dimanche 19 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 67, semaine 31, dimanche


ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-SEPT

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE À TRAVERS LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COLLABORATEURS (33)

SEMAINE 31 – DIMANCHE

Lecture biblique : Ac 26:1-32 ; Ép 2:14-16 ; 3:8, 17 ; Ph 3:4-8 ; Col 3:10-11 ; Hé 10:14, 18 ; Ac 21:20, 23-24

Lire et prier : « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, en détruisant le mur de séparation, l’inimitié. Il a annulé la loi avec ses commandements et ses prescriptions, afin de créer en lui-même, à partir des deux, un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu, par la croix, en détruisant par elle l’inimitié » (Ép 2:14-16).


Dans Actes 26:1-29, Paul se défend devant Agrippa. Ensuite, dans Actes 26:30-32, le jugement d’Agrippa est prononcé. Avant d’aborder Ac 26:1-32, je voudrais dire quelques mots sur le fardeau de Paul dans les Épîtres aux Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux.


QUATRE ÉPÎTRES CRUCIALES SUR LE TRANSFERT DISPENSATIONNEL

Dans les chapitres 21 à 26 des Actes, Paul a traversé de nombreuses souffrances, épreuves et tribulations. Les Épîtres aux Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux expriment ce qui était dans son cœur à cette époque.

Comme nous l’avons déjà dit, Paul a écrit Éphésiens, Colossiens et Philippiens lors de son premier emprisonnement à Rome. Il est probable qu’il ait écrit Hébreux après cela. Nous ne devons pas penser que ces Épîtres ont été écrites par hasard. Au contraire, elles ont été rédigées après une longue réflexion et préparation.

Je crois que les deux années qu’il a passées détenu à Césarée ont été un temps de préparation pour Paul. Plus il observait la situation de la religion juive, de la politique romaine et de l’église, et la comparait à ce qu’il avait reçu du Seigneur, plus il sentait le fardeau d’écrire la révélation qu’il avait reçue.

Il n’a pas eu l’occasion d’exprimer pleinement ce qu’il avait dans son cœur. Sans aucun doute, il désirait trouver un moment et un environnement calme pour écrire sur l’économie néotestamentaire de Dieu. Paul cherchait probablement l’occasion d’écrire tout ce que le Seigneur lui avait révélé sur l’économie divine et d’envoyer ces écrits aux églises pour qu’ils soient préservés.

Nous remercions le Seigneur d’avoir donné à Paul le temps et le lieu pour écrire Éphésiens, Philippiens, Colossiens et Hébreux. Aujourd’hui, nous avons ces quatre Épîtres, dans lesquelles nous trouvons des aspects cruciaux concernant le transfert dispensationnel que nous avons souligné dans ces messages. Ce transfert dispensationnel est quelque chose de grandiose.


ABOLIR LES ORDONNANCES

Dans Éphésiens 2:14-16, Paul dit : « Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, en détruisant le mur de séparation, l’inimitié. Il a annulé la loi avec ses commandements et ses prescriptions, afin de créer en lui-même, à partir des deux, un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu, par la croix, en détruisant par elle l’inimitié ». Ici, nous voyons qu’à la croix, Christ a aboli toutes les ordonnances. Sans aucun doute, cela inclut celles concernant la circoncision, le régime alimentaire et le sabbat.

Bien que Christ ait aboli ces ordonnances, Jacques les promouvait encore dans Actes 21. Il est certain que les ordonnances abolies par Christ à la croix incluent le vœu de naziréat. Ne pensez-vous pas que lorsque Christ a aboli les ordonnances, il a également inclus celles relatives aux vœux ? Si nous avons une compréhension adéquate d’Éphésiens 2 et d’Actes 21, nous verrons que ce que Jacques a fait dans Actes 21 était contraire à ce que Christ a accompli à la croix. Christ a aboli les ordonnances, mais Jacques les a maintenues et promues.

Nous pouvons dire que la question de l’abolition des ordonnances est un aspect négatif de la révélation dans Éphésiens. Du côté positif, nous avons les paroles de Paul concernant les richesses insondables de Christ : « À moi, le moindre de tous les saints, cette grâce a été donnée d’annoncer aux païens les richesses insondables de Christ » (Ép 3:8). Cependant, pour l’instant, nous mettrons l’accent sur le fait que dans Éphésiens, Paul déclare clairement qu’à la croix, Christ a aboli toutes les ordonnances juives de l’Ancien Testament.


CONSIDÉRER LES CHOSES DU JUDAÏSME COMME DES ORDURES

Dans Philippiens 3, nous voyons que Paul considérait toutes les choses du judaïsme comme des ordures. Bien qu’il fût « hébreu né d’Hébreux » et « quant à la loi, pharisien » (v. 5), il pouvait témoigner : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ. Et même, je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout ; je les regarde comme des ordures, afin de gagner Christ » (vs. 7-8).

Il comprenait qu’aux yeux de Dieu et dans l’économie du Nouveau Testament, toutes les choses du judaïsme étaient des ordures. Ce qu’il exprime dans Philippiens 3 reflète la vision qu’il avait. Cependant, bien que Paul considérait les choses du judaïsme comme des ordures, Jacques, à sa honte, continuait à les promouvoir.

