vendredi 28 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 3, vendredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE TROIS

SEMAINE 2 - VENDREDI

Lecture biblique : Mt 13:32 ; 25:1-13 ; Jean 7:38 ; 1 Co 18:1

Lire et prier : « Celui qui croit en moi, comme dit l'Écriture, de son sein couleront des fleuves d'eau vive. » (Jean 7:38)


ÊTRE UTILISÉ PAR LE SEIGNEUR ET LE DÉBORDEMENT DE VIE

TRAVAILLER POUR LE SEIGNEUR SELON LE DÉBORDEMENT DE VIE

Beaucoup d'enfants de Dieu pensent souvent que travailler pour le Seigneur, c'est être utilisé par Lui. Il est vrai qu'être utilisé par le Seigneur, c'est travailler pour Lui, mais que signifie réellement travailler pour Lui ? Aujourd'hui, grâce à la miséricorde du Seigneur, nous voyons clairement que travailler pour Lui ne dépend pas du nombre d'activités accomplies, mais de la mesure dans laquelle la vie du Seigneur déborde de nous et est infusée aux autres à travers nous.

Le frère Watchman Nee disait souvent : « L'œuvre authentique est le débordement de vie. » Sans aucun doute, notre travail comprend un aspect d'accomplissement de certaines choses. Cependant, nous ne travaillons pas pour simplement réaliser des tâches. Au contraire, nous travaillons pour permettre à la vie du Seigneur de déborder, en infusant et en administrant cette vie aux autres, c'est-à-dire en leur dispensant le Seigneur Lui-même.

Prenons l'exemple de la prédication de l'Évangile. Notre travail pour le Seigneur consiste, d'une part, à conduire les âmes au salut et, d'autre part, à administrer la vie du Seigneur aux pécheurs.

Concernant le perfectionnement des chrétiens, nous devons, d'une part, les nourrir, mais notre véritable intention est de leur dispenser toujours davantage la vie du Seigneur. Lors de notre communion avec les frères ou lors de nos visites, nous semblons aider et perfectionner les autres.

En réalité, si ces moments sont à la hauteur, ils devraient être marqués par le débordement de la vie du Seigneur et sa dispensation aux frères. Même lorsque nous prononçons des paroles de consolation et d'encouragement, il doit y avoir un débordement de la vie du Seigneur pour les frères. Jean 7:38 montre que l'intention du Seigneur est que nous, qui possédons Sa vie, laissions couler de notre intérieur des fleuves d'eau vive pour répondre aux besoins de nombreux autres.

La raison pour laquelle l'Église catholique et les églises protestantes sont devenues un grand arbre (Mt 13:32) est qu'elles réalisent de nombreuses œuvres et initiatives, mais manquent de vie intérieure.

L'Église catholique entreprend de nombreuses œuvres et projets, mais il est rare d'y trouver un véritable élément de vie. Il en va de même pour de nombreuses dénominations protestantes. Elles ont des initiatives telles que des missions évangéliques, des écoles et des hôpitaux. Cependant, dans toutes ces œuvres à grande échelle, il est difficile pour les gens de recevoir quelque chose de l'élément de vie. Souvent, il en va de même parmi nous. Nos activités, services et œuvres n'ont pas toujours un véritable lien avec l'élément de vie.


LE DÉBORDEMENT DE VIE NE DÉPEND PAS DE L'ÉLOQUENCE OU DES DONS

Un message du haut de la chaire peut être convaincant et inspirant, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il exprime la vie et le Christ aux auditeurs. Une exposition des Écritures peut être intéressante et satisfaisante, mais elle ne transmet pas forcément la vie de Christ.

À l'inverse, un frère peut se lever dans une réunion et donner un petit témoignage. Son discours peut manquer d'éloquence et de fluidité, et il peut sembler incapable de toucher l'émotion des gens. Pourtant, après avoir parlé, les auditeurs ressentent quelque chose d'inexplicable, quelque chose de spirituel s'est produit en eux. C'est comme si le Seigneur était venu les toucher dans leurs profondeurs, même s'ils n'en ont pas conscience. C'est cela, le débordement de vie pour les autres.

Parfois, lorsqu'un frère prend la parole dans une réunion, sa voix est forte et claire, ses paroles coulent avec aisance. Il capte l'attention de l'assemblée et tout le monde acquiesce avec appréciation. Cependant, dès qu'il termine son discours, il ne reste rien. Ce type de message est comme une musique qui n'inspire pas. C'est simplement du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit (1 Co 18:1). Une fois les sons terminés, il ne reste rien, et ceux qui ont écouté n'ont reçu aucune vie.

Il arrive aussi que vous rendiez visite à quelqu'un. Alors que vous êtes assis en face de lui, il ne dit peut-être pas un mot, mais vous ressentez qu'une influence est entrée en vous et a touché vos sentiments. Si vous vivez selon la chair, la sensation que cette personne vous transmet peut exposer et condamner votre chair. Si vous aimez les péchés et le monde, sa présence peut vous toucher dans un domaine précis du péché ou du monde, et même vous en convaincre.

À l'inverse, vous pouvez rencontrer une autre personne qui parle beaucoup, mais aucune de ses paroles ne pénètre en vous ni ne touche vos sentiments. Il semble que tout ce qu'elle dit est vain et inutile.

La première personne n'a pas parlé beaucoup pour vous exhorter, mais, par un simple contact avec vous, elle a touché votre problème. Alors que la seconde a parlé abondamment et cité de nombreux versets, rien n'a eu d'effet sur vous. La différence entre les deux est que l'une est capable d'infuser la vie aux autres, même si son discours n'est pas fluide, tandis que l'autre ne parvient pas à faire déborder la vie, bien que ses paroles soient nombreuses. C'est pourquoi nous devons comprendre que l'œuvre authentique consiste en un débordement et une infusion de vie.

Il est souvent plus triste d'avoir faim spirituellement que physiquement. Dans certaines églises locales, les gens se sentent malheureux dans leur esprit lorsqu'ils assistent aux réunions, tandis que dans d'autres, ils ressentent la présence de l'Esprit. Tout cela dépend de la présence ou non du débordement de vie. Si nous essayons simplement de convaincre les autres par des doctrines, cela sera inutile. Les gens ne peuvent comprendre les choses spirituelles que lorsque ces choses touchent leur vie. Ainsi, lorsque nous abordons les questions spirituelles, la vraie question est : touchons-nous quelque chose en rapport avec la doctrine ou avec la vie ?

Un jour, quelqu'un demanda à un frère : « Une personne sauvée peut-elle rester dans les ténèbres ? » Le frère répondit : « Es-tu dans la lumière aujourd'hui ? » Cette personne avait posé une question avec son esprit, mais le frère lui a répondu par la vie, afin de toucher son ressenti intérieur. C'est pourquoi, même dans nos conversations avec les autres, il y a une différence entre être dans la doctrine et être dans la vie.


PAYER LE PRIX POUR PERMETTRE À DIEU D'OPÉRER EN NOUS

Un jour, quelqu'un m'a dit : « On ne peut pas dire que les cinq vierges de Matthieu 25 sont sauvées. » Alors, je lui ai demandé : « Tous les sages sont-ils sauvés ? Es-tu sage ? » (voir versets 1 à 13).

Nous devons comprendre que les débats incessants sur les doctrines sont inutiles. Nous ne pouvons résoudre les problèmes des gens qu'en les touchant dans l'aspect de la vie. C'est seulement par le débordement de vie que nous pouvons atteindre leur être intérieur et, une fois que nous les avons touchés de cette manière, quelque chose de spirituel entrera en eux.

Ainsi, être utilisé par Dieu, c'est travailler pour Lui, ce qui signifie faire déborder Sa vie et dispenser Sa vie divine et Lui-même aux autres. Mais avant de pouvoir dispenser Dieu aux autres, nous devons nous-mêmes posséder Dieu et avoir la vie.

Appréciez davantage : Hymne 236

jeudi 27 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 2, jeudi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - JEUDI

Lecture biblique : Mt 19:16-22 ; 25:8-9 ; Lc 14:26-36 ; Jn 20:15-17 ; 21:15, 18

Lire et prier : "Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses." (Mt 6:24)


LE RÉSULTAT DE PAYER LE PRIX

À quoi aboutit le fait de payer le prix ? Le résultat est que, en vous livrant vous-même et tout ce que vous avez à Dieu, Dieu et tout ce qu'Il possède se mêlent à vous. Payer le prix ne sert pas seulement à recevoir une récompense et à être enlevé dans l'avenir. Au contraire, c'est pour que vous et tout ce que vous possédez soyez emportés, et pour que Dieu et tout ce qu'Il possède vous soient ajoutés et mêlés à vous.  

