lundi 7 avril 2025

L’Administration de l’Église et le Ministère de la Parole, semaine 4, chapitre 5, lundi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE  
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE  

CHAPITRE CINQ :  
L’UNITÉ DANS JEAN 17

SEMAINE 4 - LUNDI  
Lecture biblique : Jn 12:23-24 ; 13:31-32 ; 14:20-24 ; 17 ; 20:22 ;  
Ac 1:3, 14 ; Ép 4:11-13 

Lire et prier : « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jn 14:23)


LE PROCESSUS DE L’UNITÉ

Jean 17 est la prière du Seigneur dans laquelle Il demande au Père d’accomplir tout ce qui a été dit aux chapitres quatorze à seize. Au chapitre quatorze, le Seigneur parle du Consolateur qui allait venir ; au chapitre quinze, Il parle de la vigne, montrant que notre relation avec Lui ressemble à l’union de la vigne et des sarments ; et au chapitre seize, Il dit que le facteur unique et incomparable de cette union est le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit vient non seulement pour nous convaincre de péché afin de nous unir au Seigneur dans l’amour, mais aussi pour nous transmettre tout ce que le Père et le Fils possèdent.  

Jean 17:1 commence par « Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel… », où « ces choses » se réfèrent au contenu des chapitres quatorze à seize. Après avoir dit tout ce qu’Il a dit dans ces chapitres, le Seigneur pria le Père : « Père, l’heure est venue : glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie » (v. 1). Le Seigneur avait prophétisé qu’Il serait glorifié et que le Père serait glorifié en Lui (12:23 ; 13:31-32).  

En 12:24, Il dit qu’Il mourrait comme un grain de blé afin que l’enveloppe de Son humanité soit brisée et que la vie divine en Lui soit dispensée à beaucoup pour être exprimée à travers eux. Comme cette vie divine est l’élément divin de Dieu le Père, le Père est glorifié dans le Fils par la glorification du Fils.  

L’expression « Je vais à toi » en 17:11 confirme les paroles du Seigneur au chapitre quatorze, à savoir qu’Il allait vers le Père et que Son départ était en fait Sa venue. Ainsi, la prière du Seigneur au chapitre dix-sept révèle le sens de ce qui a été dit aux chapitres quatorze à seize. Le Seigneur désirait que tous les croyants soient un comme les trois de la Trinité divine — le Père, le Fils et le Saint-Esprit — sont un.  

Jean 14:20-24 dit : « En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je me manifesterai à lui. Jude, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, comment se fait-il que tu doives te manifester à nous, et non au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. »  

Ces versets montrent comment l’unité vient à exister. Par Sa mort et Sa résurrection, Son départ, le Seigneur est entré en Dieu et y a aussi introduit l’homme, faisant de Dieu l’habitation de l’homme et de l’homme la demeure de Dieu. C’est ainsi que l’unité est apparue.  

Cette unité est la conséquence de l’édification, le résultat du fait que le Seigneur est allé préparer une place. La préparation d’un lieu est l’édification ; et cette œuvre de préparation est l’œuvre de l’édification, qui a pour résultat l’unité.


L’UNITÉ VIENT PAR L’ÉDIFICATION

Dans une maison physique, tous les matériaux sont unis en un seul parce qu’ils ont été édifiés ensemble. Il en va de même pour l’édifice spirituel. Si un frère ne vit pas l’édification, il lui sera difficile d’être un avec les frères de l’église. Une pierre ou une planche doit passer par le processus d’édification pour devenir partie de la maison.  

Éphésiens 4:11-13 nous montre que Dieu a donné les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les enseignants comme dons pour le perfectionnement des saints, pour l’édification du Corps de Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la pleine connaissance du Fils de Dieu. L’unité est le résultat de l’édification, et non simplement une question d’avoir les mêmes opinions et les mêmes points de vue. L’unité est une question d’être édifié.  

Avant que le Saint-Esprit ne descende le jour de la Pentecôte, les cent vingt personnes dans la chambre haute étaient unanimes. Tous persévéraient d’un commun accord dans la prière (Ac 1:14). Leur unité ne surgit pas instantanément. Avant de prier unanimement, les disciples avaient reçu le Saint-Esprit (Jn 20:22).  

Cela devint le facteur de leur unité, les rendant capables de prier d’un même cœur. Ils avaient aussi été sous la direction du Seigneur Jésus pendant trois ans et demi et avaient été enseignés par Lui pendant quarante jours après Sa résurrection (Ac 1:3).  

Le degré de l’édification détermine le degré de notre unité. Par exemple, même si les frères de l’église de Taipei n’ont pas d’opinions à imposer ni de disputes, on ne peut pas affirmer que cela constitue l’unité. La véritable unité vient de l’édification. Il se peut qu’il n’y ait même pas d’unité entre ceux qui servent.  

L’absence de disputes ne signifie pas nécessairement que nous sommes un. Une chose est de ne pas discuter ; une autre bien différente est d’être un. Pour avoir l’unité, nous devons être édifiés par Dieu. Pour cette raison, nous ne pouvons pas nous éloigner de l’église, nous ne pouvons pas nous éloigner des frères avec lesquels nous devons être édifiés.  