Profitez davantage : Hymne 19

vendredi 17 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 66, semaine 30, vendredi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-SIX

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (32)

SEMAINE 30 – VENDREDI
Lecture biblique: Actes 16:37-38; 22:25-26; 23:11-15; 25:1-12

Lire et prier: «Quand ces choses furent accomplies, Paul forma dans son esprit le projet de se rendre à Jérusalem en passant par la Macédoine et l’Achaïe. Il disait: Après que j’y serai allé, il faut aussi que je voie Rome.» (Actes 19:21)

IL FAIT APPEL À CÉSAR

En traitant avec Paul, Festus se montra rusé et proposa que Paul se rende à Jérusalem pour y être jugé devant lui. À ce sujet, nous lisons en 25:9: «Festus, qui voulait plaire aux Juifs, répondit à Paul: Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur ces choses en ma présence?». Cette proposition révéla la corruption d’un autre politicien romain. Ici, nous voyons encore une fois la corruption des politiciens romains.

Paul était sage et perçut la subtilité de la proposition de Festus. Selon le verset 10, Paul répondit fermement: «Je comparais devant le tribunal de César, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais parfaitement bien.» Les paroles de Paul concernant le «tribunal de César» indiquaient à Festus qu’il avait l’intention de faire appel à César.

Au verset 11, Paul poursuivit en disant: «Si donc j’ai commis une injustice ou un crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir; mais si les choses dont on m’accuse sont fausses, personne ne peut me livrer pour être agréable à ces gens. J’en appelle à César.» Le César auquel Paul fit appel était Néron.

Pour se défendre, Paul voulait faire appel à César. Sans cet appel, l’apôtre Paul aurait pu être tué par les Juifs à cause du traitement injuste que Festus lui réservait, et ainsi sa vie n’aurait pas été préservée pour terminer le cours de son ministère. L’appel de Paul à César répondait à son désir de voir Rome pour l’avancement du témoignage du Seigneur (19:21; 23:11). Sans cet appel, il aurait été tué par la conspiration des Juifs (23:12-15; 25:1-3, 9) et n’aurait pas pu écrire les huit dernières Épîtres.

Avant son appel à Rome, Paul avait écrit seulement six Épîtres: 1 et 2 Thessaloniciens, Galates, Romains, et 1 et 2 Corinthiens. C’est pendant sa première captivité à Rome qu’il écrivit Colossiens, Éphésiens, Philippiens et Philémon. Ce fut après sa première libération qu’il écrivit 1 Timothée, Tite et Hébreux. Enfin, lors de sa seconde captivité, il écrivit 2 Timothée.

Quelle lacune il y aurait eu dans la révélation divine et quelle perte l’Église aurait subie s’il n’y avait pas eu ces huit dernières Épîtres! Son appel apporta vraiment un grand avantage et bénéfice à l’intérêt du Seigneur. Dans Actes 25:12, nous lisons: «Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit: Tu as fait appel à César, tu iras devant César.» Le conseil ici était le conseil de la province romaine, composé de conseillers ou d’assesseurs choisis par le gouverneur de la province, auxquels celui-ci faisait habituellement appel pour des cas comme celui de Paul.

Pourquoi Paul fut-il si audacieux en faisant appel à César? Paul fut audacieux dans cette affaire parce qu’en tant que citoyen romain, il connaissait la loi romaine. Il savait que s’il faisait appel à la loi romaine, Festus n’aurait pas d’autre choix que de respecter son appel. Sans aucun doute, les politiciens romains étaient corrompus, mais le gouvernement romain avait des lois solides qui permettaient à Paul de faire appel à César.

À deux occasions précédentes, Paul utilisa sa citoyenneté romaine. Au chapitre seize, Paul dit à ceux qui l’avaient emprisonné: «Après nous avoir battus publiquement sans jugement, nous qui sommes citoyens romains, ils nous ont jetés en prison; et maintenant, ils nous font sortir secrètement? Il n’en sera pas ainsi. Qu’ils viennent eux-mêmes nous faire sortir!» Les officiers rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu’ils avaient affaire à des citoyens romains (16:37-38).

Plus tard, alors que Paul allait être interrogé sous la torture, il dit au centurion présent: «Est-il permis de battre de verges un citoyen romain qui n’est pas condamné?» En entendant cela, le centurion alla avertir le tribun en disant: «Que vas-tu faire? Cet homme est citoyen romain!» (22:25-26). Paul connaissait la valeur de la citoyenneté romaine. Il savait que la loi romaine protégeait les citoyens romains et qu’elle interdisait à quiconque de les maltraiter. Maintenant, au chapitre vingt-cinq, Paul, conformément à la loi romaine, fit appel à César.

