Diagramme des 70 semaines et la venue du Christ avec l'enlèvement des saints

Étude des Actes, chapitre 19, message 50, semaine 23, samedi

ÉTUDE QUOTIDIEN DES ACTES

MESSAGE CINQUANTE

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR

LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (16)

SEMAINE 23 – SAMEDI

Lecture biblique: Ac 19:1-7

Lire et prier: «Et lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux ; et ils parlaient en langues et prophétisaient» (Ac 19:6).

IL A SUPPLÉÉ À LA DÉFICIENCE DU MINISTÈRE D’APOLLOS

Dans Actes 19:1-2, il est écrit : « Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversa les régions élevées et arriva à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. » Nous voyons ici une déficience dans le fruit du ministère d’Apollos, qui manquait de la pleine révélation de l’économie néotestamentaire de Dieu. Bien qu’Apollos fût très capable, une lacune dans les résultats de son ministère a engendré un problème. Ainsi, lorsque Paul arriva à Éphèse, il fut nécessaire de combler cette déficience.

Nous devons apprendre de la situation décrite dans Ac 19:1-7 : il est possible que notre ministère ne soit pas complet, et cette insuffisance pourrait engendrer une lacune qui devra être comblée par d’autres. Cependant, avant que cette déficience soit comblée, elle pourrait causer des problèmes en raison de l’imperfection de notre ministère. Dans cette perspective, nous devons nous humilier et prier afin de ne pas offrir une occasion à l’ennemi d’intervenir et de nuire à la vie de l’église.

La dernière mention de Jean-Baptiste

Dans Ac 19:3-7, nous voyons que Paul a comblé cette déficience. Au verset 3, il demanda aux disciples à Éphèse : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? Ils répondirent : Le baptême de Jean. » Il s’agit de la dernière mention de Jean-Baptiste dans le Nouveau Testament. « Ici, il laisse enfin entièrement place à Christ » (Bengel). Chez les disciples de Jean, il existait une idée de rivalité entre Jean et Christ (Jn 3:26). Le ministère de Jean visait à introduire Christ (Ac 19:4). Une fois Christ introduit, le ministère de Jean devait cesser et être remplacé par celui de Christ. Jean devait diminuer, et Christ croître (Jn 3:30).

Dans Actes 19:4, Paul dit aux Éphésiens : « Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire en Jésus. » L’expression grecque traduite par « en celui » signifie littéralement « vers celui ».

Baptisés au nom du Seigneur Jésus

Lorsque les disciples entendirent les paroles de Paul, « ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus » (v. 5). Être baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mt 28:19), ou au nom du Seigneur Jésus (Ac 8:16 ; Rm 6:3 ; Ga 3:27), c’est être baptisé dans une union spirituelle avec le Christ tout-inclusif, qui est l’incarnation du Dieu Triun. Le nom désigne la personne. Être baptisé au nom du Seigneur Jésus, c’est être baptisé dans Sa personne, identifié au Christ crucifié, ressuscité et ascensionné, et uni organiquement au Seigneur vivant.

Identifiés au Corps et recevant extérieurement le Saint-Esprit

Dans Ac 19:6-7, il est écrit : « Et lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux ; et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient environ douze hommes. » Par l’imposition des mains, Paul les identifia au Corps de Christ. Le Saint-Esprit honora cela et vint sur eux, ce qui représentait leur identification au Corps. Le cas de ces douze disciples à Éphèse, comme ceux des croyants samaritains et de Saul de Tarse, fut extraordinaire, car il était nécessaire qu’un membre du Corps de Christ les identifie au Corps par l’imposition des mains.

Selon Ac 19:6, le Saint-Esprit vint sur ces disciples à Éphèse. Le terme « sur » ici est économiquement différent de « en » dans Jn 14:17. « En » est lié à l’essence intrinsèque pour la vie, tandis que « sur » est lié à l’élément extérieur pour la puissance. Ici, les croyants éphésiens reçurent le Saint-Esprit extérieurement.