Un morceau de bois peut être un bon matériau de construction, mais s’il n’est pas édifié comme partie de la maison, il sera inutile. Il ne suffit pas d’être un bon matériau. Ce n’est que lorsque les matériaux sont édifiés comme parties de la maison que l’unité véritable peut exister.  

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dimanche 6 avril 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 4, chapitre 4, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATRE :
L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE DANS JEAN 14

SEMAINE 4 - DIMANCHE
Lecture biblique : 1 Co 3.9-13 ; He 11.10, 40 ; 1 Pi 2.5 ; Ap 21.2-3, 12-14, 22

Lire et prier : « Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. » (He 11.10)

L’ÉDIFICATION COMME UNIQUE BUT DE DIEU

Nous ne devons pas penser qu’après avoir sauvé tous les pécheurs et terminé de construire des demeures pour nous dans le ciel, Dieu viendra nous y prendre pour y vivre. Dieu a une seule œuvre d’édification dans l’univers, dans laquelle les pécheurs sont sauvés pour devenir des matériaux de construction qui sont ensuite mêlés à Dieu.

L’élément céleste fait aussi partie de ce mélange. C’est l’édification de Dieu, où Dieu prend l’homme comme Sa demeure et où l’homme prend Dieu comme sa propre habitation. C’est une habitation mystérieuse ; c’est « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (He 11.10). Dans tout l’univers, Dieu n’a qu’une seule œuvre, une seule édification. Dans cet édifice, Dieu est mêlé à l’homme, et le ciel est uni à la terre.

Toute la Bible nous montre l’œuvre d’édification de Dieu, dont l’aboutissement est la manifestation de la Nouvelle Jérusalem. La Nouvelle Jérusalem, c’est Dieu dans l’homme, c’est-à-dire Dieu prenant l’homme comme demeure. C’est aussi l’homme en Dieu, c’est-à-dire l’homme prenant Dieu comme son habitation. À la fin, Dieu et l’homme, l’homme et Dieu seront mêlés. Dieu introduit le ciel dans la Nouvelle Jérusalem ; en elle se trouvent la condition et l’élément célestes.

De plus, la Nouvelle Jérusalem n’est pas seulement exprimée sur la terre, mais aussi unie à la terre. Dieu et l’homme sont mêlés ; le ciel et la terre sont unis. L’homme prend Dieu comme habitation, et Dieu prend l’homme comme demeure. C’est cela l’édification de Dieu dans l’univers.

Même si elle est appelée un lieu parce que le ciel y est inclus et exprimé sur la terre, elle est aussi une personne parce que Dieu est dans l’homme. C’est cela que Dieu édifie aujourd’hui : la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur. Cet édifice est le lieu que le Seigneur prépare. Pour cette raison, Apocalypse 21.2 emploie le mot « préparée » : « La nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse ornée pour son époux » (Bible du Semeur).

Le but de l’œuvre de Dieu est l’édification : c’est pour cela qu’Il sauve les pécheurs et instruit les saints. La Nouvelle Jérusalem est composée de tous les croyants sauvés. Selon Apocalypse 21, la cité a une muraille et douze portes. Les noms des douze tribus des fils d’Israël y sont inscrits, et la muraille a douze fondations portant les noms des douze apôtres de l’Agneau (v. 12-14).

Dieu n’édifie pas une habitation dans le but de nous y emmener une fois terminée. Cela ne correspond pas à la révélation biblique. Nous sommes la maison, l’habitation que Dieu édifie. Nous sommes le temple de Dieu, Sa demeure par l’Esprit Saint. Comme des pierres vivantes, nous sommes édifiés en maison spirituelle (1 Pi 2.5). Lorsqu’il sera complet, le temple s’élargira pour devenir une cité. C’est pourquoi il n’y a pas de temple dans cette cité (Ap 21.22). La cité est l’élargissement du temple.

L’œuvre de Dieu est d’édifier une demeure pour Lui dans l’univers. Pour cette raison, en parlant de la cité, le verset 3 dit qu’elle est le tabernacle de Dieu avec les hommes, et qu’Il habitera (plantera Son tabernacle, selon l’original) avec eux. Sauver les pécheurs et instruire les saints ne sont pas le but de Dieu. Il sauve les pécheurs et instruit les saints pour acquérir un édifice sur la terre. Son édification est un homme collectif, non un individu. C’est cela Sa demeure.

Jean 14 montre ce que Dieu fait aujourd’hui dans l’univers. Sauver des pécheurs et instruire les saints n’est qu’une partie de Son œuvre. Il fait une œuvre d’édification et veut préparer une habitation. Cette habitation est une entité mystérieuse. C’est Dieu Se mêlant à l’homme et le transformant en Lui-même. Cette édification comprend aussi l’élément céleste, et le ciel est uni à la terre. C’est cette œuvre que Dieu accomplit aujourd’hui.

Si nous pouvons comprendre ce point en lisant le Nouveau Testament, nous serons grandement éclairés et comprendrons la signification de la Nouvelle Jérusalem et de l’Église. Nous comprendrons aussi quel est notre but et notre objectif dans l’œuvre du Seigneur. Nous ne sommes pas ici seulement pour sauver des pécheurs et instruire des saints. Notre but est l’édifice de Dieu, Sa demeure sur la terre.

