samedi 31 mai 2025

L'administration de l'Église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - SAMEDI
Lecture biblique :
1 Co 12

Lire et prier : « Mais maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps, comme il l’a voulu. » (1 Corinthiens 12.18)


LE FONDEMENT DE LA LOCALITÉ
EST LE FONDEMENT DE NOTRE EXISTENCE

Je me rends compte que le frère Austin-Sparks a cherché à nous corriger par sollicitude envers nous. Il n’avait pas de mauvaises intentions. Cependant, c’était comme un médecin qui pose un mauvais diagnostic. Ce qu’il considérait comme notre maladie est en réalité notre vie. Le fondement local n’est pas une maladie. Si cet élément est retiré, nous ne pourrons plus vivre.

C’est comme quelqu’un qui boit du thé puis casse la théière. Il ne se rend pas compte que la théière est nécessaire pour préparer davantage de thé. Le thé a besoin de la théière pour exister. La bénédiction que nous expérimentons vient du fait que nous restons sur le fondement de la localité. Nous dépendons de ce fondement pour notre existence. C’est lui qui nous soutient. Ainsi, si nous permettons aux autres de nous l’enlever, notre « théière » disparaîtra ; non seulement la théière qu’ils détestent tant disparaîtra, mais aussi le thé qu’ils aiment.

Ce n’est donc pas une question de bonnes ou de mauvaises intentions ; nous n’avons jamais douté des intentions du frère Austin-Sparks. Il a pris soin de nous avec un cœur pur et zélé. Nous en sommes très reconnaissants. Cependant, le fondement est une question de révélation et non de point de vue personnel. Cette communion a pour but de nous éclairer. Si nous ignorons cette communion, l’histoire se répétera et il n’y aura aucune bénédiction.

ACCUEILLIR LES AUTRES SANS
NUIRE AU TÉMOIGNAGE DU SEIGNEUR

Au cours des deux mille dernières années, Dieu a suscité de nombreux ministères utiles. Aux États-Unis, il existe des ministères puissants dans la prédication de l’évangile. Dieu est grand et a déjà suscité beaucoup de personnes spirituelles. Le frère Austin-Sparks en est un exemple. Bien qu’il défende un fondement très proche du fondement local, il n’est pas sur le fondement local.

Il y a eu beaucoup de personnes, dans l’histoire, qui ont défendu une telle position. Certains, sans être établis sur le fondement local, ont reçu plus de révélation biblique que nous. Nous sommes heureux de recevoir l’approvisionnement de leur part, car ce sont des richesses que Dieu a données à Son Église.

Même des personnes qui étaient dans le catholicisme, comme Madame Guyon ou le frère Lawrence, ont eu une grande importance et des dons spirituels. Nous devons accueillir l’approvisionnement spirituel venant de chacun d’eux. En même temps, cependant, nous devons être très clairs sur le fait que le Seigneur nous a suscités pour rendre témoignage de l’unique Corps, afin qu’il y ait l’expression d’une représentation édifiée dans chaque ville.

Nous n’exigeons pas que tous aient cette vision. Mais nous demandons à tous les collaborateurs, qu’ils soient frères ou sœurs, de faire de leur mieux pour dispenser l’évangile et la vérité, sans toucher ni détruire le fondement de l’église. S’ils sont disposés à coopérer, il n’y aura aucun problème ; toutefois, s’ils touchent ou détruisent le fondement, ils nous causeront de nombreuses difficultés.

Que le Seigneur nous accorde la grâce d’avoir une vision claire de ces messages au fur et à mesure de notre avancement. Nous devons être sûrs de notre position et humbles pour accueillir tout ce qui peut nous être bénéfique concernant l’évangile, la vérité et l’approvisionnement spirituel. Mais nous devons être pleinement conscients du témoignage que le Seigneur veut que nous rendions.

Nous devons garder ce témoignage solidement. Nous ne devons pas être insensés — ne gardons pas cette vision sans être sur le fondement, ni ne gardons le fondement en rejetant les richesses spirituelles.

Si nous sommes fermes à ce sujet, nous serons capables d’aider ceux avec qui nous entrons en contact. Nous recevons l’approvisionnement spirituel des autres et nous les aidons aussi. Nous devons recevoir l’aide des autres avec humilité et également connaître notre témoignage et notre fondement.

Chaque fois que nous entrons en contact avec les autres, nous devons leur apporter une aide. Nous ne devons pas parler de choses qui ne les perfectionneront en rien. Cela, afin que tout soit fait pour l’édification. Nous ne devons jamais nous abstenir de dire ce qui peut leur être bénéfique. Si nous pouvons aider les autres de cette manière sans renoncer à notre position, le témoignage du Seigneur sera édifié.

Nous devons recevoir la portion du frère Austin-Sparks. Le problème est survenu parce qu’il a dépassé sa portion et nous a causé des préjudices. De plus, le problème a été aggravé parce que certains de nos frères n’étaient pas bien éclairés. Si le frère Austin-Sparks n’avait pas dépassé sa portion, il n’y aurait pas eu de problème.

De la même manière, si tous nos frères avaient eu une conviction sur ce sujet, même si le frère Austin-Sparks avait dépassé les limites, nous n’aurions pas eu de problèmes. Ainsi, la clé est que nous ayons de la clarté concernant le fondement. Si nous sommes sûrs, personne ne pourra facilement nous ébranler. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, nous ne vacillerons pas.

Nous gardons encore une relation normale avec le frère Austin-Sparks. Notre relation n’a pas été altérée. Ce que nous soulignons, c’est la difficulté que nous avons à accepter ce qui diffère de nous dans la question du fondement de l’église et de la révélation de cette vérité, car le fondement de l’église est notre vie et il affecte notre témoignage.

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« Expérience de Christ — En tant que Vie »

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vendredi 30 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, vendredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – VENDREDI
Lecture biblique : Ac 4.29 ; Rm 8.31-39

Lire et prier : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Sera-ce la tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, le danger ou l’épée ? » (Rm 8.35)


Dans le nord de la Chine, j’ai été emprisonné et torturé par les Japonais parce que je n’étais pas disposé à faire de compromis. Si je m’étais compromis avec les dénominations, je n’aurais pas été emprisonné ni eu tant de problèmes. J’ai été mis en prison parce que je ne voulais pas coopérer avec les dénominations.

Nos amis dans les dénominations voulaient m’attirer à leur côté, faire de moi quelqu’un comme eux, mais je suis resté ferme. C’est pourquoi ils ont parlé défavorablement de moi à la police militaire japonaise, qui a fini par m’arrêter.

Après trois semaines d’interrogatoires, la police militaire japonaise n’a trouvé aucune preuve contre moi. Ils ont alors dit : « M. Lee, nous vous avons interrogé pendant trois semaines et demie, mais nous n’avons rien trouvé de mauvais chez vous. […] Pourquoi ceux qui sont dans le christianisme ne parlent-ils pas bien de vous ? » Leur question m’a fait comprendre que ceux des dénominations avaient dit toute sorte de choses mauvaises à mon sujet aux Japonais.

Le président de l’Association Chrétienne Unie [United Christian Association], qui avait été camarade de classe et voisin d’un frère parmi nous, apprit mon arrestation. Avant que je ne sois arrêté, la femme d’un pasteur avait parlé à une foule devant sa maison, se réjouissant que les Japonais allaient me discipliner.

Comme je n’avais jamais coopéré avec les dénominations, ils voulaient que les Japonais me disciplinent. J’ai réellement été sous menace de mort durant mon emprisonnement, car pour la police militaire japonaise, tuer un Chinois était aussi facile que tuer une poule. Le Seigneur a préservé ma vie à ce moment-là.

Après ma libération, nos amis dans les dénominations m’ont encore une fois demandé de coopérer avec eux. Ils ne m’ont pas mis la pression ; au contraire, on m’a informé que douze assemblées participeraient à une conférence et qu’un orateur de chaque assemblée prêcherait. On m’a aussi indiqué le jour où je devais prêcher. J’ai dit aux frères que, même si je venais à mourir, je ne prêcherais pas ce message.

