samedi 10 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 8, chapitre 12, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE DOUZE :
LA PAROLE SERT À FOURNIR
ET L’ADMINISTRATION SERT À ÉDIFIER

SEMAINE 8 – SAMEDI
Lecture biblique : 1 Co 2.1-5

Lire et prier : « Et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance » (1 Co 2.4)


EN PRÊCHANT DES MESSAGES
NOUS DEVONS NOUS OCCUPER DE BESOINS
PRATIQUES, ET NON DE PROFONDEUR

Dans le chapitre précédent, nous avons considéré le besoin d’étudier l’usage du ministère de la parole pour élever les réunions de l’église. Il faut ajouter que le ministère de la parole doit être vivant et pratique ; il ne dépend pas de sujets élevés ni d’un contenu profond.

Nous ne devons pas penser que des thèmes comme la régénération ou le traitement du péché sont trop superficiels simplement parce que quelqu’un en a déjà parlé. C’est un concept très erroné.

Le ministère de la parole dépend du besoin. Si quelqu’un a besoin d’entendre un message sur la régénération, nous devons transmettre un message vivant à ce sujet. Je crois que même l’apôtre Paul aimait parfois écouter d’autres prêcher l’évangile. Il est probable qu’il était nourri lorsqu’ils prêchaient, car leurs prédications étaient vivantes.

Certains considèrent qu’il est difficile de prêcher un message dans l’église à Taipei, car les saints y ont déjà entendu de bons messages élevés lors des conférences. Ils pensent que si la parole traite d’un sujet commun, les saints l’ont déjà entendue. Mais si le sujet est trop élevé, les saints ne peuvent pas l’atteindre.

Quand on dispense la parole, le contenu ne doit pas être trop élevé. C’est une erreur de chercher dans les “hauteurs” un chemin. Il n’est pas normal de marcher sur les toits. Ceux qui essaient de marcher sur les toits cherchent des ennuis. Il faut plutôt toujours chercher un chemin clair et dégagé, et comme ce chemin n’a pas d’obstacle, il peut être emprunté plusieurs fois.

C’est pourquoi nous ne devons pas craindre les anciens sujets, mais plutôt les vieilles façons de s’exprimer et de traiter le sujet. Le thème peut rester le même, mais il a besoin de diverses présentations pour devenir vivant.

Il n’y a aucun avantage à s’efforcer de prêcher des messages élevés. Nous devons croire que parmi les ministres suscités par Dieu dans l’église, certains fonctionnent pour fournir des choses nouvelles et originales, et d’autres non. Les frères n’ont pas besoin de paroles profondes pour être nourris ; ils ont juste besoin de paroles simples.

Des personnes sont sauvées chaque jour et doivent apprendre à se consacrer. Mais ceux qui se sont déjà consacrés doivent renouveler leur consécration. Par conséquent, il n’est pas nécessairement utile de donner des messages élevés. Nous devons nous efforcer de recevoir un fardeau du Seigneur. Nous devons nous en tenir à ce principe.

Nous devons connaître les besoins des frères. Au lieu de nous préoccuper de savoir si un message est superficiel ou profond, nous devons nous occuper du véritable besoin de l’église. Le message donné lors des réunions régulières est toujours différent de celui des conférences.

Les conférences apportent des messages à des moments précis pour semer le besoin de l’église au plus profond des saints. Ils doivent digérer ces messages. La parole du dimanche, cependant, sert à répondre aux besoins généraux des frères. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de penser si un message est superficiel ou profond ni de se soucier s’il a déjà été prêché par d’autres. Notre seule préoccupation doit être de savoir s’il répond aux besoins des frères.

Pour cela, nos paroles doivent être vivantes. Nous ne devons jamais craindre qu’un sujet commun soit trop superficiel pour les saints. En réalité, cela n’existe pas. Même un message “superficiel” peut administrer des choses profondes aux personnes.

En 1942, un frère qui se réunissait dans une certaine dénomination venait souvent à nos réunions pour écouter les messages de l’évangile. Bien que la prédication de l’évangile fût très simple, au moyen de laquelle les incrédules étaient sauvés, ce frère s’est finalement tourné vers le fondement de l’église grâce à ces prédications.

Ceux qui sont responsables du ministère de la parole ont besoin d’un changement de concept. Nous ne devons pas nous demander si un sujet est profond ou simple, ou si d’autres en ont déjà parlé. Au lieu de nous soucier de ces choses, nous devons recevoir un fardeau pour savoir exactement ce dont les saints ont besoin.

Une fois ce fardeau reçu, nous devons étudier afin de trouver un moyen vivant de le présenter. Cela ne signifie pas que nos paroles doivent être pleines de vivacité, d’éloquence ou de persuasion, mais que nous devons parler des paroles de vie, qui touchent, émeuvent et élèvent l’esprit des saints, les convainquent dans leur esprit et les libèrent ainsi. C’est là que nous devons investir notre énergie et nos efforts.

C’est pourquoi nous devons prier avec ferveur : « Seigneur, aujourd’hui je vais parler de la régénération. Donne-moi une parole nouvelle et vivante. » Notre parole doit être telle que même l’apôtre Paul dirait qu’il a été touché. Elle doit donner même aux croyants expérimentés une provision nouvelle et fraîche, aussi rafraîchissante que la rosée du matin. Bien que la régénération soit un “vieux” thème dont on a déjà tant parlé, nous devons toujours donner au cœur des personnes une nouvelle provision à ce sujet. Voilà ce qu’est la parole vivante.

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