Dieu accomplit une œuvre d’édification. L’Évangile de Jean, les Actes des Apôtres et les épîtres nous montrent les pierres qui doivent être utilisées dans l’édification de Dieu. Actes 4.11 dit que Christ est la pierre angulaire ; Éphésiens 2.22 dit que nous sommes édifiés en Lui pour être la demeure de Dieu. En 1 Corinthiens 3, Paul dit que nous sommes l’édifice de Dieu (v. 9) et que nous devons faire attention à la manière dont nous édifions (v. 10). « Si quelqu’un édifie sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée » (v. 12-13a).

Hébreux 11.10 parle de « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur ». Dieu est en train de concevoir et de construire une cité. Selon le verset 40, les saints de l’Ancien Testament ont besoin des croyants du Nouveau Testament pour recevoir la promesse de Dieu. Bien qu’Abraham ait été édifié par Dieu, beaucoup à l’époque du Nouveau Testament ne l’étaient pas. En conséquence, la cité ne s’est pas encore manifestée. Toutefois, elle se manifestera, préparée et édifiée, à la fin de l’Apocalypse. Apocalypse 21.3 dit clairement que la Nouvelle Jérusalem est Dieu « plantant Son tabernacle » avec les hommes.

Elle est remplie de l’élément céleste, mais s’exprime sur la terre. C’est l’union du ciel avec la terre, l’homme et Dieu mêlés. Ce n’est pas une bénédiction pour des croyants spirituels isolés. Le temple de Dieu devient une cité, la demeure de Dieu. C’est cela qu’Il désire et qu’Il est en train de faire. C’est là Son but, Son œuvre centrale.

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«Christ, étant le tabernacle,
En Lui nous entrons ;
Christ, étant les offrandes,
Entre en nous alors.
Quand nous Le mangeons,
Dans l’esprit Le prenons –
Elle est merveilleuse
Telle communion !»

samedi 5 avril 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 4, samedi

L'ADMINISTRATION DE L'ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATRE :
L'IMPORTANCE DE L'ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE DANS JEAN 14

SEMAINE 3 - SAMEDI
Lecture biblique : 1 Co 6:19; Ép 2:21-22; 1 Tm 3:15; 1 P 2:5

Lire et prier : « Dans lequel tout l’édifice, bien ajusté, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. » (Ép 2:21)

LE DÉPART DU SEIGNEUR POUR PRÉPARER UN LIEU
A POUR OBJECTIF L'AMPLIFICATION DU CHRIST

Si le Seigneur Jésus est la maison de Dieu, comment a-t-Il pu aller préparer un lieu pour nous ? Son départ pour nous préparer un lieu est Son amplification. Première Corinthiens 6:19 dit que notre corps est le sanctuaire du Saint-Esprit qui est en nous. Première Pierre 2:5 dit que nous sommes édifiés en maison spirituelle. Éphésiens 2:21-22 dit que nous grandissons pour être un sanctuaire ou un temple saint dans le Seigneur, afin d’être une habitation de Dieu en esprit. Première Timothée 3:15 dit que la maison de Dieu est l’église du Dieu vivant.

Maison et temple dans ces versets se réfèrent à la demeure de Dieu. La maison est le temple, et le temple est la demeure. La demeure de Dieu est un mystère dans l’univers, car il s’agit d’une personne et non d’un lieu. La demeure de Dieu est l’église, composée de croyants. Ils sont l’amplification du Christ.

En comprenant ce concept, nous comprendrons ce que Dieu fait dans l’univers. Dieu habite dans l’église, et l’église est la maison de Dieu. Par conséquent, l’église possède l’élément humain et l’élément divin ainsi que l’élément céleste. Dieu est dans l’église, et le ciel est aussi dans l’église. Bien qu’étant sur la terre, l’église est céleste, car le ciel est en elle. C’est pourquoi l’église est un mélange de Dieu et de l’homme, et l’union du ciel et de la terre. C’est la demeure de Dieu, qui est différente de Sa demeure dans le ciel. La demeure de Dieu dans le ciel est constituée uniquement du ciel ; elle ne possède pas l’élément humain et n’est pas unie à la terre.

Cependant, l’église, acquise par Dieu pour être Sa demeure, est un mystère, car Il est entré dans l’homme et S’est mêlé à lui. Lorsque Dieu vient, le ciel vient aussi et, parce que l’homme est ici, la terre est aussi ici. C’est Dieu mêlé à l’homme et l’union du ciel et de la terre. Bien qu’elle ne soit pas de la terre, cette entité est sur la terre. Bien qu’elle soit sur la terre, elle est du ciel et possède l’élément divin. Cette demeure, le mélange de Dieu avec l’homme et l’union du ciel avec la terre, est la demeure éternelle que Dieu est en train d’édifier. C’est ce lieu que le Seigneur a dit qu’Il irait préparer, lequel inclut l’église et le ciel.

Dans Jean 14:11-12, le Seigneur dit : "Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; sinon, croyez à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je vais au Père".