Ensuite, un frère plus âgé m’a accompagné pour rendre visite au président de l’Association Chrétienne Unie, car j’estimais qu’il était courtois de l’informer que je ne pouvais pas accepter l’engagement. Le président pensait que je devais considérer cela et prier. Quand j’ai dit qu’il n’était pas nécessaire de prier, il m’a dit : « M. Lee, ce que vous faites est très dangereux. » J’ai répliqué solennellement : « Puisque vous avez dit cela, je veux que vous sachiez que le pire que vous puissiez faire est de me faire emprisonner de nouveau. »

Il était difficile de croire qu’ils aient utilisé le mot « dangereux » pour me demander de collaborer. Je crois que c’était un stratagème de l’ennemi pour nous forcer à devenir comme le christianisme institutionnalisé. À cette époque, ceux qui faisaient partie de ce christianisme détestaient que nous soyons différents d’eux. Si nous nous étions réconciliés avec eux et étions devenus comme eux, l’ennemi aurait applaudi haut et fort, car son plan aurait réussi.

Ce que Dieu nous a montré n’est pas simplement une question de salut ou de spiritualité. Il nous a montré où un chrétien doit être et où il ne doit pas être. Tel est le témoignage que nous rendons depuis plus de trente ans. Satan, cependant, a cherché à nous éloigner de ce témoignage, voulant que nous nous réconciliions avec le christianisme institutionnalisé. Si cela se produit, Satan aura réussi. Nous devons donc être clairs et reconnaître notre besoin de maintenir cette distinction.


LA PRATIQUE DU FONDEMENT
APPORTE LA BÉNÉDICTION

Le frère Austin-Sparks ne savait pas cela lorsqu’il est venu à Taïwan. Il est parti en mars et arrivé à Londres en avril. En mai, il a écrit un article dans sa revue dans lequel il nous a loués, disant : « Pendant plusieurs jours, j’ai parlé durant la journée à plus de cinq cents ouvriers chrétiens sélectionnés, et le soir à environ deux mille croyants. De plus, nous avons visité des églises pendant plusieurs jours, et toutes celles que nous avons visitées étaient ferventes. Le visage des frères rayonnait, attendant la communion avec nous. Ils dévoraient chaque parole que nous disions. »

Le frère Austin-Sparks nous a traités avec grand honneur. Mais je voudrais lui demander s’il connaît la raison principale du succès de notre œuvre.

Beaucoup pourraient penser que la principale raison est l’œuvre du Saint-Esprit. Nous sommes d’accord. Mais pourquoi le Saint-Esprit ne bénirait-il pas une œuvre faite sur d’autres bases ? Je crois que le frère Austin-Sparks a rencontré de nombreux missionnaires occidentaux et personnes de divers groupes à Taïwan.

Tous travaillaient avec zèle. Ils avaient plus de ressources que nous et plus de talents. Certains étaient même mieux instruits que nous et jouissaient d’une meilleure réputation. Pourquoi donc le frère Austin-Sparks n’a-t-il pas loué leur œuvre ? Pourquoi le Saint-Esprit n’œuvre-t-il pas au milieu d’eux ? Nous savons clairement que, si nous avons obtenu des résultats dignes d’éloges, c’est parce que nous ne nous sommes pas réconciliés avec les dénominations.

Si, depuis 1949, nous avions œuvré en étant réconciliés avec les dénominations, nous n’aurions pas atteint les mêmes résultats. La raison principale pour laquelle notre œuvre est louée, c’est que nous avons le fondement. Malheureusement, le frère Austin-Sparks a vu le résultat, mais n’a pas discerné la cause de ce résultat.


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jeudi 29 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - JEUDI
Lecture biblique : Ap 1

Lire et prier : « Jean, aux sept églises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône. »  (Ap 1.4)

PROBLÈMES CAUSÉS
PAR LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS
LORS DE SA DEUXIÈME VISITE À TAIWAN


La première visite du frère Austin-Sparks à Taïwan avait pour but de nous approvisionner spirituellement. Cette visite ne nous a causé aucun problème car nous n’avons pas abordé la question du fondement. Ce fut un moment très agréable. Sa deuxième visite, cependant, nous a apporté beaucoup de tristesse. Il aurait dû garder l’attitude de nous approvisionner spirituellement par son ministère et ne pas toucher à la question du fondement. S’il avait agi ainsi, il n’y aurait eu aucun problème.

Mais lors de sa seconde visite, il a dépassé les limites de son ministère et non seulement il nous a interrogés sur la pratique du fondement de l’église, mais il est aussi intervenu sur cette question. Un frère a suggéré que j’avais peut-être mal compris le frère Austin-Sparks. Moi aussi, j’espérais qu’il s’agissait simplement d’un malentendu et que le frère Austin-Sparks ne s’opposait pas à nous sur ce sujet. Lors de sa visite, un groupe de saints a commencé à hésiter, estimant qu’il n’était pas nécessaire de se préoccuper du fondement, qu’il suffisait d’être spirituel. Cela prouve qu’il ne s’agissait pas d’un malentendu.

Le frère Austin-Sparks nous a réprimandés ouvertement et pas seulement lors de conversations privées. Lors d’une réunion, il a déclaré publiquement : « Vous limitez Christ à un lieu et, de cette manière, vous faites de Lui un petit Christ et de l’église, une petite église ». Ces paroles prouvent qu’il insistait sur son point de vue. Voilà le problème que nous avons rencontré.

Nous devons être clairs quant au témoignage que le Seigneur désire que nous gardions dans Sa restauration. Nous remercions le Seigneur pour tous ceux qui, parmi nous, sont puissants dans l’évangile pour le salut des âmes. Cependant, nous aurons des problèmes si vous agissez ou parlez d’une manière qui affecte le fondement et notre témoignage. Tant que ce que vous faites n’affecte pas ce témoignage et ce fondement, vous pouvez exercer votre portion et nous vous accueillerons et vous considérerons comme un collaborateur, un cher frère. Nous ne sommes pas étroits.

Par exemple, il y avait une sœur à Hong Kong qui n’avait pas la vision du fondement, mais qui entretenait une communion spirituelle avec nous. Elle avait la charge de servir le Seigneur en Orient. Elle voulait être avec un groupe d’enfants de Dieu qui cherchait à plaire à la volonté de Dieu et à être spirituel, c’est pourquoi elle nous a choisis. Son union avec nous était liée à l’approvisionnement spirituel, et non au fondement.

Nous l’avons donc accueillie comme collaboratrice, même si elle n’était pas claire concernant le fondement. Cela est dû, du point de vue spirituel, au fait qu’elle était effectivement une collaboratrice. Elle n’a pas interféré avec notre pratique du fondement. Elle s’est efforcée de mettre en pratique sa portion pour que les frères soient perfectionnés. Nous avons reconnu son apport et nous ne l’avons pas persuadée d’être une avec nous en ce qui concerne le fondement.

Elle n’a eu aucun problème avec nous. Toutefois, elle devait savoir qu’elle s’était jointe à un groupe de frères fondés sur le fondement, unis sur le fondement. Même si les responsables se détournaient pour aimer le monde, ils continueraient dans cette voie, car c’est cette voie que le Seigneur désire.

IL N’EXISTE AUCUNE RÉCONCILIATION
EN DEHORS DU FONDEMENT

Puisque nous avons eu la vision du fondement, nous devons le garder de manière ferme et inébranlable. Il n’y a pas de place pour un fondement intermédiaire. Il n’existe pas de fondement neutre. Si le fondement de la dénomination est correct, nous ne devrions pas en avoir un autre. Nous devrions tous adorer Dieu dans les dénominations. Si le fondement de la dénomination est erroné, il ne peut y avoir de réconciliation avec elle. Nous devons en être totalement certains.

La réconciliation, dans ce cas, ne conduira pas à la bénédiction. Au contraire, elle fera souffrir les deux parties. Il y a déjà eu de nombreux cas de concessions parmi nous. Certains cas concernaient des individus et d’autres un groupe ; certains se sont produits dans le sud de la Chine, d’autres dans le nord du pays. Les conséquences ont toujours été des dommages et des pertes ; aucune des deux parties n’a été édifiée et tous nos efforts ont été vains.

De plus, la plupart de ceux qui ont essayé de se réconcilier avec les dénominations ont fini par suivre leur chemin. Pour cette raison, ils sont devenus des personnes sans vision. Nous ne devons jamais penser que ceux qui sont dans les dénominations peuvent nous aider. Nous devons prendre conscience qu’ils ne peuvent non seulement pas nous aider, mais que si nous essayons de nous réconcilier avec eux, nous serons influencés par eux.