Ceux qui sont enlevés en premier sont ceux qui sont remplis de Dieu. Ceux qui entrent dans le royaume pour recevoir une récompense sont ceux qui sont remplis de Christ. Ceux qui participent à la résurrection extraordinaire sont ceux qui vivent aujourd'hui dans la puissance de la résurrection de Christ. À proprement parler, ce ne sont pas ceux qui ne paient pas un prix qui entreront dans le royaume. Au contraire, seuls ceux qui ont payé un prix et qui, par conséquent, sont remplis de Christ pourront entrer dans le royaume.  

Ce n'est pas le prix en lui-même qui vous qualifie pour entrer dans le royaume, ni le prix en lui-même qui vous donne la qualification pour être roi. Au contraire, c'est le Christ dont vous êtes rempli qui vous conduit au royaume et vous qualifie pour être roi.  

Si vous voulez être rempli de Christ, vous devez payer un prix. L’élément de Dieu ne peut entrer en vous que si votre propre élément sort. Si Dieu vous manque, vous ne pouvez pas parvenir à la maturité prématurément. Si Christ vous manque, vous perdrez votre qualification pour être roi. Par conséquent, le résultat du fait de payer le prix n'est pas que vous entrerez dans le royaume pour recevoir une récompense, mais plutôt que vous recevrez davantage de Dieu et de Christ. Cependant, ceux qui sont remplis de Dieu et pleins de Christ parviendront à la maturité et seront enlevés en premier, et eux seuls entreront dans le royaume et régneront sur le trône.  

Si, toute la journée, les enfants ne pensent qu'à recevoir les biens de leurs parents sans aimer ces derniers, ils sont aussi insensés que des voleurs. Si nous ne payons pas le prix, si nous n'aimons pas Dieu et ne recherchons pas le Seigneur, mais que nous pensons toute la journée à être enlevés et à recevoir une récompense, alors nous sommes simplement en train de rêver éveillés.  

En revanche, si les enfants ne se soucient pas des biens de leurs parents, mais ne savent qu'aimer et plaire à leurs parents en tout temps, au final, tout ce que possèdent les parents leur reviendra. Nous ne devons pas considérer la récompense, l’enlèvement et le royaume comme les objectifs de notre quête.  

Madame Guyon a dit que nous devenons déchus si nous recherchons la récompense uniquement pour la récompense en elle-même. L'objectif de toutes nos quêtes doit être Dieu et Christ, et nous devons payer n'importe quel prix pour Le gagner. Si nous Le cherchions avec une telle simplicité de cœur, comment ne pourrions-nous pas parvenir à la maturité prématurément ? Comment ne pourrions-nous pas recevoir la récompense ?  

Si vous avez lu la biographie de George Müller, vous verrez que, dans toutes les situations, il cherchait la direction de Dieu et tentait de discerner le sentiment de Dieu par la communion. Il a écrit un livre intitulé *Narrative of the Lord's Dealings with George Müller* (*Récits sur la manière dont le Seigneur a agi avec George Müller*).  

Müller cherchait le Seigneur dans la communion pour toutes les questions de la vie, grandes ou petites. Un fait particulièrement impressionnant est qu'après sa mort, des personnes ont essayé de faire un inventaire de ses biens, mais n'ont rien trouvé, car il s'était donné lui-même et avait donné tout ce qu'il possédait par amour pour Christ.  

Aux yeux des hommes, il était extrêmement pauvre après sa mort, à la différence de nombreuses personnes aujourd'hui, qui laissent un grand héritage après leur mort, source de querelles pour leurs enfants. Cependant, aux yeux de Dieu, Müller était selon le cœur de Dieu et plaisait à Dieu.  

Nous l'avons répété plusieurs fois : l'objectif de payer le prix est que nous gagnions Dieu et qu'Il nous soit ajouté et mêlé à nous, remplaçant ainsi tout ce qui est à nous. Les personnes qui désirent cela rejettent volontiers leur vie et leur caractère naturels et acceptent la vie et la nature de Dieu.  

Elles vivent et marchent non selon leur propre sagesse, mais selon la sagesse de Dieu, et elles abandonnent leurs biens, leur famille, leur réputation et leur position, désirant uniquement que Dieu entre en elles pour être tout ce qu'elles possèdent. C'est à cela que la Bible fait référence lorsqu'elle dit que nous devons tout abandonner, suivre le Seigneur et perdre toutes choses pour gagner Christ. C'est cela payer le prix, et c'est là le résultat du fait de payer le prix.  

Seules les personnes qui paient le prix voient Dieu opérer en elles à la fois le vouloir et le faire, voient Christ être exalté en elles en tout temps, que ce soit par la vie ou par la mort, et peuvent dire que, pour elles, vivre c'est Christ. Elles sont pleines de Christ, pleines de Dieu, et peuvent être utilisées par Dieu.  

En résumé, la première condition pour que notre être soit utilisé par Dieu est la visitation divine, qui ne vient pas de nous, mais de Dieu. La visitation de Dieu est Sa venue vers nous pour nous visiter. C'est le début du processus par lequel Dieu nous utilise. Chaque fois que nous avons un désir de servir Dieu, nous savons avec certitude qu'Il nous a atteints et visités. Cependant, le simple fait d’avoir ce désir ne nous rend pas aptes à être utilisés par Dieu, car, de notre côté, nous devons encore payer le prix.  

Un jour, Dieu est venu vers Ésaïe et, par conséquent, Ésaïe a décidé d’aller et de travailler pour Dieu (Es 6:1-8). Cependant, à ce moment-là, il ne pouvait pas encore être utilisé par Dieu ; il devait encore payer un prix. Le résultat du fait de payer le prix est que, en renonçant à tout ce que nous possédons, nous acceptons tout ce que Dieu possède. Seules de telles personnes peuvent être utilisées par Dieu. Ainsi, payer le prix est la condition et le facteur fondamentaux pour être utile à Dieu.  

Profitez davantage : Cantique 307

mercredi 26 février 2025

Comme être utile pour le Seigneur, semaine 2, chapitre 2, mercredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - MERCREDI

Lecture biblique : Mt 6:24; 19:16-22; 25:8-9; Lc 14:26-36; Jn 20:15-17; 21:15, 18; Ac 2:44-45; 4:32; 1 Co 9:24, 26; Ga 2:2; Ph 3:8; 2 Tm 4:7; Ap 3:18

Lire et prier : "Frères, pour moi, je ne pense pas l’avoir déjà saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour le prix de l’appel souverain de Dieu en Christ Jésus." (Ph 3:13-14)


LE BUT DE PAYER LE PRIX

Le but de payer le prix est de donner à Dieu l’opportunité de réaliser en nous ce qu’Il a l’intention de faire. Le sens de payer le prix est que nous permettons à Dieu d’avoir une place en nous, d’entrer en nous, d’être notre vie et même de se mêler totalement à nous sans aucun obstacle, limitation ou difficulté.  

Notre vie, nos préférences, nos inclinations, notre avenir et nos intérêts doivent être renoncés en échange de Christ, car Il désire occuper la place de tout ce que nous avons. Nous devons tout remettre. Si nous donnons plus, nous recevrons plus. Si nous donnons moins, nous recevrons moins. Si nous ne donnons rien, nous ne recevrons rien. Si nous donnons tout, nous recevrons tout.  

Nous devons payer le prix et nous renier nous-mêmes, renonçant à la famille, à la carrière et à l’avenir, et mettant de côté tout ce qui occupe la place de Dieu. De cette manière, Dieu viendra en nous pour être notre vie, notre puissance, notre nature et notre contenu. Si quelqu’un croit au Seigneur mais n’est pas disposé à payer le prix pour gagner Christ, alors le salut qu’il reçoit consistera uniquement en le pardon des péchés et la réception de la vie éternelle.  

L’aspect du salut qui inclut le pardon des péchés et la réception de la vie éternelle a été préparé par Dieu pour vous, et tout ce que vous avez à faire est de le recevoir. Cependant, pour que Dieu se mêle à vous, vous devez renoncer à tout ce que vous possédez. C’est pourquoi Matthieu dit que nous devons acheter l’huile (25:8-9) et Apocalypse dit explicitement que nous devons acheter de l’or, des vêtements blancs et du collyre (3:18).  