Dans ces versets, le Seigneur a dit qu’Il irait au Père, et aussi qu’en Lui, Il introduirait ceux qui croient en Lui. Ici, nous avons une personne et aussi un lieu. Le ciel peut être exprimé sur la terre parce qu’il est en Dieu et est exprimé par le mélange de Dieu avec l’homme. C’est un mystère. L’élément céleste peut être exprimé sur la terre par le mélange de Dieu avec l’homme. C’est la Nouvelle Jérusalem.

La Nouvelle Jérusalem, tout comme l’église, possède le mélange de Dieu avec l’homme, et le ciel est aussi mêlé à elle. L’église est composée de croyants qui sont mêlés à Dieu et qui possèdent la condition, l’élément céleste qui est aussi en nous. Ainsi, Dieu et le ciel sont exprimés sur la terre. Bien que cela ne se produise que sous forme de miniature, nous ne pouvons cependant pas le comprendre pleinement.

Dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre à venir, à l’époque de la maturité et de la plénitude, Dieu sera totalement mêlé à l’homme, et l’homme entrera pleinement en Dieu. Dieu prendra l’homme pour Sa demeure, et l’homme aura Dieu pour habitation. Ainsi, les éléments divins et célestes seront introduits dans l’homme et exprimés sur la terre. C’est ce que le Seigneur Jésus voulait dire en affirmant qu’Il irait nous préparer une place.

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vendredi 4 avril 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 4, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE  

CHAPITRE QUATRE :
L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE DANS JEAN 14

SEMAINE 3 - VENDREDI
Lecture biblique : Jn 3:13 ; 14:4-10 ; 28  

Lire et prier : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père, qui demeure en moi, fait ses œuvres. » (Jn 14:10)


LA MAISON DE DIEU EST DIEU LUI-MÊME

Le protestantisme a adopté la notion catholique et parle toujours d’aller au ciel. En réalité, nous sommes dans le ciel ; nous avons été assis avec Christ dans les lieux célestes depuis le jour où nous avons été sauvés, car le jour où nous avons cru en Lui, nous sommes entrés en Dieu. Il n’y a aucune base scripturaire pour les enseignements catholiques et protestants concernant le fait d’aller au ciel. Même Paul n’est pas au ciel – il est au Paradis.  

Nous devons comprendre qu’il s’agit de personnes : Dieu et l’homme. Ce n’est pas une question de lieu : le ciel. L’acte de Dieu entrant dans l’homme est Sa venue sur terre ; l’acte de l’homme entrant en Dieu est son entrée dans le ciel. C’est pourquoi le Seigneur a dit : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » (Jn 14:4). En réalité, Il disait : « Maintenant, je vais vers le Père. De la même manière que je suis entré dans l’homme par l’incarnation, je vais vers le Père pour entrer en Lui par la mort et la résurrection. »  

Les disciples comprirent que le Seigneur parlait d’un lieu et dirent : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » (v. 5). Alors, le Seigneur leur parla : « Je suis le chemin [...] Nul ne vient au Père que par moi. » (v. 6).  

Le chemin est le Seigneur Lui-même et la destination est le Père. Par conséquent, il ne s’agit pas d’un lieu, mais d’être introduit dans le Seigneur en croyant, d’être introduit en Dieu en croyant. Par Sa mort et Sa résurrection, le Seigneur Jésus a conduit l’homme à Dieu afin d’entrer en union avec Lui.  

Lorsque l’homme entre en Dieu, il pénètre dans le domaine du ciel, c’est-à-dire dans le domaine où se trouve Dieu. De ce point de vue, il s’agit d’un lieu. Le début du chapitre quatorze parle de Dieu et de la maison de Dieu. Il ne peut être séparé de Sa maison. Il est nécessaire d’entrer en Dieu pour être dans la maison de Dieu. Celui qui entre en Lui entre dans Sa maison. Par conséquent, personne ne peut entrer dans la maison de Dieu sans être en Lui. Il faut être en Lui pour entrer dans Sa maison.  

Dans Son incarnation, le Seigneur Jésus est venu de la part du Père et est entré dans l’homme. Cependant, pour retourner au Père, Il devait passer par la mort et la résurrection. Par la mort et la résurrection, le Seigneur est retourné au Père à partir de l’homme. De cette manière, le Seigneur serait dans le Père. C’est là qu’Il allait.  

La venue du Seigneur était une question d’entrer dans l’homme, et non de venir sur terre. Son départ était une question d’aller vers le Père, et non d’aller au ciel (v. 28). Le Seigneur est entré dans l’homme par l’incarnation et Il est entré dans le Père par la mort et la résurrection. L’Évangile de Jean affirme en effet que le Seigneur Jésus est monté au ciel. Il dit : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel : le Fils de l’homme, qui est dans le ciel. » (3:13).  

Cependant, nous ne devons pas dire que le départ du Seigneur vers le Père se réfère à Son ascension au ciel. Il n’est pas retourné au ciel. Il était à ce moment-là avec les disciples et Il habite en nous tout le temps. Puisqu’Il veut habiter avec nous, comment pourrait-Il nous quitter ? Ainsi, Son départ dans le chapitre quatorze ne se réfère pas à Son ascension au ciel, mais à Son retour au Père à partir de l’homme. « Croyez en Dieu, croyez aussi en Moi » : c’est le thème de ce chapitre.  

