L’ADMINISTRATION DE L’ÉGLISE
ET LE MINISTÈRE DE LA PAROLE
Avant de voyager à l’étranger en 1933, le frère Nee se trouvait dans le nord de la Chine et est resté chez moi pendant six jours. À cette époque, l’œuvre du Seigneur avait déjà commencé dans le nord de la Chine, mais je travaillais encore professionnellement. C’est pourquoi j’ai partagé avec lui afin de connaître son avis sur ce point : devais-je garder mon emploi ou servir à plein temps ? Il a simplement dit : «Frère, quand on n’est pas sûr, il vaut mieux attendre et voir.»
Il est revenu de son voyage à l’étranger à l’automne. Cette même saison, je luttais intérieurement, car le Seigneur voulait que je quitte mon emploi. En ces jours-là, j’ai reçu une lettre du frère Nee, qu’il avait envoyée alors qu’il était à bord d’un navire en Méditerranée, revenant d’Europe. La lettre fut pour moi un grand encouragement et une confirmation. Elle disait : «Frère Witness, quant à ton avenir, je sens que tu dois servir le Seigneur à plein temps. Qu’en penses-tu ? Que le Seigneur te conduise.»
J’ai reçu la lettre plus d’un mois après que le frère Nee l’avait écrite. À ce moment-là, j’avais déjà démissionné et je servais en Mandchourie depuis trois semaines. Dès mon retour de Mandchourie, j’ai lu la lettre du frère Nee et je me suis senti grandement encouragé. Cette lettre fut pour moi une grande confirmation. Bien que cela faisait six mois que je ne l’avais pas vu et qu’il n’avait pas l’habitude de m’écrire, il a envoyé cette parole simple, claire et opportune au sujet de mon départ de l’emploi et du service à plein temps.
Ce qui est le plus impressionnant, c’est qu’il avait écrit la lettre à peu près au moment même où je luttais devant le Seigneur sur la question de quitter ou non mon travail. J’ai senti très profondément que c’était la direction du Seigneur sur ce sujet, si bien que je me suis décidé à aller à Shanghai voir le frère Nee. À l’automne, je suis allé à Shanghai. C’était mon premier voyage dans cette ville.
C’est à cette époque que le frère Nee déclara avoir compris très clairement la question de la base de la localité. Il venait de rentrer d’Angleterre et avait compris cette question dans la Parole de Dieu. Sur le plan spirituel, c’est aussi à cette même époque qu’il reçut la vision centrale concernant Christ comme la centralité et l’universalité de Dieu.
C’est pourquoi il décida de convoquer une conférence nationale en janvier 1934. Pendant que j’étais à Shanghai, le frère Nee me demanda de l’aider à répondre à certaines lettres portant sur des questions spirituelles. J’écrivis une longue lettre en son nom au frère Hsieh Tien En de Canton.
Cette lettre fut publiée plus tard dans la «Collection de Bulletins» (voir «Les Œuvres Complètes de Watchman Nee», vol. 25, pp. 77-80, 107-117). La lettre portait principalement sur les dénominations.
À cette époque, nous accordions beaucoup d’attention aux questions spirituelles et aux dénominations. Seul le frère Nee avait la conviction concernant la base ; le reste d’entre nous ne la voyait pas encore clairement. Nous savions seulement que l’Église était une et que les dénominations étaient erronées.
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"Plenitude do Espírito - Diversos"
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