Le terme acheter dans ces passages a été dit par le Seigneur Lui-même. Paul n’a pas utilisé le terme acheter, mais il a dit: "J’ai tout perdu (…) afin de gagner" (Ph 3:8). En principe, perdre comme acheter impliquent de payer un prix. L’ampleur de votre perte détermine combien Christ entre en vous. Si vous êtes attaché à ce que vous possédez, il n’y a aucun moyen de gagner Christ.  

Les premiers chrétiens ont vendu tout ce qu’ils avaient par amour pour le Seigneur (Ac 2:44-45; 4:32). Auparavant, ils étaient sous l’emprise de ces choses, et Dieu n’avait ni opportunité, ni place, ni chemin en eux. Mais à la fin, ils ont réalisé que toutes ces choses ne devaient pas être l’objectif de leur quête, mais que Dieu Lui-même devait être leur seul objectif.  

C’est pourquoi ils ont haï toutes ces choses et les ont perdues. Le jeune homme riche dans les Évangiles aimait le Seigneur et voulait Le suivre, mais finalement, il s’en alla tout triste (Mt 19:16-22). Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas l’intention de vendre ses biens. Comme il était dominé par toutes ces choses, Christ n’avait pas de place en lui.  

Chaque fois qu’une personne se laisse dominer par la réputation, l’avenir, la position, le pouvoir et les proches, il n’y a aucun moyen pour Christ d’avoir la primauté en elle. Le Seigneur a dit que nul ne peut servir deux maîtres (6:24). Cela signifie que personne ne peut avoir deux amours. Cette question ne peut pas être résolue simplement par la foi.  

Ainsi, à la fin de l’Évangile de Jean, un livre qui fait souvent référence à la foi (1:12; 3:15-16, 18, 36; 6:40; 20:31), la question de l’amour est mentionnée. De nombreux lecteurs de la Bible reconnaissent que Jean 21 a été ajouté par l’auteur comme une réflexion ultérieure. Cet Évangile se termine sans aucun doute au chapitre vingt, mais l’auteur a ajouté un autre chapitre, le chapitre vingt et un, qui est d’une autre nature.  

Les vingt premiers chapitres de Jean parlent de la foi, mais le dernier parle de l’amour (v. 15-17). Pierre et Jean n’avaient aucun problème avec la question de la foi. Cependant, à moins qu’ils ne quittent leurs barques et leurs filets de pêche, ils ne pouvaient pas gagner Christ. Aujourd’hui, il y a tant de chrétiens qui sont dans Jean 20, mais combien sont dans le chapitre vingt et un ?  

Des expressions comme "plus que ceux-ci" (21:15) et "quand tu seras vieux" (v. 18) indiquent qu’il nous est demandé de payer un prix pour que Christ ait l’opportunité de nous remplir richement de Lui-même.  

Bien que, dans Jean 20, Pierre était déjà sauvé, en lui-même, il n’avait pas beaucoup de place pour Christ. Il avait reçu la vie éternelle avec abondance, mais il n’avait pas été suffisamment rempli de Christ. C’est pourquoi le Seigneur lui a demandé : "M’aimes-tu plus que ceux-ci ?" (21:15). Avoir plus d’amour pour le Seigneur était quelque chose qui lui demandait de payer un prix.  

Si nous avons seulement la foi, nous ne pouvons pas encore dire que, pour nous, vivre c’est Christ, nous ne pouvons pas encore connaître la puissance de la résurrection de Christ, et nous ne pouvons pas encore dire que c’est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire. Le Seigneur a dit que celui qui ne renonce pas à tout ne peut pas être Son disciple (Lc 14:26-36).  

Si avoir simplement la foi suffisait, alors Paul n’aurait pas eu besoin de courir la course (1 Co 9:24, 26; Ga 2:2; 2 Tm 4:7), ni n’aurait désiré recevoir la récompense future (Ph 3:14).

Profitez davantage : Hymne 183

mardi 25 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 2, mardi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - MARDI

Lecture biblique : 1 Co 3:8, 14-15 ; 9:18, 24-25 ; Ph 1:21a ; 2:12, 13 ; 3:8-10 ; 1 ; Hé 10:35

Lire et prier : "Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple." (Lc 14:33)


LE SENS DE PAYER UN PRIX

Payer un prix, c'est mettre de côté tout ce qui n'est pas Dieu afin de recevoir la seconde partie du salut divin. Nous devons abandonner tout ce qui est en dehors de Dieu, y compris le "moi", la chair, l'être naturel, le tempérament, la famille, la religion, les richesses, la réputation, la position et l'avenir.

La somme de toutes ces choses correspond aux "tous vos biens" mentionnés par le Seigneur en Luc 14:33 et aux "toutes choses" mentionnées par l'apôtre en Philippiens 3:8. Le Seigneur a dit que nous devons renoncer à tous nos biens pour Le suivre, et l'apôtre a dit que nous devons perdre toutes choses pour gagner Christ.

Nous devons faire cela parce que Dieu en Christ veut Se travailler Lui-même en nous afin que nous soyons unis à Lui et mêlés à Lui. Nous devons abandonner et mettre de côté tout ce qui est en dehors de Dieu, peu importe que ces choses soient bonnes ou mauvaises, qu'elles appartiennent au passé ou à l'avenir.

Ainsi, le prix que nous devons payer comporte de nombreux aspects, comme le prix exigé en Matthieu 5 à 7, 13, 24 et 25, le prix en Philippiens 3 et le prix en Apocalypse 3:18. De plus, il y a aussi le prix lié à la récompense et au châtiment (1 Co 3:8, 14-15 ; 9:18, 24-25 ; Hé 10:35). Tous ces prix impliquent un principe : le prix que nous devons payer est de perdre tout ce qui est en dehors de Dieu.

Nous devons mettre de côté tout ce qui n'est pas en accord avec Dieu et qui s'oppose à Dieu, prend Sa place et Le remplace. Sinon, nous ne Lui donnerons pas l'opportunité adéquate ni la base suffisante pour œuvrer librement en nous. Par conséquent, nous ne ferons pas une riche expérience de Dieu.

Ne pense pas que renoncer à tout, comme l'a dit le Seigneur, est trop. Ne pense pas non plus qu'il est extrêmement difficile d'abandonner toutes choses, comme l'a dit l'apôtre. Le Seigneur et l'apôtre ont dit ces choses parce que, pour expérimenter et obtenir Dieu, nous devons renoncer à tout ce qui n'est pas Dieu, c'est-à-dire abandonner toutes choses. Ce n'est pas simplement une condition ; c'est une nécessité.

Si nous vivons par nous-mêmes, Dieu ne pourra pas être en nous avec la vie. Si nous nous appuyons sur d'innombrables personnes, choses et affaires, et que nous ne nous engageons pas totalement envers Dieu, Il ne pourra pas être tout en nous. Si la famille, le conjoint et les enfants sont plus précieux pour nous que Dieu, alors Dieu ne pourra pas être tout en nous. Si l'éducation, la renommée, la position et l'avenir nous sont plus chers que Dieu, alors Dieu ne pourra pas être notre joie et notre élément intérieur.

Supposons que, bien que nous croyions en Dieu, nous vivions selon des choses extérieures à Dieu et que ces choses soient tout pour nous. Bien qu'il n'y ait aucun doute que nous soyons éternellement sauvés, l'intention de Dieu d'œuvrer en nous pour nous mêler totalement à Lui dans l'unité est totalement impossible et irréalisable. En vivant ainsi, non seulement nous ne remplissons pas ce qui nous est demandé, mais aussi l'intention de Dieu ne peut pas s'accomplir en nous. Nous ne payons pas le prix qui est la condition pour que Dieu Se travaille en nous et soit mêlé à nous.

Certains pourraient dire qu'en parlant de payer un prix, nous méprisons l'efficacité du salut du Seigneur. Ceux qui disent cela ne réalisent pas que leurs paroles ne sont pas conformes à la vérité. La partie du salut qui concerne le pardon des péchés et la réception de la vie éternelle peut être obtenue uniquement par la foi. Cependant, nous devons payer un prix si nous voulons que Dieu entre en nous et Se mêle à nous, pour opérer en nous le vouloir et le faire (Ph 2:13) et nous rendre capables de vivre Christ (1:21a), permettant ainsi toujours que Christ soit magnifié dans notre corps (v. 20b).

Nous ne pouvons pas atteindre ce stade simplement par la foi. Il est impossible de trouver un verset dans toute la Bible qui dise que nous pouvons obtenir ce résultat uniquement par la foi. Paul a dit explicitement que, puisque Dieu opère en nous le vouloir et le faire, nous devons obéir avec crainte et tremblement (2:12). Il a aussi dit que, si nous désirons vivre Christ, la vie ou la mort n'ont pas d'importance pour nous.