Le Seigneur Lui-même est le chemin pour croire et entrer en Dieu. Le Seigneur est entré dans le Père par la mort et la résurrection, et nous entrons dans le Père par le Seigneur. « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. » (v. 7).  

Le Seigneur voulait que les disciples sachent qu’il ne s’agissait pas d’une position ou d’un lieu, mais d’une personne, c’est-à-dire du Père. Philippe dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » (v. 8). Jésus répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? » (v. 9). Ces paroles sont très significatives.  

Ces versets ne parlent pas d’un lieu ; ils parlent d’une personne. Ils parlent de Dieu, et non du ciel. Il s’agit d’entrer en Dieu et non d’aller au ciel. Ce chapitre ne traite pas de l’enlèvement ou de l’ascension ; il traite du Seigneur Jésus introduisant l’homme en Dieu par Sa mort et Sa résurrection. « Croyez en Dieu, croyez aussi en Moi » est le sujet de ce chapitre. Cette question concerne entièrement une personne.  

Au verset 10, le Seigneur dit : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père, qui demeure en moi, fait ses œuvres. » Alors que le verset 2 dit : « Dans la maison de mon Père », le verset 10 affirme : « Le Père, qui demeure en moi. » Où habite le Père ? Où est Sa maison ? Logiquement, nous habitons dans notre maison. Notre maison est là où nous vivons. Beaucoup de chrétiens pensent que la maison du Père est le ciel ; cependant, le verset 10 déclare : « Le Père, qui demeure en moi. » Cela montre que lorsque le Seigneur Jésus était sur terre, Il était la maison du Père. Nous ne pouvons pas dire qu’une personne vit à Taipei et que sa maison est à Taichung. Une personne vit dans sa maison.  

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"Le temple T’a préfiguré,
Tu es maison pour Dieu,
Il habite et S’exprime en Toi,
Se dispensant aux Siens.
Bien que mort sur cette croix,
Tu ressuscitas enfin ;
Un temple bien plus glorieux
Tu édifias ainsi."

jeudi 3 avril 2025

A administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 4, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE  
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATRE :
L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION  
RÉVÉLÉE DANS JEAN 14

SEMAINE 3 - JEUDI
Lecture biblique : Jn 14:1-6 ; Ép 2:6  

Lire et prier : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14:6)


DIEU EST VENU SUR TERRE PAR L’HOMME,
ET L’HOMME A ÉTÉ UNI À DIEU PAR LE SEIGNEUR

Le verset 3 poursuit : « Afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » À quoi se réfère ce « où » ? Le Seigneur ne parlait pas du ciel, mais du Père. Il serait dans le Père, et nous aussi. L’adverbe « où » ne désigne pas un lieu, mais le fait d’être dans le Père et dans le Seigneur. Le départ du Seigneur par la mort et la résurrection n’avait pas pour but d’être dans les cieux, mais dans le Père. En ressuscitant, Il est entré dans le Père et a aussi introduit les disciples dans le Père. C’est là le sens de « afin que là où je suis, vous y soyez aussi ».  

Au verset 4, le Seigneur continue : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. » Les disciples n’étaient pas les seuls à ignorer où allait le Seigneur. Beaucoup d’entre nous ne le savent pas non plus. Pourtant, l’enseignement erroné du catholicisme affirme que le Seigneur est allé au ciel afin de nous préparer des demeures.  

Ce n’est pas un concept biblique. Nous ne devons donc pas penser que nous irons dans un quelconque type de demeure céleste. Au verset 5, Thomas dit au Seigneur : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Ce verset montre que, selon la compréhension de Thomas, le Seigneur parlait d’aller quelque part. La réponse du Seigneur : « Je suis le chemin » démontre cependant qu’Il ne faisait référence à aucun lieu. Le Seigneur déclara : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. » (v. 6)  

En raison du fait que la traduction « nul ne vient au Père » ne correspond pas au modèle linguistique chinois, la version **Bible Union Chinoise** traduit la seconde partie de ce verset ainsi : « Nul ne vient au lieu où est le Père, si ce n’est par moi. »  

En conséquence, les gens considèrent que le lieu où est le Père est le ciel ou une demeure céleste. L’expression « au Père » dans le verset 6 signifie croire pour entrer en Dieu, dans le Père. Ce verset ne parle pas de notre ascension au ciel par Jésus, mais du fait d’être unis à Dieu et de Le contacter. Personne ne peut toucher Dieu ou entrer en Lui si ce n’est par Jésus-Christ. Jésus est le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par Lui. Par conséquent, cela n’a rien à voir avec la question d’aller au ciel.  

Selon l’enseignement des Frères Unis, ce chapitre parle d’aller au ciel ; pourtant, il parle de croire pour entrer en Dieu, et non d’aller au ciel. Il existe une illustration représentant une demeure céleste avec un escalier qui symbolise Christ. Cette illustration contient aussi l’inscription : « Nul ne vient au Père que par le Seigneur. » Cela implique qu’aller au Père correspond à aller dans une demeure céleste. Cette compréhension est totalement erronée. Jean 14:6 signifie que personne ne peut entrer dans le Père si ce n’est par Christ ; personne ne peut contacter Dieu excepté par Christ. Ainsi, « où je vais » signifie que, par Sa mort et Sa résurrection, le Seigneur entrerait dans le Père.