Lorsque le Saint-Esprit vint sur eux, « ils parlaient en langues et prophétisaient » (v. 6). Cela indique que parler en langues n’était pas le seul résultat de recevoir économiquement le Saint-Esprit, car prophétiser en était également un, tout comme magnifier Dieu dans le cas de la maison de Corneille (10:44-46).

Ainsi, parler en langues n’est pas la seule preuve de recevoir économiquement le Saint-Esprit, ni une preuve nécessaire, car il existe au moins un cas où le Saint-Esprit fut reçu économiquement sans mention de parler en langues : le cas des croyants samaritains (8:15-17).

Profitez davantage: Hymne 146

Étude des Actes, chapitre 18, message 50, semaine 23, vendredi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES

MESSAGE CINQUANTE

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (16)

SEMAINE 23 – VENDREDI

Lecture biblique: Mt 5:3; Ac 9:2; 18:23-19:20, 23; 22:4; 24:14, 22; 1 Co 15:45

Lire et prier: «Il se mit donc à parler avec assurance dans la synagogue.
Mais, après l’avoir entendu, Priscille et Aquilas
le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.» (Ac 18:26)  

En 18:19-21, Paul fit une visite rapide à la ville stratégique d’Éphèse. En partant, il déclara: «Si Dieu le veut, je reviendrai chez vous» (v. 21). Comme nous le verrons, lors de son troisième voyage ministériel (18:23-21:17), il revint et y demeura trois ans (18:24-19:41).  

Dans Actes 18:23, nous lisons: «Après y avoir passé quelque temps, Paul partit et parcourut successivement la région de la Galatie et de la Phrygie, fortifiant tous les disciples.» Ce fut le début de son troisième voyage ministériel, qui s’acheva en 21:17.

LE MINISTÈRE D’APOLLOS

Instruit dans la Voie du Seigneur,

mais ne Connaissait que le Baptême de Jean

Dans Actes 18:24-25, nous lisons: «Cependant, un Juif nommé Apollos, originaire d’Alexandrie, arriva à Éphèse. C’était un homme éloquent et versé dans les Écritures. Il avait été instruit dans la voie du Seigneur; fervent d’esprit, il parlait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu’il ne connût que le baptême de Jean.» Au verset 25, la voie du Seigneur ne désigne pas une doctrine sur le Seigneur, mais la voie pratique dans laquelle les croyants du Nouveau Testament doivent marcher.  

Selon 18:25, Apollos ne connaissait que le baptême de Jean. Cela montre qu’il n’avait pas une révélation complète de l’économie néotestamentaire de Dieu, bien qu’il fût instruit dans la voie du Seigneur. Ainsi, il y avait une déficience dans le fruit de son ministère (19:2).  

Le verset 26 poursuit: «Il se mit donc à parler avec assurance dans la synagogue. Mais, après l’avoir entendu, Priscille et Aquilas le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.» Dans Actes, la voie (9:2; 19:9, 23; 22:4; 24:14, 22) désigne le salut complet du Seigneur dans l’économie néotestamentaire de Dieu. C’est la manière dont Dieu se dispense aux croyants par la rédemption de Christ et l’onction de l’Esprit; c’est la façon dont les croyants participent à Dieu et Le jouissent; c’est la manière d’adorer Dieu en esprit tout en jouissant de Lui, de suivre Jésus dans Ses souffrances, d’être un avec Lui; c’est aussi la voie pour être introduit dans l’église et édifié dans le Corps de Christ afin de rendre témoignage à Jésus.

Il a Aidé les Croyants par Grâce

Dans Actes 18:27-28, nous lisons: «Comme il voulait se rendre en Achaïe, les frères l’y encouragèrent et écrivirent aux disciples de le bien accueillir. Une fois arrivé, il rendit de grands services à ceux qui, par la grâce, avaient cru. Car il réfutait publiquement les Juifs avec une grande force, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ.» La grâce, au verset 27, représente la grâce spéciale dont Apollos jouissait dans le Seigneur. C’est simplement Dieu Lui-même en Christ comme la portion des croyants en Christ.  