De plus, si nous voulons gagner Christ et Le connaître, ainsi que la puissance de Sa résurrection, nous devons perdre toutes choses et les considérer comme des ordures (3:8-10). N'est-ce pas cela payer un prix ? La seconde partie du salut de Dieu exige que nous payions un prix. C'est à la fois une condition et un fait.

Profite davantage : Hymne 275

lundi 24 février 2025

Comment travailler pour le Seigneur, semaine 2, chapitre 2, lundi

COMMENT TRAVAILLER POUR LE SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - LUNDI

Lecture biblique : Mt 5 - 7

Lire et prier : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. » (Mt 5:1)

LES DEUX ASPECTS DU PRIX

Le prix que nous devons payer a deux aspects. L’un concerne notre ressenti intérieur et l’autre est lié à la lumière de la vérité que le Seigneur nous a donnée. Normalement, ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes est principalement lié à des questions triviales.

Les choses importantes, précieuses et profondes se trouvent le plus souvent dans la vérité. Ce dernier aspect est particulièrement visible dans l’Évangile de Matthieu. Matthieu est un livre qui parle du royaume. Le royaume a une double signification pour nous. D’une part, il implique le gouvernement des cieux, et d’autre part, il exige que nous payions un prix. Presque tout le livre de Matthieu concerne l’exigence de payer un prix. Cependant, les chapitres les plus importants sont les chapitres 5 à 7, 13, 24 et 25.

Les chapitres 5 à 7 de Matthieu, qui contiennent l’enseignement donné sur la montagne, concernent la réalité du royaume. Le chapitre 13, qui rassemble les paraboles prononcées au bord de la mer, concerne l’apparence du royaume. Les chapitres 24 et 25, qui comprennent les prophéties prononcées sur le mont des Oliviers, concernent la manifestation du royaume.

Tant la réalité que la manifestation du royaume ont été annoncées sur une montagne. Cela s’explique par le fait que seuls ceux qui « montent sur la montagne » peuvent participer aujourd’hui à la réalité du royaume et entrer dans sa manifestation à l’avenir. Bien qu’une foule ait suivi le Seigneur, seule une petite partie a entendu la nouvelle concernant la réalité et la manifestation du royaume. Ceux qui ont écouté étaient ceux qui ont suivi le Seigneur jusqu’à la montagne et se sont approchés de Lui. En d’autres termes, ils ont été ceux qui ont payé un prix et ont eu communion avec le Seigneur.

La parole concernant l’apparition du royaume a été donnée au bord de la mer, ce qui représente le monde usurpé et corrompu par Satan. Ceux qui sont dans le monde ne peuvent entendre que la parole concernant l’apparition du royaume. Ils ne peuvent ni voir la réalité ni la manifestation du royaume, car ils n’ont pas payé le prix, en montant sur la montagne et en venant vers le Seigneur.

Bien que les enseignements contenus dans ces trois sections de Matthieu diffèrent quant à leur contenu, ils ont un point commun : l’exigence de payer un prix. Dans Matthieu 5 à 7, le prix exigé est que tout notre être et toute notre vie humaine soient entièrement remis au Seigneur, afin que nous puissions parvenir à la justice suprême, entrer par la porte étroite et marcher sur le chemin resserré.

Matthieu 13 exige que nous soyons libérés du grand arbre et du levain, et que nous soyons le blé et le grain de moutarde. Il demande que nous soyons broyés et foulés pour fournir la vie aux autres. Le chapitre 13 exige également que nous soyons le trésor (incluant les pierres précieuses) et la perle. En d’autres termes, ce chapitre demande que nous passions par le feu du Saint-Esprit et par la pression des souffrances pour être précieux aux yeux du Seigneur.

Dans les chapitres 24 et 25, le prix qui nous est demandé de payer a deux aspects : l’aspect de la vie et l’aspect de l’œuvre. L’aspect de la vie consiste à acheter l’huile, et l’aspect de l’œuvre consiste à être fidèles. Acheter l’huile, l’aspect de la vie, signifie abandonner les choses extérieures de la vie quotidienne et se soucier uniquement de l’Esprit qui habite en nous. Être fidèles dans l’aspect de l’œuvre signifie utiliser le don que nous avons reçu pour subvenir aux besoins des autres.


LE LIEN ENTRE PAYER LE PRIX
ET RECEVOIR LE SALUT

Nous savons tous que le salut de Dieu se compose de deux parties. Dans la première, nous recevons le pardon des péchés et la vie éternelle par la foi, et dans la seconde, Dieu veut Se travailler en nous pour que nous soyons mêlés à Lui et devenions un. Le prérequis pour recevoir la première partie du salut de Dieu est la foi.

À proprement parler, le prérequis pour recevoir la seconde partie du salut de Dieu est de payer un prix. Puisque le salut de Dieu se compose de ces deux parties, il y a deux conditions pour les recevoir. Pour obtenir le pardon des péchés et la vie éternelle, il suffit simplement d’avoir la foi. Cependant, si nous voulons que Dieu Se travaille en nous et Se mêle à nous, nous devons remplir la seconde condition : payer un prix.

Profitez davantage : Cantique 177

dimanche 23 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 2, chapitre 2, dimanche

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE DEUX

SEMAINE 2 - DIMANCHE

Lecture biblique : Ja 1:19-24

Lire et prier : “Vous savez ces choses, mes bien-aimés frères. Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se fâcher.” (Ja 1:19)


CONNAÎTRE ET MAINTENIR LA POSITION DUE

Dans la vie de l’église, personne n’est seulement plus jeune ou seulement plus vieux ; au contraire, tout le monde est à la fois plus jeune et plus vieux. Malgré cela, chacun doit encore savoir quelle est sa position et la maintenir. Au travail, à l’église et même lorsque tout le monde est réuni, les plus jeunes doivent se comporter comme tels et les plus âgés doivent se comporter comme tels. Chacun doit maintenir sa position avec fermeté et payer le prix pour apprendre cela.

Toute chose dans l'univers a certains principes. Par exemple, personne qui perd sa position ne peut être béni. Toute personne qui abandonne sa position perdra certainement la bénédiction qui lui revient de droit.

Dans la famille, plus les enfants se comportent correctement en tant qu’enfants, plus ils occupent fermement leur position d’enfants, et plus les parents se comportent correctement en tant que parents, plus ils occupent fermement leur position de parents. Il en va de même dans l’église : plus les saints se développent normalement, plus ils maintiennent fermement leur position.

La Bible dit que les jeunes doivent être soumis aux plus âgés (1 Pi 5:5) et les plus âgés doivent prendre soin des plus jeunes (cf. v. 1-3). Nous devons tous savoir quelle est notre position sans attendre que les autres donnent des ordres ou prennent des mesures nécessaires. Nous devons toujours maintenir notre position, en payant le prix pour apprendre cette leçon.

Chacun devrait savoir clairement quelle est sa position. Par exemple, celui qui a réellement appris cette leçon et connaît sa position n'oserait rien dire sur la nourriture qui est posée devant lui, quel que soit son mauvais goût. Même si la nourriture était empoisonnée, tout ce qu’il ferait serait de s'abstenir de la manger.

Il ne peut pas dire ce qui lui plaît parce qu'il n'est pas en position de dire quoi que ce soit, et le moment n'est pas opportun pour cela. Celui qui a réellement appris cette leçon fera tout son possible pour parler au moment opportun. Cependant, si le moment n'est pas opportun, il restera silencieux.

Celui qui a réellement appris cette leçon garde toujours sa position. Quand il est opportun de discuter de quelque chose lors d’une réunion, il parle. Cependant, en dehors de la réunion, une fois la discussion terminée, il se refuse à parler. Savoir quelle est notre position et la maintenir, c’est payer le prix pour apprendre cette leçon.

Nous devons toujours apprendre à payer le prix, car seulement alors pouvons-nous être utiles dans la main du Seigneur. Lorsque nous nous réunissons, la position des plus jeunes et celle des plus âgés doivent être clairement définies. Plus cette situation est claire, plus il y aura de bénédictions.

À l’église, plus l’ordre est visible, plus l’église est forte. Les plus jeunes ne doivent pas se sentir honteux, et les plus âgés ne doivent pas se sentir fiers. Nous ne devons pas penser que ceux qui nous corrigent nous maltraitent.