ÊTRE EN DIEU SIGNIFIE ÊTRE  
DANS LES LIEUX CÉLESTES

La pensée humaine est toujours en conflit avec celle de Dieu. Notre esprit considère toujours le fait d’aller quelque part – que ce soit au ciel ou en enfer – mais la pensée de Dieu concerne une personne et non un lieu. Nous pensons au ciel et à la terre ; Dieu pense à Dieu et à l’homme. Le concept central de la Bible est l’entrée du Seigneur Jésus dans l’homme, et non Sa venue sur terre. Le fait que le Seigneur soit devenu chair et soit entré dans l’homme constitue Sa venue sur terre.  

De manière similaire, l’homme entre en Dieu. Il ne va pas au ciel. Si le Seigneur Jésus n’était pas entré dans l’homme, Il n’aurait pas pu venir sur terre. Pour venir sur terre, le Seigneur Jésus devait entrer dans l’homme. En d’autres termes, lorsqu’Il est entré dans l’homme, Il est venu sur terre. De la même manière, l’homme va au ciel en entrant en Dieu. Lorsqu’il entre en Dieu, il est dans le ciel.  

Notre concept humain est axé sur un lieu, tandis que le concept divin est axé sur une personne. En entrant dans l’homme, Dieu a pu venir sur terre ; en entrant en Dieu, l’homme peut entrer dans le ciel. La terre est liée à l’homme, et le ciel est lié à Dieu. Si le Dieu du ciel venait sur terre sans entrer dans l’homme, cela ne constituerait pas Sa venue sur terre. Il devait entrer dans l’homme pour que Sa venue soit complète. De la même manière, sans entrer en Dieu, l’homme ne peut pas aller au ciel. Pour aller au ciel, il doit entrer en Dieu. Lorsqu’il entre en Dieu, il est dans le ciel. Si nous comprenons cela, nous comprendrons la Bible.  

Éphésiens 2:6 déclare : « Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus. » Nous pouvons être assis avec Christ dans les lieux célestes parce que nous sommes en Lui. Si nous ne sommes pas en Christ, nous sommes sur la terre et non dans les lieux célestes. Cependant, en étant en Christ, nous pouvons être assis avec Lui dans les lieux célestes. Nous pouvons être assis sur la terre, mais une fois en Lui, nous sommes aussi dans les lieux célestes. Nous ne pouvons pas être au ciel en étant en nous-mêmes ; nous ne pouvons être au ciel qu’en étant en Christ. Nous devons changer notre manière de penser.

Profitez davantage : Cantique 277

"Dieu en mon esprit est là,
Par sa puissance il me forta;
Comme Esprit uni à moi,
Qu’il est réel, je le vois."

mercredi 2 avril 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 4, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATRE :
L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE EN JEAN 14

SEMAINE 3 - MERCREDI
Lecture biblique : Jn 14

Lire et prier : « Que votre cœur ne se trouble pas ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » (Jn 14:1)

L’IMPORTANCE DE L’ÉDIFICATION
RÉVÉLÉE EN JEAN 14

Jean 14 semble être d’une lecture facile et il existe de nombreux commentaires sur ce chapitre de la Bible, mais en réalité, c’est un chapitre difficile à comprendre. La plupart des gens manquent de lumière appropriée à son sujet. Par la conduite du Seigneur et à travers notre expérience, nous commençons à en comprendre la véritable signification.

Ce chapitre parle de l’édification de Dieu dans l’univers. L’enseignement des Frères Unis¹ a conduit à la conclusion erronée que Jean 14 est un chapitre prophétique. Ils considèrent que ce que le Seigneur dit au verset 3, lorsqu’il s’adresse aux disciples avant son départ du monde, est une parole prophétique.

Ils comprennent que ce verset signifie que le Seigneur Jésus irait aux cieux afin de préparer une place pour nous, et qu’une fois cette place préparée, Il viendrait et nous emmènerait aux cieux pour être avec Lui. Ainsi, les Frères Unis ont décidé que ce chapitre traite de prophétie. Cependant, l’idée contenue dans ce chapitre est plus significative, profonde et élevée que celle qu’ils lui attribuent. Ils n’ont pas perçu le véritable sens du verset 3.

Au verset 1, le Seigneur dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Ce verset est le thème du chapitre 14. La Version Chinoise Unie [Chinese Union Version] traduit ce verset exactement comme la Version Restauration en portugais citée ci-dessus ; cependant, le mot « en » est en réalité « pour entrer dans » dans le grec original. Pour cette raison, la traduction littérale pourrait être : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez aussi pour entrer en moi. » La préposition grecque qui signifie « pour entrer dans » est « eis ». C’est le même mot utilisé dans l’expression : « baptisés en Jésus-Christ » dans Romains 6:3. Cette préposition signifie « pour entrer dans ».

Par exemple, si nous avons une boîte et que nous passons la main à travers un trou situé sur l’un de ses côtés, notre main entre dans la boîte. Ainsi, « pour entrer dans » transmet mieux le sens du mot en grec.