Comme nous l’avons mentionné, cette grâce est le Christ ressuscité qui est devenu l’Esprit vivifiant (1 Co 15:45) pour introduire en nous Dieu dans Sa forme processée et ressuscitée, afin d’être notre vie et notre provision de vie, pour que nous vivions en résurrection. Ainsi, la grâce est le Dieu trinitaire comme vie et tout pour nous.

Ce que nous Pouvons Apprendre du Cas d’Apollos

Le récit d’Actes 18 montre qu’Apollos était excellent. Il n’était pas seulement pieux comme Gamaliel; il connaissait aussi la voie du Seigneur. Cependant, bien qu’il connût la voie du Seigneur, il ne connaissait pas pleinement l’économie de Dieu. Cette lacune est indiquée par le fait qu’il ne connaissait que le baptême de Jean. Naturellement, Jean-Baptiste avait rendu témoignage du Seigneur que connaissait Apollos et dont il suivait la voie jusqu’à un certain point. La voie néotestamentaire du Seigneur était pratiquée depuis plusieurs années, mais Apollos ne connaissait pas l’économie de Dieu au-delà du ministère de Jean-Baptiste. Il connaissait bien les Écritures et était considéré comme un grand maître, mais en ce qui concerne le mouvement du Seigneur, il n’était pas allé au-delà du ministère de Jean-Baptiste.  

Il y a une leçon à tirer du cas d’Apollos dans Actes 18. Nous pouvons croire être dans la voie du Seigneur, mais en réalité, nous pouvons ne pas être à jour avec Son mouvement. Peut-être manquons-nous de vision concernant Son œuvre actuelle sur la terre.  

Apollos était bon, biblique, puissant pour expliquer la Parole, mais en retard sur le mouvement du Seigneur. Cette situation est courante parmi de nombreux chrétiens aujourd’hui. Ils aiment le Seigneur et connaissent les Écritures jusqu’à un certain point, mais ne sont pas à jour avec le mouvement du Seigneur. Dans ma vie chrétienne, j’ai rencontré de nombreux frères ainsi. Ils n’ont pas réalisé que le Seigneur avait avancé dans Son mouvement. Leur vision était limitée par rapport au mouvement du Seigneur.  

En considérant le cas d’Apollos, nous devons tous nous humilier et vider notre esprit. Le Seigneur Jésus a dit: «Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux» (Mt 5:3). Être pauvre en esprit ne signifie pas seulement être humble, mais aussi vider son esprit, se vider dans les profondeurs de son être.  

De nombreux chefs juifs connaissaient le mouvement de Dieu dans l’Ancien Testament, mais n’ont pas vu que Dieu voulait un nouveau départ pour Son économie néotestamentaire. Ils étaient remplis en esprit. Ainsi, le Seigneur Jésus a montré que nous devons tous être pauvres en esprit pour voir le mouvement actuel du Seigneur.  

Si nous lisons toute la Bible attentivement, nous verrons que depuis l’époque de Genèse 4, le Seigneur avance pas à pas. Il s’est manifesté d’une certaine manière à l’époque d’Enos et d’Hénoch; d’une autre manière à l’époque de Noé; et encore d’autres manières à l’époque d’Abraham, Moïse, David, Élie et Zacharie. Le Seigneur a également eu un autre mouvement avec Jean-Baptiste.  

Puisque le Seigneur avance toujours dans Son mouvement, nous ne devons pas être satisfaits de notre situation actuelle. Nous devons plutôt nous humilier et nous vider de tout ce qui remplit notre esprit pour recevoir quelque chose de nouveau concernant le mouvement du Seigneur.  