Nous devons réaliser que le fait que les plus jeunes puissent écouter les plus âgés est quelque chose de extrêmement glorieux et doux. Notre position est d’obéir aux plus âgés, qu’ils aient raison ou tort. Nous ne sommes pas en position de dire quoi que ce soit devant eux. Une fois que nous disons quelque chose de manière inconsidérée, nous perdons la bénédiction.

Noé a commis une grave erreur lorsqu'il s'est enivré et s'est déshabillé. Cependant, lorsque Cham, le père de Canaan, parla de ce qui s'était passé, il perdit la bénédiction (Gn 9:20-27). Lorsqu'il y a des commérages à l'église, la bénédiction est perdue. Ne pensez pas que parler un peu n’est rien ; en réalité, une petite étincelle peut provoquer un grand incendie. Dans la vie quotidienne, nous devons apprendre la leçon de savoir quelle est notre position. Pour cela, il faut payer un prix considérable.

Profitez-en davantage : Hymne 264

samedi 22 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 2, samedi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR
CHAPITRE DEUX

SEMAINE 1 - SAMEDI

Lecture biblique : Mt 5:1 ; 8:23 ; 9:10 ; 13:12, 10, 36 ; 16:13 ; 17:1-2 ; 24:1-3 ; Jg 7:4-8

Lire et prier : « Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne ; il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. » (Mt 5:1)



APPRENDRE À PAYER LE PRIX DANS LA VIE QUOTIDIENNE

LA VÉRITABLE RECHERCHE SE FAIT DANS LA VIE QUOTIDIENNE

À un moment ou un autre, nous prenons tous la décision de rechercher la croissance spirituelle et d’être utiles au Seigneur. Cependant, une recherche motivée uniquement par une décision personnelle peut souvent devenir une simple formalité et ainsi être en décalage avec la réalité. La véritable recherche doit s’effectuer dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Tu peux profiter de la vue des montagnes et des rivières lors de tes voyages tout en cherchant le Seigneur. Tu peux discuter avec un ami de divers sujets tout en payant le prix. Nous devrions payer le prix et suivre le Seigneur dans chaque aspect de la vie quotidienne.

Nous ne savons pas si le Seigneur a jamais présidé une réunion formelle lorsqu’il était sur terre, car il ne s’attachait pas aux formalités. Au contraire, il a conduit ses disciples à le suivre dans la vie quotidienne. Même en voyage, ils continuaient à le suivre (Mt 5:1 ; 8:23 ; 9:10 ; 13:12, 10, 36 ; 16:13 ; 17:1-2 ; 24:1-3). Dans l’Ancien Testament, Gédéon et ses compagnons ont été mis à l’épreuve dans leur vie quotidienne par la manière dont ils buvaient l’eau (Jg 7:4-8). C’est ce principe qui doit guider notre recherche spirituelle.

Nous ne devons pas prier seulement lorsque nous entrons dans une salle, ni prêcher et travailler uniquement lorsque nous sommes dans un lieu de réunion ou sur une estrade. Si nous prions, prêchons ou travaillons uniquement dans ces moments-là, nous ne faisons que remplir des formalités religieuses.

Nous pouvons chercher Dieu à tout moment, que ce soit sur une montagne, au bord de la mer, sur la route ou à la maison. C’est dans notre vie quotidienne que les gens peuvent voir si nous recherchons réellement le Seigneur et si nous pouvons véritablement être utilisés par Lui.

Si nous ne pouvons pas travailler pour le Seigneur dans notre vie quotidienne, nous ne pourrons certainement pas travailler pour Lui à des horaires fixés. Le véritable ouvrier est celui qui peut apporter une aide et une provision spirituelles aux autres dans chacun de ses gestes et actions au fil de la vie ordinaire. C’est cela, la réalité.

Notre vie doit être authentique et non religieuse. Toutes les personnes et les circonstances que nous rencontrons chaque jour, à tout moment et en tout lieu, sont des opportunités pour payer le prix et chercher à être utiles au Seigneur.


UN PRIX FONDAMENTAL À PAYER

Un prix fondamental que nous devons apprendre à payer dans notre recherche quotidienne est que les plus jeunes doivent recevoir de l’aide des plus âgés, qui, à leur tour, doivent faire tout leur possible pour aider les plus jeunes. Pour être manifestés devant le Seigneur comme ceux qui recherchent véritablement la croissance spirituelle, nous devons prêter attention à ces deux aspects. D’une part, nous devons faire tout notre possible pour recevoir l’aide de ceux qui peuvent nous l’apporter, et d’autre part, nous devons faire tout notre possible pour aider ceux qui en ont besoin. La véritable recherche, c’est cela.

Cependant, ce qui arrive souvent, c’est que les jeunes cherchent les jeunes et les plus âgés cherchent les plus âgés. Ce n’est ni rechercher ni payer le prix. Cela se produit très probablement à cause de préférences personnelles. Chercher toujours ceux qui ont notre âge pour des conversations intimes n’est pas payer le prix, mais simplement une question de préférence.

Tu devrais mettre un terme à cette habitude de passer du temps uniquement avec ceux qui ont les mêmes goûts et le même tempérament que toi. C’est par manque de volonté de payer le prix que les jeunes ne cherchent pas les plus âgés. Et c’est aussi par manque de volonté que les plus âgés ne cherchent pas les jeunes. Ce genre de situation est, la plupart du temps, le résultat de la chair et du refus de renoncer au "moi".

Dans le premier chapitre du Cantique des Cantiques, celle qui cherche suit le Seigneur, mais elle doit encore paître les chevreaux (v. 8). Si nous négligeons les plus jeunes, nous ne sommes pas très utiles au Seigneur. Les plus âgés devraient chercher à aider les plus jeunes, ressentant la responsabilité de le faire. Les plus jeunes devraient chercher les plus âgés, ressentant le besoin d’être aidés. C’est cela, le véritable service.

Nous ne devons pas attendre le moment de la réunion pour servir. Au contraire, nous devons servir pendant que nous travaillons au bureau, accomplissons les tâches ménagères, et même lorsque nous sommes en déplacement, voyageant durant notre temps libre. Cela peut être comparé à une mère qui ne peut pas oublier ses enfants, qu’elle soit à la maison ou ailleurs, au travail, s’occupant d’une affaire ou pratiquant une activité récréative. Les véritables leçons de recherche se tirent dans la vie quotidienne, et le véritable moment de service a lieu dans les moments ordinaires.

Profitez davantage : Hymne S-73

jeudi 20 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, vendredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR
CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - VENDREDI

Lecture biblique : Gn 22:1-2 ; Ph 3:5-6, 8, 10, 13  

Lire et prier : « Frères, pour moi, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière et me portant vers celles qui sont devant, » (Ph 3:13)


LE PRIX DANS PHILIPPIENS :  
RENONCER À TOUTES CHOSES  
POUR GAGNER CHRIST

Le prix dans Philippiens 3 est différent du prix dans les Évangiles. Le prix dans les Évangiles se réfère à tout ce que nous avons, tandis que le prix dans Philippiens 3 concerne surtout tout ce qui nous permet de servir le Seigneur. Par exemple, toutes les choses mentionnées dans Philippiens 3 désignent nos capacités dans le service (v. 8). Peut-être avons-nous la capacité de servir, de prêcher, de témoigner et de visiter les saints. Peut-être avons-nous aussi de l’éloquence et de l’expérience. Toutes ces choses font partie du prix qui nous est demandé dans Philippiens 3.  

La révélation de Philippiens 3 est que nous devons suivre l’expérience de Christ et la puissance de Sa résurrection (v. 10). Ainsi, nous devons payer le prix en renonçant à tout ce que nous avons : notre théologie, notre éloquence, nos doctrines, notre connaissance et notre expérience, en échange de Christ, de l’expérience de Christ et du gain de Christ. Paul a renoncé à toutes choses pour gagner Christ (v. 8). En d’autres termes, il a abandonné toutes ses capacités dans le service de Dieu pour gagner Christ comme sa capacité.  

Nous devons laisser de côté notre capacité, notre éloquence, nos doctrines et nos messages, et laisser Christ être notre capacité, notre éloquence et notre message. Ce n’est qu’en payant ce prix que nous pourrons gagner Christ.  