Profitez davantage: Cantique 47

jeudi 16 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 66, semaine 30, samedi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES  
MESSAGE SOIXANTE-SIX  

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE  
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (32)  

SEMAINE 30 – SAMEDI  
Lecture Biblique : Ac 24:24 ; 25:13-27  

Lire et prier : “ce n’est plus moi qui vis, mais Christ vit en moi; et la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis par la foi en le Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Ga 2:20).


PRÉSENTÉ AU ROI AGRIPPA

Dans Actes 25:13-27, le cas de Paul est présenté au roi Agrippa. Au verset 13, nous lisons : “Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée pour saluer Festus.” Ce Agrippa était Hérode Agrippa II, qui régnait sur la région nord et est de la Galilée. Il était le fils de l’Hérode du chapitre douze, et le judaïsme était sa religion.  

Bérénice, qui était venue avec Agrippa, était la sœur de Drusilla, l’épouse de Félix (24:24). Elle était également la sœur d’Agrippa, avec qui elle vivait incestueusement. Cela montre à nouveau la corruption des politiciens dans le cercle de la politique romaine.  

Le statut d’Agrippa était assez compliqué. Il avait un père juif ou une mère juive. Sa sœur Drusilla est appelée juive en 24:24. Comme Agrippa était de la religion juive, Festus fut prudent lorsqu’il parla avec lui des questions juives. En 25:19, Festus dit à Agrippa au sujet de Paul et des Juifs : “Ils apportaient contre lui des questions concernant leur propre religion et particulièrement un certain mort, nommé Jésus, que Paul affirmait être vivant.” Ici, nous voyons que Festus a été prudent en se référant au judaïsme.  

Bien que Festus ait présenté le cas de Paul à Agrippa et l’ait consulté à ce sujet, ce cas ne relevait en réalité pas de la juridiction d’Agrippa. Festus gouvernait la Judée, avec Césarée comme centre, tandis qu’Agrippa gouvernait une autre région. Mais ils étaient parents et se connaissaient bien, donc, lorsque Agrippa vint à Césarée rendre visite à Festus, ce dernier lui présenta le cas de Paul.  

En lisant les versets 25:13-22, nous voyons que Festus et Agrippa, autorités du gouvernement romain, “jouaient” avec le cas de Paul. Lorsque Festus dit à Agrippa que les Juifs avaient des accusations contre Paul “concernant leur propre religion et particulièrement un certain mort, nommé Jésus, que Paul affirmait être vivant” (v. 19), il ne faisait que jouer avec les mots. Sa façon de parler a exposé le type de personne qu’il était.  

Après que Festus ait dit à Agrippa que Paul avait fait appel pour rester sous garde jusqu’à la décision de l’empereur et que Festus avait ordonné qu’il demeure sous garde jusqu’à ce qu’il soit envoyé à César (v. 21), Agrippa dit à Festus : “Je voudrais aussi entendre cet homme” (v. 22). Festus répondit alors qu’Agrippa l’écouterait le lendemain. Plus nous étudions la conversation entre Festus et Agrippa, plus nous réalisons que ces politiciens romains étaient malfaisants.  

Dans Actes 25:23, nous lisons : “Le lendemain, Agrippa et Bérénice, arrivant avec grande pompe, entrèrent dans l’audience avec les principaux commandants et les hommes éminents de la ville, et sur l’ordre de Festus, Paul fut amené.” La description de Luc sur la manière dont Agrippa et Bérénice entrèrent dans l’audience montre le type de personnes qu’ils étaient.  

Encore une fois, aucun titre n’est donné à Bérénice. Il n’est pas dit si elle est la reine ou non. Luc dit simplement qu’ils sont entrés dans l’audience avec grande pompe. Après l’arrivée de Paul, Festus dit : “Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme, pour qui toute la foule des Juifs s’est adressée à moi, tant à Jérusalem qu’ici, criant qu’il ne convient pas qu’il vive plus longtemps. Mais j’ai trouvé qu’il n’avait rien fait de digne de mort; cependant, comme il a fait appel à César, j’ai décidé de l’envoyer à César. Cependant, à son sujet, je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur; c’est pourquoi je l’ai amené devant vous, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin qu’après l’interrogatoire, j’aie quelque chose à écrire. Car il ne me semble pas raisonnable d’envoyer un prisonnier sans mentionner en même temps les accusations portées contre lui” (v. 24-27).  

Au verset 26, le pronom grec traduit par “votre” fait référence aux commandants et aux hommes éminents présents (v. 23). Comme nous le verrons, Agrippa permit ensuite à Paul de parler en sa faveur, et il se défendit alors devant Agrippa (26:1-29).


TÉMOIN DE CHRIST  

Dans le chapitre 25 des Actes, nous avons un tableau de la situation dans laquelle Paul se trouvait. En tant que celui qui était au centre de cette situation, Paul était différent du peuple juif dans sa religion, des politiciens romains, et aussi de l’Église de Jérusalem. Ce tableau révèle que Paul était quelqu’un qui vivait Christ. Paul était un véritable témoin de Christ.  