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mercredi 28 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – MERCREDI
Lecture biblique :
Éph 4.11-16

Lire et prier :
« À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ Jésus, appelés à être saints, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre. » (1 Co 1.2)


CONCERNANT LE
FRÈRE T. AUSTIN-SPARKS

Notre relation avec le frère T. Austin-Sparks ne reposait pas sur le fondement de l’église ; elle se fondait plutôt sur des aspects spirituels. Nous étions certains de la volonté de Dieu pour nous en Orient, mais nous pensions aussi devoir recevoir l’approvisionnement d’autres ministères. Même s’ils n’avaient ni fondement, ni position, ni antécédents clairs, ces ministères avaient tout de même une part dans le ministère spirituel. Ce principe s’applique aussi bien à ceux qui sont encore vivants qu’à ceux qui sont déjà décédés.

Madame Guyon, par exemple, avait un ministère spirituel, mais elle était catholique. Le fait qu’elle ait été dans le catholicisme ne devrait pas être une raison pour rejeter l’approvisionnement spirituel de sa part. Cependant, cela ne signifie pas que nous devrions accepter les éléments propres au catholicisme.

Selon ce principe, nous devons accueillir les approvisionnements de la part du Dr F. B. Meyer, d’Andrew Murray et de Mme Jessie Penn Lewis. Nous avons reçu toutes les richesses spirituelles que nous avons pu trouver dans les livres écrits au fil des siècles, qu’ils traitent de l’Évangile, de la vie ou de la vérité. Toutefois, nous avons rejeté leur fondement, c’est-à-dire l’institution organisationnelle qu’ils représentaient, car cela ne correspondait pas à notre témoignage et pouvait même lui nuire.

Le frère Nee a eu une communion avec le frère Austin-Sparks sur ce sujet. Le frère Nee a également fait tout son possible pour recevoir de l’aide spirituelle du groupe du frère Austin-Sparks, mais le fondement de l’église n’était pas un facteur dans notre relation avec lui.

C’est pourquoi, puisque le frère Nee avait déjà dit que le frère Austin-Sparks n’était pas aussi clair que nous en ce qui concerne le fondement de l’église, nous ne lui avons pas demandé quelle était sa position à ce sujet.


NOTRE ATTITUDE ENVERS
LE FRÈRE AUSTIN-SPARKS

Le groupe du frère Austin-Sparks à Londres avait déjà quitté les dénominations. Ainsi, il avait une position plus claire qu’Andrew Murray et était plus avancé dans cet aspect que le Dr Meyer et Mme Penn-Lewis. Par conséquent, du côté positif, il est pratiquement irréprochable. Du côté négatif, cependant, il n’est pas aussi défini que nous en Orient.

Nous avons déjà compris que le fondement de l’église est unique et qu’il ne doit y avoir qu’une seule église dans chaque ville. Nous avons été très clairs sur ce point dès le début. Même si nous étions différents du frère Austin-Sparks quant au fondement, cela ne nous a pas conduits à le rejeter, ni à rejeter son approvisionnement spirituel.

Notre attitude a été d’accueillir l’approvisionnement spirituel de tous les ministères que le Seigneur a donnés à Son église au fil des siècles, indépendamment de leur position ou de leurs antécédents. Nous ne nous laissions pas influencer par leurs antécédents. Telle était notre attitude.

Comme la vision du frère Austin-Sparks différait de la nôtre concernant le fondement, le frère Nee a dit qu’il n’était pas encore temps de l’inviter. Et non seulement cela, mais le frère Austin-Sparks exerçait une certaine influence spirituelle sur quelques-uns, et, par conséquent, s’il avait été invité à visiter la Chine, cela aurait causé des problèmes.

Ce n’est que plus tard que nous avons pu comprendre cela. Je mentionne cela afin que nous puissions comprendre notre témoignage et quelle est l’attitude correcte à avoir par rapport à ce témoignage.


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« En mémoire de Lui »

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mardi 27 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 - MARDI
Lecture biblique : 1 Tm 6:3-10 ; 2 Tm 1:13-14 ; 3:16-17 ; 4:2-3

Lire et prier : « Pour ceux qui sont sans loi, comme si j’étais sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. » (1 Co 9:21)


LA COMMISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (3)

Nous cherchions à recevoir les bagages spirituels des autres ; nous acceptions des choses qui concernaient l’évangile et la vérité. Toutefois, cette attitude amena le frère Yu Cheng-hwa à l’audace d’accepter tout ce qui venait de Madame Guyon, y compris des éléments propres au catholicisme.

Il agit ainsi parce que les collaborateurs avaient adopté l’attitude d’accepter tout ce qui concernait l’évangile, la spiritualité ou la vérité que quelqu’un pouvait offrir, quelle que soit la dénomination ou la faction à laquelle il appartenait, pourvu que cela ne compromette pas notre fondement.

Lors de la réunion des collaborateurs tenue à Shanghai en 1937, nous avons partagé au sujet de la ligne d’Antioche. Le frère Nee proposa que nous procédions de deux manières. D’un côté, nous irions tous dans divers lieux pour y établir des réunions en vue de la propagation ; de l’autre, ceux d’entre nous qui avaient la conviction de la vérité chercheraient à travailler dans les dénominations, en transmettant la vérité et en leur fournissant un apport spirituel. Après cette communion, nous avons commencé à accomplir l’œuvre selon ces deux aspects.

Peu de temps après cette communion, cependant, la guerre avec le Japon éclata. Cela interrompit l’œuvre de propagation. À cette époque, il y avait beaucoup d’intellectuels parmi nous ; beaucoup travaillaient dans les domaines médical et éducatif.

Pendant la guerre, beaucoup d’entre eux déménagèrent dans des provinces éloignées du front de guerre et furent évacués des lieux occupés par les Japonais, comme Nankin. Ce n’est qu’à la fin de la guerre que nous avons commencé à nous rassembler de nouveau dans ces lieux.

Pendant la guerre, Satan était à l’œuvre et porta un coup sévère au frère Nee. En conséquence, ceux qui s’étaient installés loin de la guerre ne recevaient que peu d’approvisionnement, et les croyants dans les territoires occupés par l’ennemi étaient faibles. Ainsi, le témoignage fut affaibli partout.

Dans cette condition de faiblesse, nous avons constaté que ceux qui œuvraient dans les dénominations étaient plus efficaces dans l’évangélisation, qu’ils étaient semblables à nous en ce qui concerne la spiritualité, et qu’ils formaient des personnes qui comprenaient la vérité. Il semblait que faire sortir les gens des dénominations était notre seule réussite. Notre situation était triste et sombre.

Après la guerre, les responsables passèrent par de grandes difficultés entre eux, car ils avaient traversé une longue période d’abandon, d’épreuves et de frustrations. Les églises passèrent par diverses épreuves. Lorsque les saints retournèrent à Shanghai, tous les collaborateurs se réunirent et eurent une communion.

Sur la base de nos perceptions et de nos expériences, nous avons décidé que nous devions maintenir le témoignage de notre vision initiale, le témoignage d’une seule église dans chaque ville, et que nous devions édifier toutes les choses spirituelles sur ce fondement.

Nous continuerions à accepter les éléments liés à l’évangile, à la spiritualité et à la vérité issus d’autres dénominations ou factions. La seule chose à laquelle nous ne renoncerions pas et sur laquelle nous insisterions serait le fondement de l’église. Nous continuerions à insister pour prendre le fondement d’une ville pour chaque église ; et nous nous attacherions fermement au témoignage du Corps de Christ.


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Hymne « L’Église – Le Chandelier de Christ »

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lundi 26 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, lundi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :

LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – LUNDI
Lecture biblique :
Ap 1–3

Lire et prier : « lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu. » (Ap 1.2)


LA MISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS (2)

Au cours des vingt dernières années, nous avons eu beaucoup d’expériences et avons subi de nombreuses attaques. Bien que nous ayons été affectés dans une certaine mesure par ces coups, nous n’avons pas abandonné le témoignage qui nous avait été confié.

Il y avait des personnes spirituelles et des géants évangéliques qui exerçaient une influence sur nous. Nous leur étions inférieurs en ce qui concerne la puissance de l’évangile et aussi sur certains sujets spirituels. Néanmoins, nous sentions que nous avions un témoignage à garder. Parfois, nous nous demandions si nous n’étions pas trop radicaux. Nous nous interrogions : pourquoi ceux qui étaient puissants dans la prédication de l’évangile et qui étaient spirituels ne prêtaient-ils pas attention au témoignage de l’église ?