Prenons l’exemple de la visite aux saints pour illustrer cela. À force de sortir souvent visiter les saints, nous finissons par apprendre certaines choses à ce sujet. Bientôt, nous pourrions penser être expérimentés dans ce domaine. Cependant, si nous ne renonçons pas à notre expérience en la matière pour Christ, nous ne pourrons pas L’expérimenter à travers ces visites. Si nous voulons conserver notre capacité, Christ n’a aucune possibilité de Se manifester. Par contre, si nous visitons les saints en mettant de côté notre expérience, nous ne dépendrons plus de notre capacité. Nous considérons la capacité à visiter les saints, qui était un gain pour nous, comme une perte à cause de Christ. Bien que nous ayons la capacité, nous y renonçons et la considérons comme du rebut. En contrepartie, nous gagnons Christ et L’expérimentons.  

Le prix dans Philippiens 3 n’est pas un prix vécu au début de la vie chrétienne. Le prix vécu au début de la vie chrétienne est celui des Évangiles. Le prix de Philippiens vient après le prix des Évangiles. Celui qui n’a pas payé le prix des Évangiles ne peut pas payer le prix de Philippiens 3.  

Le prix des Évangiles ne requiert aucune qualification : c’est le prix initial ; tandis que le prix de Philippiens 3 exige certaines qualifications. Ce n’est qu’après avoir payé le prix des Évangiles qu’une personne peut servir dans Actes, et ce n’est qu’après avoir servi dans Actes qu’elle acquiert l’expérience et la qualification pour payer le prix de Philippiens 3.  

Après avoir payé le prix des Évangiles, une personne aura d’innombrables expériences dans le service de Dieu. Cependant, si elle s’arrête là, s’attachant à ces expériences au lieu d’y renoncer, elle n’aura aucune nouvelle expérience et sera incapable d’avoir davantage d’expériences de Christ. C’est pourquoi Paul a dit que nous devons oublier les choses qui sont derrière et nous porter vers celles qui sont devant (Ph 3:13).  

Peu importe combien elles étaient bonnes, nos expériences passées sont des choses du passé et doivent être oubliées (cf. v. 5-6). Si nous avons prêché la parole une fois et que trois mille âmes ont été sauvées, nous devons néanmoins renoncer à cette expérience et la considérer comme du rebut pour gagner le Christ vivant.  

À moins d’être disposés à abandonner nos expériences passées, nous ne pourrons pas avoir une nouvelle expérience de Christ et, sans cette expérience, nous n’aurons pas une nouvelle utilité dans le service. Il y en a dont l’utilité devant le Seigneur est ancienne : elle n’est ni nouvelle ni vivante, car ils ne sont pas disposés à payer le prix mentionné dans Philippiens 3 et, ainsi, ils manquent de l’expérience de Christ et de la puissance de Sa résurrection.  

Le prix de Philippiens 3 peut être comparé à l’offrande d’Isaac sur l’autel par Abraham (Gn 22:1-2). Abraham avait reçu Isaac comme une promesse de Dieu, pourtant, il devait encore offrir Isaac de nouveau. De même, nous devons encore offrir au Seigneur les leçons que nous avons apprises devant Lui dans le passé. C’est le prix de Philippiens 3, qui est un prix plus élevé.  

Le prix des Évangiles est payé par un disciple du Seigneur au début de son expérience. Le prix de Philippiens est payé par celui qui sert déjà le Seigneur d’une certaine manière et qui a déjà un degré considérable de connaissance du Seigneur, un degré considérable de spiritualité, un degré considérable d’accomplissement et un degré considérable d’expérience. À ce moment-là, le prix révélé dans Philippiens 3 lui demandera de renoncer à tous ces « degrés considérables », c’est-à-dire de renoncer à toutes choses.  

Bien que ces choses soient bonnes et soient des « Isaacs », elles appartiennent au passé. Par conséquent, la personne doit les oublier et les payer comme prix pour avoir de nouvelles expériences. Ce n’est qu’ainsi qu’elle pourra avoir une utilité nouvelle et vigoureuse dans le service.


LE PRIX DANS L’APOCALYPSE :  
ACHETER TROIS CHOSES 

Un autre passage des Écritures qui mentionne clairement le fait de payer un prix est Apocalypse 3:18. Dans ce passage, il est question de l’achat de trois choses : de l’or éprouvé par le feu, des vêtements blancs et un collyre. Chacune de ces choses implique un prix. De plus, c’est le Seigneur qui nous demande de les acheter. L’or représente la nature de Dieu, l’élément de Dieu.  

Dans l’église de Laodicée, il y avait beaucoup d’argile, mais très peu d’or. En d’autres termes, il y avait parmi eux beaucoup de choses qui n’étaient pas de Dieu et très peu de l’élément de Dieu. Par conséquent, le Seigneur a conseillé aux chrétiens d’acheter de l’or. Quant aux vêtements blancs, la couleur blanche signifie la pureté, l’absence de mélange, et les vêtements symbolisent une marche et une conduite qui expriment la pureté de Dieu. Troisièmement, le collyre sert à oindre les yeux. Lorsque les yeux font mal et que l’on ne peut pas voir, il faut acheter du collyre pour les soigner et les guérir.  

Dans des circonstances normales, la nature intérieure d’un chrétien devrait être pure et sa vie extérieure devrait être éclatante et brillante. Tous ces éléments exigent que nous achetions quelque chose, que nous payions un prix. L’intention de Dieu est d’accomplir Son dessein éternel par l’homme. Ainsi, après que le Seigneur nous appelle, nous devons payer le prix pour être utiles à Lui.

Profitez davantage : Hymne 467

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, jeudi

COMMENT ÊTRE UTILE POUR LE SEIGNEUR
CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - JEUDI

Lecture biblique : Mt 4:19 ; 8:22 ; 9:9 ; 19:21, 27 ; Mc 12:42, 44 ; Lc 9:62 ; Ac 1:13-14

Lire et prier : « Ainsi, tout celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. » (Lc 14:33)

LE PRIX DANS LES ÉVANGILES :
LAISSER TOUT POUR SUIVRE LE SEIGNEUR

Les Évangiles mentionnent de nombreuses fois où le Seigneur appela différentes personnes. Strictement parlant, l’appel du Seigneur n’est pas principalement pour que les gens soient sauvés, mais pour qu’ils Le suivent. Par exemple, il y a des versets bibliques comme : « Venez après Moi » (Mt 4:19), « Suis-moi » (9:9), « Vends tes biens (...) puis viens et suis-moi » (19:21), « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts » (8:22) et « Nul qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est propre pour le royaume de Dieu » (Lc 9:62).

Ces versets nous révèlent à plusieurs reprises combien est grand le prix à payer pour ceux qui désirent suivre le Seigneur. Dans les Évangiles, le seul prérequis du Seigneur pour ceux qu’Il a appelés était qu’ils laissent tous leurs biens (Lc 14:33). C’est ainsi que les premiers disciples furent appelés à suivre le Seigneur. Pierre dit, par exemple : « Voici, nous avons tout laissé et nous T’avons suivi » (Mt 19:27). Tout signifie « toutes choses ». Si une personne avec cinq mille dollars offre les cinq mille et une autre avec cinquante mille dollars offre les cinquante mille, alors, toutes deux ont donné tout ce qu’elles avaient pour payer le prix. Aux yeux du Seigneur, les deux ont payé le même prix.

Un jour, le Seigneur loua la veuve qui déposa deux pièces de monnaie dans le tronc, parce qu’elle avait déposé tout ce qu’elle avait, même tout son subsistance (Mc 12:42, 44). Par conséquent, pour nous, payer un prix ne signifie pas nécessairement investir la plus grande partie, mais déposer tout ce que nous avons.

Celui qui dépose tout est celui qui paie un prix. Le Seigneur ne prend jamais en compte ce que nous payons. Au contraire, ce qu’Il prend en compte, c’est si nous avons tout payé. Le « tout » exigé dans les Évangiles est tout ce que nous avons, y compris les parents, le conjoint, les enfants, les frères, les sœurs, la maison, les affaires, le diplôme académique, la position, la renommée, les préférences, les ambitions et la vie. Tous ces éléments sont le prix exigé dans les Évangiles.

Beaucoup d’entre nous, aujourd’hui, cependant, n’ont pas coupé les liens avec leurs parents. Cela ne signifie pas que nous devons rompre visiblement avec toutes les relations humaines. Au contraire, cela signifie que nous devons rompre avec tous les liens émotionnels. En résumé, le Seigneur veut que nous renoncions à tout ce que nous avons. C’est l’exigence la plus dure qu’Il ait pour nous.

Chaque fois que nous touchons le Seigneur, Il exigera quelque chose de nous. Ce sera toujours ainsi. Le Seigneur ne se satisfait jamais du prix que nous avons déjà payé : chaque fois qu’Il nous touche, Il nous demandera quelque chose. Nous expérimentons la présence la plus visible du Seigneur quand Il exige quelque chose de nous. De notre côté, la seule fois où nous ne remarquons pas qu’Il exige quelque chose de nous, c’est lorsque nous perdons la communion avec Lui. Du côté du Seigneur, l’exigence qu’Il fait cessera uniquement lorsque les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront établis.