Il n’est donc pas étonnant que le Seigneur Jésus le considère comme un témoin lorsqu’il dit à Paul : “Prends courage! Car de la même manière que tu as témoigné de moi à Jérusalem, ainsi il est nécessaire que tu le fasses aussi à Rome” (23:11). Selon 26:16, le Seigneur avait désigné Paul comme ministre et témoin. En fait, dans toutes ses défenses, Paul ne dit pas grand-chose au sujet de Christ. Cependant, le Seigneur Jésus reconnut que Paul témoignait solennellement de Lui.  

Paul pouvait témoigner du Seigneur parce qu’il vivait Christ. En tant que quelqu’un qui vivait Christ et était un témoin vivant de Lui, Paul était absolument différent des religieux juifs, des politiciens romains et des croyants de l’Église de Jérusalem. Nous devons être profondément impressionnés par le fait que, dans ces chapitres des Actes, Paul était un véritable témoin de Christ. Nous avons vu que ces chapitres décrivent trois types de personnes : les religieux juifs, les politiciens romains et les croyants de l’Église de Jérusalem qui étaient faibles et faisaient des compromis.  

Maintenant, en Paul, nous avons un quatrième type. Dans cette catégorie, Paul est seul comme une personne qui vivait Christ. Paul ne se contentait pas de prêcher la propagation du Christ ressuscité, il vivait ce Christ. Paul avait une vie qui était la propagation du Christ ressuscité. Quelle gloire! Quelle victoire! Quel gain pour le Seigneur et quelle honte pour l’ennemi, car Paul prêchait et vivait Christ! Au centre des activités de l’ennemi, là était Paul, une personne qui vivait Christ. Le Christ ressuscité s’était propagé en entrant en Paul et en faisant de lui Son témoin vivant.  

Profitez davantage : Hymne 163

mercredi 15 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 65, semaine 30, mercredi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-CINQ

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (31)

SEMAINE 30 – MERCREDI
Lecture biblique : Ac 21:27-39 ; 21:40-22:21 ; 22:22-23:11

Lire et prier : « La nuit suivante, le Seigneur, se tenant à ses côtés, dit : Courage ! Car de même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu le fasses à Rome » (Ac 23:11)


ENCOURAGÉ PAR LE SEIGNEUR

Par la miséricorde du Seigneur, Paul fut sauvé des mains des Juifs révoltés et remis entre les mains du commandant romain (21:27-39). Après s’être défendu devant les Juifs (21:40-22:21), il fut lié par les Romains (22:22-29) et se défendit devant le Sanhédrin (22:30-23:10), avant d’être encouragé par le Seigneur.

À cet égard, 23:11 déclare : « La nuit suivante, le Seigneur, se tenant à ses côtés, dit : Courage ! Car de même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. » Cela fut une confirmation catégorique pour Paul, qui avait certainement peur. S’il n’avait pas eu peur, il n’aurait pas été nécessaire que le Seigneur lui dise d’avoir du courage. Il était manifestement dans une situation terrifiante. Mais dans Sa souveraineté, le Seigneur l’a sauvé de cette situation, puis est venu lui assurer qu’il témoignerait de Lui à Rome. Ainsi, le désir de Paul de voir Rome se réaliserait.

LA VISION QUE PAUL AVAIT DE L’ÉCONOMIE
NÉOTESTAMENTAIRE DE DIEU

Considérons à nouveau le contexte de la situation dans laquelle se trouvait Paul. L’Église était faible, complaisante et avec peu de lumière. À Jérusalem, l’Église n’avait pas un témoignage authentique. Les personnes religieuses du judaïsme étaient aveugles, diaboliques et pleines de haine, et les politiciens romains étaient corrompus¹. Dans ce contexte, nous voyons Paul, un homme chargé de l’économie néotestamentaire de Dieu et saturé de celle-ci. En considérant la situation de l’Église, du judaïsme et du gouvernement romain, il savait que ce qui était le plus nécessaire, c’était cette économie.

Qu’est-ce que l’économie néotestamentaire de Dieu ? C’est la propagation du Dieu Triun procesé en la Personne du Christ tout-inclusif ressuscité. Seule la propagation de ce Christ ressuscité est la réponse à la situation lamentable sur terre. Il est nécessaire de permettre à Dieu d’accomplir cette économie de propager le Christ ressuscité. Paul a dû beaucoup réfléchir à ce sujet pendant les deux années où il fut emprisonné à Césarée. Ainsi, lorsqu’il fut conduit à Rome, il commença à écrire ses huit dernières épîtres : Colossiens, Éphésiens, Philippiens, Philémon, 1 Timothée, Tite, Hébreux et 2 Timothée. Elles nous donnent une vision claire de la manière d’accomplir l’économie de Dieu.

Peu après avoir présenté une vision claire de l’économie néotestamentaire de Dieu en terminant ses écrits de la révélation divine, Paul fut martyrisé. Environ un quart de siècle plus tard, le livre de l’Apocalypse fut écrit. Dans les sept épîtres d’Apocalypse 2 et 3, nous voyons que les Églises, établies principalement par Paul pour l’accomplissement de l’économie de Dieu par la propagation du Christ ressuscité, s’étaient dégradées. Cette dégradation constituait une perte du Christ tout-inclusif et l’introduction d’autres choses comme substituts de Christ. À l’exception de l’épître adressée à l’Église de Philadelphie, nous voyons que dans ces sept Églises, plusieurs choses s’étaient furtivement infiltrées pour remplacer Christ.