Nous avons été mis à l’épreuve plusieurs fois sur ce point. Pourtant, nous pouvons témoigner que nous avons obtenu une clarté de plus en plus grande au fur et à mesure des épreuves. Aujourd’hui, le dessein de Dieu sur la terre n’est pas seulement de gagner des âmes ou de former des personnes spirituelles ; Son désir est plutôt d’édifier Son témoignage corporatif dans chaque ville. Nous en avions la pleine conviction.


PROBLÈMES RENCONTRÉS
ET NOS SOLUTIONS

Nous avons examiné comment faire face aux difficultés que nous apportaient ces puissants évangélistes et ces personnes spirituelles qui ne soutenaient pas le témoignage de l’église. Nous avons cherché le Seigneur, en Lui demandant quelle attitude adopter à leur égard. Il y avait effectivement des hommes puissants dans l’évangile.

Par exemple, le Dr John Sung était un évangéliste à l’époque où nous avons obtenu de la clarté sur ce témoignage, en 1935. Il allait partout prêcher l’évangile. Peu importe que ses sauts, ses agitations, ses cris et ses pleurs soient issus de la chair ou contiennent un élément de l’Esprit, partout où il allait, des milliers de personnes se repentaient lorsqu’il prêchait. Il était puissant dans l’évangile, mais il nous reprochait toujours. Nous ne savions pas quelle attitude adopter à son égard, et nos collaborateurs considéraient cela comme un problème grave.

Il y avait aussi le pasteur Chia, un homme influent dans la vérité et tenu en haute estime parmi les théologiens. Bien qu’il nous estimât, il s’opposait à nous à cause de ce chemin que nous avions pris. Une école de théologie réputée, le Séminaire chinois pour femmes [Chinese Women's Seminary], à River Bay, Shanghai, s’opposait également à nous au point d’interdire à ses étudiantes d’assister à nos réunions à Shanghai. Il était difficile de savoir quelle attitude adopter lorsque ceux qui se distinguaient dans l’évangile ou exerçaient une grande influence spirituelle nous opposaient de la résistance.

Au printemps 1934, le frère Nee et moi sommes allés en voiture à River Bay. Ce fut un long trajet pendant lequel il m’ouvrit son cœur. Il me demanda ce que je pensais que nous devions faire puisque tant de gens étaient contre nous. Nous ne pouvions nier que certains prêchaient l’évangile avec une grande puissance. Nous ne pouvions pas non plus nier que d’autres étaient véritablement très spirituels : ils amenaient les gens à aimer le Seigneur, parlaient du chemin de la croix et instruisaient beaucoup dans la vérité. Pourtant, ils nous rejetaient. Nous étions éprouvés à ce sujet et ne savions pas quelle attitude adopter.

Après beaucoup de réflexion, d’étude, de partage et de recherche du Seigneur, tous les collaborateurs ont finalement compris que nous ne pouvions pas renoncer à notre témoignage ni abandonner le fondement sur lequel nous étions établis.

Nous pouvions accepter que l’évangile soit prêché avec puissance et accepter les aspects spirituels, y compris la nécessité d’être perfectionnés dans la vérité et dans la vie ; mais nous ne pouvions en aucun cas hésiter quant au fondement et au témoignage.

Nous pouvions avoir de la communion et partager avec d’autres croyants concernant les aspects spirituels, échangeant des choses spirituelles les uns avec les autres. Nous devions avoir une communion mutuelle dans l’évangile, dans les choses spirituelles et dans la vérité, mais nous ne pouvions pas compromettre le fondement de l’église. Nous avons décidé que telle serait notre attitude.


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dimanche 25 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 10, chapitre 14, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DE LA BASE DE L’ÉGLISE

SEMAINE 10 – DIMANCHE
Lecture biblique : Ac 14.23 ; Tt 1.5

Lire et prier : « Mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec un chant d’actions de grâce ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut vient de l’Éternel. » (Jonas 2.9)


LA COMMISSION SPÉCIALE
DU SEIGNEUR POUR NOUS

Nous reconnaissons que le Seigneur a déjà utilisé différentes méthodes et de nombreux ouvriers pour sauver des milliers de personnes. Ce n’est pas tellement par notre intermédiaire, mais plutôt par celui des autres que Dieu a accompli beaucoup de choses en matière de salut. En réalité, nous devons apprendre des autres sur les nombreuses façons de conduire les gens au salut.

Dieu a aussi beaucoup œuvré en ce qui concerne la vie, par le biais d’autres personnes, et leur œuvre a été excellente. Cela est vrai aussi bien dans le monde occidental qu’en Chine. Le Seigneur a fait beaucoup, tant en Orient qu’en Occident, pour aider les gens à devenir spirituels, à se consacrer, à L’aimer, à vivre en Sa présence, à Le craindre et à marcher avec Lui.

Cependant, le Seigneur nous a donné une commission spéciale concernant l’unique Église dans une seule ville, l’édification et l’expression du Corps de Christ. En dehors de nous, personne d’autre ne s’est soucié de ces sujets. Nous sommes les seuls à y avoir prêté attention, et nous avons même souffert de l’opposition à cause de cela.

Nous avons été attaqués par beaucoup de personnes extérieures, principalement à cause de ces points. Ils affirment qu’il suffit de sauver les gens et de les aider à devenir spirituels, et qu’il n’est pas nécessaire de se soucier de se rassembler et d’être édifiés dans chaque ville pour devenir l’expression du Corps de Christ.

Ils disent que si l’on se concentre uniquement sur le salut et la spiritualité, il n’y aura pas de problèmes liés aux dénominations, à l’église et à la base de l’église. Ils disent que les gens peuvent être sauvés aussi bien dans l’église catholique que dans l’église presbytérienne, et qu’ils peuvent être spirituels dans l’une comme dans l’autre.

Certains croyants estiment qu’ils peuvent être spirituels par eux-mêmes ; ils pensent également que, puisqu’ils sont spirituels, ils peuvent s’unir pour être un dans l’Esprit. Parmi ceux qui pensaient ainsi figuraient M. Chia, le principal pasteur de l’église presbytérienne, M. Kao, principal pasteur de l’église Quaker, et Cheng, un ouvrier chrétien spirituel.

Ils étaient tous très spirituels. Ils pensaient qu’étant en Christ et dans l’Esprit Saint, ils pouvaient s’unir pour former un groupe spirituel et s’occuper ensemble de l’œuvre. C’est pourquoi ils publièrent un magazine intitulé "La Lumière Spirituelle" ("The Spiritual Light") et invitèrent la sœur Ruth Lee à en être la rédactrice.

En 1925, après avoir compris l’unité de l’Église et le péché du dénominationnalisme, la sœur Ruth Lee ne voulut plus servir comme rédactrice et décida de démissionner. Les pasteurs ne furent cependant pas d’accord avec cela. Plus tard, lorsque le gouvernement nationaliste chinois était engagé dans la lutte contre les chefs militaires rebelles, quelques soldats communistes de l’armée nationaliste mirent le feu aux bâtiments des églises à Nankin et arrêtèrent les prédicateurs. Le bureau du magazine *La Lumière Spirituelle* ne fut pas épargné.

Je respectais ces personnes spirituelles. Je peux encore témoigner, la conscience pure, qu’elles étaient des chrétiens consacrés vivant dans la présence du Seigneur. Toutefois, la base de la localité et l’édification du Corps de Christ ne sont pas de simples sujets que nous enseignons ; ils sont liés à notre témoignage.

J’ai parlé avec le pasteur Chia et le pasteur Cheng. Je ne pouvais que recevoir humblement leurs instructions spirituelles, confessant qu’ils étaient des hommes pieux, spirituels, des frères expérimentés vivant dans la présence du Seigneur. Mais ils ne savaient pas, ni ne comprenaient, que Dieu nous avait confié la commission du témoignage de l’expression locale du Corps. Ils en vinrent même à m’exhorter à ne pas insister sur ce point.

Un jour, en 1937, je rencontrai par hasard le pasteur Cheng dans le même train. Je ne me souviens pas des détails de notre conversation, mais je me souviens clairement qu’il m’exhorta à ne pas être aussi insistant.

Il me dit qu’il suffisait de prêcher diligemment l’évangile pour sauver les âmes et de parler de la vérité de Dieu pour nourrir et perfectionner les autres. Il affirma que cela était le sommet de la vie chrétienne. Son attitude était sincère, et il nous estimait et nous admirait sincèrement.