Aujourd’hui est le moment pour le Seigneur d’utiliser l’homme et de le conquérir pour faire Son œuvre. Par conséquent, Il continuera à exiger quelque chose de nous, et Ses exigences seront de plus en plus grandes. Au début, les exigences du Seigneur sont petites, mais peu à peu, elles deviennent plus grandes, plus profondes et plus dures. Si nous essayons de réprimer le sentiment qu’Il exige quelque chose, nous souffrirons une grande perte, car notre communion avec Lui sera interrompue. Après un certain temps, le Seigneur ne fera plus Sa volonté en nous et, par conséquent, sera forcé de se tourner vers une autre personne. Cependant, si nous consentons à Ses exigences, si nous apprenons à obéir et si nous sommes prêts à payer le prix, notre sentiment deviendra de plus en plus sensible, au point d’avoir, presque toute la journée, le sentiment que le Seigneur nous demande quelque chose.

Si nous ne coopérons pas avec Ses exigences et ne sommes pas prêts à payer le prix, il y aura deux résultats. Premièrement, de notre côté, nous serons comme le jeune homme qui s’en alla triste (Mt 19:22). Deuxièmement, du côté du Seigneur, Il ne pourra pas manifester notre utilité pour Lui. C’est pourquoi nous devons mieux errer en essayant d’obéir que de désobéir complètement, et il est préférable d’obéir trop que trop peu. Si nous répondons aux exigences du Seigneur, il y aura également deux résultats. Premièrement, nous serons remplis de joie et, deuxièmement, le Seigneur pourra manifester notre utilité.

Nous devons comprendre que la condition de base pour être utilisé par le Seigneur est d’accepter Ses exigences. Une personne qui accepte les exigences du Seigneur peut être utilisée par Lui, même si elle n’a pas une grande connaissance de la vérité. Elle peut encore être utilisée par le Seigneur, même si elle ne prie pas très fréquemment. Le pouvoir que nous recevons lorsque nous payons le prix de répondre aux exigences du Seigneur est souvent plus grand que par de nombreuses prières.

Le pouvoir que nous recevons lorsque nous payons le prix de répondre aux exigences du Seigneur est souvent plus grand que par le déversement de l’Esprit Saint. Les gens prêtent attention au déversement de l’Esprit Saint, mais ils ne voient pas que, le jour de la Pentecôte, ceux qui ont reçu le déversement de l’Esprit Saint ont payé un prix élevé. Ils ont tout laissé pour être dans la chambre haute à Jérusalem et ont persévéré unis dans la prière (Ac 1:13-14).

Beaucoup de gens aimeraient recevoir le pouvoir généré par le déversement de l’Esprit, mais ils ne sont pas disposés à apprendre la leçon de payer un prix. C’est pourquoi ils accomplissent beaucoup d’œuvres, mais leurs œuvres ne peuvent pas durer et n’ont pas d’effet durable. Si l’ouvrier veut que son œuvre continue et dure longtemps, il doit apprendre la leçon de payer le prix. La permanence d’une œuvre dépend de ce que l’ouvrier a appris cette leçon. Le pouvoir de faire l’œuvre du Seigneur réside dans l’apprentissage de cette leçon et, pour cela, il faut payer un prix. L’utilité d’une personne devant le Seigneur est fondée sur le prix qu’elle a payé devant le Seigneur.

Tous admirons la manière dont des personnes comme Paul et Pierre ont été utiles pour le Seigneur, mais nous oublions qu’elles ont payé un prix élevé devant le Seigneur. Si nous ne sommes pas utiles pour le Seigneur aujourd’hui, la seule raison en est que nous ne sommes pas prêts à payer un prix, nous ne sommes pas prêts à répondre à Ses exigences et nous ne sommes pas prêts à renoncer à notre réputation, notre éducation, notre position, notre avenir et toute notre vie. C’est pourquoi nous ne sentons pas la présence du Seigneur, nous avons rarement un contact avec Lui dans la communion et, naturellement, nous avons peu d’utilité devant Lui.

Profitez davantage : Hymne S-1

mercredi 19 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, mercredi

COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - MERCREDI

Lecture biblique : Gn 8:1-5 ; 22:1-2 ; Ex 19:20 ; 1 R 18:42 ; Es 6:8 ; Mt 5:1 ; 8:19-29 ; 16:24-97 ; Lc 9:59-62 ; Rm 9:15-18 ; Ép 2:4-5, 8 ; Ph 3:7-8 ; 2 Tm 4:6-8 ; Ap 1:9-10 ; 21:10  

Lire et prier : « Alors un scribe s'approcha et lui dit : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Mais Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » (Mt 8:19-20)  


PAYER UN PRIX

La visitation du Seigneur marque le début de l'utilisation de l'homme par Dieu. Sans la visitation du Seigneur, nous ne pouvons pas être appelés. Ainsi, il est de la responsabilité du Seigneur de nous visiter. Cependant, la Bible nous révèle que, bien que le Seigneur ait cette responsabilité, nous avons aussi une responsabilité : payer un prix (Mt 8:19-29 ; 16:24-97 ; Lc 9:59-62).  

Moïse et David, dans l'Ancien Testament, ainsi que Paul et Pierre, dans le Nouveau Testament, ont payé un prix à travers la visitation du Seigneur. Lorsque le Seigneur rencontra Paul sur le chemin de Damas, Il ne lui donna pas immédiatement puissance, révélation ou dons. Au contraire, le Seigneur lui dit d'entrer dans la ville et de laisser un simple disciple nommé Ananias lui dire, en quelques mots, ce qu'il devait faire (Ac 9:5b-6, 10-17).  

Parce qu'il était disposé à payer le prix, Paul fut grandement utilisé par le Seigneur (Ph 3:7-8). D'une part, le Seigneur visite toujours l'homme, mais d'autre part, l'homme doit toujours payer un prix. Ainsi, notre utilité pour le Seigneur commence par Sa visitation, mais elle dépend aussi de notre disposition à payer un prix.  

Le prix à payer après avoir répondu à l'appel du Seigneur est sans limite. Personne ne peut dire qu'il a tout payé et qu'il n'y a plus rien à donner. Même l'apôtre Paul ne pouvait pas le dire. Au contraire, il oubliait toujours ce qui était derrière et avançait vers ce qui était devant lui, poursuivant le but, jusqu'à ce qu'un jour, il renonce même à sa propre vie (vs. 12-14 ; 2 Tm 4:6-8).  

Lorsqu'il écrivit le chapitre quatre de 2 Timothée, Paul avait déjà payé presque tout le prix possible ; néanmoins, il continua à aller de l'avant. Nous avons tous été visités par le Seigneur, et les visitations que nous avons reçues sont les mêmes. Cependant, en raison des différences dans le prix que chacun de nous a payé, notre utilité entre les mains du Seigneur peut différer de celle des autres. Puisque Paul a payé un prix plus élevé que les autres, son utilité fut aussi plus grande que celle des autres.  

Certains pourraient dire que le Seigneur a miséricorde de qui Il veut (Rm 9:18). Cependant, cette parole concernait les païens, comme Pharaon, qui n'avaient pas encore été visités par Dieu (vs. 15-17). Nous, qui avons été sauvés par grâce, avons déjà reçu la visitation du Seigneur (Ép 2:4-5, 8).  

Ainsi, la question n'est plus de savoir si nous avons reçu la visitation du Seigneur, mais si nous sommes disposés à payer un prix. Notre utilité entre les mains du Seigneur dépend entièrement du prix que nous payons. Si nous payons un prix élevé, notre utilité sera grande ; si nous payons un prix bas, notre utilité sera limitée.  

Au fil des ans, la visitation du Seigneur n'a pas été rare, pourtant Il gémit toujours parce que le prix que nous sommes disposés à payer est très bas. C'est la raison pour laquelle l'œuvre du Seigneur ne peut avancer que lentement aujourd'hui et que le Seigneur ne peut pas encore revenir. La Bible nous révèle clairement que le Seigneur attend que l'homme paie un prix et soit utilisé par Lui en répondant à Son appel.  

Dans Ésaïe 6:8, le Seigneur dit : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? ». Peut-être n'avons-nous pas une compréhension assez profonde de cette parole. Cette parole implique que, dans l'univers, le Seigneur a un grand désir dans Son cœur et attend que l'homme réponde à Son appel. Il veut agir à toute époque, pourtant il manque des personnes prêtes à payer le prix et à répondre à Son appel.  