Profitez davantage: Hymne C-87

Étude des Actes, chapitre 18, message 49, semaine 23, jeudi

ÉTUDE QUOTIDIEN DES ACTES

MESSAGE QUARANTE-NEUF

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (15)

SEMAINE 23 – JEUDI

Lecture biblique : Actes 9:20-22 ; 17:2-3 ; 18:5, 11

Lire et prier: «Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit» (1 Co 6:17).

NOTRE PUISSANCE:
LE DIEU TRIUN EN TANT QU’ESPRIT

En vérité, notre puissance, c’est le Dieu Triun en tant qu’Esprit. Ne crois-tu pas que le Dieu Triun est avec nous? Je crois qu’il est avec moi dans ma parole. Lorsque je m’apprête à transmettre la Parole, je prie souvent ainsi: «Seigneur, manifeste le fait que tu es un esprit avec moi. Je veux pratiquer le fait d’être un esprit avec toi. Rends réel le fait qu’en parlant, tu es un esprit avec moi. Parle ta parole à travers ma parole.» C’est ainsi que je prie avant de donner un message. C’est pourquoi je crois qu’en parlant, il est un esprit avec moi et parle à travers ma parole. Voilà la véritable puissance.

Nous ne devons pas compter sur autre chose que la prière, la Parole et l’Esprit. Peut-être qu’un professeur pourrait donner un message scientifique pour convaincre ses étudiants de croire en Dieu. Bien qu’il n’y ait rien de mal à cela, nous ne devons pas nous y fier. Au contraire, nous devons compter totalement et uniquement sur la prière, la Parole et l’onction, qui sont le Dieu Triun lui-même.

PAUL PARLE DIRECTEMENT LA PAROLE

Nous voyons dans le livre des Actes que l’apôtre Paul n’utilisait pas de stratagèmes pour prêcher l’évangile. Au contraire, «il prêchait dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu» (9:20). À Damas, Saul «prenait de plus en plus de force et confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ» (9:22).

Dans un message précédent, nous avons souligné qu’à Thessalonique, Paul discutait dans la synagogue à partir des Écritures au sujet du Christ: «Ce Jésus que je vous annonce, disait-il, est le Christ» (17:2-3). De même, nous avons vu qu’à Corinthe, il témoignait solennellement aux Juifs que Jésus est le Christ (18:5). Ainsi, au lieu d’utiliser des subterfuges, il parlait toujours directement la Parole.

JEUNES FRÈRES, PRÊCHEZ AVEC PUISSANCE

Peut-être diras-tu: «Frère Lee, tu es impliqué dans la Parole depuis plus de cinquante ans. Comment pouvons-nous prêcher l’évangile avec puissance alors que nous sommes encore jeunes dans le Seigneur ?» Je veux témoigner que, même jeune, ma parole était puissante grâce à ces trois éléments: la prière, la Parole et l’Esprit (l’onction). Cela signifie que même les jeunes peuvent prêcher l’évangile avec puissance et impact s’ils s’appuient sur ces trois éléments.

Jeunes, vous pouvez choisir un passage de la Parole et le prêcher aux autres. Ne vous fiez pas à votre éloquence. Ceux qui sont éloquents peuvent ne pas avoir de puissance ni d’impact. Mais ceux qui ne sont pas éloquents, et qui prononcent peut-être mal les mots, peuvent avoir un impact et une puissance dans leur prédication de l’évangile. Si nous nous appuyons sur la prière, la Parole et l’Esprit, le Seigneur peut même utiliser une mauvaise prononciation pour sauver les autres.

L’EXEMPLE DE D. L. MOODY

Comme vous le savez peut-être, D. L. Moody était un prédicateur influent de l’évangile. Il était un jeune apprenti dans la boutique de chaussures de son oncle lorsqu’il reçut l’appel de prêcher l’évangile. Un jour, après avoir donné un message d’évangile, il fut approché par une personne cultivée de la congrégation. Cette personne lui fit remarquer qu’il utilisait fréquemment une grammaire incorrecte en parlant. La réponse de Moody fut à peu près la suivante: «Votre grammaire est correcte. Allez prêcher et voyons quel sera le résultat. Je suis peut-être mauvais en grammaire, mais par ma prédication, des gens sont sauvés.»