L’idée centrale de Jean 14 est : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez pour entrer aussi en moi. » En tant que croyants en Jésus-Christ, nous devons croire pour entrer en Dieu et croire pour entrer dans le Seigneur. [C’est-à-dire être introduits en Dieu en croyant et être introduits dans le Seigneur en croyant.]

Lorsqu’on lit la Bible, il est très important de saisir le thème central. Par exemple, Genèse 1 commence par : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » ; ainsi, le thème central de Genèse 1 est la création de Dieu. De même, Jean 14:1 dit : « Croyez pour entrer en Dieu, croyez aussi pour entrer en moi. » Notre besoin d’entrer totalement en Dieu est le thème central.

LE DÉPART DU SEIGNEUR EST SA VENUE

Au verset 2, le Seigneur dit : « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures. Si ce n’était pas le cas, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. » Le verset 1 dit : « Croyez pour entrer en Dieu. » Et le verset 2 poursuit : « Dans la maison de mon Père. » C’est un grand revirement.

Selon la compréhension commune, la maison du Père se réfère aux cieux. Cependant, la Bible affirme que l’Église du Dieu vivant est la maison de Dieu (1 Tm 3:15). Elle ne dit pas que la maison du Père est le ciel. Quelle est donc cette maison du Père, et à quoi se réfère le départ du Seigneur ? La compréhension erronée des Frères Unis est que le départ du Seigneur était son départ du monde pour aller aux cieux.

Dans Jean 14:3, le Seigneur dit : « Et si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi-même. » La Bible Chinoise Unie [Chinese Union Bible] traduit l’expression « auprès de moi-même » par « dans le lieu où je suis ». C’est pourquoi les gens comprennent ce verset comme s’il disait que le Seigneur nous recevra dans un lieu, le lieu où Il se trouve. Mais Il ne fait pas référence à un lieu. Sa parole ici signifie qu’Il nous recevra en Lui-même, et non dans un lieu physique.

« Si je m’en vais [...] je reviendrai » est conforme au texte original. Le départ du Seigneur est sa venue. Son départ pour préparer une place pour les disciples était sa venue vers eux.

__________________

¹ Aussi connus sous le nom de « Frères de Plymouth » – appellation dérivée de Plymouth, ville d’Angleterre où l’on a eu connaissance de l’un des premiers groupes en 1831. Cependant, le mouvement s’est rapidement répandu en Europe et dans d’autres parties du monde. Il a débuté vers 1825 en Irlande et en Angleterre, avec des leaders tels que John Nelson Darby, Anthony Norris Groves, Edward Cronin et Francis Hutchinson. Ils cherchaient à se réunir uniquement en tant que chrétiens, sans dénomination spécifique, mettant en valeur l’autorité des Écritures et rejetant les hiérarchies ecclésiastiques.


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mardi 1 avril 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 3, chapitre 3, mardi

LA GESTION DE L'ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TROIS - NE PAS FAIRE UNE ŒUVRE
DE DÉMOLITION DANS LE SERVICE DE L'ÉGLISE

SEMAINE 3 - MARDI
Lecture biblique : Ép 4:28-29 ; 2 Tm 4:10 ; Jc 1:26

Lire et prier : "Le rapporteur dévoile le secret ; ne te mêle donc pas à celui qui ouvre trop ses lèvres." (Pr 20:19)

ÊTRE PRUDENT AVEC LES PAROLES POUR
ÉVITER LA DISSENSION ET LA DÉMOLITION

Certains ne sont pas prudents avec leurs paroles et, de manière inconsciente, apportent dissension et démolition bien qu'ils n'aient pas de mauvaises intentions. Par exemple, un sujet partagé lors de la réunion des anciens dans l'après-midi peut se répandre dans toute l'église le soir, mêlant rumeurs et faits. Cela montre que certains parlent trop et n'ont pas appris la leçon dans le service de l'église. Nous n'avons aucun secret, cependant ceux qui ont été transformés ne parlent pas de manière frivole et légère.

Par exemple, j'ai récemment envoyé des lettres invitant certains frères à une réunion, mais je ne l'ai pas dit à mon épouse. Finalement, elle a appris la nouvelle par une autre sœur. Si un frère reçoit une lettre, il doit simplement venir le jour prévu. Il n'est pas nécessaire d'en parler aux autres. Ce type de parole anodine est insensé et laisse une place à Satan.

Il n'y a rien de confidentiel à envoyer des lettres pour une réunion. Ne pas divulguer la nouvelle que vous avez été invité à une réunion, c'est rejeter la chair. J'avais un sérieux fardeau pour convoquer une réunion, mais je ne l'ai pas dit à mon épouse. Je n'ai même pas pu parler à mon épouse de mon fardeau, alors pourquoi les frères auraient-ils besoin de lui poser des questions à ce sujet ? Une chose aussi petite que celle-ci peut engendrer dissension et démolition.

Celui qui a appris la leçon ne parlera pas de manière négligente dans son service et sa coordination. Bien que nous parlions de nombreux sujets avec les gens, nous devons connaître notre place lorsqu'il s'agit de questions liées au service.

