aucune base pour la pratique de la circoncision.

Paul a appris de tout ce qui s’est passé dans Actes 15-28. Je crois que durant les deux années où il a été en détention à Césarée, il a revu tout ce qui s’était produit. En le faisant, il a peut-être pensé : « Si j’en ai l’occasion, j’aimerais écrire une autre lettre et dire quelque chose de plus complet sur la circoncision que dans Galates. Je ne dirai pas seulement que la circoncision n’est rien ni l’incirconcision, mais je dirai que toutes les ordonnances, en particulier celles concernant la circoncision, ont été abolies. Si je pouvais réécrire l’épître aux Galates, je dirais aux croyants que la circoncision a été abolie à la croix. Je leur dirais de ne pas pratiquer la circoncision, car elle offense le Seigneur et l’insulte. Nous ne devons plus pratiquer quoi que ce soit que le Seigneur a aboli à la croix ».

En étudiant la Bible, nous pouvons comparer Éphésiens et Galates concernant les ordonnances sur la circoncision. Si nous le faisons, nous verrons que ce que Paul dit dans Galates n’est ni aussi catégorique ni aussi complet que ce qu’il dit dans Éphésiens. Dans Éphésiens 2, il ne laisse aucune base à la circoncision.

UN AVERTISSEMENT CONCERNANT LA MUTILATION

Dans Philippiens 3, Paul utilise un terme négatif très fort pour désigner la circoncision : la mutilation. Dans Philippiens 3:2, il dit : « Prenez garde aux chiens ! Prenez garde aux mauvais ouvriers ! Prenez garde aux faux circoncis ! » L’expression « faux circoncis » ici peut aussi être traduite par « mutilation », et c’est un terme de mépris. Comme il n’y a pas de conjonction entre les trois propositions, elles doivent se référer au même type de personnes.

Les chiens sont impurs (Lv 11:4-8), les ouvriers sont mauvais et la mutilation désigne ceux qui méritent le mépris. « Chiens » fait référence aux judaïsants. Par nature, ils sont des chiens impurs ; par leur comportement, ils sont de mauvais ouvriers ; et dans leur religion, ils sont la mutilation, des personnes honteuses. Paul est certainement très catégorique en exhortant les Philippiens à se garder des chiens, des mauvais ouvriers et de la mutilation. Ici, il affirme que les judaïsants, ceux qui promeuvent la circoncision, sont des chiens.

Que pensez-vous que Paul aurait dit si, à la lumière de ses paroles dans Philippiens 3:2, on lui avait posé des questions sur Jacques ? Il aurait peut-être dit : « Jacques n’est certainement pas un chien, mais d’une certaine manière, il a agi comme tel. C’est mon cher frère. Comme je le respectais, je suis allé le voir. Mais quand il m’a parlé, j’ai entendu quelque chose qui ressemblait à l’aboiement d’un chien ».

En lisant Philippiens 3, nous voyons que Paul a été fortifié par ses expériences dans Actes 15-28, et particulièrement par le temps qu’il a passé à Césarée. Grâce à ce renforcement, il a dit aux croyants de se garder des chiens et de la mutilation. Dans Philippiens, il ne parle même plus de circoncision, mais utilise à la place un terme de mépris : la mutilation. Comme il a été catégorique en écrivant cette épître !

Lorsqu’il écrivait Philippiens 3, Paul était plus catégorique que lorsqu’il écrivait Galates et Romains. Dans Romains 2:28-29, il dit : « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement, et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. Son louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu ». En réalité, ce qu’il dit ici de la circoncision n’est pas très catégorique. Une certaine base pour la pratique de la circoncision subsiste encore. Mais dans Philippiens 3:2, il n’y a aucune base pour la circoncision, qui est désormais appelée fausse circoncision, ou mutilation, une pratique promue par des chiens.

Dans Philippiens 3:8, Paul dit : « Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout ; je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ ». Le mot « boue » désigne « détritus, déchets, immondices, ce qui est jeté aux chiens, nourriture de chiens, excréments ».

D’abord, Paul exhorte les croyants à se garder des chiens, puis il indique que ce que ces chiens, les judaïsants, enseignent est de la nourriture pour chiens. Encore une fois, nous voyons l’évolution de Paul dans ses écrits.