Près de dix-neuf siècles se sont écoulés depuis que le livre de l’Apocalypse a été écrit. Durant ces siècles, il y a eu une bataille entre Satan et Dieu. Satan a essayé de remplacer Christ de différentes manières. En conséquence, beaucoup d’entre nous, y compris moi-même, sont nés dans un christianisme organisé avec très peu de Christ.

Par exemple, combien y a-t-il de Christ dans la célébration de Noël ? Dans le christianisme d’aujourd’hui, il y a un mélange de vérité et de fausseté. Très peu de croyants connaissent la vérité de manière profonde et complète. Après avoir été sauvé, j’ai immédiatement commencé à aimer la Bible et à l’étudier. Graduellement, la lumière concernant l’économie néotestamentaire de Dieu est venue à travers la Parole.

Par l’illumination de Dieu, nous pouvons voir que Paul avait la charge de la pleine révélation de l’économie néotestamentaire de Dieu. L’accomplissement de l’économie divine impliquait l’incarnation, la vie humaine, la mort, la résurrection et l’ascension du Christ, afin de se propager en s’infusant dans les élus de Dieu. Ainsi, le peuple de Dieu peut devenir Ses enfants et les membres de Christ, formant un Corps pour L’exprimer.

Cette expression se trouve dans les Églises locales à cette époque et continuera dans la Nouvelle Jérusalem dans l’éternité. C’est la vision que Paul a reçue, et c’est ce que nous devons voir aujourd’hui. La vision de Paul concernant l’économie néotestamentaire de Dieu est pleinement révélée et développée dans ses huit dernières épîtres. Ainsi, avec l’aide des messages des Études-Vie, nous devons les étudier, en particulier Éphésiens et Hébreux. Ainsi, nous serons enrichis dans les expériences du Christ qui se propage dans l’économie néotestamentaire de Dieu.

___________________

¹ Naturellement, les Juifs, les Romains, les Grecs, les barbares et toute autre personne sans Dieu sont aveugles, diaboliques, pleins de haine et corrompus. Un être humain privé de la vie divine est un réservoir de tout ce que Satan a cultivé dans la nature humaine après la chute de l’homme.

Profitez davantage : Hymne 122

mardi 14 janvier 2025

Estudio de Hechos, capítulo 25, mensaje 66, semana 30, jueves

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-SIX

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (32)

SEMAINE 30 – JEUDI
Lecture biblique : Ac 25:1-27

Lire et prier : « pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, afin qu'en Christ je sois audacieux pour parler, comme il me convient de le faire. » (Éph 6:20)


Dans le message précédent, nous avons considéré la situation de Paul par rapport à la religion juive, à la politique romaine et à la vie de l'église. Maintenant, nous allons examiner plusieurs questions dans Ac 25:1-27, un passage où Luc présente un autre tableau du judaïsme, du gouvernement romain et de la vie de l'église.

LA DEMANDE DES DIRIGEANTS JUIFS EST REJETÉE

Selon Ac 24:27 « deux ans plus tard, Félix fut remplacé par Porcius Festus ; et, voulant Félix assurer le soutien des Juifs, il maintint Paul en prison ». Porcius Festus était le successeur de Félix dans le gouvernement de la Judée. Dans Ac 25:1-26:32, nous voyons que Paul a été laissé à Festus, le successeur de Félix.

Dans Actes 25:1-3, nous lisons : « Festus, donc, étant arrivé dans la province, monta de Césarée à Jérusalem trois jours après ; et, aussitôt, les principaux prêtres et les chefs des Juifs portèrent plainte contre Paul et lui demandèrent, comme faveur, en défaveur de Paul, qu'il le fît venir à Jérusalem, sachant qu'ils lui tendraient une embuscade pour le tuer en chemin. »

Ici, nous voyons que les dirigeants juifs ont supplié Festus de ramener Paul de Césarée à Jérusalem. Deux ans auparavant, le commandant romain avait utilisé quatre cents soldats pour transférer Paul de Jérusalem à Césarée. Maintenant, ces dirigeants juifs ont demandé à Festus de ramener Paul afin qu'ils puissent lui tendre une embuscade pour le tuer.

Dans les versets 4 et 5, nous lisons : « Festus, cependant, répondit qu'il trouvait Paul détenu à Césarée, et que lui-même partirait bientôt pour là-bas. Par conséquent, dit-il, que ceux parmi vous qui sont qualifiés descendent avec moi, et si cet homme a quelque crime, qu'ils l'accusent. » Le terme grec traduit par « crime » dans le verset 5 peut également être traduit par « quelque chose d'inapproprié », « défaut ».