Par notre manière de parler et notre attitude, il savait que nous étions fermes quant à la vérité et que nous avions un fondement solide. Pour cette raison, le pasteur Cheng, et même le pasteur Chia, nous appréciaient. Nous aussi, nous les respections profondément devant le Seigneur, comme on respecte des frères plus âgés et expérimentés.

Nous avions également une communion avec un pasteur nommé Ting, que nous respections. Il avait plus de soixante-dix ans lorsque j’en avais une trentaine. C’était un vieil homme qui vivait dans la présence du Seigneur. Nous le respections et l’aimions, et lui aussi nous aimait et nous estimait.

Ces frères plus âgés considéraient comme précieux le fait que des jeunes comme nous soient prêts à renoncer à leur avenir pour vivre pour le Seigneur. Ils nous estimaient vraiment. Mais ils nous considéraient toujours comme exagérés. Un jour, ils laissèrent entendre que nous étions le groupe le plus important parmi les chrétiens chinois, et que, si nous changions et devenions plus modérés, nous serions le modèle des églises en Chine et l’avenir des églises chinoises dépendrait de nous. De leur point de vue, nous étions trop radicaux dans notre attitude.

Cependant, nous avons compris que le témoignage du Seigneur est dispensationaliste [lié à la dispensation ou à l’ère]. Ces frères plus âgés avaient reçu une vision dans leur génération, mais il ne faisait pas partie du dessein du Seigneur que nous restions dans leur témoignage.

Le Seigneur continue à agir et désire aller plus loin. C’est pourquoi, bien que nous respections la portion qu’ils avaient reçue, nous savions que Dieu voulait faire un pas de plus en Chine. Le Seigneur veut plus que le salut et le développement de la spiritualité personnelle ; Il veut accomplir le témoignage de Son Corps, le témoignage de l’église de ville en ville, afin d’obtenir un vase collectif pour s’exprimer. C’est cela que le Seigneur nous a montré il y a plus de vingt ans.


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Hymne « L’Église – Sa Définition Générale »

samedi 24 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - SAMEDI
Lecture biblique : És 52:11 ; Jr 51:45 ; Mt 5:14-16

Lire et prier : « Sortez de Babylone, fuyez du milieu des Chaldéens ! Avec une voix de joie, annoncez-le, proclamez-le jusqu’à l’extrémité de la terre ; dites : L’Éternel a racheté son serviteur Jacob. » (És 48:20)


LES CROYANTS SORTENT
AVEC ENTHOUSIASME DES DÉNOMINATIONS

En 1934, d’innombrables personnes quittaient les dénominations. Cela devenait une tendance, et pratiquement partout il y avait une réaction enthousiaste. Nous recevions des lettres tous les jours, et la majorité d’entre elles portaient sur le fait de quitter les dénominations. Toutes les lettres m’étaient remises, car j’étais le rédacteur en chef de la Collection de Bulletins.

À partir de ces lettres, nous avons appris de nombreuses histoires de personnes qui avaient quitté les dénominations. Nous avons reçu des lettres du nord, du sud et des régions centrales de la Chine. Quitter les dénominations a même causé des problèmes parmi les missionnaires occidentaux. Certains missionnaires de la Mission pour l’intérieur de la Chine ont convoqué une réunion spéciale pour discuter de la manière de gérer la situation. Aux yeux du christianisme institutionnalisé, c’était une révolution. Partout, de nombreuses personnes quittaient les dénominations.

Ceux qui quittaient les dénominations suivaient la pratique générale de le faire ouvertement, et non en secret. Dans la plupart des cas, ils écrivaient et signaient une lettre officielle demandant à la dénomination de retirer leur nom de la liste des membres. Tout était fait de manière officielle. Bien que cela ne fût pas une règle, la pratique générale était d’écrire une lettre officielle déclarant la décision de quitter la dénomination. Les croyants sortaient de manière fervente et vigoureuse.


LE TÉMOIGNAGE À MAINTENIR

Au début de 1935, certains collaborateurs pensaient que cette tendance à quitter les dénominations n’était pas correcte, car elle soulevait de nombreuses questions délicates. C’est pourquoi le frère Nee a parlé à tous les collaborateurs afin d’éclaircir la question de notre témoignage.

Il a affirmé que quitter les dénominations n’était pas notre témoignage ; notre témoignage, c’est Christ : Christ comme Sauveur, Christ comme vie, Christ comme Roi conquérant, Christ comme Seigneur de toutes choses, Christ comme la centralité de Dieu et Christ comme l’universalité de Dieu.

Il a également souligné que le témoignage de Christ se trouve entièrement dans l’église, que l’église est une et que son fondement est local. Tous ces points ont été rendus très clairs.

En 1937, le frère Nee a également parlé de la manière de maintenir le témoignage du Seigneur en établissant des églises, ville par ville. Ces messages ont été compilés et publiés dans Repenser l’Œuvre, publié aujourd’hui sous le titre La Vie Chrétienne Normale de l’Église.

Le Seigneur nous a suscités en Orient dans le but de maintenir le témoignage de Christ exprimé dans l’église. Un tel témoignage comprend le salut des personnes et leur croissance spirituelle. Il comprend aussi l’édification des saints, ville par ville, pour être une habitation corporative de Dieu et le Corps de Christ, afin que Christ soit exprimé à travers ce vase corporatif.

Bien que l’église soit exprimée dans différentes villes, toutes les églises locales doivent être une dans le témoignage et maintenir la communion les unes avec les autres. C’est ce que le Seigneur nous a montré, et c’est le témoignage qu’Il veut que nous maintenions.


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vendredi 23 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, vendredi

 L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - VENDREDI
Lecture biblique : Col 1.15-20 ; Hé 1.1-3

Lire et prier : « nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, 10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. » (Ép 1.9-10)


LA CONFIRMATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

La lettre que j’ai envoyée au frère Hsieh Tien En fut mon premier article publié par la maison d’édition évangélique [Gospel Book Room] du frère Nee. J’ai beaucoup travaillé pour rédiger cet article et, bien qu’il s’agît d’une lettre, son contenu était comme un livret. De nombreux points de la lettre concernaient les dénominations. Elle définissait la dénomination et la signification du dénominationnalisme.

À cette époque, je n’étais pas personnellement clair concernant le fondement de l’église. Je comprenais ce que signifiait l’unité et ce qu’était une dénomination, et c’est pourquoi je pouvais écrire sur ces autres sujets. Toutefois, je ne connaissais pas le fondement de l’église. Les autres collaborateurs non plus n’étaient pas clairs. Seul le frère Nee avait de la clarté.

Environ cent vingt frères du nord de la Chine participèrent à la conférence de janvier. Cette rencontre importante fut un moment décisif dans le progrès de l’église. Elle m’a également influencé personnellement. À partir de cette communion, nous avons pu voir le péché du sectarisme et la nécessité de l’unité de l’église. C’est pourquoi certains collaborateurs ont eu à cœur cette question et se sont déterminés à suivre cette voie.

Après la conférence, je suis retourné en bateau dans le nord de la Chine. Beaucoup de ceux qui avaient participé à la conférence restèrent à Shanghai et demandèrent au frère Nee de tenir des réunions d’étude biblique pour les aider à apprendre à se réunir. C’était important parce que de nouvelles réunions apparaissaient, dont les participants venaient de dénominations et de factions. Cependant, ils ne savaient pas comment tenir des réunions. Le frère Nee accepta, et les manuscrits furent ensuite édités et publiés sous la forme du livre « The Assembly Life » [La Vie des Réunions].

Je n’étais pas présent à ces réunions, car j’étais déjà retourné dans le nord de la Chine. Lorsque je suis revenu à Shanghai quatre mois plus tard, j’ai entendu parler des études bibliques, mais je n’ai pas vu les notes. Ce n’est qu’après que le frère Nee eut terminé l’édition des manuscrits qu’il me les donna et me demanda de rédiger une préface. J’ai lu les messages avec soin et j’ai compris le contenu de toute l’étude biblique.

Depuis lors, j’ai été profondément impressionné par le fait que l’expression de l’église se manifeste localement. Toutefois, le terme « expression » n’était pas utilisé à l’époque. Nous avons commencé à employer le mot « expression » en 1950 à Taïwan, lorsque nous avons défini la limite d’une église locale. C’est aussi vers cette époque, en 1934, que nous avons commencé à partager au sujet de la localité, et la lumière à ce sujet a été confirmée. Lorsque la lumière sur la localité a été confirmée, le fondement de l’église a également été confirmé parmi nous.