Profitez davantage : Hymne 339

dimanche 2 février 2025

Étude des Actes, chapitre 28, message 72, semaine 33, dimanche

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-DOUZE

CONCLUSION
SEMAINE 33 – DIMANCHE

Lecture biblique : Ac 1:8 ; 27:20-26, 33-37 ; 28:15-16, 23-31 ; Ph 1:19-21a ; Ép 2:14-18 ; Ph 3:2-8 ; Col 3:10-11 ; He 1:1-3 ; 9:12 ; 10:9-10, 12, 14 ; 13:13

Lire et prier : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ. » (Ph 3:2-8)

UN PORTRAIT DE LA VIE DE PAUL

Les chapitres vingt-sept et vingt-huit des Actes ne présentent aucune doctrine. Au contraire, ils nous offrent le récit de quelqu’un qui vivait Christ au maximum. Il était emprisonné, enchaîné et entouré de gardes.

La mer était très agitée et la navigation difficile. De plus, il était loin de sa terre natale et de la plupart de ses amis. Bien qu’il se trouvât dans cette situation difficile, il vivait comme un roi exerçant son autorité. La vie de Paul présentée dans ces deux chapitres des Actes nous rappelle ce qu’il a dit alors qu’il était emprisonné à Rome : « Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos supplications et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente et mon espérance que je ne serai confus en rien ; mais que, maintenant comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi, vivre, c’est Christ » (Ph 1:19-21a).

Cela décrit sa vie lors du voyage de Césarée à Rome. Quelle que soit la situation, il magnifiait Christ dans son corps. En réfléchissant à la scène des Actes 27-28, nous voyons que Paul était un extraordinaire témoin de Christ. Il était le type de témoin dont le Seigneur a parlé en 1:8 : « Jusqu’au bout de la terre. »

En 1:6, les disciples du Seigneur lui avaient demandé si c’était le moment où il restaurerait le royaume pour Israël. Le Seigneur leur a montré que cela ne leur appartenait pas de connaître les temps ou les moments que le Père a réservés dans sa propre autorité. Mais après avoir reçu la puissance par la venue du Saint-Esprit sur eux, ils seraient ses témoins. Paul fut un tel témoin dans les Actes 27-28.

Dans ces chapitres, Paul vivait parmi les païens. Il y avait très peu de Juifs sur le navire, s’il y en avait. Tout dans ce voyage était païen : la nourriture, l’environnement et l’atmosphère. De plus, il n’y avait rien de juif sur l’île de Malte. Il était entouré de païens et du mode de vie païen. Mais dans cette situation, il vivait comme un roi dans un palais. J’apprécie beaucoup l’image de la vie de Paul dans ces chapitres.

Nous devons tous vivre Christ comme Paul l’a fait dans les Actes 27-28. Si nous ne vivons Christ que dans une situation conforme à notre culture, notre caractère, notre constitution et notre disposition, alors notre vie n’est pas authentique. Dans les Actes 27-28, il vivait Christ dans une situation totalement opposée à sa culture et son caractère.

Beaucoup de choses étaient décourageantes et démotivantes, mais il avait une vie du plus haut niveau. Comme nous l’avons déjà souligné, en Paul, le merveilleux, excellent et mystérieux Homme-Dieu qui a vécu dans les Évangiles continuait à vivre à travers l’un de ses nombreux membres. C’était Jésus vivant à nouveau sur la terre dans son humanité enrichie divinement.

La vie de Paul était donc une répétition de la vie de Jésus. Après son arrivée à Rome, comme le décrit le chapitre vingt-huit, Paul écrivit les épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens et aux Hébreux. Il fut emprisonné deux fois à Rome. La première fois, entre 62 et 64 apr. J.-C., en raison de l’accusation des Juifs (Ac 28:17-20). C’est à cette époque qu’il écrivit Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Philémon. Après avoir été libéré pour la première fois, il aurait probablement visité Éphèse et la Macédoine, puis la Crète et Milet, d’où il aurait écrit Hébreux. La deuxième fois où Paul fut emprisonné, vers 65 apr. J.-C., ce fut à cause de la soudaine persécution des croyants initiée par l’empereur Néron.

Paul traversa de nombreuses épreuves dans les Actes 15-28. Sans ces expériences rapportées dans ces chapitres, il n’aurait pas pu écrire Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux, ou du moins pas d’une manière aussi complète.

Profitez davantage : Hymne 208

samedi 1 février 2025

Étude d'Actes, chapitre 28, message 71, semaine 32, samedi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-ONZE

LA PROPAGATION EN ASIE MINORITÉ ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (36)

SEMAINE 32 – SAMEDI
Lecture Biblique : Is 6:9-10 ; Mt 13:14-15 ; Ac 28:17-31

Lire et prier : “Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant avec toute assurance, sans aucun empêchement, les choses concernant le Seigneur Jésus-Christ.” (Ac 28:31)

Contacter les leaders juifs et ministrer à Rome

Immédiatement après son arrivée à Rome, Paul contacta les leaders juifs (vs. 17-22). Il fut sage de le faire. Puis il commença à leur ministrer. Naturellement, son ministère fut accepté par certains et rejeté par d'autres.