AVOIR LE CHRIST TOUT-INCLUSIF CONSTITUÉ EN NOUS

La puissance avec laquelle nous prêchons l’évangile dépend de ce que nous sommes, de notre personne. Si nous voulons avoir de la puissance, nous devons avoir le Christ tout-inclusif constitué en nous. Parce qu’il avait ce Christ en lui, Paul prêchait toujours Christ dans ses messages. En Actes 18:5, il témoigne que Jésus est le Christ, et au verset 11, il enseigne la Parole de Dieu pendant un an et demi à Corinthe. Nous devons tous apprendre de lui à témoigner du Christ et à enseigner la Parole.

ÊTRE UN ESPRIT AVEC LE SEIGNEUR EN PRÊCHANT L’ÉVANGILE

Il n’y a pas de raccourci pour avoir de la puissance dans la prédication de l’évangile. Nous devons prier, apprendre la Parole et être un esprit avec le Seigneur. Dans 1 Corinthiens 6:17, Paul dit: «Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.»

Nous devons nous appuyer sur cette Parole, la revendiquer et la pratiquer. Nous devons dire: «Seigneur, c’est ta Parole. Je m’appuie sur elle et j’invoque le fait que je suis un esprit avec toi. Je te demande de manifester ta Parole en montrant que tu es véritablement un avec moi. Je veux parler pour toi et même te proclamer. Manifeste cette vérité et montre que tu es réellement un avec tes disciples.»

Nous devons tous faire cette prière. C’est une prière qui sera entendue dans les cieux et par tous les démons. Si nous sommes un esprit avec le Seigneur en prêchant l’évangile, nous aurons de la puissance et un impact. Par conséquent, ne comptons pas sur notre éloquence, mais sur la prière, la Parole et l’Esprit.

Profitez davantage: Hymne 342

Étude des Actes, chapitre 18, message 49, semaine 23, mercredi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES

MESSAGE QUARANTE-NEUF

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE

ET EN EUROPE À TRAVERS

LE MINISTÈRE DE PAUL ET SES COMPAGNONS (15) 

SEMAINE 23 – MERCREDI

Lecture biblique: Ac 18:5, 11; 9:11, 22; 13:5; 14:1; 17:1-3

Lire et prier: «Quand Silas et Timothée furent descendus de Macédoine, Paul se consacra entièrement à la parole, attestant aux Juifs que le Christ est Jésus.» (Ac 18:5)

LA MANIÈRE DE PRÊCHER DE PAUL

La principale chose que nous devons voir dans le chapitre 18 des Actes est la manière dont Paul prêchait. Selon Actes 18:5, *« quand Silas et Timothée furent descendus de Macédoine, Paul se consacra entièrement à la parole, attestant aux Juifs que le Christ est Jésus. »* Le verset 11 nous indique qu’il demeura à Corinthe *« un an et six mois, enseignant parmi eux la parole de Dieu. »* Là, il alla d'abord à la synagogue pour témoigner aux Juifs que Jésus est le Christ. Lorsqu’ils résistèrent et blasphémèrent, *« Paul secoua ses vêtements et leur dit : Que votre sang soit sur votre tête ! Moi, j’en suis pur, dès maintenant je vais vers les païens. »* (v. 6). Il resta ensuite à Corinthe pour enseigner la parole de Dieu.  

Actes 18:5 indique que lorsqu'il était à la synagogue, il abordait directement la question en témoignant que Jésus est le Christ. Cependant, lorsque nous prêchons l'évangile aux incroyants, nous pensons peut-être qu'ils ne nous écouteront pas si nous leur parlons immédiatement et directement du Seigneur.  