Lors de la conférence de janvier, le frère Nee donna des messages très clairs concernant Christ comme la centralité de Dieu, et il fut très clair concernant le fondement de l’église. En conséquence, l’année 1934 fut une étape importante dans la restauration du Seigneur, et nous sommes passés à une nouvelle phase.

Nous avons vu que Christ, comme la centralité et l’universalité de Dieu, était le contenu de l’église, et que, extérieurement, l’église devait adopter le fondement de la localité. Après cela, le frère Nee n’était plus le seul à avoir de la clarté sur tous ces sujets ; nous, ses collaborateurs, l’avions aussi.

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jeudi 22 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, jeudi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DE LA BASE DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - JEUDI
Lecture biblique : Mt 6.31-33 ; 10.9-10

Lire et prier : «Sans la foi il est impossible de lui être agréable, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.» (Hé 11.6)

LA VISION DU FRÈRE NEE
CONCERNANT LA BASE DE L’ÉGLISE (2)

Avant de voyager à l’étranger en 1933, le frère Nee se trouvait dans le nord de la Chine et est resté chez moi pendant six jours. À cette époque, l’œuvre du Seigneur avait déjà commencé dans le nord de la Chine, mais je travaillais encore professionnellement. C’est pourquoi j’ai partagé avec lui afin de connaître son avis sur ce point : devais-je garder mon emploi ou servir à plein temps ? Il a simplement dit : «Frère, quand on n’est pas sûr, il vaut mieux attendre et voir.»

Il est revenu de son voyage à l’étranger à l’automne. Cette même saison, je luttais intérieurement, car le Seigneur voulait que je quitte mon emploi. En ces jours-là, j’ai reçu une lettre du frère Nee, qu’il avait envoyée alors qu’il était à bord d’un navire en Méditerranée, revenant d’Europe. La lettre fut pour moi un grand encouragement et une confirmation. Elle disait : «Frère Witness, quant à ton avenir, je sens que tu dois servir le Seigneur à plein temps. Qu’en penses-tu ? Que le Seigneur te conduise.»

J’ai reçu la lettre plus d’un mois après que le frère Nee l’avait écrite. À ce moment-là, j’avais déjà démissionné et je servais en Mandchourie depuis trois semaines. Dès mon retour de Mandchourie, j’ai lu la lettre du frère Nee et je me suis senti grandement encouragé. Cette lettre fut pour moi une grande confirmation. Bien que cela faisait six mois que je ne l’avais pas vu et qu’il n’avait pas l’habitude de m’écrire, il a envoyé cette parole simple, claire et opportune au sujet de mon départ de l’emploi et du service à plein temps.

Ce qui est le plus impressionnant, c’est qu’il avait écrit la lettre à peu près au moment même où je luttais devant le Seigneur sur la question de quitter ou non mon travail. J’ai senti très profondément que c’était la direction du Seigneur sur ce sujet, si bien que je me suis décidé à aller à Shanghai voir le frère Nee. À l’automne, je suis allé à Shanghai. C’était mon premier voyage dans cette ville.

C’est à cette époque que le frère Nee déclara avoir compris très clairement la question de la base de la localité. Il venait de rentrer d’Angleterre et avait compris cette question dans la Parole de Dieu. Sur le plan spirituel, c’est aussi à cette même époque qu’il reçut la vision centrale concernant Christ comme la centralité et l’universalité de Dieu.

C’est pourquoi il décida de convoquer une conférence nationale en janvier 1934. Pendant que j’étais à Shanghai, le frère Nee me demanda de l’aider à répondre à certaines lettres portant sur des questions spirituelles. J’écrivis une longue lettre en son nom au frère Hsieh Tien En de Canton. 

Cette lettre fut publiée plus tard dans la «Collection de Bulletins» (voir «Les Œuvres Complètes de Watchman Nee», vol. 25, pp. 77-80, 107-117). La lettre portait principalement sur les dénominations.

À cette époque, nous accordions beaucoup d’attention aux questions spirituelles et aux dénominations. Seul le frère Nee avait la conviction concernant la base ; le reste d’entre nous ne la voyait pas encore clairement. Nous savions seulement que l’Église était une et que les dénominations étaient erronées.


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"Plenitude do Espírito - Diversos"

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mercredi 21 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 14, mercredi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE QUATORZE :
LA RESTAURATION DU FONDEMENT DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 – MERCREDI
Lecture biblique : Ap 2.4-7

Lire et prier : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que tu établisses des anciens dans chaque ville, comme je te l’ai ordonné » (Tt 1.5)


LE COMMENCEMENT DE LA
RESTAURATION DU SEIGNEUR

Dans ce chapitre, nous parlerons du type de témoignage que le Seigneur désire que nous rendions à l’époque actuelle. Peu importe combien nous en parlons, nous avons néanmoins besoin de vision et de révélation concernant ces choses afin d’en avoir une perspective authentique.

Au début de l’œuvre en Orient, Dieu nous a donné la perception que la condition du christianisme institutionnalisé n’était pas correcte. Depuis lors, nous avons eu des questions et des doutes concernant le christianisme contemporain. Ces doutes nous ont amenés à examiner la véritable condition du christianisme et à étudier la Parole de Dieu.

Nous avons découvert que de nombreuses pratiques dans le christianisme n’étaient pas conformes à la Bible. Alors nous les avons abandonnées, et pour chaque point abandonné, nous nous sommes efforcés de revenir à la manière dont c’était au commencement selon la Bible. Cette période pourrait être appelée « le stade initial de la restauration ».

Au début, nous n’avons pas expérimenté une restauration instantanée sur de nombreux points ; au contraire, ce fut une restauration point par point. Durant les premières années, beaucoup d’aspects ont été restaurés. Certains commencèrent à l’être dès 1922, mais nous considérons que le début officiel de la restauration eut lieu en 1924. La phase initiale de la restauration s’est achevée en 1934.

LA RESTAURATION DU
FONDEMENT DE L’ÉGLISE

Lorsque le fondement de l’église fut restauré, la restauration atteignit la fin de son stade initial. En 1925, nous étions convaincus que l’église ne devait pas être divisée en factions. Il n’y a qu’une seule église et elle doit exister comme une unité. C’est un péché que l’église soit divisée en différentes dénominations. Nous étions capables de dire quelque chose concernant la vérité relative au sectarisme, mais nous n’avions pas encore une définition claire de ce qu’est une faction.

C’est entre 1928 et 1931 que nous avons pu définir le sectarisme. Nous savions que si une église avait un nom particulier, une communion particulière et une croyance particulière, cela en faisait une faction. Toutefois, nous n’avions pas encore de clarté quant au fondement de l’église.

Bien que nous ayons compris que l’église est unique et ne doit pas être divisée en factions, et que nous connaissions la signification du sectarisme, ce n’est qu’en 1934 que la lumière concernant l’expression de l’église dans une ville fut libérée de manière claire et précise parmi tous les saints parmi nous. Beaucoup d’entre nous, cependant, avaient déjà reçu cette clarté en 1932.


LA VISION DU FRÈRE NEE
CONCERNANTLE FONDEMENT DE L’ÉGLISE

Dans la première édition du livre « L’Orthodoxie de l’Église », le frère Nee a déclaré clairement que lors d’un voyage en Europe et aux États-Unis en 1933, il avait rencontré certains bons groupes des Frères Unis. Il avait également été en contact avec des saints spirituels très respectés et avait assisté à leurs réunions. C’est à ce moment-là qu’il rencontra pour la première fois le frère T. Austin-Sparks.

Le frère Nee entreprit ce voyage après avoir été invité par un groupe des Frères Unis de Londres. Toutefois, il leur fit savoir que cette communion entre eux ne signifiait pas qu’il allait s’unir à l’assemblée des Frères Unis. Il ne fut donc pas limité à eux pendant son séjour en Angleterre. Il rencontra d’autres personnes, en plus des Frères Unis, qui connaissaient le Seigneur, et eut de la communion avec elles.