Le fait que Paul soit à Rome fut un encouragement pour l'Église là-bas, d'autant plus qu'un bon nombre de juifs avait été sauvé. Il se rendit à Rome peu après avoir écrit son épître aux Romains. Quelques années après l'avoir écrite, l'auteur lui-même se rendit à Rome.

Actes 28:23-24 dit : “Ils lui assignèrent un jour, et vinrent en grand nombre auprès de lui dans sa demeure. Il leur exposa, de matin jusqu'au soir, en leur témoignant du royaume de Dieu, cherchant à les persuader au sujet de Jésus, tant par la loi de Moïse que par les prophètes. Quelques-uns furent persuadés par ce qu'il disait, mais d'autres restèrent incrédules.”

Ici, il témoigna du royaume de Dieu. Comme nous l'avons déjà souligné, le royaume de Dieu était le sujet principal de l'enseignement des apôtres. Ce n'est pas un royaume matériel visible aux yeux humains, mais le royaume de la vie divine. C'est la diffusion de Christ en tant que vie dans les croyants, afin de former une sphère dans laquelle Dieu règne en Sa vie.

Dans les versets 25 à 27, nous lisons : “Comme ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, Paul leur dit ces mots : Bien a parlé l'Esprit Saint par le prophète Ésaïe, à vos pères, lorsqu'il dit : Va vers ce peuple, et dis-lui : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont eu des oreilles durcies, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.”

Dieu le Père avait parlé ces paroles aux enfants obstinés d'Israël dans Ésaïe 6:9-10. Dieu le Fils les cita aux juifs qui Le rejetèrent dans Matthieu 13:14-15. Et maintenant, Dieu l'Esprit, par l'apôtre, les répéta aux personnes au cœur endurci. Cela indique qu'à chaque étape de la Trinité divine, les enfants d'Israël furent désobéissants au Dieu de la grâce. Alors, Il se tourna vers les gentils pour accomplir Son économie néotestamentaire, dans la diffusion de Son royaume pour édifier les Églises, par la propagation du Christ ressuscité et ascensionné (v. 28).

Actes 28:30 dit : “Paul demeura deux ans tout entiers dans une maison qu'il avait louée, et recevait tous ceux qui venaient à lui.” À cette époque, l'apôtre écrivit les épîtres aux Colossiens (cf. Col 4:3, 10, 18), aux Éphésiens (cf. Éph 3:1; 4:1; 6:20), aux Philippiens (cf. Phil 1:7, 14, 17) et à Philémon (cf. Phm 1, 9). Dans Philippiens 1:25 et 2:24 et Philémon 22, il espérait être libéré de prison. Probablement après deux ans, il fut libéré et visita Éphèse et la Macédoine (1 Ti 1:3), d'où il est probable qu'il écrivit la première épître à Timothée. Il visita ensuite Crète (Tite 1:5) et Nicopolis (Tite 3:12), d'où il écrivit l'épître à Tite ; il se rendit à Troas et à Milet (2 Ti 4:13, 20), d'où il écrivit probablement l'épître aux Hébreux.

Actes 28:31 dit qu'au cours des deux années où il resta dans sa maison louée à Rome, Paul “prêchait le royaume de Dieu, et enseignait avec toute assurance, sans aucun empêchement, les choses concernant le Seigneur Jésus-Christ.” Le royaume de Dieu est l'un des points forts des Actes. Le livre de Luc commence (1:3) et se termine par le royaume de Dieu.

Le fait que Paul proclame le royaume de Dieu était la propagation du Christ ressuscité. Comment le savons-nous ? Cela est prouvé par les mots “enseignait les choses concernant le Seigneur Jésus-Christ” dans le verset 31. Cela indique que le royaume de Dieu accompagne les choses concernant le Seigneur Jésus-Christ. Enseigner aux gens les choses concernant Christ, c'est diffuser le royaume de Dieu. Ainsi, le royaume de Dieu est, en fait, la propagation du Christ ressuscité.

Profitez davantage : Hymne 379

Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT - Réflexions sur le millénium Chapitre 4 LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2) SEMAINE 3 - MERCREDI Lecture bibliq...