Selon notre conception, nous avons besoin d'une certaine ouverture pour leur prêcher l'évangile, ou d'un moyen de capter leur attention. Je ne dis pas qu’il ne faut jamais user de tels moyens, mais nous devons toujours nous rappeler notre tâche : elle n’est pas de faire autre chose que de présenter le Christ aux pécheurs et, surtout, de leur transmettre le Christ. Certains diront qu'il est très difficile de présenter directement le Christ aux incroyants. Je suis d’accord que c’est difficile, c’est pourquoi nous devons apprendre à avoir le pouvoir et l’impact nécessaires.

LA PUISSANCE PAR LA PRIÈRE, LA PAROLE ET L’ESPRIT

Si nous voulons avoir de la puissance et de l’impact en prêchant l’évangile, nous devons prier. Il n’est pas nécessaire de prier jusqu’à parler en langues pour recevoir cette puissance. Nous pouvons l’obtenir par la prière sans parler en langues. D’ailleurs, j’ai connu plusieurs personnes qui parlaient en langues mais qui n’étaient pas du tout puissantes dans la prédication de l’évangile.  

Permettez-moi de partager une conversation que j’ai eue, il y a de nombreuses années, avec un ami chrétien à Chefoo, ma ville natale. Cet ami était le leader d’un groupe pentecôtiste. Je le connaissais depuis longtemps, et le lieu de réunion de ce groupe était tout proche de celui de l’église. Un jour, cet ami vint me voir pour me convaincre de suivre la voie pentecôtiste. Comme nous étions amis, je l’encourageai à parler ouvertement et honnêtement. Je lui dis : *« Frère, vous êtes venu me voir dans l’intention de me convaincre de pratiquer les choses pentecôtistes. »* Lorsqu’il me confirma que telle était son intention, je lui dis que j’étais très heureux d’en discuter avec lui.  

Je lui demandai pourquoi il était si enthousiaste à propos des pratiques pentecôtistes. Il répondit que c’était parce qu’il croyait qu’en parlant en langues, on pouvait recevoir de la puissance. Je lui dis alors : *« Frère, examinons les faits. Je ne suis pas favorable aux pratiques pentecôtistes, mais vous les pratiquez depuis des années. Comparez le nombre de personnes dans votre congrégation avec celui dans la nôtre. Vous affirmez avoir de la puissance parce que vous parlez en langues, mais vous n’êtes qu’environ cinquante. Nous ne parlons pas en langues, mais nous avons des centaines de personnes, amenées au Seigneur par la prédication de l’évangile. Où est alors votre puissance ? Vous parlez en langues, mais vous n’avez pas de puissance. Nous ne parlons pas en langues, mais nous avons une véritable puissance. Savez-vous d’où vient cette puissance ? Elle vient de la prière. »*  

Je lui témoignai ensuite à propos de notre pratique de prêcher l’évangile pendant le Nouvel An chinois. Au lieu de célébrer, les frères de l’église de Chefoo se préparaient pour prêcher l’évangile à leurs proches, voisins et amis. La veille, qui est une fête traditionnelle en Chine, était pour nous un moment de jeûne et de prière. Le lendemain, premier jour de l’année, nous rencontrions nos proches et amis pour prêcher. Cette prédication était portée par une grande prière. Pendant que je prêchais, de nombreux frères restaient dans des pièces séparées pour prier jusqu’à la fin du message. La puissance que nous expérimentions dans cette prédication venait de la prière. Je dis à mon ami que nous comptions sur la prière, et non sur le parler en langues.

LA PAROLE ET L’ESPRIT

J’ajoutai deux autres raisons pour expliquer notre puissance : la Parole et l’Esprit. Nous prêchons selon la Bible, qui est la vérité et qui contient la puissance. De plus, nous croyons que l’Esprit, qui habite en nous et repose sur nous, est la source de cette puissance.

En prêchant l’évangile, nous ne devons pas adopter des moyens étranges. Prenons la voie de la prière, de la Parole et de l’Esprit. En agissant ainsi, nous aurons un véritable impact.

Profitez davantage: Hymne 61