Il fait référence à cela dans « L’Orthodoxie de l’Église ». Lors de ce voyage à l’étranger, le frère Nee visita de nombreux endroits. Certains avaient la condition de Philadelphie, car ils manifestaient les signes du réveil prophétisés par le Seigneur dans les sept épîtres de l’Apocalypse. D’autres ressemblaient à Laodicée. Comme certains endroits étaient tombés dans le péché, d’autres avaient une condition de réveil, et d’autres encore s’étaient divisés à plusieurs reprises, il était impossible de faire une déclaration générale sur leur condition. Après avoir observé ces différentes situations, en particulier les divisions, le frère Nee commença à remettre en question les fondements des divisions parmi les Frères Unis.

Il étudia et examina tous les sujets relatifs à l’église dans la Bible. Après cette étude, il comprit clairement par la Parole de Dieu qu’il n’existe qu’une seule église dans tout l’univers, mais que lorsqu’elle s’exprime, elle le fait ville par ville. En d’autres termes, il n’y a qu’une seule expression de l’église dans chaque ville. Les divisions répétées parmi les Frères Unis amenèrent le frère Nee à étudier et à recevoir de la lumière dans la Parole de Dieu.

Il vit que l’église ne peut être distinguée que par sa localité. L’église à Corinthe et celle à Éphèse étaient des églises distinctes. L’église à Éphèse et celle à Jérusalem étaient également distinctes. De plus, à Jérusalem, il ne pouvait pas y avoir deux ou plusieurs églises. De même, à Éphèse, il ne pouvait y avoir deux ou plusieurs églises. Le frère Nee comprit cela à partir de la Parole de Dieu.


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« L’Église – Son édification »

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mardi 20 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, mardi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LE FONDEMENT POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - MARDI
Lecture biblique : Rm 14

Lire et prier : « afin que Satan n’ait pas l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins. » (2 Co 2.11)

RESTER SUR LE FONDEMENT LOCAL
ET MARCHER DANS LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ (2)

La question de l’église n’est pas simple. Nous devons voir la vérité concernant l’église et son fondement. Nous avons reçu toutes les richesses spirituelles de ceux qui nous ont précédés à travers les siècles, indépendamment de leur fondement. Toutefois, nous sommes certains du chemin que le Seigneur veut que nous prenions. Personne ne peut nous faire changer à ce sujet. Nous admirons leur spiritualité, mais ce n’est pas notre témoignage. Nous savons avec certitude que le Seigneur nous a suscités pour le fondement de l’église.

Lorsque le frère Nee, en 1937, a parlé du principe de la ligne d’Antioche, il a mis l’accent sur les églises locales. Les notes de ses messages ont été compilées et publiées sous le titre [du livre] « Repenser l’Œuvre », publié plus récemment sous le titre « La Vie Chrétienne Normale de l’Église ». Le frère Nee a reçu cette lumière.

Au cours des vingt dernières années, nous avons mieux compris sa parole. Mais il y a encore davantage à voir sur ce sujet. Mon désir est que nous le comprenions, car l’administration de l’église parmi nous dépend de cette compréhension.

Le transport dans le monde actuel est pratique et accessible à tous. Les gens viennent de différents endroits pour avoir de la communion et partager avec nous. Les frères de l’occident peuvent être spirituels et bons, néanmoins nous devons être attentifs aux problèmes existants.

Je ne peux pas tout vous dire, mais je vous demande de me croire. Je parle avec sincérité, car ce n’est pas une décision prise à la hâte. Je réfléchis à cela depuis des mois. Je serai tenu responsable de mes paroles, mais vous devez comprendre correctement ce que je dis.

Nous ne rompons pas les relations avec l’occident. Nous ne sommes pas une faction orientale. Nous devons être conscients du désir du Seigneur en nous suscitant. Nous devons savoir qui nous sommes, ce que les autres ont et quelle aide nous devons recevoir. Connaître notre condition ainsi que celle de l’ennemi garantit la victoire dans toutes les batailles. De cette manière, nous ne faillirons pas dans ce que le Seigneur nous a confié.


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lundi 19 mai 2025

L'administration de l'église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, lundi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LE FONDEMENT POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 – LUNDI
Lecture biblique :
Rm 14

Lire et prier : « Et à tous ceux qui marcheront selon cette règle, paix et miséricorde sur eux et sur l’Israël de Dieu ! » (Ga 6.16)


RESTER SUR LE FONDEMENT LOCAL
ET MARCHER DANS LE CHEMIN DE LA VÉRITÉ (1)

Bien que nous ne comprenions pas toute la portée de ces sujets, mon discours concerne notre œuvre future dans d'autres lieux. Aujourd’hui, il existe de nombreux croyants d’origines diverses. Si nous voulons édifier l’Église du Seigneur, nous devons comprendre le fondement de l’Église ; sinon, il ne pourra pas y avoir d’édification. Nous ne pouvons pas suivre le chemin de l’exclusion et rejeter ceux qui viennent d’Occident. Nous devons les accueillir et les reconnaître comme frères. Nous avons besoin de discernement pour accueillir ceux qui viennent d’Occident. Sinon, une grande partie de notre œuvre aura été vaine.

Si nous pensons que nous ne devons pas lutter pour le fondement de la localité, mais être tolérants comme les dénominations, alors nous devrions épargner notre énergie et nous unir à elles. Cependant, nous voulons que les enfants de Dieu sachent que Dieu n’a pas de chemin dans les dénominations¹, car elles ne peuvent pas produire l’édification. Tout au plus peuvent-elles conduire les gens au salut et les instruire spirituellement.

Au cours des trente dernières années, le Seigneur nous a montré que, pour édifier l’Église, nous devons être spirituels d’une part et rester fermes sur le fondement d’autre part. Si nous sommes spirituels, mais n’avons ni fondement ni édification, les frères ne pourront pas progresser. Si nous changeons d’attitude et abandonnons la question du fondement, les frères deviendront des étoiles errantes sans aucun moyen d’avancer.

Chaque sujet possède des principes et des règles. Si nous ne suivons pas le chemin de la vérité, d’autres le suivront, et lorsque ceux qui l’auront pris nous interrogeront, nous serons sans réponse. Nous ne pourrons pas répondre à leur questionnement, car nous n’avons pas pris le chemin de la vérité.

Une personne peut considérer que le baptême par immersion n’est pas nécessaire et dire que l’aspersion est suffisante. Cependant, lorsqu’un frère baptisé par immersion l’interrogera, il ne pourra pas répondre et tombera dans la condamnation de la vérité. Ainsi, pour l’amour de l’édification de Dieu, nous devons avoir une vision exacte du fondement. Ce n’est qu’en étant fermes quant au fondement de l’Église que nous pourrons édifier l’Église.

Nous devons aimer le Seigneur et être spirituels, et nous devons être mêlés à Dieu et avoir Son autorité pour être unis aux autres. Cependant, nous ne pouvons pas être dans l’Église baptiste ou luthérienne, mais seulement sur le fondement de la localité. C’est sur ce fondement que nous pouvons dire la vérité et que notre discours sera clair et logique. C’est cela l’édification. Le chemin vers l’édification passe par le fondement. Si nous ne l’avons pas, notre discours ne pourra aller qu’à mi-chemin. Nous serons exactement comme le frère Austin-Sparks.

Que le Seigneur ait miséricorde de nous pour que nous voyions clairement la question du fondement. Nous reconnaissons que les frères d’Occident sont bons et que leur cœur est pur. Toutefois, ils n’ont pas suffisamment de lumière concernant la vérité et, par conséquent, ne sont pas clairs quant au fondement.

Ils ont également un sentiment de supériorité occidentale qui empêche notre capacité à les aider. S’ils n’avaient pas ce sentiment et étaient disposés à être humbles et à partager avec nous la Parole du Seigneur, ils commenceraient progressivement à être éclairés. Leur orgueil les pousse à vouloir changer tout ce qu’ils touchent. C’est pourquoi ils sont incapables de voir la lumière, et il nous est difficile de les aider.

Cela montre que le christianisme institutionnalisé a des problèmes, et même ceux qui sont spirituels et purs ont des problèmes : leur conduite et leur point de vue nous forcent à être passifs et à garder nos distances, bien que nous ne rompions pas la communion. Mais comme il n’y a pas de communion en pratique, il est difficile d’avoir l’édification. Si nous devions maintenir une communion pratique avec eux, notre œuvre se désintégrerait. Nous avons un chemin dans lequel avancer, mais nous ne pouvons pas progresser dans notre relation avec eux. C’est pourquoi nous préférons garder notre position.¹


______________

¹ Note de l’éditeur du blog : Nous devons toujours faire preuve de beaucoup de prudence avec le contenu des anciens livres, car tout ne peut pas s’appliquer à la réalité actuelle. Nous publions ce matériel dans le but de connaître et d’appliquer les principes bibliques (qui ne changent jamais). Cependant, la compréhension et la pratique de certains sujets peuvent beaucoup varier, voire avoir déjà été dépassées selon la lumière du Seigneur pour la postérité.