Nous avons déjà commenté dans des messages précédents que l'enregistrement des Actes indique que la politique romaine était corrompue, mais que la loi romaine était très forte. Bien que les politiciens du gouvernement romain fussent corrompus, ils respectaient toujours la loi. Ainsi, lorsque les dirigeants juifs ont demandé à Festus de ramener Paul à Jérusalem, il a estimé que cela n'était pas conforme à la loi romaine et a rejeté leur demande.

IL SE DÉFEND DEVANT FESTUS

Nous avons déjà commenté qu'en contraste avec le Seigneur Jésus, Paul devait présenter sa défense pour sauver sa propre vie des mains de ses persécuteurs, afin qu'il puisse accomplir le cours de son ministère. Dans Ac 25:6-8, Paul se défend devant Festus. Dans les versets 6 et 7, il est dit : « Et, ne s'attardant pas plus de huit ou dix jours parmi eux, il descendit à Césarée ; et le jour suivant, s'étant assis sur le tribunal, il ordonna qu'on fît venir Paul. Lorsqu'il parut, les Juifs qui étaient descendus de Jérusalem l'entourèrent, apportant contre lui de nombreuses et graves accusations, qu'ils ne pouvaient cependant prouver. » Ici, nous voyons que les dirigeants juifs ont répondu à la demande de Festus du verset 5.

En réalité, lorsqu'il se défendait devant Festus, Paul ne dit pas beaucoup de choses. Il nia simplement avoir fait quoi que ce soit contre la loi juive ou contre la loi romaine : « Paul, cependant, en se défendant, dit ces paroles : Je n'ai commis aucun péché contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César » (v. 8).

Profitez davantage : Hymne 416

lundi 13 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 65, semaine 30, mardi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-CINQ

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (30)**  

SEMAINE 30 – MARDI
Lecture biblique : Mt 21:33-46 et 22:1-14

Lire et prier : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; cela est l’œuvre du Seigneur et c’est un prodige à nos yeux ? » (Mt 21:42).  


Faiblesse, concessions et manque de révélation

En tant que personne riche de la révélation divine emmagasinée en lui, Paul s’est retrouvé face à la situation des Juifs, des politiques romains et des membres de l’église. Parmi les religieux juifs, il a vu de l’hypocrisie, et parmi les politiques romains, de la corruption. Par ailleurs, dans la vie de l’église, il a constaté de la faiblesse, des concessions et un manque de lumière et de révélation.  

Il semblait que personne dans l’église n’ait suffisamment de courage pour défendre la révélation et la vision qu’ils avaient reçues. Au milieu de cette situation, Pierre aurait dû défendre avec audace la révélation qu’il avait reçue du Seigneur, mais il ne l’a pas fait.  

Dans les chapitres deux à cinq des Actes, Pierre et Jean étaient très forts et audacieux. À cause de leur audace, ils ont été conduits devant le Sanhédrin au chapitre quatre, puis emprisonnés publiquement par le Sanhédrin au chapitre cinq. Il n’y avait aucun signe de faiblesse ou de concession dans ces premiers chapitres. Il n’y a aucune indication qu’ils aient eu peur des religieux juifs ou qu’ils aient fait des compromis avec eux. Cependant, en lisant à partir du chapitre 15 et également dans Galates 2, on voit que Pierre a fini par être démasqué dans sa faiblesse et même dans son hypocrisie.


La destruction de Jérusalem

En raison de l’attitude et de la position fermes adoptées par Pierre, Jean et les autres croyants, les Juifs ont persécuté les saints à tel point qu’à l’exception des apôtres, tous ont quitté Jérusalem (8:1). Mais lorsque Paul a fait sa dernière visite dans cette ville dans Actes 21, Jacques pouvait dire : « Il y a des dizaines de milliers de Juifs qui ont cru, et tous sont zélés pour la loi » (v. 20).  

Ces milliers de croyants étaient restés là. Si Pierre et Jean avaient eu la même attitude énergique et ferme au chapitre 21 qu’aux chapitres deux à cinq, la plupart de ces croyants juifs auraient été dispersés, et cela aurait été leur salut par rapport au mélange religieux de Jérusalem. Cependant, ces milliers de croyants, encore zélés pour la loi, sont restés à Jérusalem, ce qui les a mis en grand danger.  

Peu de temps après la dernière visite de Paul là-bas, peut-être en moins de dix ans, Titus et l’armée romaine ont détruit Jérusalem et tué ceux qui y habitaient. Probablement, de nombreux chrétiens ont été tués à cette occasion.  

Dans les paraboles de Matthieu 21:33-46 et 22:1-14, le Seigneur Jésus a exprimé la colère de Dieu à l’égard de la situation à Jérusalem. Il a dit que Dieu, « le maître de la vigne », détruirait horriblement les méchants vignerons. Cela s’est accompli lorsque Titus, le général romain, et son armée ont détruit Jérusalem en l’an 70. Dans Matthieu 22:7, le Seigneur a prophétisé que Dieu enverrait « ses armées », les troupes romaines dirigées par Titus, pour détruire la ville de Jérusalem.  

