mardi 31 décembre 2024

Étude des Actes, chapitre 21, message 60, semaine 28, mardi

ÉTUDE QUOTIDIENNE DES ACTES
MESSAGE SOIXANTE

LA PROPAGATION EN ASIE MINEURE ET EN EUROPE
PAR LE MINISTÈRE DE PAUL ET DE SES COMPAGNONS (26)

SEMAINE 28 – MARDI
Lecture biblique: Ac 12:11; 22:17-20; 23:12-16

Lire et prier: « Paul eut pendant la nuit une vision où le Seigneur lui dit: Ne crains point; parle, au contraire, et ne te tais pas; car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal, parce que j’ai un peuple nombreux dans cette ville. » (Ac 18:9-10)

Envoyé aux païens

Dans Actes 22:17-18, Paul poursuit: « De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je tombai en extase, et je vis le Seigneur qui me disait: Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur moi. » Le terme grec traduit par extase est ékstasis, et signifie « être transporté hors de soi », se référant à un état où l’homme est en dehors de lui-même et revient à lui (12:11), comme dans un rêve, mais sans dormir. Cela diffère d’une vision, où des objets définis sont visibles.

Dans Actes 22:19-20, Paul dit au Seigneur: « Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais emprisonner et battre dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que, lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais moi-même présent, approuvant, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir. » Mais le Seigneur lui répondit: « Va, car je t’enverrai au loin vers les païens » (v. 21). Il est dit que le peuple l’écouta « jusqu’à cette parole » (v. 22). Mais en entendant le mot « païens », ils commencèrent à crier: « Ôte un tel homme de la terre! Il ne devrait pas vivre! » (v. 22).

En réalité, le mot « païens » prononcé par Paul au verset 21 est lié à la question du transfert de dispensation. Dès qu’il prononça ce mot, il sembla qu’un ouragan surgit pour exciter les gens. Ce mot les provoqua, et ils ne voulaient plus rien entendre.

Dans Actes 22, Paul fut quelque peu prudent en présentant son expérience sur le chemin de Damas. Cependant, il ne pouvait s’empêcher de parler d’un aspect spécifique de la vérité: la parole du Seigneur l’envoyant au loin, vers les païens. Comme le Seigneur le lui avait dit, comment pouvait-il ne pas en témoigner? Cependant, ils n’étaient pas disposés à entendre une telle parole.

Le principe reste le même parmi beaucoup de chrétiens aujourd’hui. Tout comme les Juifs dans Actes 22 ne voulaient rien entendre sur les païens, ces chrétiens ne veulent pas nous entendre parler des dénominations, de l’église, de la base de l’église et de Christ comme l’Esprit vivifiant. Par expérience, nous savons que si nous parlons de ces questions à certains croyants, ils s’offenseront.

LIÉ PAR LES ROMAINS

Dans Actes 22:23-24, il est dit: « Comme ils criaient, jetaient leurs vêtements et lançaient de la poussière en l’air, le commandant ordonna que Paul fût conduit dans la forteresse, et qu’on l’interrogeât sous les coups pour savoir pourquoi ils criaient ainsi contre lui. Mais, comme on l’attachait avec des courroies, Paul dit au centenier qui était présent: Est-il permis de battre un citoyen romain qui n’est pas encore jugé? » (v. 25). Ici, nous voyons la sagesse de Paul. Il utilisa sa citoyenneté romaine pour se sauver de la persécution.

Dans ces chapitres des Actes, nous voyons que la main souveraine du Seigneur était assurément avec Paul. Dans Sa souveraineté, Sa sagesse et Sa bonté, le Seigneur le sauva et le protégea. Dans le chapitre vingt et un, il se retrouva dans une situation très difficile, sans moyen de s’en sortir. Cependant, le Seigneur utilisa les circonstances pour le sauver de cette situation. Mais Paul risquait alors d’être tué. Le Seigneur intervint cependant par l’intermédiaire du commandant romain pour le protéger des Juifs qui cherchaient à le tuer.

Comme nous le verrons, après avoir été placé sous la garde des Romains, « les Juifs se réunirent et firent un vœu sous peine d’anathème, disant qu’ils ne mangeraient ni ne boiraient qu’ils n’eussent tué Paul. Ils étaient plus de quarante à entrer dans ce complot » (23:12-13). Mais le fils de la sœur de Paul, ayant entendu parler du complot, l’avertit (23:16). Paul fit alors appeler un des centeniers et lui demanda d’emmener le jeune homme au commandant. Quand le commandant entendit parler du complot, il ordonna à deux centeniers: « Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents lanciers pour aller jusqu’à Césarée; qu’il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu’il soit conduit sain et sauf au gouverneur Félix » (23:23-24).

Il peut nous surprendre que tant de soldats, cavaliers et lanciers furent mobilisés pour transférer Paul de Jérusalem à Césarée. Le commandant dut ordonner cela à cause du grand nombre de Juifs impliqués dans le tumulte contre Paul. Ce que nous voulons souligner, c’est que nous voyons ici la souveraineté du Seigneur protégeant Paul.

À Césarée, il fut maintenu en détention pendant deux ans. Pendant ce temps, il fut soigneusement gardé, à l’abri des complots juifs. Cela devint une occasion idéale pour lui de réfléchir à son avenir. En particulier, ce fut l’occasion de méditer sur les questions qu’il aborderait plus tard dans ses lettres aux Hébreux, Éphésiens, Philippiens et Colossiens.

Souverainement, le Seigneur prépara un environnement pour le garder et le préparer à accomplir son ministère épistolaire, afin de compléter son ministère et la révélation du Nouveau Testament.

Profitez davantage: Hymne 155

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