Chaque fois qu'il y a quelqu'un sur terre prêt à payer le prix et à répondre à l'appel du Seigneur, le Seigneur l'utilisera certainement. L'ampleur de la réponse humaine détermine l'ampleur de l'utilisation que le Seigneur fera de l'homme. 


LA SIGNIFICATION BIBLIQUE DE
« MONTER SUR LA MONTAGNE »

La première personne dans la Bible à « monter sur la montagne » fut Noé. Il atteignit le mont Ararat alors qu'il était dans l'arche, traversant le déluge (Gn 8:1-5). L'accent du jugement par le déluge n'était pas de juger le péché, mais le monde qui offensait Dieu. Le fait que Noé monte sur la montagne symbolise qu'il était libéré du jugement et échappait à toutes les situations de rébellion contre Dieu.  

Lorsqu'il arriva sur la montagne, toutes les situations de rébellion contre Dieu cessèrent. Ainsi, monter sur la montagne dans la Bible pour être en présence de Dieu signifie d'abord être libre de la rébellion. Bien que le monde entier soit tombé dans un état de rébellion contre Dieu, ceux qui montèrent sur la montagne avec Noé échappèrent à cette rébellion.  

Deuxièmement, cela indique une ascension aux cieux par la mort et la résurrection. Une fois libéré de la rébellion et passé par le déluge, une expérience de mort et de résurrection, Noé entra dans une nouvelle ère pour représenter l'autorité de Dieu sur la terre.  

Chaque fois que Dieu amène quelqu'un à monter sur une montagne, Son intention est que cette personne soit libérée de la rébellion, passe par la mort et la résurrection, afin d'arriver à une condition où elle peut représenter Son autorité sur la terre.  


Recevoir la révélation

Dans la Bible, un autre aspect de la montée sur la montagne est de recevoir la révélation. Beaucoup d'exemples, depuis la montée d'Abraham sur le mont Morija (Gn 22:1-2) jusqu'au séjour de Jean sur l'île de Patmos (Ap 1:9 ; 21:10), mettent l'accent sur la réception de la révélation.  

Abraham, Moïse et Élie reçurent la révélation en montant sur une montagne (Ex 19:20 ; 1 R 18:42). Dans le Nouveau Testament, lorsque le Seigneur emmena Ses disciples sur une montagne, c'était aussi pour leur donner une révélation (Mt 5:1).  

Ainsi, recevoir la révélation exige de payer un prix. Autrement dit, monter sur la montagne, c'est payer un prix. Peu de personnes comprennent vraiment l'enseignement de Matthieu 5 à 7, car peu sont disposées à payer ce prix.  

Si nous voulons recevoir la révélation, nous devons sincèrement décider de payer un prix et de nous approcher du Seigneur. C'est ainsi qu'Abraham, Moïse et les disciples du Seigneur reçurent la révélation, et de même pour Jean sur l'île de Patmos (Ap 1:10). Nous devons tous apprendre cette leçon.

Profitez davantage : Cantique 65

mardi 18 février 2025

Comment être utile au Seigneur, semaine 1, chapitre 1, mardi




COMMENT ÊTRE UTILE AU SEIGNEUR ¹

CHAPITRE UN

SEMAINE 1 - MARDI

Lecture biblique : Actes 9:3-5 ; 22:6

Lire et prier : « Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9:4)



LA RELATION ENTRE LE PLAN DE DIEU ET L'HOMME

Dieu a un plan. Toute l’œuvre de Dieu dans l’univers, depuis les âges passés jusqu’à l’éternité future, s’accomplit selon Son plan. Ce plan doit être réalisé par l’homme et aussi en l’homme. Par conséquent, Dieu désire gagner tout Son peuple créé et racheté pour l’accomplissement de Son plan.

Ne pensez pas que le fait que Dieu nous utilise aujourd’hui est un accident. L’usage que Dieu fait de nous est entièrement fondé sur Son plan prédéterminé. Tous ceux que Dieu utilise sont dans la sphère de Son plan. Comme le plan de Dieu ne peut être accompli qu’en l’homme, Dieu a un grand besoin d’utiliser l’homme. De même qu’un individu, en tant que citoyen d’un pays donné, se trouve dans la sphère d’utilité de ce pays et peut être utilisé par lui, de même nous, qui appartenons au royaume de Dieu, sommes dans la sphère où nous pouvons être utilisés par Lui.


LA NÉCESSITÉ DE L’APPEL DE DIEU

Tous ceux qui ont été sauvés ont la position et le potentiel d’être utilisés par Dieu. Dieu confirme l’utilité de l’homme pour Lui non seulement en le créant et en le rachetant, mais aussi en l’appelant.

La raison pour laquelle Dieu a créé et racheté l’homme est qu’Il a l’intention de l’utiliser. Cependant, du point de vue de l’homme, la création et la rédemption ne suffisent pas à le convaincre que Dieu veut l’utiliser.

Par conséquent, Dieu doit aussi appeler l’homme pour lui confirmer Son intention de l’utiliser. En d’autres termes, nous pouvons ressentir que, bien que Dieu nous ait créés et rachetés, Il ne nous utilisera pas nécessairement.

Ce n’est que lorsque nous avons la certitude de l’appel de Dieu à notre égard que nous pouvons affirmer avec conviction qu’Il veut nous utiliser. Ainsi, pour nous, l’appel de Dieu est une confirmation de Son intention de nous utiliser. Maintenant, la question que nous devons nous poser est : « Dieu nous a-t-Il appelés ? Et comment savons-nous qu’Il nous a appelés ? »


LA VISITATION DE DIEU

Nous pouvons avoir l’idée que comprendre l’appel de Dieu est une chose difficile. En réalité, il nous suffit de nous demander si, depuis le jour où nous avons été sauvés jusqu’à aujourd’hui, nous avons ressenti le désir d’être utilisés par le Seigneur ou si nous avons déjà entendu, au plus profond de nous-mêmes, une voix douce et paisible nous disant que le Seigneur veut nous utiliser.

Si nous avons déjà eu ce sentiment, alors nous pouvons savoir que le Seigneur nous a appelés. Pour nous, avoir un cœur disposé à être utilisé par le Seigneur est le résultat d’une œuvre extraordinaire du Seigneur. Cette œuvre est bien plus grandiose que celle du Seigneur lorsqu’Il nous a créés.

L’œuvre du Seigneur en nous créant n’était pas aussi grandiose que Son œuvre en mettant en nous un cœur disposé à être utilisé par Lui. Le fait que Dieu œuvre ainsi en l’homme est la manière la plus grandiose dont Il le visite. En d’autres termes, cette œuvre se produit lorsqu’Il vient à l’homme et le visite.

Comment avons-nous obtenu un cœur désireux d’être utilisé par le Seigneur ? Autrefois, nous ne nous souciions pas de Lui, et pourtant, à notre grande surprise, nous avons maintenant le désir d’être à Son service. Cela prouve que cette visitation vient du Seigneur et que Sa grâce nous est parvenue.

Depuis des milliers d’années, Dieu est venu et a visité l’homme à de nombreuses reprises. Malheureusement, peu de personnes dans l’église aujourd’hui ont ressenti Sa visitation. Dieu vient toujours à l’homme, mais l’homme Le met souvent de côté. Nous ne devons pas penser que, pour recevoir l’appel de Dieu, nous devons entendre une voix comme un tonnerre ou voir une grande lumière, comme Paul l’a vue sur le chemin de Damas (Actes 9:3 ; 22:6).

En réalité, en principe, la voix douce et paisible en nous n’est pas différente de l’appel que Paul a reçu sur la route de Damas. Prenons la lumière du soleil comme illustration. Bien qu’il y ait une différence entre l’intensité de la lumière douce du matin et celle des rayons éclatants de midi, le soleil est le même.

De même, bien que Dieu appelle parfois l’homme de manière extraordinaire, la plupart du temps, Il apparaît et visite l’homme de manière ordinaire. La visitation de Dieu à l’homme est la confirmation de Son désir de l’utiliser et le commencement de Son utilisation de l’homme.

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¹ Ce livre est composé de messages donnés par le frère Witness Lee en avril et mai 1955, à Baguio, aux Philippines. Il comprend six chapitres qui expliquent comment le chrétien peut devenir utile entre les mains du Seigneur pour accomplir la commission divine dans l’économie de la grâce de Dieu.

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