Cette destruction a probablement inclus l’église là-bas. À cause de l’attitude conciliante de Jacques et de la faiblesse de Pierre, l’église de Jérusalem a peut-être été détruite avec la ville. Cependant, la situation de l’église aurait été différente si Pierre et Jean avaient été aussi audacieux dans Actes 21 qu’ils l’étaient au début. S’ils avaient continué à être énergiques et audacieux, les saints auraient été dispersés ou persécutés à mort par les religieux juifs.


Le martyre de Jacques

D’après l’histoire, Jacques, mentionné dans Actes 21, a été martyrisé par les opposants juifs. Les dirigeants du Sanhédrin pensaient qu’il était très favorable au judaïsme. Ils ont convoqué une réunion et lui ont demandé de leur parler, pensant qu’il parlerait positivement du judaïsme. Jacques, cependant, a été fidèle en prêchant Christ de manière emphatique. Les dirigeants du Sanhédrin se sont offensés et l’ont tué. Ils avaient une impression erronée de lui, car tant de Juifs croyants à Jérusalem étaient zélés pour la loi. Cela a pu leur faire penser qu’il soutenait le judaïsme.  

Dans le récit d’Actes 21, on voit que Jacques a fini par contraindre Paul à tomber dans le « piège » d’une situation extrêmement difficile. Comme nous l’avons souligné, le Seigneur n’a pas toléré cette situation conciliante à Jérusalem.


Le dernier voyage de Paul à Jérusalem

Il est difficile de croire que Pierre et Jean soient restés silencieux face à la situation à Jérusalem. Ils auraient dû se charger de clarifier la question. Il n’aurait pas dû être nécessaire que Paul le fasse. Mais ils n’ont pas accompli leur devoir à Jérusalem. L’église là-bas a été laissée dans un état de déclin, et Paul a dû en être très mécontent. Bien qu’il ait eu une lourde charge de mener à bien l’économie néotestamentaire de Dieu dans le monde païen, il a compris que la source à Jérusalem avait été contaminée et que le poison se propageait dans le monde païen.  

Comme le montrent les Épîtres de Paul, il a dû affronter les judaïsants partout. Selon le livre de Galates, les églises de Galatie ont été troublées par eux. Ainsi, il savait qu’il ne pouvait pas continuer son œuvre dans le monde païen tant que la situation à Jérusalem n’était pas résolue. Sachant que ce qui nuisait le plus à la vie de l’église dans le monde païen était le judaïsme, il avait à cœur de retourner à Jérusalem. C’est pourquoi il a décidé dans son esprit d’y aller (19:21). Il avait à cœur de purifier la source de contamination.  

En lisant les chapitres 18 à 21 des Actes, il est difficile de dire si Paul avait raison ou non d’aller à Jérusalem une dernière fois. Actes 19:21 dit : « Après ces événements, Paul résolut dans son esprit d’aller à Jérusalem, en passant par la Macédoine et l’Achaïe. Il disait : Après y être allé, il faut que je voie aussi Rome. » Dans 20:22-23, il a dit : « Et maintenant, voici que, lié par l’esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; sinon que le Saint-Esprit m’atteste, de ville en ville, que des chaînes et des tribulations m’attendent. »  

Le témoignage du Saint-Esprit était une prophétie, une prédiction, et non un ordre. Lorsqu’il était à Tyr, les disciples, « poussés par l’Esprit, lui dirent de ne pas monter à Jérusalem » (21:4). Là, après avoir déjà informé Paul que des chaînes et des tribulations l’attendaient à Jérusalem, l’Esprit a fait un pas de plus, lui disant par certains membres du Corps de ne pas y aller.  

De plus, le prophète Agabus « prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains et dit : Voici ce que dit le Saint-Esprit : L’homme à qui appartient cette ceinture sera ainsi lié par les Juifs à Jérusalem, et ils le livreront aux païens » (21:11). Luc dit également : « Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l’endroit, nous supplions Paul de ne pas monter à Jérusalem. Alors il répondit : Que faites-vous à pleurer et à briser mon cœur ? Moi, je suis prêt non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. Comme nous ne pouvions le persuader, nous nous sommes tus en disant : Que la volonté du Seigneur soit faite ! » (v. 12-14).  

Plus nous considérons tous ces versets, plus nous comprenons combien il est difficile de définir si Paul avait raison ou non d’aller à Jérusalem une dernière fois. D’un côté, l’Esprit lui indiquait que des chaînes et des afflictions l’y attendaient. De l’autre, par des membres du Corps, l’Esprit lui disait de ne pas y aller. Le Seigneur avait une grande clarté sur la situation existante.  

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dimanche 12 janvier 2025

Étude des Actes, chapitre 25, message 65, semaine 30, lundi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE-CINQ

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR
LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (30) 

SEMAINE 30 – LUNDI
Lecture biblique : Ac 25:1-27

Lire et prier : « La nuit suivante, le Seigneur, se tenant à ses côtés, dit : Courage ! Car de même que tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu témoignes à Rome. » (Ac 23:11)  


Dans les quatre derniers chapitres des Actes (25-28), Paul s’est défendu à deux reprises : d’abord devant Festus (25:6-8), puis devant Agrippa (26:1-29). Après sa défense devant Agrippa, il entreprit son quatrième voyage (27:1-28:31). Ces chapitres présentent un tableau des religieux juifs, des politiciens romains et des membres de l’église.