Dans le but d'être plus hospitalier envers le frère T. Austin-Sparks, j'ai cherché quelqu'un qui sache préparer de la nourriture occidentale. Nous avons trouvé un cuisinier et l'avons payé, mais il s'est enfui avec l'argent. Le lendemain, un frère m'a écrit une lettre pour proposer de prêter son cuisinier. J'étais surpris de voir à quelle vitesse la nouvelle s'était répandue.

Celui qui a appris la leçon du service ne parlerait jamais d'un tel sujet. Même si mille cuisiniers s'enfuyaient, pourquoi en parler lorsque cela ne nous concerne pas ? Cela ne signifie pas qu'il faille garder secret le comportement du cuisinier par crainte de l'opinion des autres. La Bible rapporte que l'un des collaborateurs de Paul, Démas, a aimé le siècle présent (2 Tm 4:10) et que Paul a exhorté les frères d'Éphèse à ce que celui qui volait ne vole plus (Ép 4:28).

C'est pourquoi un cuisinier qui s'enfuit avec de l'argent n'est pas une chose si étrange. Mais pourquoi de telles nouvelles devraient-elles être répandues en moins de deux jours ? Cela indique que nous devons apprendre la leçon de ne pas divulguer d'informations. Répandre des informations détruit.

Un frère a mentionné une fois que d'autres lui avaient demandé s'il allait servir à Taichung, alors qu'il ignorait lui-même cette information. Cette divulgation d'information a eu lieu parmi ceux qui servent. Peu importe si ce frère allait ou non servir à Taichung, il n'était pas nécessaire de répandre l'information. Si ce frère a besoin de communion au sujet de son service à Taichung, il viendra en parler. Nous n'avons pas besoin de poser tant de questions.

Si nous voulons édifier l'église, nous devons laisser le Seigneur traiter ces questions en nous. Sinon, plus nous travaillerons, plus nous démolirons et plus la dissension sera produite. Beaucoup de paroles inutiles peuvent être répandues par ceux qui servent. Nous devons demander au Seigneur Sa miséricorde. Ceux qui servent ne doivent pas parler de manière légère. Nous devons apprendre cette leçon.

Nous pouvons parler de beaucoup de choses avec les frères, mais dans le service que nous rendons, nous ne devons pas être négligents en parlant de ce que le Seigneur ne nous a pas confié. Concernant notre service, nous ne devons pas parler de manière futile. Certains de ceux qui servent ont un jour répandu l'information suivante : "Les anciens ne parviennent à prendre aucune décision. Ils changent d'avis tout le temps et ne nous informent pas de ces changements." Cela montre qu'ils n'ont pas encore appris à se restreindre ni à être dirigés par le Seigneur.

Bien qu'ils soient consacrés au Seigneur dans leur service, quelques phrases peuvent démolir l'œuvre d'une année entière. Ils travaillent d'une main et démolissent de l'autre. Ce n'est pas édifier. Nous devons être vigilants et réaliser que l'œuvre à Taipei se trouve actuellement en pleine discorde et est tombée dans le piège de Satan. Satan répand la dissension à travers notre service.

Si nous ne réglons pas ces problèmes, nous n'aurons pas d'édification. Les problèmes dans l'administration de l'église et dans le ministère de la parole résultent du problème existant en nous. Permettez-moi de dire une parole sévère : l'esprit d'insubordination opère parmi nous. L'insubordination signifie démolition et non édification. Être insubordonné, c'est ne pas édifier, ne pas être édifié et démolir.

CONCLUSION

Pour que notre œuvre édifie, de nombreux facteurs négatifs en nous doivent être éliminés. Il y a certaines choses que nous ne devons pas dire, certaines attitudes que nous ne devons pas exprimer et certaines actions que nous ne devons pas entreprendre. Afin d'être soumis, nous devons nous restreindre sur ces points.

Ceux qui ne se restreignent pas n'ont pas conscience des nombreux facteurs de dissension qui opèrent en eux, et un élément de dissension se retrouve dans leurs paroles. Nous ne devons pas exposer le Seigneur à la honte ni faillir à notre consécration. Notre œuvre doit édifier et non démolir ; elle doit être accomplie dans l'unanimité et non dans la discorde.

Il est difficile d'estimer combien de brisement et de restriction nous devons subir pour que notre œuvre soit dans l'unanimité et édifie les autres. Bien que ce soit une parole sévère, recevez-la, s'il vous plaît, avec un cœur humble et doux. Nous avons une grande responsabilité devant le Seigneur. Chacun de nous devra Lui rendre compte devant Son tribunal. Si notre œuvre s'écroule, cela empêchera beaucoup de recevoir la grâce et d'être instruits. C'est une question très sérieuse.

Nous devons apprendre non seulement à travailler, mais aussi à réaliser une œuvre qui édifie. Nous ne devons jamais permettre que nos paroles, nos attitudes, nos actions et notre manière de nous exprimer produisent une quelconque dissension ou entraînent une démolition dans l'église.

Nous ne sommes pas ici pour édifier l'autorité humaine ; nous sommes ici pour édifier l'église de Dieu, afin que Son autorité se manifeste en elle. C'est pourquoi il y a des choses que nous ne devons pas dire, des actions que nous ne devons pas entreprendre et des attitudes que nous ne devons pas exprimer. Cela exige que nous apprenions dans la présence du Seigneur.

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