Ce livre a été publié en 1957. Au fil des années, la distance entre nous (frères qui pratiquons le fondement de la localité) et les groupes chrétiens a beaucoup augmenté ; cela a produit un sentiment d’exclusivisme qui nous a également conduits à un chemin d’orgueil. À partir de 2023, de nombreuses églises ont reconnu ce problème et ont abandonné la barrière de l’exclusivisme envers les autres frères des groupes chrétiens, puisqu’ils font aussi partie du Corps du Christ.

Nous avons vu que, même en comprenant la vérité du fondement de la localité, nous ne pouvons pas vivre comme si nous étions les seuls à être l’Église du Seigneur. Aujourd’hui, nous avons plus de communion avec eux – même si chaque groupe suit ce qu’il a reçu du Seigneur – car aucun des côtés ne peut se déclarer direction des chrétiens du monde ni imposer sa compréhension, puisque les églises appartiennent au Seigneur Jésus et ont une administration locale, exercée par les anciens.


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« J’aime ton Église, ô Seigneur »

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dimanche 18 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, dimanche

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LA BASE POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - DIMANCHE
Lecture biblique : Mt 23:34 ; Lc 8:1 ; 10:1 ; Ac 20:23

Lire et prier : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que tu établisses des anciens dans chaque ville, comme je te l’ai ordonné. » (Tt 1:5)


NE PAS METTRE UNE MAUVAISE EMPHASIS SUR LA SPIRITUALITÉ,
NÉGLIGEANT AINSI LA BASE DE L’ÉGLISE

Pour construire une maison, il faut un terrain, une base pour la maison. De la même manière, l’édification de l’église a besoin d’une base. Le frère Austin-Sparks met trop l’accent sur la spiritualité et néglige la base. Que le Seigneur me couvre de Son sang en disant cela : l’œuvre du frère Austin-Sparks à Honor Oak à Londres est très spirituelle, mais, parce qu’il néglige la base de l’église, son œuvre n’a pas d’avenir. Ceux qui se réunissent à Honor Oak apprennent beaucoup de choses spirituelles et sont aidés spirituellement. Cependant, ils n’ont nulle part où aller quand ils quittent Honor Oak.

Il y avait une bonne assemblée des Frères Unis à Londres. D. M. Panton avait aussi une congrégation là-bas. Puisque ces congrégations ne faisaient pas partie du christianisme institutionnalisé, pourquoi le frère Austin-Sparks s’est-il séparé d’elles et a-t-il commencé une autre congrégation à Honor Oak ? Cette question concerne la base.

Le frère Austin-Sparks peut avoir pensé que ces groupes n’étaient pas spirituels. Si ces groupes n’étaient pas spirituels, où les frères qui se réunissent parmi eux devraient-ils aller après avoir quitté Honor Oak ? Devraient-ils aller à l’église presbytérienne, à la baptiste, ou devraient-ils suivre le modèle du frère Austin-Sparks et commencer une nouvelle congrégation ? La spiritualité est relative, mais la base est absolue.

Tout comme nous recevons de l’aide de Madame Guyon et honorons sa part spirituelle, nous recevons aussi de l’aide du frère Austin-Sparks et respectons sa part spirituelle. Cependant, nous ne sommes pas d’accord avec l’un ni l’autre concernant la base de l’église.

Nous respectons la part spirituelle du frère Austin-Sparks, mais nous ne sommes pas d’accord avec sa perspective concernant la base de l’église. Nous ne pouvons pas accepter sa correction ; au contraire, nous réfutons son point de vue. Cela concerne entièrement la vérité. Ceux qui reçoivent de l’aide de Honor Oak n’ont nulle part où aller et aucun moyen de progresser, car ils ont la spiritualité sans la base de l’église.

Par conséquent, ceux qui quittent Honor Oak deviennent errants partout où ils vont dans le monde. Nous ne pouvons pas permettre que les frères deviennent des étoiles errantes, sans lieu défini où aller. Si les églises à Taïwan recherchent seulement la spiritualité, elles auront beaucoup de problèmes. L’emphase du frère Austin-Sparks sur la spiritualité est trop subjective. Il peut faire cela à Honor Oak, mais il ne peut pas nous corriger pour que nous prenions son chemin. Une telle correction ferait s’effondrer notre œuvre et nous rendrait semblables aux dénominations.

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samedi 17 mai 2025

L’administration de l’église et le ministère de la parole, semaine 9, chapitre 13, samedi

L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE

CHAPITRE TREIZE :
LE FONDEMENT POUR L’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE

SEMAINE 9 - SAMEDI
Lecture biblique : 1 Co 1.10-17

Lire et prier : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, à ne pas avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et un même jugement. » (1 Co 1.10)


LE FONDEMENT DE L’ÉGLISE DANS
NOTRE FOI ET NOTRE PRATIQUE (2)

Un jour, le frère Austin-Sparks demanda ce que nous entendions par fondement local. Je l’illustrai par un exemple : je dessinai un cercle par terre représentant la ville de Jérusalem et dis que tous les croyants s’y rassemblaient à l’intérieur de ce cercle ; c’est pourquoi ils étaient appelés l’église à Jérusalem. La ville de Jérusalem est le fondement de l’église à Jérusalem ; l’église est à Jérusalem.

Ensuite, je dessinai un autre cercle représentant l’église de Corinthe. L’église à Corinthe était au départ une, mais les croyants s’y sont divisés. Ceux qui étaient pour Paul devinrent la faction paulinienne. Supposons que certains de cette faction paulinienne déménagent à Samarie et déclarent appartenir à Paul à Samarie. Ils prendraient Paul pour fondement, et non Samarie.

Initialement, il n’y avait qu’une seule église à Corinthe — l’église à Corinthe. La ville de Corinthe était le fondement de cette église. Après la division, il y avait des partisans de Paul, d’autres d’Apollos, quelques-uns de Céphas et certains de Christ. Et ils perdirent le fondement local. La faction paulinienne prit Paul comme fondement, et ceux qui suivaient Apollos prirent Apollos comme fondement.

Supposons que certains de l’église à Jérusalem aillent à Samarie pour se réunir avec les saints là-bas, pour découvrir qu’ils appartiennent à Paul. Ceux de Jérusalem pourraient alors expliquer que l’église ne peut pas être de Paul, mais ceux de Samarie insisteraient pour dire qu’ils sont de Paul ; par conséquent, les frères de Jérusalem n’auraient d’autre choix que de se réunir séparément d’eux à Samarie : bien qu’il y ait maintenant deux groupes réunis à Samarie, l’un serait sur le fondement local, et l’autre sur le fondement de Paul.

Il est possible que ceux qui se réunissent sur le fondement local soient charnels et que ceux qui se réunissent sur le fondement de Paul soient spirituels. Chaque groupe aurait une mesure de Christ. Lorsque d’autres croyants iraient à Samarie, devraient-ils prendre la mesure de Christ comme critère et se rassembler avec la faction paulinienne ?

Le lendemain matin, le frère Austin-Sparks parla au sujet de Christ et dit que nous faisons de Lui un petit Christ et de l’église une petite église en limitant tout à la base. Je traduisis pour lui calmement, bien qu’au fond de moi, je me sentais mal à l’aise. Cette question touchait à la vérité. Deux plus deux font quatre. Comment deux plus deux pourraient-ils faire cinq ?

Le frère Austin-Sparks vit aussi que nous étions arrivés à une impasse, c’est pourquoi il interrompit la réunion de partage le lendemain. Il dit que lui et un autre frère de l’Occident étaient satisfaits de nos réponses et qu’il n’était donc pas nécessaire de poursuivre le débat.

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Le Pèlerin, semaine 1, jeudi, chapitre 3

LE PÈLERIN – LE VOYAGE DU CHRÉTIEN VERS LA CITÉ CÉLESTE CHAPITRE 3 SEMAINE 1 – JEUDI Lire et prier : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, l...