LES RELIGIEUX JUIFS

Examinons tout d'abord le portrait des religieux juifs. Le judaïsme s'est formé selon la Parole de Dieu. Ainsi, la religion juive était conforme aux Écritures. Les religieux juifs possédaient la Bible sainte, la terre sainte, la ville sainte, le temple saint, le sacerdoce saint et tous les autres éléments saints. Cependant, ce que ces religieux ont fait, comme le rapporte le livre des Actes, était entièrement de Satan et non de Dieu.  

Actes 25:1-3 déclare : « Festus étant arrivé dans la province, monta trois jours après de Césarée à Jérusalem. Les principaux sacrificateurs et les principaux des Juifs lui portèrent plainte contre Paul, et ils le sollicitèrent en lui demandant comme une faveur de faire venir Paul à Jérusalem ; ils préparaient un guet-apens pour le tuer en chemin. »  

Nous voyons ici que les religieux juifs voulaient tendre un piège pour tuer Paul. De plus, ils ont menti et ont été hypocrites. Rien en eux n’était saint ni juste. Rien en eux ne pouvait être attribué à Dieu. Dans cette religion, on ne voit rien de spirituel ni de divin ; au contraire, ce que pratiquaient les religieux juifs dans le cas de Paul était non seulement charnel et pécheur, mais aussi diabolique et infernal. L’origine de leurs actes était le diable.


LES POLITICIENS ROMAINS  

Les Actes nous offrent également un portrait des politiciens romains. En particulier, on parle du commandant, de Félix, de Festus et d'Agrippa. Plus les politiciens romains étaient haut placés, plus ils étaient corrompus. Félix était plus corrompu que le commandant, Festus plus corrompu que Félix, et Agrippa plus corrompu que Festus. Selon le récit biblique, le cercle politique romain était marqué par une grande corruption. Comme nous l'avons déjà mentionné, avec la religion juive et la culture grecque, la politique romaine constituait l'un des trois piliers de la culture occidentale.  

Mais, selon les Actes, la politique romaine était corrompue. Actes 24:24 parle de Félix et Drusille, son épouse. Drusille était la fille du roi Hérode Agrippa. Félix tomba amoureux d'elle, la persuada de quitter son mari et de l'épouser. Cela montre l'intempérance et la corruption de Félix, un politicien romain. Sa corruption se manifeste également dans le fait qu'il convoquait souvent Paul dans l'espoir de recevoir de l'argent (24:26).  

Dans Actes 25:13, nous lisons au sujet d'Agrippa et de Bérénice. Bérénice était la sœur de Drusille, épouse de Félix. Elle était également la sœur d'Agrippa, avec qui elle vivait dans une relation incestueuse. C’est peut-être pour cette raison que Bérénice n’est pas identifiée comme l’épouse d’Agrippa en 25:13. La politique romaine était assurément sombre et corrompue, pleine d’immoralité sexuelle et d’amour de l’argent. Le récit des Actes expose la corruption des politiciens romains. 


LA SITUATION DÉCOURAGEANTE DE L'ÉGLISE À JÉRUSALEM

Dans 1 Corinthiens 10:32, Paul parle des Juifs, des Grecs et de l'Église de Dieu. Cela montre que, dans les temps du Nouveau Testament, il y avait trois catégories de personnes : les Juifs (le peuple élu de Dieu), les Grecs (les païens incrédules) et l'Église (composée des croyants en Christ). Nous avons vu que, selon le tableau présenté dans les Actes, les Juifs religieux étaient hypocrites et même diaboliques, et les politiciens romains étaient sombres et corrompus.  

Quelle était alors la situation de l'Église ? Lorsque Paul fut détenu pendant deux ans à Césarée, il a dû être déçu par l'Église de Jérusalem. Ce qu'il a vu dans l'Église là-bas était de la faiblesse et des compromis. Paul, en tant que vase choisi par Dieu, avait reçu une illumination maximale concernant l'univers.  

Dans 2 Corinthiens, écrit peu avant son dernier voyage à Jérusalem, il témoigne qu'il a été enlevé au troisième ciel (2 Co 12:2) et aussi au paradis (v. 4), la section agréable du Hadès. Ayant reçu beaucoup de révélations, il fut éclairé sur les secrets de l'univers. Naturellement, il a reçu une grande lumière, en particulier concernant l'économie néotestamentaire de Dieu. Maintenant, dans les derniers chapitres des Actes, il se trouvait entouré par les religieux juifs, les politiciens romains et ses compagnons dans la vie de l'Église. Il a dû trouver cette situation très décevante.  

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Le Dommage de la Seconde Mort, semaine 3, mercredi, chapitre 4

LE DOMMAGE DE LA SECONDE MORT - Réflexions sur le millénium Chapitre 4 LA DISCIPLINE DANS LE ROYAUME (2) SEMAINE 3 - MERCREDI Lecture bibliq...